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747 ASSMLa capacité de discernement dans la pratique médicale

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

23 6 . 6 . 2 01 8

743 Editorial

The future is bright 766 Tribune

Lettre ouverte aux présidents des sociétés de médecine

782 «Et encore…»

par Jean Martin

Jugements de valeur en santé publique

747 ASSM

La capacité de discernement

dans la pratique médicale

(2)

SOMMAIRE 741

Rédaction

Dr méd. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur Print et Online);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr méd. Samia Hurst;

Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH; Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH; Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH; Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr méd. Lazare Benaroyo, membre de la FMH; Dr phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, avocat

FMH

ÉDITORIAL: Michel Matter 743 The future is bright  744 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

ASSM: Nikola Biller-Andorno, Michelle Salathé

747 La capacité de discernement dans la pratique médicale Les professionnels de la santé de tous les domaines rencontrent régulièrement des patientes et des patients dont la capacité de discernement au regard d’une décision à prendre est sujette à caution. Les nouvelles directives de l’ASSM s’entendent comme un guide pratique pour l’évaluation de la capacité de discernement. Le projet de texte a été discuté mi-mai par le Sénat de l’ASSM et approuvé en vue du lancement de la procédure de consultation.

Les organisations et les personnes intéressées sont invitées à prendre position du 11.6. au 11.9.18.

SSMC: Robert Fries, Beat Kipfer, Ursula Schafroth, Beat Seiler, Jürg Zollikofer

749 OLUtool NonOnko: la SSCM jette les nouvelles bases de l’évaluation du bénéfice

Courrier / Communications

751 Courrier au BMS

755 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

758 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Pierre Gachoud

766 Lettre ouverte aux présidents des sociétés de médecine

POINT DE VUE: Walter Kissel

768 Das somatoforme Schmerz syndrom

(3)

HUBER

SOMMAIRE 742

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les

de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Tribune

POINT DE VUE: Undine E. Lang, Kaspar Aebi 772 Die Psychiatrie ist ein medizinisches Fach

GRÜEZI SCHWEIZ: Matthias Scholer 776 Gekommen und geblieben

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Daniel Lüthi 778 «Wir wollen Perlen ans Licht holen»

SOUS UN AUTRE ANGLE: Enrico Danieli 780 Teil-Zeiten und Zeit Teilen

SOUS UN AUTRE ANGLE: Erhard Taverna 781 Hundeköttel

Et encore…

Jean Martin

782 Jugements de valeur en santé publique

(4)

The future is bright

Michel Matter

Dr méd., membre du Comité central de la FMH, responsable du département Prestations et développement professionnel

La féminisation de la médecine est une évidence et est l’un des thèmes principaux qui influenceront les futures décisions de la politique professionnelle. Les notions fondamentales de relève médicale, de durée de la formation postgraduée, du double rôle des médecins entre vie professionnelle et vie familiale, du taux d’ac- tivité, sont des sujets prioritaires pour la FMH.

Ces  thèmes intègrent les buts du projet «Coach my Career», qui débutera cet automne sous l’égide de la FMH et de l’ISFM avec le partenariat de mfe, de l’ASMAC, de l’AMDHS et de la SWIMSA.

La Société des médecins argoviens a déposé en mai 2017 une motion à la Chambre médicale demandant une prise en compte des besoins professionnels et fa- miliaux des femmes soumises à un double rôle exi- geant, afin de leur permettre de concilier durablement vie professionnelle et vie familiale. La FMH, via son dé- partement Prestations et développement profession- nel, a permis une coordination entre l’ISFM et les ini- tiants de cette motion. En janvier 2018 lors des Journées de réflexion de l’ISFM, ce thème a pu être pleinement abordé et développé.

La FMH compte actuellement 39,5% de femmes parmi ses membres, mais, au cours des années 2016 et 2017, elles ont représenté 52,5% des nouveaux membres.

Dans certains cantons, la courbe s’est clairement inver- sée, comme à Genève, où 60% des nouveaux membres en 2016 et 2017 étaient des femmes (44% des membres actifs). Ce canton a eu la particularité de connaître entre 1900 et 1910 un taux plus important d’étudiantes en médecine que d’étudiants. Cela s’est arrêté avec la Première Guerre mondiale et la fermeture des fron- tières. Il aura fallu attendre les années 2000 pour y voir à nouveau un taux plus important d’étudiantes en Faculté de médecine.

Née en 1845 à Bözen (AG), Marie Heim-Vögtlin, fille de pasteur et mère de trois enfants, a été la première femme médecin en Suisse (Université de Zurich) et également la première femme en Europe à ouvrir son propre cabinet de gynécologie. La Poste a honoré sa mémoire en 2016, centenaire de son décès. Il aura fallu

attendre les années 1960 pour voir augmenter le taux de femmes à obtenir un diplôme de médecine. La ten- dance s’est, de nos jours, parfaitement inversée avec des taux de plus de 60% de diplômées en médecine. Si la jeunesse médicale devient de plus en plus féminine, force est de constater que les postes à responsabilité dans les services des hôpitaux suisses, dans les facultés universitaires ou dans les principaux centres médi- caux, toutes spécialités confondues, restent l’apanage des hommes. Au CHUV par exemple, il y a 60% de mé- decins-assistantes, seulement 27% deviennent cadres et 12% professeures. La difficulté se pose clairement entre 30 et 40 ans au moment des décisions dans la vie professionnelle et dans la vie privée.

Les conditions de travail doivent être adaptées aux besoins actuels des médecins, femmes et hommes, et cela dans toutes les disciplines, dans un esprit positif et enthousiaste. La médecine n’a que peu montré la sou- plesse nécessaire aux réformes qui s’imposent et qui seules permettront une relève médicale de qualité te- nant compte de la vie professionnelle, mais également de la vie familiale. Il s’agira d’adapter la formation postgraduée pour éviter des durées sans fin de l’ap- prentissage professionnel, de permettre des systèmes de garde repensés et des assouplissements des temps de travail partiels. La nouvelle génération possède les clés du destin de notre profession et de la prise en charge des patients. C’est ce lien générationnel qu’il faut cultiver. Il représente à l’évidence une force.

La féminisation de notre profession doit être perçue comme une chance dans une approche moins pater naliste, plus interprofessionnelle.

Déjà maintenant, les femmes représentent plus de la moitié des nouveaux membres de la FMH.

