t
Onchocerciasis Contrql programmein
West AfricaProgramme de Lutte contre l,Onchocercose en Afrique de I'Ouest
,orNT PROGRAT\{ME COMMTTTEE
Office
of
the ChairmanJPC . CCP
COMITE CONJOINT DU PROGRAMMEBureau du Président
JPC11.8(D)
ORIGINAL
:
ERANCAISSeptembre
199O COMITE CONJOINT DU PROGRAMHEOnzième
session
Conakry, 3-6 décembre
1990Point 9 de l:ordre
dujour provisoire
PLAN DE DEVOLTNION DU PROGRÂUUE DE ST'RVEILLÂNCE ET DE
LUTTE CONTRE L'ONCHOCERCOSE
ET
LES EYCOBACTERIOSES AU TOGODIRECTION GENERALE DE
LA
SANTE PUBLIQUE Division de I'EpidémiôlogieUnion
-
Paix-
SolidaritéPI.AN DE I,A DEVOLUTION DU PROGRÀMME DE STJRYEILI.ANCE ET DE LUTTE
CONTRE,UONCHOCERCOSE ET LES
IVTYCOBACIERIOSESAU TOGO
Roût 1990
TABLE DES MATIERES RESUME
1. INTRODUCTION 2. PROFIL DU PAYS
2.1. Présentation générate
2.2. Indices démographiques et économiques 2.3. Quelques données socio-culturelles
2.4. Politique sanitaire et organisation du Ministère de Ia santé . Personnel et infrastructures
. Coût et financement des services de santé publique
. Fonctionnement et moyens de la surveillance épidémiologique
3.
SITUATION
EPIDEMIOLOGIQUE DE L'ONCHOCERCOSE, DELA
LEPRE ET DELA
TUBERCULOSE3.1. Situation de l'onchocercose avant le début de la
lutte
antivectorielle 3.2. Situation actuelle de l'endémie onchocerquienne3.3. Risque de recrudescence de la transmission et traitement à I'ivermectine 3.4. Perspective de Ia lutte contre I'onchocercose
3.5. Situation actuelle des autres endémies
4. SURVEILLANCE ET TRATTEIUENT DANS LE CADRE DE
LA
DEYOLUTION 4.1. Stratégie de surveitlance et de lutte contre l'onchocercose4.1.1. Objectifs 4.1.2. Activités
4.2. Strategie de surveillance et de lutte contre
la
lèpre et ta tuberculose 5.SUIW
ETEVALUATION
5.1. Coordination et suivi du Programme 5.2. Supèrvision
5.3.
Evaluation
.6. MOYENS ET COUT DU PROGRAMME 6.1. Le Personnel
6.2. Ressources matérietles
6.3. Coût du ptan de Ia dévolution pour les 5 années 6.3.1. Investissements
6.3.2. Fonctionnement 6.3.3. Evaluation 6.3.4. Coût global
6.4. Contre-partie du Togo au financement des activités de ta dévolution 7. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
. .
..
. .ANNEXES
Carte administrative du
Togo . . .
. .Organigramme du lrlinistère de la Santé pubtique . Situation entomologique .
. Prévalence de l'onchocercose (Pré-contrôle) . Prévalence de I'onchocercose
(I990)
2.5 2.6 2.7
I )
3 3 3 5 5 7 9
I
011 11
1l t2 t2 t2
13 13 13 13
l4
r616 16 16
l7 t7 t7 t7 l7 l7 l7
r8l8 l9
I
2 3 4 5 6
20 27 22 23 24 . Devis descriptif du coût du programme pour cinq ans 25
RESUME
Le Togo,
dansI'aire initiale,
Uénéficie des opérationsdu
Programmede Lutte
contre I'Onchocercose (OCP)depuis
1977,et la situation
épidémiologiqueesi telle qu'il
est envisagé d'intégrer les activités de surveillance et de lutte contre cette enàémie*uleu."
dans le,v**.-i.
soins de santé primaires après renforcement et dans les programmes déjà-élaborés
d. l;il .;;;;
la lèpre et la tuberculose.
Au
lancementdu
Prpgramme(lutte
antivectorielle)les
études menées montraient que I'onchocercose constituait un problème de santé publique et même une entrave audévelopp.-ànt
socio-économique. Actuellement la transmission est interrompue dans une grande partie de l,aire initiale.Un
traitement à I'ivermectine en campagne de masse a été instauré dans certaines zones.Les mycobactérjoses (lèpre et tuberculose) ont une situation épidémiologique connue er ont leur programme élaboré.
La surveillance et le traitement contre I'onchocercose seront actifs et passifs. La stratégie de
la
surveillancede Ia lèpre et de la
tuberculose sera baséesur un
oépistàgeactif et purrii
pu,bacilloscopie, Ie traitement appliquée sera la polychimiothérapie
L'essentiel des activités de la dévolution sera assuré par toutes les structures de la pyramide sanitaire, mais essentiellement par l'équipe mobile basée à Kàra et supervisée pu, un Coordonnateur relevant de la Division de I'Epidémiologie de la Direction générale aL
t"
Santê publique.La formation du personnel, le renforcement des moyens (logistiques, équipements techniques, infrastructures) et
le
fonctionnement s'avèrent indispensa-bles pour Ia mise en oeuvre et la réussite du processus dedévolution.
Le coût du projet est estimé àlgl
.loa.e7o (Sept Cent euatrevingt
Dix septMillions
Sept CentHuit Mille
Six Cent SoixanteDix)
francsCFA soit
US$
i.659.029 (Deux Millions Sixcent
cinquante NeufMille vingt
Neuf dollars américains)1. INTRODUCTION
L'onchocercose,
Ia
cécité des rivières, frappe aussile
Togooù
les conséquences socio:économiques
de la
maladie, surtoutson-influln..'ragurir. sur le
développement ne sont plus àdémontrer' si pat le
passé,le
pavs a.,ait.nt.ep.ts
oËi acii"iiar-o.*rrîirJr iàur timiter le
mar, depuis 1977 , le Togo bénéficie de la mis-e en oeuvre du Programme de Lutte contre l,onchocercose, confié àr'oMs/ocp,
rouchant, aujourd'hui, presque rutotiriia J;,;;rir;i;; iJ*r.i..