FMH Editorial 743

(5)

Todesfälle / Décès / Decessi

Wolfgang Amadeus Vischer (1921), † 4.1.2018, Alterszentrum, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 4012 Basel

Walter Minder (1944), † 8.3.2018,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3264 Diessbach b. Büren

Daniel-Henri Thommen (1923), † 2.4.2018, Spécialiste en gynécologie et obstétrique, 2300 La Chaux-de-Fonds

Matthias Brändli (1966), † 30.4.2018, Facharzt für Radiologie, 3280 Murten

Christian Vorburger (1932), † 10.5.2018, Facharzt für Nephrologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5408 Ennetbaden

Peter Strahm (1957), † 16.5.2018,

Spital Zofingen AG, Facharzt für Chirurgie, 4800 Zofingen

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BL

Alexander Dikkes,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Postplatz 1, 4144 Arlesheim

GE

Blaise Rutschmann,

Spécialiste en anesthésiologie, Avenue J.-D.-Maillard 3, 1217 Meyrin

TG

Michael Eichler,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Friedrichshafnerstrasse 55a,

8590 Romanshorn

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band als ordentlich praktizierende Mitglieder haben sich angemeldet:

Linus Atabong, 5200 Brugg, Facharzt für Ophthalmologie, FMH, Praxiseröffnung in Frick per 2. Juli 2018

Sergej Rode, 5032 Aarau-Rohr, Praktischer Arzt, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Oberentfelden seit 1. Januar 2017

Ana Somaini, 8903 Birmensdorf, Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Bremgarten per 1. Juni 2018

als Chef- und Leitende Ärzte/-innen haben sich angemeldet:

Marco Gfeller, 4900 Langenthal, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Leiten- der Arzt bei der PDAG in Brugg seit 1. Mai 2018

Frédéric Schaub, 4059 Basel, Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation, FMH, Leitender Arzt in der Reha Rheinfelden seit 1. Juli 2017

Daniela Uebersax, 5000 Aarau, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Lei- tende Ärztin im Kantonsspital Aarau seit 1. Februar 2018

als Assistenz- und Oberarztmitglied:

Maria Kosmidis, 8957 Spreitenbach, Fach- ärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Oberärztin an der Hirslanden Klinik in Aarau seit 1. März 2017

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzte- verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge- schäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder haben sich angemeldet:

Nina Zeh, Fachärztin für Urologie, FMH, Schänzlistrasse 33, 3013 Bern

Sarah Oppliger, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis am Sternen- platz, Hauptstrasse 1, 3076 Worb

Karin Beilstein-Meier, Fachärztin für All- gemeine Innere Medizin, FMH, Talgut-Zen- trum 34, 3063 Ittigen

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio ein- gereicht werden. Nach Ablauf der Frist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu haben sich gemeldet:

Bruno Lombardi, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, medici Ärztezentrum, St. Urbanstrasse 8, 6144 Zell

Hamiyet Polat-Yürür, Fachärztin für Dermato- logie und Venerologie, FMH, Praxistätigkeit ab 1. Dezember 2018: Beautymedcenter, Park- strasse 1A, 6214 Schenkon

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 17. Mai 2018 haben sich angemeldet:

Madlaina Bartels-Rausch, Fachärztin für Kin- der- und Jugendpsychiatrie und -psychothe- rapie, Kinder- und Jugendpsychiatrische Pra- xis, Segetzstrasse 3, 4500 Solothurn

FMH Nouvelles du corps médical 744

Nouvelles du corps médical

(6)

Ulrich Dietz, Facharzt für Chirurgie, Kantons- spital Olten, Baslerstrasse 150, 4600 Olten

Oliver Freiermuth, Facharzt Chirurgie und Praktischer Arzt, FMH, Arztpraxis Lommis- wil, Hauptstrasse 15, 4514 Lommiswil

Peter Fuchs, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, FMH, Gemeinschaftspraxis Selzach AG, Dorfstrasse 1C, 2545 Selzach

Avlen Georges, Praktische Ärztin, Doktor- huus, Widligasse 14, 4552 Derendingen

Willi Gerlach, Facharzt Psychiatrie und Psy- chotherapie, MedErga GmbH, Bielstrasse 2, 2540 Grenchen

Phil Kaeser, Facharzt für Ophthalmologie, FMH, Augenarztpraxis Dr. med. Phil Kaeser, Lagerhausstrasse 1, 4500 Solothurn

Payam Pourtehrani, Facharzt für Radiologie, FMH, Rodiag Diagnostic Centers, Belchen- strasse 18, 4600 Olten

Roger Sergio Thomann, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Römerstrasse 32, 4500 Solothurn

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 14 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Martin Benedikt Reidy, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Zuger Kantons- spital, Baar

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentli- chung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 746

(7)

Nouvelles directives médico-éthiques de l’ASSM en consultation

La capacité de discernement dans la pratique médicale

Nikola Biller-Andornoa, Michelle Salathéb

a Prof. Dr méd. Dr phil., directrice de l’Institut für Biomedizinische und Medizingeschichte de l’Université de Zurich, présidente de la sous-commission

«Capacité de discernement dans la pratique médicale»; b lic. iur., MAE, secrétaire générale adjointe et responsable du ressort Éthique de l’ASSM

En vertu du Code civil suisse, «toute personne qui n’est pas privée de la faculté d’agir raisonnablement à cause de son jeune âge, de déficience mentale, de troubles psychiques, d’ivresse ou d’autres causes semblables, est capable de discernement au sens de la présente loi»

(art. 16). Cela signifie qu’en principe, la capacité de discernement est présumée. Ce n’est qu’en présence de doutes fondés qu’une évaluation de la capacité de discernement est indiquée [1]. Dans de nombreux cas, l’incapacité de discernement est manifeste (par exemple chez les nouveau-nés). Dans d’autres situations, comme par exemple en cas de troubles de la conscience, un examen d’orientation est suffisant. Mais souvent, pour évaluer la capacité de discernement, une évaluation rigoureuse est incontournable. Qu’il s’agisse d’une adolescente de 13 ans qui s’informe des méthodes contraceptives auprès d’une gynécologue. Ou d’un homme d’un certain âge souffrant de démence légère qui refuse d’être hospitalisé en raison d’une infection sévère des voies respiratoires. Ou d’une trentenaire en état d’ébriété qui, après une chute à vélo, accepte de soi- gner uniquement sa blessure à la tête, mais s’oppose à un examen neurologique et veut retourner chez elle en vélo. Ou d’un manager maniaco-dépressif qui insiste pour subir une opération de chirurgie esthétique dans l’espoir d’améliorer ses perspectives professionnelles.

Dans de telles situations, les équipes de soins sont appelées à décider si le patient concerné est en mesure de décider pour lui-même ou si la décision doit être prise sur la base de directives anticipées ou par un représentant, un curateur ou, en situation d’urgence,

Les professionnels de la santé de tous les domaines rencontrent régulièrement des patientes et des patients, dont la capacité de discernement au regard d’une décision à prendre est sujette à caution. Les nouvelles directives de l’ASSM s’entendent comme un guide pratique pour l’évaluation de la capacité de discernement. Le projet de texte a été discuté mi-mai par le Sénat de l’ASSM et approuvé en vue du lancement de la procédure de consultation. Les organisations et les personnes intéressées sont invitées à prendre position du 11 juin au 11 septembre 2018.

par l’équipe de soins. L’évaluation revient en première ligne à la personne responsable du traitement. Celle-ci peut déléguer cette tâche à des professionnels compé- tents ou recourir à des expertises supplémentaires. Le résultat de l’évaluation doit être documenté et accom- pagné d’une justification adéquate. Ainsi, le patient ou ses proches ont la possibilité de retracer les différentes étapes de l’évaluation et, le cas échéant, de la remettre en cause.