Cependant, comme I'on devrait s'y attend-re et, pour conserver les acquis du programme, le Togo désire intégrer, progressivement,
lei
activitésJ.'rri*-"ontre
I,onchocercose dans son système des soins de santé primaires après renforcement.Il
convient de préciser d'ores et déjà quele
présent plan de dévolution ne concerne queI'aire initiale du
Programme' une zone aelg
000 km2dont la
population est estiméeà sss
ooohabitants' Il
s'agit essentiellement des bassins fluviauxa. i;ôrr
(Keran, Kara etMô). s,il
est vrai que Ia transmission est interrompue dans la partie Nord de la zone (bassin deI'orI), il
n,est pas moinsvrai
que dans le secteur sud du Bassin deI'orI.(Busrin Ju
Mô,i;.;-"irar*1,
règne encore laréinvasion, provenanr surrour de la partie prus
n,éiioionar;;; ;;;;;;;;;.^"''"'
L'instauration d'un traitement à I'ivermectine s'avère donc necessaire.
Mais alors, les
bénéficesdu
Programme.ne risqueraient-ils
pasd,être
compromis si I'onchocercose venaità
céder la placeà tJtèpre,
ar. trl...ulose,
àa'Irt..,
inaladies évitables, autres puissants freins au développement, sévissant aans tes*ê;;;;il;;;;; î
Retenant l,auro- suffisanceet la
sécurité alimentaire commeobjectif primordial et
immédiat,le
gouvernement togolais, par son Ministère de la Santé publique insiste,u.
unprog..,n.n. i"iagrè'0.
lutte contre cesAussi, Ie Ministère de Ia sante publique
mettra-t-il
sur pied un comité qui aura pour tâche principale la mise en oeuvre effective, resuiii
"t r;euuruuti*
de ce pran.La stratégie s'articulera principarement autour de trois grands axes :
-
IaIa
détection-traitementbiopsie
cutanée exsangue, active parentrainani
des enquêtesou
épidémiologiques simples, utilisantnon un traitement de
masse àI'ivermectine.
-
la détection passive au niveau des formations sanitaires des régions et préfectures.-
lesuivi
tous les 3 ans des villages de première ligne.La surveillance utilisera des enquêtes entomologiques et médicales basées sur des techniques parasitologiques et dans I'avenir immunologiques.
La lutte contre la lèpre et la tuberculose suivra sa méthodologie habituelle, débutant dans le
hameau par I'agent villageois de santé, supervisé par des
uj"nt,
intermédiaires et le médecin-chef de subdivision.2. PROFIL DU PAYS
2.1. Prèsentation generale
Le Togo est un pays
d'Afrique
Occidentale, étiré sur 710 km de long et large de 120 km aumaximum.
Sa façade maritime a une longueur de 50km. Au
nord,il
touche le Burkina Faso et au Sud,il
est baigné par I'OcéanAtlantique. Limité à I'Est
parla
Républiquedu
Béninet
par le Ghana à I'Ouest, le pays couvre une superficie de 56.785km2.
Le Togo est situé entre le méridien de Greenwich et le méridien lo40' Est.Le
Togo est séparé en deux zonesde
plateaux vallonnéespar
une dorsale montagneuse (altitude moyenne 700m)
qui s'étend dela
région deKpalimé
jusqu'en Républiquedu
Bénin en passant par la région de laKara.
:Le
pays connaitun climat
intertropical avec deux saisons depluie
au Sud (mars-juillet, septembre-octobre). Les régions montagneuses sont les plus arrosées (2.250 mmenviron).
Au nord, le climat est plutôt de type tropical, marqué par une seule saison pluvieuse (avril-octobre).La température varie généralement entre 25o (au sud) et 34o (au nord).
Le
Mono est le plus grand fleuve au sud etI'Oti,
le plus important aunord.
Les lacs deTogoville, de Zowla et d'Aného sont navigables pendant toute I'année.
La forêt
densequi
s'étend depuis la République de Guinée jusqu'enAfrique
Centrale est absente au Togo. De la forêt primitive,il
ne reste que quelques'arbres-fétiches". Les forêts couvrentl0ÿo de la superficie du pays.
2.2. Indices démographiques et économiques 2.2.1. Indices démographiques
Au ler janvier
I989, la population totale est estiméeàl.ZSg.tlZ
habitants avec une densité de 59,68 habitants au km2, I'une des plus élevéesd'Afrique.
Cechiffre
varie selon les régions : 184 I habitans au km2 dans préfecture du golfe contre 47 dansI'Oti. Il
s'agit d'une population jeune àcroissance rapide,
au taux
naturelde
2,99b, capabled'atteindre
3.409.700 habitantsen
1990 et 4.519.700 en I'an 2000. Les moins del5
ans et les femmes en âge de procréer représentent environ 70,43Vo de la population.Taux
brut
de natalité Taux de fécondité Taux de mortalitéTaux de mortalité infantile
Espérance de vie à la naissance pour I'ensemble pour les hommes
pour les femmes Population urbaine
45,3tÿo
194%o l8o/o 900/0"
42 ans
50 ans 25,20/o
2.2.2. Quelques donndes économiques
Depuis 1981, la Résolution 17 /12 de I'Assemblée générale des Nations Unies a classé le Togo
l;,ÏilTàJo'Ï"lf:,tîî;J:iï:;."ï
produit intérieur bruta*eisnait
370,8mlriards
rrancscFA
Les principales ressources naturelles sont le phosphate, le clinker et Ie marbre.
Le maÏs' le
mil,
le sorgho, le manioc, I'igname, Ie café, re cacao et le coton constituent les produits agricoles majeurs.acti\ritésliliL",t?Iî§:ie,
Ia cimenterie,la
brasserie,le
textiteet
la sidérurgie sont tes principalesLe
pays est subdiviséen 5
régions économiques(Maritime,
plateaux,centrale, Kara
et savanes) er comprend2r
préfectures,2î9
cantons ets'sil ïiit"g...
Les régions concernées par Ia dévolution sont:
:
Chef-lieu : Sokodé Préfectures
_ Tchamba _ Tchaoudjo
-
La Région de la Kara Chef-lieu : Kara Préfectures :-
Assolé-
Bassar-
Binah-
Doufelgou-
Kéran-
Kozah-
La Région des savanesChef-lieu : Dapaon Préfectures :
-
Ori-
ToneLe
réseau routier a environ 7-500 km (1.375km
de birume, 1.125 kmen
terre praticables pendant toute l'année et 5.000 km de pistes peu praticabres en saison des pruies.Le
chemin defer
transporte des voyageurs (2.000.000 par an) er des marchandises (7à
t2 millions de tonnes par an)rrr
<36 km et de minerai sur g0 km.Deux aéroports et un port ouvrent le Togo au monde.
En
1990, 20 sur2l
chefs-lieux de préfectures sont électrifiés.La
station terrienne et un système de faisceau hertzienfacilitent
les communications;
oncompte plus de 9.000 abonnés au téléphone.
Le pays dispose de 2 stations de radio-diffusion et d'une chaine de télévision.
2.3. Quelques donnéeç socio-culturelles
Le Togo compte plus de 40 ethnies réparties en 3 grands groupes, cependant
il
existe une très forte interprétation parmi les groupes ethniques :-
groupe Ewé- Adja -
Ouatchi etGen
44%-
groupe Kabye-
Tem etLosso
27Vo-
groupe Para- Gourma
'';'
''..:
160/0L'animisme (59%), le christianisme (2990)
et
I'islam (120/o) sont lestrois
religions les plus pratiquées.En
1988, I'enseignement préscolaire comptait 10.483 élèves(l
enseignant pour 32 élèves) le primaire (cours préparatoire- cours moyen) avait 527.853 élèves(l
enseignant pour 52 enfans);pendant
la
même année 93.911étèves fréquentaient I'enseignementdu
deuxième degré (classe de sixième-classede
troisième) avecI
enseignantpour 28 élèves. Le
troisième degré (classe de seconde-terminale)comptait
14.646 élèves(l
enseignantpour 20
élèves)et le
quatrième degré (Université et Ecoles supérieures) 6.972 étudians avecI
enseignant pour 23 étudiants.Le
taux de scolarisation global tourne autour de 65%;
en réalité dans certaines régions ce taux ne pas dépasse 29,4Vo alors qu'ailleursil
atteint 90%.Le taux d'alphabétisation (pouicentage de population de
I5
ans et plus alphabétisé) avoisinel9o/o.
2.4. Politique sanitaire et organisation du Ministère de la santé 2.4.1. Polîtique sanîtaire du Togo
Reconnaissant Ie
droit
de tous les Togolais à la Santé, le gouvernement du pays a souscrit à la Stratégie des Soins de Santé Primaires, adoptée àAlma-Ata
(URSS) en 1978. Toutefois, le droit, mêmele devoir du
togolaisà
participerau
maintienet à
I'amélioration de son état physique et mental est encouragé parI'Etat.
Aussi, Ia politique sanitaire nationale s'articule-t-elle autour de principes et objectifs bien définis.2.4.1.1. Principes fondamentaux
L'Etat
togolais admet que "les hommes constituentle point
de départet le
point d'aboutissement du procéssus de développement".Ii affirme
que 'les hommes se doivent dejouir
de toutes leurs capacités productives qu'elles soient physiques ou intellectuelles". Pour garantir cet état de bien-être, I'Etat developpera la médecine préventive et la médecine curative.6
- Au
Togo, la santé est pensée en termes de mouvement social dépassant le cadre dela fonction
gouvernementale,de la
spécialitéde
quelques fonctionnaireset
des organismes bénévoles.2.4.1.2. Objectifs généraux de la politique sanitaire du Togo Ce sont:
-
Assurer une couverture sanitaire aussi large que possible du pays,Renforcer les actions d;information, d'éducation et de prévention des
maladiesdominantes,
Inciter le
secteurprivé à
contribuerà
I'améliorationde la
couverture sanitaire et technique du pays,Assurer I'approvisionnement en médicaments essentiels de toutes les formations sanitaires, Encourager la recherche appliquée en pharmacopée traditionnelle,
procéder
à la formation
des personnelsen
privilégeant celle des agentsde
santé de village.Il va
sansdire
quela
réalisationde
cesobjectifs
engageIa participation effective
des populationsau
processusde prise de
décision, depuisI'identification
des problèmes jusqu'à l'évaluation des rêsultats.2.4.1.3. Engagement Politique
L'engagement politique s'est traduit
par;
,. ;
,-
la ratification de la Charte de Dêveloppement Sanitaire de la RégionAfricaine d'ici
I'an 2000 ;-
I'adoption de la stratégie des Soins de Santé primaires; "
-
des soins essentiels accessibles à tous-
I'organisation d'une campagne nationale d'information et de sensibilisation des populations, en vue d'obtenir leur pleine adhésion à la nouvelle stratégie.2.4.1.4. Les objectifs de.la programmation sanitaire, la stratégie, Ies infrastructures- types et fonctions, le personnel de santé (équipe-type et fonction), le plan d'action pour la mise en
o*ure
des Soins de Santé Primaires au niveau des préfectures et les principaux programmes en cours sont décrits dans des documents de référence.2.4.2. Organisation du Ministère de Ia Santé La structure sanitaire du pays présente 3 niveaux :
-
un niveau central comprenant :-
le Cabinet du Ministre de la Santé publique-
la Direction générale de la Santé publiquequi
regroupe 8 divisions-
Division des Services Administratifs et Financiers-
Division de I'Hygiène publique et de la Promotion de la Santé-
Division de I'EPidémiologie-
Division de I'Assistan"" Àêdi.ule et des Soins de Santé Primaires-
Division de la Mère et de I'Enfant-
Division de la Pharmacie-
Division de I'Enseignement et de la Formation Professionnelle-
Division des LaboratoiresC'est à ce niveau que s'élabore la politique sanitaire.