L’attention croissante accordée au respect de l’autono- mie du patient dans le quotidien clinique met égale- ment en avant la question de la capacité de discerne- ment [2]. L’une des difficultés conceptuelles réside dans le fait que la législation attend une réponse de type oui/non, alors que les capacités cognitives sous- jacentes à la capacité de discernement sont graduelles et peuvent fluctuer [3, 4].

Une étude du Fonds national suisse, réalisée il y a quelques années, a révélé les incertitudes des méde- cins appelés à évaluer la capacité de discernement des patients [5]. Les évaluations sont souvent réalisées implicitement – pour ainsi dire en passant. Mais il arrive fréquemment que des évaluations explicites – par exemple sous forme d’entretien non structuré avec des questions spécifiques à la situation – soient réa lisées sans informer le patient que sa capacité de discernement est mise à l’épreuve. La majorité des médecins s’est déclarée intéressée par des ins- truments permettant une approche structurée ainsi que par des formations continues et des directives officielles.

Le projet de directives est soumis à la consultation publique du 11 juin au 11 septembre 2018. A partir du 11 juin, les documents pour la consultation sont disponibles sous: assm.ch/

consultation-2018-06

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 747

(8)

Avec l’élaboration des nouvelles directives «Capacité de discernement dans la pratique médicale», l’ASSM tient compte de ce besoin. Ces directives s’entendent comme un guide pratique destiné aux médecins et aux autres professionnels de la santé. Elles servent égale- ment de référence à d’autres directives, recommanda- tions et feuilles de route pour que cette notion centrale de l’éthique médicale soit utilisée de manière précise et cohérente.

Structure et contenu des directives

Les directives sont structurées en plusieurs parties et comportent une annexe. La première partie définit les bases requises pour l’évaluation de la capacité de dis- cernement, tandis que la deuxième décrit les enjeux dans les différents domaines (par exemple médecine de famille, soins palliatifs). Les bases juridiques et les instruments d’évaluation de la capacité de discerne- ment sont présentés en annexe.

Le concept de la capacité de discernement est esquissé en dix principes. Les capacités mentales sont réparties en quatre catégories: la capacité de compréhension, la capacité d’évaluation, la capacité de se forger une volonté et de la concrétiser. Dans ce contexte, non seu- lement les facteurs cognitifs, mais également les fac- teurs affectifs sont déterminants. En d’autres termes, les émotions jouent, elles aussi, un rôle dans l’évalua- tion de la capacité de discernement d’une personne.

L’évaluation est également influencée par la manière dont l’évaluateur pondère les capacités, et s’il considère que celles-ci sont suffisantes. C’est pourquoi l’évalua- tion de la capacité de discernement ne peut être com- parée à la mesure de la température du corps ou de l’acuité visuelle, il s’agit bien plus d’un jugement de va- leur – même s’il est basé sur des faits: en tant qu’évalua- teur, les capacités mentales de la personne concernée me paraissent-elles suffisantes pour qu’elle prenne elle-même, au moment actuel, la décision dont il est question?

L’incapacité de discernement ne peut être prononcée qu’en cas de capacités mentales fortement limitées.

La  limitation doit, par ailleurs, pouvoir être associée à l’une des notions juridiques suivantes: «jeune âge»,

«trouble psychique», «déficience mentale», «ivresse»

ou «causes semblables». Le résultat de l’évaluation et les arguments sous-jacents doivent être documentés de manière appropriée.

Lorsque l’évaluation de la capacité de discernement est effectuée à l’intention d’un tiers [6], il est probable que l’échelle de valeurs de l’évaluateur influence l’évalua- tion, ce qui a été confirmé de manière empirique [7].

Dès lors, la qualité de l’évaluation se mesure aussi à la capacité de l’évaluateur à se positionner et, en cas de partialité, à envisager la délégation de cette tâche.

En conséquence, la fiche de documentation inclue dans les directives n’est ni un test rapide, ni un guide pour les avis des experts, mais plutôt un soutien destiné à l’estimation de la capacité de discernement sur la base de critères et de questions clés explicites qui s’orientent selon les capacités mentales citées et les principes des directives. A ce jour, aucune offre de ce type n’était disponible [8].

Références

1 Aebi-Müller R. Der urteilsunfähige Patient – eine zivilrechtliche Auslegeordnung. Jusletter. 22. September 2017.

2 Appelbaum PS, Grisso T. Assessing patients’ capacities to consent to treatment. N Engl J Med. 1988;319:1635–8.

3 Trachsel M, Hermann H, Biller-Andorno N. Cognitive Fluctuations as a Challenge for the Assessment of Decision-Making Capacity in Patients With Dementia. American Journal of Alzheimer’s Disease and Other Dementias. 2014;30(4):360–3.

4 Trachsel M, Hermann H, Biller-Andorno N. Urteilsfähigkeit:

Ethische Relevanz, konzeptuelle Herausforderung und ärztliche Beurteilung. Swiss Medical Forum. 2014;14(11):221–5.

5 Hermann H, Trachsel M, Mitchell C, Biller-Andorno N. Medical decision-making capacity: Knowledge, attitudes, and assessment practices of physicians in Switzerland. Swiss Medical Weekly.

2014;144:w14039.

6 Hermann H, Trachsel M, Biller-Andorno N. Einwilligungsfähigkeit:

inhärente Fähigkeit oder ethisches Urteil? Ethik in der Medizin.

2016;28(2):107–20.

7 Hermann H, Trachsel M, Biller-Andorno N. Physicians’ personal values in determining medical decision-making capacity: a survey study. Journal of Medical Ethics. 2015;41(9):739–44.

8 Lamont S, Jeon YH, Chiarella M. Assessing patient capacity to consent to treatment: An integrative review of instruments and tools. J Clin Nurs. 2013;22:2387–403.

Correspondance:

lic. iur. Michelle Salathé Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM) Laupenstrasse 7 CH-3001 Berne m.salathe[at]samw.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 748

(9)

OutilOLU NonOnko

La SSCM jette les nouvelles bases de l’évaluation du bénéfice

Robert Fries, Beat Kipfer, Ursula Schafroth, Beat Seiler, Jürg Zollikofer

Les discussions sur le bénéfice et les coûts des médicaments se multiplient. Ainsi, des études menées sur des médicaments anticancéreux autorisés aux Etats-Unis et en Europe montrent que dans certains cas seulement, un bénéfice élevé est indiqué.

En outre, en raison de la situation de «Unmet need» (besoin non satisfait), une ten- dance à la mise sur le marché encore plus précoce se dessine, laquelle est liée à une faible quantité de renseignements sur le bénéfice pour les patients. La Société Suisse des médecins-conseils et médecins d’assurances (SSMC/SGV) a jusqu’à présent éla- boré deux modèles d’évaluation du bénéfice largement utilisés dans le domaine de l’oncologie et en présente désormais un nouveau destiné aux autres secteurs.