- un
niveau régionalqui
regroupe les directions régionalesde la
santé, les hôpitaux régionaux.-
un niveau périphérique avec:-
les hôpitaux de préfectures-
les centres médicaux tenus par des médecins-
les dispensaires tenus par desinfirmiers
d'Etat- les post.r O. r.n?
-qri sont de la
responsabilitédes
communautéset
où exercent les agents de santé de village.Une réorganisation
du
système de santé est en cours avecla
collaborationde la
Banque Mondiale.2.5. Personnel et infrastructures 2.5.1. Penonnel
En 1988, 263 médecins étaient en fonction (publique et privée) au Togo soit
I
médecin pour 12.539 habitantsA
celàil
faut ajouter : 6 chirurgiens-dentistes 64 pharmaciens3 ingénieurs sanitaires
36 techniciens supérieurs du gênie sanitaire 122 assistants médicaux
50 techniciens supérieurs de laboratoire 348 sage5-femmes
I125
infirmiers
2
l4
assistants d'hygiène 215 laborantins66 kinésithérapeutes-orthopéd istes
8
rn t-
U) U'
{
m
=
rrl
g
rn
@
z {
m
lc {
G)
o o o
rn@
z z
rnrn
U) (o
o
Responsablllté enilère
de t,Etat, des prtvés, des ONGngist
o{F§SE
9E5o.3
*o
@.@r ÿtro-Ë
A-t-æ
oôo.
or
ou,
3o o0,
g
=
o.u,
avec contrlbuilon
de la communauté!o.
ëm go
.ô'9 Ed
o mo
E
=
oJ
a
o.(o_
Jo
g
mo
Jo Jo
o
o Jg
o= Io
L!
tB gÊ3 -o
Iô.A Va
3s.6 qeË
Ëü xo
aâ
- or
U,EC
=tt o,
cLc? xd
&g
ë? !s, o= o=
*§, !î gro oo .oo
CO0rfo:-o " ig
o.cs
O-;üPg
-rJr f,
Â)3o COt
3 d =o,
3t .ox 3g
Ëo o=
o op
@
o!
3r,
o
o
@rrrS
oJJJJ
oocL*
a.3o 0roo â
9=>
oe @.tct X
8s3
=g,Ë= i §
_q3ô i
J;=o
o.o,"tl,^
e.*l ô
'*i <o 3
O<o
5.gF I
=ot ooJ
33 ê=r
q,
r
æo J
ê
@
oo 3 3
c
)
o,c
o.
ê
@
3o
)
atCLo
(,r
o o o
=
o
g
J
o.D
o
g,t
o oo,oo
tll
+lll û) O
Àro.oo
fCô=
=3 P
d3r* 3
É; É
aIa
ttlEj7 s3o COar o== ur=o JcLq,
c,J
It, ;çe
J JUIÂrr
=O
33
@!
!0,
æo
t-
o,ô'f,
c,c
ôT oc
o o-
@
@
oCL
f,f
@'o o
av,
ttoo
o@
9o
6'9
=o. Oo;
3c o)<
f,\æll A(D, '1, o.
-lA
oo
ëB 3'D o(o
t,
!,@
lr
m
o,
e
0,
of
@
o
s
aD
o
I
=
oET A'
6
=
oE
Jo
!,
E
o,r,
o0,t
o oo 33 tr
Jq,
c
0,
o
ur!tn
ttl€E eôî, Sgst g
3sE
JJ\o!,
y 3;
ù3 3 1Ê tr*\
3'ilq 9!5'
Eil;
§gd
o
1I It Vt
oo
JO o,
ô-o
-O.frc \o,
36' =rU'
-r OEO.
Oô OD,
=
@'
ï
o Jo=
of,
g,
o
Io o cto
@.
o.