Qualité maintenue en dépit de la simplification

L’utilisation croissante de médicaments ne figurant pas sur la Liste des spécialités (LS) (off-label-use) néces-

site de mettre en place en Suisse aussi des modèles d’évaluation du bénéfice adaptés aux médicaments anticancéreux ainsi qu’à ceux ne relevant pas du do- maine de l’oncologie. En ce qui concerne l’oncologie, la SSCM est en train de développer – en partenariat avec

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSMC 749

(10)

la Société suisse d’oncologie médicale et la Ligue contre le cancer – une adaptation suisse de qualité supérieure du modèle d’évaluation du bénéfice de la Société euro- péenne d’oncologie médicale (ESMO). Et pour les domai nes ne relevant pas de l’oncologie, un groupe de travail de la SSCM a créé un modèle sur la base du concept de l’ESMO appelé OutilOLU NonOnko. Il est publié à l’adresse www.vertrauensaerzte.ch.

Off-label-use

Le off-label-use (OLU) joue un rôle croissant dans le traitement anticancéreux mais aussi dans d’autres domaines tels que la rhumatologie, la neurologie, la gastroentérologie, la dermatologie ainsi que dans le non moins important secteur des maladies rares (or- phelines ou rares). L’évaluation la plus uniforme pos- sible de la multitude de pathologies ne relevant pas du domaine de l’oncologie constitue un défi. Le jugement du Tribunal fédéral sur le Myozyme dans le traitement de la maladie de Pompe fournit une base de l’évalua- tion du bénéfice au sens de l’art. 71 OAMal. Il convient de prendre en considération les études cliniques de même que les cas individuels. Dans le cas des maladies orphelines également, les données scientifiques sont à prendre en compte.

OutilOLU NonOnko

L’évaluation du bénéfice est réalisée en deux étapes. On effectue d’abord une notation d’étude reproductible avec des paramètres clairs quant au bénéfice. La nota- tion de l’étude se fait, comme dans le modèle ESMO, à l’aide d’une simple échelle à points et d’un ajustement plus fin au moyen de points bonus ou malus. Cela conduit à une catégorie de bénéfice comprise entre A et D. Lors de la seconde étape, le médecin-conseil évalue la situation personnelle du patient. Lors de l’observa- tion globale finale du cas, il a la possibilité de valoriser ou de dégrader la catégorie de bénéfice en fonction de la situation personnelle du patient.

Maladies ultra-rares et centres de référence

Le modèle tient également compte des maladies très rares (maladies ultra-rares ou ultra-orphelines). Compte

tenu du faible nombre de patients, il y a souvent très peu de données sur l’efficacité. Le modèle permet l’in- clusion des centres de référence qui sont programmés dans le cadre du «Concept national de maladies rares».

De cette façon, une évaluation positive d’un cas indivi- duel par le centre de référence permet, après que l’effet a été identifié, une évaluation du bénéfice positive même avec un faible nombre de données d’étude.

Procédure

La procédure d’évaluation du bénéfice est pour ainsi dire la même pour les médicaments anticancéreux et ceux ne relevant pas du domaine de l’oncologie. Le demandeur utilise simplement le formulaire de de- mande de prise en charge neutre disponible sur le site Internet de la SSCM. Il fournit au médecin-conseil chargé de l’évaluation l’étude ayant la preuve la plus élevée, car la notation repose sur les données d’étude publiées dans des revues scientifiques reconnues.

Conformément à l’art. 71 a–d OAMal, le droit d’établir une notation n’existe, entre autres, qu’en l’absence de thérapie alternative efficace et figurant sur la LS. Les rapports de cas purs ou les études sans groupe témoin obtiennent un nombre de point inférieur.

La fin de l’inégalité de traitement?

Au même titre que tous les patients atteints d’une cer- taine maladie ne seront pas traités de la même façon dans différentes cliniques, voire au sein d’un même établissement, les recommandations du médecin- conseil à destination du service des prestations de l’as- sureur divergent. Même si le modèle d’évaluation du bénéfice, et en particulier le nouvel OutilOLU Non Onko, doit faire appel à une Unité de Doctrine, il est es- sentiel qu’il s’agisse à chaque fois de l’évaluation d’un cas individuel par le médecin-conseil.

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© Pleprakaymas | Dreamstime.com

Correspondance:

Dr Jürg Zollikofer Président SSMC/SGV juerg.zollikofer[at]hin.ch

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS SSMC 750

(11)

Tausendundeine Frage zum elektroni- schen Patientendossier

Was kommt mit dem EPD auf uns zu? Das elektronische Patientendossier ist seit Jahren in Vorbereitung und soll in diesem Jahr einge- führt werden, vorerst im stationären Bereich.

Das Bewerbungsverfahren, wer das EPD tech- nisch umsetzen soll, läuft aber erst an.

Informationen zum EPD finden sich auf www.e-health-suisse.ch. Wer sich für die An- bieter interessiert, sucht lange. Unter «Tech- nik-Semantik», sodann unter «Projectathon»

und schliesslich «Projectathon 2017» findet sich eine Liste der Bewerber. Einige der Fir- men, die sich für die technische Umsetzung des EPD bewerben, sind in der Industrie tätig.

Einige sind Anbieter von Spitalsoftware. Und unter den Bewerbern finden sich die Post AG und die Swisscom AG. Auch die HIN AG (Health Info Net AG) ist aufgeführt.

Wie steht es mit der Informatik in den Schwei- zer Spitälern? Vor 10 Jahren stellte Prof. Krapf (Innere Medizin, Kantonsspital Bruderholz) in einem Referat fest: «Die Informatik ist der grösste zeitliche und finanzielle Belastungs- faktor in der Spitalmedizin.» Wer die Chance hat, mit Assistenzärzten und Oberärzten über die Informatik in den Schweizer Spitälern zu diskutieren, hört immer wieder «Phoenix».

Dieser Anbieter (CompuGroup Medical) ist auch unter den Bewerbern zu finden. Von den ÄrztInnen in Schweizer Spitälern wird Phoenix gerühmt. Über andere Klinik- software wird gejammert und geklagt. Auch Pflege personal weiss, dass mit Phoenix recht effizient gearbeitet werden kann, hingegen mit anderen Programmen die Belastung der Arbeit massiv zunimmt.

Die Bewerber um die Umsetzung des EPD sind aus der Wirtschaft (medizinfremde Erfahrun- gen), aus der Klinik-Informatik und die Swiss- com sowie die Post. Etwas beruhigend ist, dass sich mit Health Info Net ein erfahrener Player bewirbt.

Wann wurden wir in der Schweizerischen Ärz- tezeitung über diese Bewerber informiert?

Warum erhalten wir keine Hintergrundinfor- mationen, welche Firmen mit welchem Hin- tergrund unter den Bewerbern aufgeführt werden? Wir sind auch nicht informiert, ob die Datenschutz-Stellen der Schweiz in diesen Bewerbungsprozess einbezogen wurden.

Die Swisscom AG hat Probleme: Zu Beginn dieses Jahres waren 100-e (1’000-e?) von Be- trieben über Tage/Wochen ohne funktionie- rende Telefonverbindung.

Die Post AG hat Probleme, hier eher in der Buch- haltung, wir harren weiterer Enthüllungen.

Am 10. und 11. April wurde Herr Zuckerberg vor dem amerikanischen Senat und Kongress zum verwerflichen Umgang mit Kunden- daten über viele Stunden befragt. Die Verlet- zung der Persönlichkeitsrechte von Millionen von Menschen ist aber bereits Vergangenheit, da ändert die Befragung Zuckerbergs nichts mehr. Wer seine Daten auf facebook veröf- fentlicht, tut dies freiwillig. Wer wegen Krank- heit in Abklärung und Behandlung geht, will sicher sein, dass seine Daten unter Einhaltung der Schweigepflicht verwaltet werden. Gruse- lig ist es da, sich vorzustellen, ein Telekom- Anbieter verwalte Patientendaten.

Wir sollen als Ärztinnen und Ärzte eines Tages mit dem EPD arbeiten. Wir werden nicht einbe- zogen in die Umsetzung des EPD. Wir werden nicht informiert. Lassen wir dies einfach so ge- schehen? Wird sich jede und jeder auf sich selber gestellt so lange wie möglich weigern, Patien- tendaten bei der Swisscom verwalten zu lassen, oder bei der Post? Oder wehren wir uns ge- schlossen und stellen fest, dass wir nur Bewer- ber akzeptieren, welche keine schwergewichti- gen aussermedizinischen Interessen vertreten?

Die Liste der Bewerber lässt sich vereinfachen:

Phoenix hat sich als Klinik-Informationssystem bewährt. HIN ist eine Plattform, die im Zentrum des schweizerischen Gesundheitswesens tätig ist und über die nötige Erfahrung zum Umgang mit Patientendaten verfügt. Die Verwaltung von Patientendaten durch die Swisscom oder die Post ist nicht akzeptabel. Es wäre auch nicht ak- zeptabel, wenn eine Firma mit einem Fantasie- namen und Firmensitz in Zug die Verwaltung von Patientendaten übernehmen würde – am Tag x würde dann bekannt, dass diese Firma der Post oder der Swisscom gehört.

Was meint die FMH zu dieser Entwicklung?

Wie begründet die FMH, dass wir Mitglieder an der Basis keine Ahnung haben, was nun da mit dem EPD auf uns zukommt? Die Schweize- rische Ärztezeitung wäre DIE PLATTFORM, um über die Entwicklung mit dem EPD ausgewo- gen und UMFASSEND zu informieren.

Wir warten auf diese Informationen und auf eine differenzierte Diskussion, BEVOR der defi- nitive Anbieter gewählt ist (gewählt von wem?).

Dr. med. Peter Buess-Siegrist, Basel

Cher Confrère,

Dans votre courrier, vous dénoncez à juste titre le manque de participation du corps médical au développement de la stratégie en matière de cybersanté en vue de la mise en œuvre du dossier électronique du patient

(DEP) en Suisse. Mais, paradoxalement et dans ce cas particulier, cette stratégie a été élaborée selon une approche strictement de haut en bas (top-down). Inversement, il serait égale- ment ambitieux de vouloir y associer le corps médical, les médecins ayant des besoins et des attentes différentes en fonction de leur spécialisation et de leur lieu de travail. La loi fédérale sur le dossier électronique du patient (LDEP) est une loi-cadre visant un archivage décentralisé mais accessible des documents importants pour le traitement du patient. Elle ne correspond à aucun système informatique précis, que ce soit pour un cabinet médical ou pour une clinique, ni elle ne remplace un tel système. La future LDEP suisse n’existe encore dans aucun autre pays. Elle est en cours d’élaboration et deviendra réalité en 2020 au plus tôt, mais plus probablement un ou deux ans plus tard pour les patients et les hôpitaux.

L’engagement de la FMH dans cette procédure législative ne date pas d’aujourd’hui. En 2010 déjà, en tant que membre du groupe d’experts eHealth, la FMH a participé à la rédaction de  recommandations réglementaires et juri- diques pour le DEP à l’intention du Départe- ment fédéral de l’intérieur. Les thèmes pour lesquels la FMH s’est particulièrement inves- tie à cette époque sont le maintien du carac- tère doublement facultatif du DEP, donc aussi bien pour le patient que pour le médecin, et le rejet catégorique du numéro d’assuré NAVS13 pour identifier les patients dans le DEP, ce pour des raisons de protection des données.

S’agissant du caractère doublement facultatif, le rapport d’expert rédigé avec le concours de la FMH rappelle que cet objectif «ne table […]

pas sur une contrainte juridique mais plutôt sur des incitations ciblées ainsi que sur la diffusion des informations et sur la commu- nication nécessaires: pour l’acceptation et le succès du dossier électronique du patient, il est essentiel que les applications en matière de cybersanté puissent se développer sans contrainte juridique».

S’agissant de la conception des contenus, il a été possible grâce à l’initiative de la FMH de créer un groupe de travail interprofes- sionnel (IPAG/GTI) composé de médecins, de pharmaciens, d’infirmières et de représen- tants d’autres professions de santé. L’IPAG a fi- nalisé un rapport sur la cybermédication à l’intention de l’OFSP et d’eHealth Suisse. Tant pour l’élaboration que la finalisation de ce rapport, la FMH a consulté ses organisations affiliées. Actuellement, le groupe de travail se penche sur le rapport électronique de sortie d’hôpital et rédige un document eToC (eTran- sition of Care).

COURRIER redaction.bms@emh.ch 751

Courrier au BMS

(12)

Dans ces mêmes colonnes, plusieurs médecins engagés et les membres concernés du Comité central ont plusieurs fois fait le point sur l’avancement de la mise en œuvre du DEP. Une recherche dans les archives du BMS avec le mot- clé IPAG se solde par 10 articles, avec GTI par 4 articles, et avec DEP par 36 articles. Dès 2013, Urs Stoffel avait déjà signalé les évolutions à ve- nir en corrélation avec le DEP dans son article

«La FMH, la plate-forme HIN et les bénéfices du numérique!» paru dans le BMS (no 3/2013). Par sa participation majoritaire, HIN (Health Info Net SA) revêt une importance particulière pour le corps médical et vise, avec AD Swiss, la créa- tion d’une communauté nationale dans le but de permettre aux fournisseurs de prestations ambulatoires plus petits d’accéder à une plate- forme conforme au DEP pour se transmettre et échanger des données de santé.

En tant qu’organisation faîtière du corps médi- cal suisse, la FMH ne considère pas opportun de se prononcer pour ou contre différents fournisseurs privés de communautés (de ré- férence). Là aussi, les organisations affiliées de la FMH ont des besoins et des attentes différentes. Ces communautés (de référence) exploiteront les infrastructures et les techno- logies nécessaires pour le DEP et proposeront des services propriétaires supplémentaires.