o
Jo o
!o c
ô-
Eo, g,
2.5.2. Infrastructures
-
HôpitauxAu
niveau de chaque_ préfecture .dont le correspondant est la subdivision sanitaireil
y a un hôpital avec un service de médecine générale et une maternité. Toutefois certains hopitaux ont des services spécialisés (chirurgie, gynéco-obstétriqueetc)
On comptel8
hôpitaux secondaires.Au niveau de
chaquerégion
économiqueil y a un hôpital régional plus
complet et comprenanten plus, un
service d'ophtalmologie, d'otorhino-laryngologie,et de
rééducation-orthopédie. Il
existe4 hopitaux. L'hôpitat àe
référence nationateeit le Centre
Hospitalier Universitaire de Lomé.En
1988 on comptait 5.275lits dans tous les hôpitaux du Togo, soitI lit
pour 625 habitants.-
Autres servicesDispensaires. Ils sont au nombre de 317 en 1988
soit
Idispensaire pour 10.403 habitants
Postes de Protection Maternelle et Infantile
(pMI). En
1988on comptait 348 postes de PMI, soit
I
poste pour 9.476 habitants Services Régionaux d'Assainissement et de I'Education pour la Santé. Certains problèmes entravent lefonctionne-ènt
réet de ces services au niveau régionalPharmacie. La Pharmacie d'Approvisionnement (de I'Etat) et
I'Office
National de Pharmacie sont les deux principaux organes de pharmaciell
existe aussi de nombreuses pharmacies privées.2.6. Coût et financement des services de santé publique
Le financement du système de santé connaît plusieurs sources dont
le
budget deI'Etat,
la participation communautaire et I'aide bilatérale, multilatérale, internationale et non gouvernementale.-
Le budget du Ministère de Ia Santé publique, avoisinanr 4% du budget global de I'Etat, donne une dépense moyenne par tête d'habitant de 1.g04 francs CFA.10
Tableau d'évolution du budget de I'Etat par rapport à celui de la Santé
(millier
de francscFA)
Annees Budget de I'Etat Budget de la Santé Santé
--- x
100Etat 1980
r98r t982
l 983 1984 l 985 1986
r 987 l 988 1989
67.274.7
tt
70.658.081 66.454.224 75.600.000 76.890.000
8 1.890.014 87.282.784 89.090.742 99.692.076 92.486.t69
2.837.944 2.724.053 3.488. r 44 3.192.925 3.298.t73 3.937.309 3.974.220 3.94r.220 4.758.140 5.t26.47 |
4,36 3,85 5,25 4,20 4,29 4,90 4,55 4,42 5,30 5,54
La participation
communautaire s'exprime principalementà
travers des ninvestissements humains" et par la prise en charge de certains frais recurrents de :-
construction de poste de santé et de dispensaires-
participation au fonctionnement de ces structures-
soutien de certains agents villageois de santé-
participation à la prise en charge de certains frais de logement, du personnel de santé-
- Les parténaires extérieurs (Organismes internationaux, gouvernements et ONG) interviennent au côté deI'Etat
togolais pour des aètivités de courte ou de longuedurée.
Les exemples les plus courants sont ceux de I'OMS, du PNUD, de I'UNICEF, de I'USAID, du FAC, de la CEE et de bien d'autres assistances. Toutefois, ces contributions n'ont pas été êvaluées antérieurement à 1988, dans les statistiques de la Santé.En
1989, les données disponibles montrent en francs CFA pour UNICEFOMS USAID CUSO
GTZ
FAC=
353.790.000=
1.452.000.000=
I.660.000.000-
J I .604.000=
1.261.732.500=
200.000.0002.7. Fonctionnement et mo1'ens de la suryeillance épidémiologique
Les
dix
premières causes de morbidité sont te paludisme, les traumatismes (avec ou srnsfracture), Ies affections diarrhéiques, les alfections de
h
peau, les parasitoles intestinales, les âûgrn:.Set amygdalites aigues, la rougeole, le tétanos, la tuberculose, la coqueluche, la méningite cérébro- spinale, la poliomyélite, les conjonctivites et la malnutrition protéino-calorique.
Parmi les endémies qui sévissent au Togo
il faut citer
la lèpre, le pian, la dracunculose, la trypanosomiase, I'onchocercose, les schistosomiases,la
tuberculoseet
les maladies sexuellement transmissibles.Au
total la situation sanitaire est dominée par :les maladies à vecteurs, les maladies infectieuses, les maladies intestinales, les malnutritions protéino-caloriques et autres carences nutritionnelles
-
des problèmes liés au niveau de Ia santé de la population (surtout les moins del5
ans) aux infrastructures-équipementset
personnel,au
budget,aux
financeset au
système de gestion.La
surveillance épidémiologique portesur
les affections épidémiologiqueset
endémiques et suit la structure pyramidale des services de santé.Chaque formation sanitaire a un régistre de consultation où sont colligés tous les symptomes
ou
diagnostics des patientsde la journée. Une fiche
hebdomadairede
maladiesà
surveillance épidémiologique est ainsi envoyée régulièrement avec retroinformation du sommet à la base, c'est-à-dire, du
dispensaireà la Direction
généralede la
Santé publiqueen
passantpar
les aurres structures intermédiaires.En
cas d'épidémie, les notifications sontfaites par
tous les moyens disponibles (cycliste, motocycliste, téléphone, radio-messageetc) et
les dispositions sont immédiatement prises pour I'endiguer.3. SITUATION
EPIDEMTOLOGIQUEDE
L'ONCHOCERCOSE,DE LA LEPRE ET DE LA
TUBERCULOSE3.1. Situation de I'onchocercose avant le début de
la lutte
entivectorielteAvant le lancement du Programme de Lutte, des études menées par différents auteurs, notamment de I'OCCGE,
chiffraient
le taux des porteurs de kystes onchocerquiens à près de40%.
Ces étudesont
été complétées par I'OCP par I'examende I7
villages selon la méthologie standard en vigueur au Programme. L'ensemble de ces investigations aétabli
I'inégate répartition de la maladie le long des cours d'eau impliqués, les prévalencesvariant
de 25ÿoà
ggm selon leslocalités. Le
taux dà cécité allaientde l%
à 3% dans les zones hyperendémiques; ailleurs, la cécité ne dépassair guèrelÿo.
3.2. Situation actuelle de I'endémie onchocerquienne
_
L'impact
dela lutte
antivectorielle commencéeen
1977a
été mesuré parle suivi
régulier et périodiqued'environ l7
villages représentatifs dela zone. Ainsi,
aprèsti
années de tràitement larvicide, I'analyse des données recueillies permet de diviser I'aire initiale togolaise en deux (2) zones bien distinctes :3.2.1. Une zone nord, interessent principalement le bassin de
I'Oti.
Là, la transmission a ététotalement
interrompue.