Actuellement, la FMH n’a même pas encore idée de ce que pourraient être ces services supplémentaires. Sa mission consiste, pour l’heure, à accorder une importance particuli- ère à la question de la protection et de la sécurité des données. Le législateur entend rég- ler ces dispositions pour le DEP par une certifi- cation que chaque communauté (de référence) devra obtenir. La FMH est persuadée que les ré- glementations choisies pour la protection et la sécurité des données permettent de se prému- nir le mieux possible contre les abus, même si le risque zéro n’existe pas pour les cabinets mé- dicaux. En plus de conditions-cadres strictes pour la certification et la gestion des données de santé sensibles, la FMH exige des mécanis- mes de contrôle qui accompagnent la mise en œuvre du DEP.

Veuillez recevoir, cher Confrère, mes saluta- tions les meilleures.

Dr méd. Yvonne Gilli, membre du Comité central de la FMH, respon-

sable du département Numérisation/eHealth

Der Mensch – Organismus ohne Seele und Geist?

Brief zu: van Spijk P. Die Medizin: Auf der Suche nach einem neuen Menschenbild. Schweiz Ärztezeitung. 2018;99(19–

20):633–4.

Die Intention von Dr. Piet van Spijk, ein neues Menschenbild zu erarbeiten, ist sehr zu be- grüssen, und ich teile seine Ansicht, dass dies notwendig ist, weil viele Phänomene der menschlichen Existenz mit dem gängigen Menschenbild nicht erklärt werden können.

Allerdings ist es wichtig, zunächst den eige- nen weltanschaulichen Boden, auf dem jeder steht, wahrzunehmen und zu prüfen.

Wenn Dr. Spijk «einige Elemente, welche es bei der Ausarbeitung eines neuen Menschen- bildes zu beachten gilt» nennt, dann bewegt er sich dabei bereits in den gesteckten Gren-

Ist Doctor Fox wieder am Werk?

Brief zu: Gutzan S, Tuckermann H, Rüegg-Stürm J. Lean Hospital als Orchestrierung reflexiver Gestaltungspraktiken zur Handhabung von Komplexität. Schweiz Ärztezeitung.

2018;99(18):593–6.

Obwohl pensioniert, durchblättere ich doch recht häufig und recht gerne unser gelbes

Standesblatt. Interessante Artikel sind nicht selten, es finden sich auch gescheite Diskussi- onen und Überlegungen, z.B. die Beiträge von Jean Martin zu ethischen Fragen. Am liebsten aber habe ich literarische und vor allem humo- ristische Aufsätze. Na, zugegeben: Ich rümpfe auch gelegentlich die Nase. Aber zu einem Leser brief reichte es noch nie. Bis heute.

Ich stiess nämlich auf den Titel «Lean Hospital als Orchestrierung reflexiver Gestaltungsprak- tiken». Oh fein, dachte ich: Eine Glosse! Ich rä- kelte mich im Lehnstuhl zurecht und freute mich auf genüssliches Lesen. Ich las. Ich las ein zweites Mal (ich bin leider manchmal et- was begriffstutzig). Aber dann kam ich, leicht konsterniert, zum Schluss: Nein, das ist doch eher ernst gemeint. Zwar wurden alle meine Zweifel nicht ganz ausgeräumt, denn es wird sehr dick aufgetragen! Ich fragte mich, ist un- sere gute Ärztezeitung einem neuen Doctor Fox auf den Leim gekrochen? Sie erinnern sich vielleicht: Der Doctor Fox war ein Schau- spieler, der, von den Organisatoren bestellt, auf britischen Ärztekongressen brillant for- mulierte, aber inhaltlich völlig abstruse Vor- träge hielt. Fragen aus dem Publikum wurden nachher nie gestellt, denn niemand wollte sich blossstellen und öffentlich zugeben, dass er etwas nicht ganz verstanden habe. Und bei der anonymen Bewertung der Kongressbei- träge durch die Teilnehmer kam der Doctor Fox immer sehr gut weg …

Nein, dachte ich, sowas kann der Redaktion unserer Zeitung doch nicht passieren! Also überlegte ich weiter (Sie erinnern sich, dass ich behaglich im Lehnstuhl sitze, was be- kanntlich dem Nachdenken sehr förderlich ist). Erinnerungen an die Psychiatrie und die geschätzten Vorlesungen im Burghözli tauch- ten in mir auf. Ich holte den guten alten Bleu- ler (ich rede natürlich vom Lehrbuch) aus mei- ner Bibliothek. Zuerst musste ich ziemlich viel Staub wegblasen, aber ich fand, was ich suchte, und zwar auf Seite 585 (doch, doch:

Sie können nachprüfen! Zwölfte Auflage). Auf dieser Seite ist vom sogenannten höheren Blödsinn die Rede. Wäre das eine plausible Erklä rung? Na, warum nicht. Zu dieser Diagno se passen die die seltsamen Wort- schöpfungen und Anglizismen des Artikels:

«Erwart barkeit» (kennt der Duden nicht),

«Huddle-Meeting», «Gestaltungspraktiken»,

«Gemba-Walks», «CIRS-Workshop», «Umset- zungsworkshop» usw. Auch der AküFi (Abkür- zungsfimmel) der Autoren ist beachtlich. Die Behandlung der Patienten wird als «Wert- schöpfung» bezeichnet, was selbstverständ- lich jeden budgetgeplagten Spitaldirektor freuen könnte, sofern ein solcher diesen Text zufällig zu Gesicht bekäme. Allerdings, so denke ich, hätte keiner meiner Direktoren die Lektüre weiter getrieben als zwei Zeilen nach dem Titel.

Es geht im Artikel offensichtlich um den Be- trieb einer Notfallstation (ich bitte um Nach- sicht für meine banale Ausdrucksweise). Al- lerdings bleibt unklar, ob es sich dabei um ein grosses Zentrum handelt, wo der Helikopter fast halbstündlich Schwerstverletzte ein- fliegt, oder um das Ambulatorium eines unse- rer sympathischen Kleinspitäler. Positiv fällt auf, dass die Autoren einer gewissen Einsicht und Selbstkritik fähig sind, erwähnen sie doch selbst die Gefahr, dass (ich zitiere) «mal wieder nur eine weitere Management-Sau durchs Dorf getrieben» werde.

Dieser Artikel erinnert mich an ähnliche Auf- sätze aus der Zeit, als das TQM (Total Quality Management!) aufkam. Peter Aeberhard, ei- ner meiner verehrtesten Lehrer, argwöhnte damals in seiner Abschiedsvorlesung, dass zwischen dem TQM und dem synchron auf- getretenen Rinderwahnsinn ein Zusammen- hang bestehen könnte … Welche Seuche gras- siert heute? Sind es die fake news? Fake science? Bin ich zu polemisch, wenn ich be- haupte (auch ich beherrsche Abkürzungen):

Dieser Artikel gehört in die Kategorie BoMi?