Les prévalencesqui allaient de
54ÿoà
lZVo sontaujourd'hui
partout inférieures à sTo. La plus forte CMFL enregistréeen
1989 n'était que de 0.12 contre plus de 30 en 1917,au début du Programme. L'incidence de la cécité onchocerquienne est aujourd'hui nulle dans cette zone.t2 3'2'2'Une
zone sud, limite sud de I'aire initiale du programme, embrassant les bassins de latvlô' oe la Kara et de la
Keran.
cette zone est sujette à Iu,éiruu.ion
provenant principalement de I'extension sud duTogo'
Là, la transmission n'est ias ,ot.i.rnànainterrJmpul, *"rgra
une baissefort
appréciable de la prévalence de I'ordre dezstr à-06q6.--ô.'ir.rn., la
plusforte cMFL
enregistrée n'est que de 4'82 contre plus de 39 au début du Programme.cette
zotreaété mise sous ivermectine depuis 1988.3.3 Risque de recrudescence de la transmission et traitement À r,ivermectine
Le
risque de recrudescence de I'onchocercose dansI'aire initiale du
programme au Togo devient nul dès lors que :I.
la zone nord est totalement assainie ;2'
les traitements larvicides entreprisdôuis
1988 dans I'extension sud produisent des résultats entomologiques très encourageants ;3'
la zone de rêinvasion est soumise aü traitement de masse par l'ivermectine depuis l9gg.3.4. Perspective de ta lutte contre lronchocercose
S'il est vrai que la partie Nord du pays est parfaitement bien controlée, la transmission n'est pas encore totalement interrompue dans
la
zone de réinvasionet
dans I'exténsionsud.
L,action combinée de I'ivermectine (zoné de réinvasion) et les traitements larvicides (zone de réinvasion +zone d'extension) amènera certainement
I'interruption de la
transmissionde
l,onchocercose sur I'ensemble duterritoire
togolais dans les prochaines anné., à venir.3.5. Situation actuelle des eutres endémies
La majorité des maladies tropicales interessent la peau. Aussi, plusieurs expressions cliniques de I'onchocercoser de la lèpre et à un moindre degré de tiiuÉer.utose se lisent
"É;;;;;;.-i;;:;.
Il
est d'ailleurs recommandé que I'agent se santé q-ui A"n, te àirgnosticdifferentiel
de l,onchocercose élimine la lèpre puisse également rJconnait.e d'autres dermatoses courantes dans notre région.c'est
possible qu'au niveau de la faisabilité de talutte
le seur et mêmeinfirmier
s,interesse aux trois maladies en-
diagnostiquant ces trois affections-
prenant en charge les malades détectés, assurant le suivi et la surveillance de ces endémies.Quant aux moyens d'intervention,
le
Ministère dela
Santé préparedéjà
un plan d,Action unique contre lesdeux
bactérioseset
les partenaires pouvant soutenirce
programme sont aussiidentifiés.
3.5.1.
La
lèpreLa lèpre est endémique au Togo. Contre le mal, Ie pa1,s oppose une
lutte
vieille de plusieursdécénnies. Après les pics de
25 0010et
16 000 matadeià", ,nné", so
"i io,
Ies régistres du Programme-lèpre ne retiennent que 4.873 malades pour 1989. Entre l97get
l9gg, la prevalence apassé
de S,il à
1,58%oet
I'incidencea
dimunuéde plus de trois fois: de
0,53à 0,12.
La polychimiotherapie couvrira tout Ie pays en 1993. Ainsi le Togosera-t-il
au rendez-vous de I'an 2000 avec le pluspetit
nombre des malades de la lèpre.3.5.2.
14
tuberculoseLa
tuberculose sévit au Togo selonun
mode endémiqueet
est présente dans toutes lespréfectures
du pa-ys.
Bien qu'unelutte
acharnéesoit
menée'contreia-À"r"ài., la
tuberculose demeure un problème préoccupant au Togo et est caractérisé par les indices suivants :-
Nombre de malades en compte 1987=
1831988
-
1.9021989
=
1.723-
Prévalence pour l0O.O0O habitants 1987=
54l98E =
54,91989
=
50,6-
Incidence pour 100.000 habitants 1987:
28,91988
:
27,21989
:
27,6-
Tauxbrut
de mortalité pour 100.000 habitants 1987:
2,5l98E :
2,971989
:
1,234. SURVEILLANCE ET TRAITEMENT DANS LE CADRE DE
LA
DEVOLUTION 4.1. stratégie de surveillance et de tutte contre I'onchocercosea-LL
ObjectiJs-Le programme de la dévolution a pour
objectif
principal la conservation des acquis oei'ocp afin d'éviter
toute recrudescence dela maladie.
Pour cefaire,
les activités de surveillance et de traitement seront progressivement intégrées dans le système national de santé.4.1.2. Activités
generale
de la
Sante publiqueaura
lacadre de cette Division
sera nomméLa Division de
I'Epidémiologiede la
Direcrion responsabilitéOe
coordonner toutesles activités;
un coordonnateur.t4 un
équipe mobile émanant de la Direction Régionale de la Santé de la Kara, sera basée auchef-lieu et couvrira
I'ensembledes 3
régions.onJ..né". par la
aér,oLution(centrale,
Kara,savanes); elle sera composée d'un médecin.éùoémiotogiste ctreË
à'aqriri à;l';;
3infirmiers,
d,un recenseur, d'un technicien de laboratoire, éventuellemànt d'un entomologiste et d,un ophtalmologue.cette
équipe se chargera du dépistage actif et du traitement de masse à I'ivermectine.Le personnel des subdivisions sanitaires s'occupera du dépistage et du traitement passifs, mais sera associé aux activités de l'équipe, mobile
opér.ntïuns
sa suualuision; il
en est de même pour le personnel des centres médicaux et des dispensaires.L'agent de santé.de village, avec la participation de la communauté signalera à son supérieur toute anomalie ou tout évènement survenu dans le village : arrivée
d; ;t;#i;,'rlg*, p.àr.iÀriù,
d'onchocercose, présence de
simulies. --
----o--"iY' rPar ailleurs
il
mobilisera sa communauté à I'occasion des enquêtes et des traitements de masse.L'information,
Ia sensibilisation et l'éducation du public seront assurées par tous les échelons de la pyramide sanitaire.4.1.2.1. Surueillance et ffqitement actifs
La surveillance de la maladie sera assurée par I'examen périodique (tous les 3 ans) de quelques 60 villages indicateurs 1énésentatifs (villages de première ligne) choisis d,un commun accord enrre le Ministère de la Santé publique et
fbCp. :
Comme indiqué plus haut, cette surveillance sera assurée par l'équipe mobile basée à Kara;
elle comprendra :
-
le dépistage de nouveaux cas par la biopsie cutanêe et peut-être dans l,avenir par I'immunodiagnostic ;-
la cartographie épidémiologique oétaillée de la zone où les nouveaux cas sont apparus La découverte de nouveaux cas, soit la reprise de la transmission, entrainera le traitement de masse à I'ivermectine de la zone conceinée.Une évaluation
baséesur
desI'efficacité du traitement.
enquetes longitudinales
sera effectuée pour
apprécier4-1.2.2. Surueillance et traitement passtfs
La surveillance passive sera faite dans toutes les formations sanitaires fixes (diagnostic clinique de présomption
etlou
diagnostic parasitologique) de même que le traitement.4.2. Strategie de surveillance et de
lutte
contre la lèpre etla
tuberculoseLa lèpre et la tuberculose couvrent également ta zone de dévolution de I'onchocercose. Les activités
de lutte
contre ces bactérioses obélssent à unestratégie..ri""ril,
"ssentiettement basée sur:
le dépistage
(actif
et passif, la bacilloscopie)le traitement des malades (en général par la polychimiotherapie)
la prise en charge du malade nécessitant sa rehabilitation médico-sociale le suivi et l'évaluation du programme.
L'objectif
essentiel à atteindre étant I'intégration de ces actions dans le système des soins de santé primairesdu
pays,il
convient qu'au niveaude Ia
zonede
dévolution, des mesures plus formelles soient prises pour garantir le succès des opérations.Il
faudra, enpriorité
:-
motiver et mobiliser les populations de la zone (IEC)-
détecter et prendre en charge le plus grand nombre possible de malades.-
renforcer les services de diagnostic par I'amélioration des moyens techniques-
rehausser à un niveau convenable la compétence des agents impliqués, par la formation-
mettre à disposition d'agents en quantité nécessaire.4.2.1.
la
mobilisotion des populationsL'assiduité dans le traitement de la lèpre et de la tuberculose est un facteur très important.
L'information et l'éducation sanitaires sont les clés de ce succès. Aussi,
sera-t-il
indispensable qu'aucours des
déplacementsdes
équipes,une place de choix soit
accordéeà ta
mobilisation communautaire.A
chaque malade, les avantages de la polychimiothérapie seraient expliqués.Ainsi
informé, le matade comprendra que'sa santé c'est aussi son affaire" et librement,il
collaborera. Toutefois dans quelques rares cas où I'assiduité ne sera pas obtenue, la monothérapie sera la règle.4.2.2 Détection et pdse cn charye
d6
maladcsChaque malade
est
examiné selon des consignes prescritespar les
documentsde
base,expliqués au cours de récyclages. La
bacilloscopiedécide de la classification du
malade (multibacillaire ou paucibacillaire) selon les normes admises par I'OMS. Les malades détectés rentrent automatiquement dans le système de gestion informatisée du Programme et n'en sortira qu'après lesoélais aéfinis par la Direction Générale de la Santé publique et les protocoles en vigueur.
4.2.3. Renforcement des seruices de diagnostic
Les locaux, [e matériel
techniqueet
logistique affectésau
diagnostic des maladies du Programme, au besoin, serontrenforcés.
L'accent estmis
prioritairementsur le
matériel de la bacilloscopie et de la biopsie sans negliger les accessoires.4.2.4. Compétence des agents impliqués
Des séances de formation de courte durée, de recyclage et d'information sont prévues pour
"remettre à
jour"
les connaissances des agents du Programme, et ce à tous les niveaux.l6
5.
SUIVI
ETEVALUATION
5.1. Coordination et suivi du programme
La Direction
Générale de la Santé Publique (DGSP) est, commepour
toute autre activiré sanitaire dans le pays, le premier responsable de la mise.n
oéru.edu
plan àedévolution.
Toutefoisil
agira le plus souvent par I'intermédiaire du coordonnateur et du Comité National de Lutte contre I'Onchocercose(CNLo) qui
ne pourront rendre compre au Ministère de la Santé publique que par laDGSP. La
philosophie et le moyen de cette coordinationqui
se veulent efficaces et efficients passentpar:
-
la formation de 2 épidémiologistes de haut niveau-
la formation de 3 médecins entomologistes-
des formations de courte durée en gestion des programmes de santé, en informatique et en techniques de laboratoire.-
des -appuis logistiques e-ten
équipement (véhiculestout terrain,
matérielsde
tournée, matériel technique, matériel informatiqu. àt..)-
la mise en place d'un système de Radio-Santé (fourniture et installation) 5.2. SupervisionEIle commence dès
le
niveau des coordinateurs des cantons, passepar t'infirmier
chef de poste, arrive au médecin chef de subdivision sanitaire, arteint teDirecteua;agi;r"i
de Santéprùiiqr.
et aboutit au
coordonnateur.
Elle est transmise à la Direction Générale ae ta Santé puUiiqu.ôrl informe le Ministère de Ia
Santépublique. Entre
tempsla
décisiono. tàià*.nt d.
masse àI'iverm-ectine pourrait être prise au niveau régional en harmonie avec le coordinateur.