Jean-François Schmid

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site Internet, vous trouverez un ou- til spécifique pour le faire. Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement. Vous trouverez toutes les informations sous:

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COURRIER redaction.bms@emh.ch 752

(13)

zen seines eigenen Welt- und Menschenver- ständnisses.

«Menschen haben keine Seele» wird in den Raum gestellt, aber nicht erklärt und defi- niert, was unter dem Begriff «Seele» verstan- den wird und aufgrund welchen Verständnis- ses von Seele es diese angeblich nicht geben und diese nicht empirisch nachgewiesen wer- den kann.

Es ist unverzichtbar, die verwendeten Begriffe zu definieren – Dr. Spijk versteht sicher etwas ganz anderes unter dem Begriff «Seele» als möglicherweise der Nahtodforscher Dr. Pim van Lommel [1, 2].

Bei Dr. Spijk scheint der Begriff «Seele» eine Abwehr zu erzeugen, da er diesen Begriff so ka- tegorisch ablehnt. Warum? Welcher weltan-

schauliche Boden bewirkt diese Abwehr eines an sich seit Jahrhunderten bekannten Wortes?

Wenn wir ein neues Menschenbild zeichnen wollen, gilt es meiner Meinung nach, sich über das eigene Weltbild und die dazu ge- hörenden Dogmen und Tabus Rechenschaft abzulegen.

Bereits Ignaz Troxler (1780 bis 1866) [3], der Schweizer Arzt, Pädagoge, Philosoph und Poli- tiker, konnte mit dem «homme machine» we- nig anfangen und hatte nach einem neuen Menschenbild verlangt. Ihm war klar, dass dieses aus dem Weltbild herausgeboren wird.

Dieser Mann galt als unbequemer Denker.

Ohne unbequeme Gedanken zu unserer der- zeit gängigen, kantianisch geprägten Weltan- schauung werden wir kein neues Menschen-

bild finden, das den Menschen nicht doch weiterhin als Maschine sieht, auch wenn im Bericht ersichtlich wird, dass Dr. Spijk dies eigentlich nicht möchte.

Annegret Schläppi, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, St. Gallen

1 van Lommel P. Near-death experience in survivors of cardiac arrest: a prospective study in the Nether- lands. The Lancet. 15. Dez. 2001;358.

2 van Lommel P. Endloses Bewusstsein. Neuausgabe der 6. Auflage 2009, Patmos Verlag der Schwaben- verlag AG, 2014.

3 Troxler IPV. Blicke in das Wesen des Menschen.

Aarau 1812.

COURRIER redaction.bms@emh.ch 754

(14)

Examen pour l’obtention des certifi­

cats Electroencéphalographie (SSNC), Electroneuromyographie (SSNC), Sonographie cérébrovasculaire (SSNC) Pour l’obtention des certificats Electroencé- phalographie (SSNC), Electroneuromyogra- phie (SSNC) et Sonographie cérébrovasculaire (SSNC), il est nécessaire de réussir un examen final théorique et pratique en complément des autres conditions requises. Ces dernières sont disponibles sur le site Internet

www.fmh.ch.

Les formulaires d’inscription peuvent être téléchargés à partir du www.sgkn.ch sous la rubrique examens.

Date: les jeudi et vendredi 29 et 30 novembre 2018

Lieu: Ospedale Civico, Neurologia, Via Tesserete 46, 6900 Lugano Frais d’inscription:

Pour les membres de la SSNC: CHF 600 Pour les non-membres: CHF 1200 Inscription:

Secrétariat de la SSNC/SGKN Mme Christa Kubat Blumenweg 13 5036 Oberentfelden Tél. 062 723 42 80 Fax 062 723 42 81 E-mail: sgkn@bluewin.ch www.sgkn.ch

Délai d’inscription: 18 octobre 2018

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en chirurgie orthopédique et trauma­

tologie de l’appareil moteur

Lieu: SFITS (Swiss Foundation for Innovation and Training in Surgery), Hôpitaux Universi- taires, Genève

Date: le samedi 24 novembre 2018

(Date de réserve: le jeudi 22 novembre 2018.

Les candidats sont priés de se rendre disponibles également pour cette date.) Délai d’inscription: le 31 août 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur

Examen de spécialiste pour l’obten­

tion du titre de spécialiste en chirur­

gie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur

Examens intermédiaires 2018

Anatomie et voies d’abord chirurgicales Lieu: SFITS (Swiss Foundation for Innovation and Training in Surgery), Hôpitaux Univer- sitaires, Genève

Date: Vendredi, 23 novembre 2018 (Dates de réserve: 22. et 24.11.2018. Les candidats sont priés de se rendre disponibles également pour ces dates).

Délai d’inscription: le 31 août 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil moteur

Examen de spécialiste pour l’obten­

tion du titre de spécialiste en chirur­

gie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur

Examens intermédiaires 2018 Chirurgie pédiatrique et tumeurs de l’appareil locomoteur

Lieu: online via www.swissorthopaedics.ch Date: de juin à septembre 2018

Délai d’inscription: le 15 septembre 2018 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Chirurgie orthopédique et traumatologie de l’appareil locomoteur

Examen en vue de l’obtention de la formation approfondie en endocrino­

logie­diabétologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu: Hôpital des Enfants, Genève (HUG), 6, rue Willy Donzé, 1211 Genève

Date: le jeudi 22 novembre 2018 09h00–11h30 examen écrit (en anglais) 13h00–18h00 examen oral (1 heure par candidat)

Délai d’inscription: 1er août 2018

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spé- cialiste et formations approfondies (forma- tion postgraduée) → Pédiatrie

Certificat de formation complémen­

taire en médecine de l’addiction Un nouveau CFC qui vous permettra d’acquérir ou établir des compétences spécialisées en matière de prévention, diagnostic et traitement des addictions, avec prise en compte des aspects somatiques, psychiques et sociaux.

Ce certificat reconnu par l’ISFM est destiné aux médecins de toutes disciplines ayant un intérêt particulier pour les troubles de l’addiction.

Les médecins pouvant justifier d’une activité clinique dans le domaine des addictions peuvent en obtenir la reconnaissance directe ou partielle. Les demandes doivent être faites par écrit.

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Communications

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Lettre ouverte aux présidents des sociétés de médecine

Pierre Gachoud

Spécialiste en médecine générale, membre FMH

Mesdames, Messieurs,

chers Confrères et chères Consœurs,

Les revenus des médecins, objet de débats passionnés dans les médias, ont fait couler beaucoup d’encre. Per­

mettez à un médecin de premier recours de s’expri­

mer, après 45 ans d’expérience hospitalière et privée, en observateur attentif de la politique médicale!

J’ai tenté depuis 30 ans à plusieurs reprises, d’interve­

nir dans les assemblées de la Société de Médecine du Canton de Fribourg, lorsqu’il s’agissait de remanier les tarifs médicaux.

La première fois, j’ai pris la parole pour m’opposer à la votation d’une augmentation de certains actes gyné­

cologiques, argumentant que mes confrères gynéco­

logues avaient un revenu moyen 4 fois plus élevé que les médecins de premier recours de la ville, pourtant tout aussi autant sollicités par des urgences et des services de garde. Mon intervention, appuyée par les

pédiatres en particulier, n’a rien changé dans les faits, et les gynécologues ayant obtenu facilement l’augmen­

tation demandée.

Lors des prénégociations TARMED à Berne, mandaté par le groupe fribourgeois des généralistes, j’ai avancé les mêmes arguments, un tableau des revenus des médecins selon leur spécialité à l’appui. Non contents de m’empêcher de projeter le tableau recensant des revenus de 90 000 à 900 000 francs imposables annuellement pour un plein temps par ordre crois­

sant: pédiatre, interniste, généraliste, chirurgien général, ORL, ophtalmologue, urologue et gynéco­

logue, plusieurs spécialistes m’ont également ad­

monesté, disant qu’ils n’avaient pas accompli une si longue formation pour le salaire d’un «simple généra­

liste» (sic!)

Ils avaient obtenu leur titre FMH en 6 ans, alors que j’avais pour ma part, comme généraliste, 8 ans et demi de formation! Entre nous, s.v.p., qui croit qu’il faut être

TRIBUNE Point de vue 766

(18)

exceptionnel pour devenir radiologue, urologue ou ophtalmologue?

Lors de l’adoption de TARMED, plusieurs sociétés de spécialistes ont menacé de quitter le FMH et de refuser les négociations avec les assureurs maladie. Le prési­

dent de la FMH a même été menacé de violences phy­

siques! Est­ce tolérable?

Par crainte de faire éclater la FMH et de mettre en péril la cohésion de la corporation, par crainte aussi de donner à l’opinion publique une image aussi désas­

treuse des médecins, le TARMED en est sorti finale­

ment au bénéfice de la plupart des spécialistes, si bien que rien n’a changé sur le fond.

Or rappelons que l’idée était de rémunérer de façon à peu près égale tous les médecins à une moyenne ho­

raire d’environ 200 francs, tous ayant le même nombre d’années d’études et de formation postgraduée, et les mêmes responsabilités. En effet, le pédiatre, au bas de l’échelle des rémunérations, travaille aussi 60 heures par semaine et sauve des vies en réanimant des nou­

veau­nés ou décelant à temps la méningite ou la pneu­

monie fatale!

Faire croire que l’excellence et une responsabilité accrue permettent une tarification supplémentaire est un vrai mythe. L’excellence, le cas échéant, pourrait justifier 50% d’honoraires en plus, mais pas 1000%.

On ne peut plus tolérer les abus dans un système de cumulation des actes techniques aboutissant, dans les extrêmes, à des revenus variant de 1 à 10 pour un tra­

vail de médecin à plein temps. On ne peut plus tolérer, en droit, que 10% de nos confrères vous menacent de sécession, vous les sociétés cantonales et la FMH, ter­

nissant notre profession, interprétant le tarif en leur faveur, confondant leur vraie valeur avec leur revenu,

«pourrissant» les séances de nos sociétés profession­

nelles de leurs velléités. Pourquoi donc, vous les pré­

sidents et le comité des dites sociétés, déployez­vous autant d’énergie à défendre leur comportement inci­

vil? Dans vos réponses aux médias, vous refusez d’ad­

mettre qu’il y a des abus, répétant, sur la défensive, que les coûts de la santé ne sont pas dus aux médecins, mais aux politiciens, aux assureurs, aux patients…

Pourtant nous sommes bien l’un des acteurs­clé et donc coresponsables des dépenses, et, en matière de rationalisation, nous devons tous nous y mettre!

Nos confrères les plus extrêmes ne devraient­ils pas être plutôt sanctionnés par les commissions d’éthique et non absouts par un silence assourdissant?

Il serait temps que vous ne vous laissiez plus intimider par les menaces de ceux qui sont éblouis par le confort matériel, dénués de l’esprit de partage, favorisés par un système inéquitable, et que vous soyez davantage à l’écoute des confrères défavorisés, n’ayant ni radiolo­

gie, ni laboratoire, ni actes techniques surévalués pour faire du «chiffre».

«Malheureusement», les médecins de premier recours ne font pas de tapage, ils ne revendiquent pas, ne mena cent pas, inoffensifs qu’ils sont pour nos ins­

tances faîtières.

Ils sont pourtant la fierté et l’honneur de notre profes­

sion dans l’humilité et le sens du devoir selon le ser­

ment d’Hippocrate (qui n’est, hélas, plus lu lors des intronisations dans les sociétés de médecine!)

Veuillez agréer, Mesdames et Messieurs les Présidents, chers Confrères, chers Consœurs, le témoignage de notre gratitude pour votre disponibilité, votre sens du Service qui pourrait être un exemple pour tous ceux qui en ont un urgent besoin.

Crédit photo

© Magann | Dreamstime.com Correspondance:

Pierre Gachoud Rte des pommiers 20 CH­1723 Marly Tél. et Fax 026 436 43 40 Gachoudp[at]gmail.com

TRIBUNE Point de vue 767

(19)

Chronische unklare Schmerzen: neue Aspekte zur Diagnostik

Das somatoforme Schmerz­

syndrom

Walter Kissel

Dr. med., Facharzt für Innere Medizin, ehemals Zertifizierter Gutachter SIM, ehemals fallführender internistischer Gutachter in der polydsiziplinären Begutachtungsinstitution MEDAS Zentralschweiz Luzern

Die Analyse von 341 polydisziplinären Gutachten der MEDAS Zentralschweiz mit der Hauptdiagnose Anhaltende somatoforme Schmerzstörung zeigt deutlich die Problematik ihrer Klassifizierung im ICD-10 F45.4 auf: Diese ist zu abstrakt und zu inkonsistent, um daraus therapeutische Optionen oder eine Beurteilung der Ar- beitsfähigkeit ableiten zu können. Der Verfasser stellt hier neue Modelle zur Dia- gnostik unklarer chronischer Schmerzen vor.

Einleitung

Patientinnen und Patienten mit chronischen unklaren Schmerzen stellen eine bedeutende Gruppe in Insti tu- tionen der Medizin westlicher Industriegesellschaften und bei Abklärungen zur Beurteilung der Arbeitsfähig- keit dar. Ab 1990 klassifizierten wir unsere Gutachtens- klientinnen und -klienten, die an chronischen Schmer- zen litten, oft als «Fibromyalgie». Das Fibromyalgie- Modell befriedigte letztendlich nicht, so dass wir ab

Résumé

L’analyse de 341 expertises pluridisciplinaires de MEDAS Zentralschweiz portant sur le diagnostic principal «syndrome douloureux somatoforme persistant» est révélatrice du problème que pose leur classification dans la CIM-10 F45.4. Cette catégorie est trop abstraite et inhomogène pour qu’il soit possible d’en déduire des options thérapeutiques ou une évaluation de l’aptitude au travail. L’auteur présente ici de nouveaux modèles pour le diagnostic des douleurs chroniques d’origine incertaine.

TRIBUNE Point de vue 768

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