Il
va sans dire que d'étroites relationslient
le Ministère Oe- ta Santé publique, laDirection
Cénérated; h i;;i;
publique, le
comité
National etI'ocp
pour la prise de décision importante.La banque de données établie au niveau de la Division de I'Epidémiologie retiendra les fiches familiales, les dossiers d'enquêtes et de traitement à I'ivermectine et toutes lei,données
r"ütir.r-"u
Programme. La saisie
et
les analyses sont effectuées au mêmeniveau.
Cependant, un traitement manuel pourra sefaire
à tout niveau. La retro-information après letrdit".ent
informatisé atteindra toute personne ettout
niveau interessés par le Programme. L'OCP pourra apporter son soutien.5.3. Evaluation
Deux évaluations seront nécessaires :
-
la première à mi-chemin, c'est-à-dire au cours de la 3ème année-
la deuxième, la finale, pendant la 5ème année.La
première évaluation mesurera I'opérationnalité des activitéset le
degré d'intégration, et la deuxième appréciera les résultats de la lutte, étudiera les obstacles majeurs, retiendra lei acquis du Programme et son influence sur I'ensemble des problèmes reconnus au départ et nouveaux.La-prêparation des équipes et les moyens à mettre
à
leur disposition incombe au Ministère de la Santépublique.
Toutefois,il
serait souhaitable que ce dernier soit assisté par des partenaires au moins pendant les cinq années du Plan._
Des rapports semestriels et annuets, faisantle point sur
I'avancement des activités seront établis par le CNLOet
parviendront régulièremenr au Ministere de la santépuuiiqu"
"t
àiocp.
6. I\TOYENS ET COUT DU PROGRAMME
6.1.
Le PersonnelL'exécution du plan de
dévolutionrevient en principe aux
personnels disponibles desdirections régionales
et
des subdivisions sanitaires. Toutefois le nombreet la.on1pét.n."
de ces personnels seront renlorcés par la formation et, sipossible de nouveaux engagements, permettant dans I'immédiat lr, formation d'une équipe mobile qui sera basée à Kara.6.2. Ressources matérielies
L'acquisition
de matériel techniquedu
matérielde
tournée, de moyens logistiqueset
uneaugmentation des dépenses
de
fonctionnement seront nécessairespow i"
renforcementde
lasurveillance de Ia
zone. La
constructionet
l'équipement de ladirection du
Service des Grandes Endémiesà Lomé, de la
direction régionaledL ia
Santéà Kara, d'un
laboratoi.eà K;;;;i
necessarres.
6.3. Coût du plan de la dévolution pour les 5 années 6-3.1. Investissenrcnts
Constructions et équipement Moyens logistiques
Matériel technique Matériel de tournée
Formation, recyclage et sensibilisation Total
6.3-2. Fonctionnement
Entretien et réparation des moyens togistiques et du groupe électrogène
Carburant et lubrifiants
Médicament et produits de laboratoire Perdiem et indemnités
Fournitures de Bureau Total
6-j.3.
Evaluatiort349.000.000 61.000.000
3.985.700 804.000 149.950.000 564.739.700
42.750.000 27.7 50.000 40.7 50.000 36.700.000 4.000.000
r 46.950.000 10.000.000
l8
6.3.4. Coût global Investissement Fonctionnement
Eva lua t ion
568.239.700 146.950.000 r0.000.000 725. I 89.700
12.518.970 Total
Imprévus l0o/o
Total globat j91.1}g.6jo
Sept Cent Quatre Vingt
Dix
Sept Millions Sept CentHuit
Mille Six Cent SoixanteDix
francscFA
(US $2.659.029)6.4. Contre-partie du Togo au financement des activités de la dévotution
Presque
Ia quasi totalité des
salairesdes
personnelsimpliqués
dansIa lutte
contre I'onchocercose, I'entretien, la renovation des formations sanitaires (du poste de santé aux nôpitaux), lesfrais de fourniture
d'eauet d'électricité, de
magasinage, certainsfrais de
aéptacements Éi indemnités sont pris en charge par I'Etat.7. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
ACTIVITES I ere
année
2eme année
3eme année
4eme annee
5ème annee
l.
Mise en place effective d'uncoordonnateur, du CNLO et de l'équipe mobile
2.
Constructions et équipement-
Services des Grandes Endémies (Lomé)-
Direction régionale (Kara)-
Laboratoire (Kara)3. Acquisition de moyens logistiques et matériel technique et de tournée
4.
Formation-
Médecins épidémiologistes-
Médecins dermatologues-
Entomologistes-
Techniciens en épidémiologie-
Techniciens en informatique-
Techniciens en gestion de programme-
Infirmiers épidémiologistes5.
Recyclage-
Laborantins-
Agents des services de lèpre et de tuberculose6.
Séminaires-
Régionaux (Kara et Savanes)-
Médecins-Chefs et autres personnels- Infirmiers
impliqués7.
Sensibilisation8.
Activités sur le terrain-
Mise en place de I'ivermectine-
Dépistage et traitements passifs-
Choix des villages indicateurs-
Enquêtes épidémiologiques des villages indicateurs-
Suivi et supervision9.
Evaluation du programmeCARTE DU
TOGOCARTOGRÂPHIE OCP.VCU / R. fOE.
+ \...
B U R K I
NA . FA S
Ox+
'+
9on9oudo
20
AN
NEXE I
q,
+
ÿ+
+
1+
+1
*
+*
+ x x
'* r*
\' \
§ il
,
--R\\x
*
.-+ t x
Xont
oxæE I
Ro,,-fs
ôn\/^ÀrccsJHYHIiLJ
+
+ + + +I XI
x + + I
v'"
++:
dt
T
\io ng o
x I I
ltI +
*
*
+ à +,Y\-^ i- -
I Nro ,a
REGION
LA
KÀ DE RA lx oeogolrlo
*
t* +t'+ -+
x
*
9orTc
* *
t
*
x
xx
+
r
REG tON(narr
à Sotoubouo
EN ,I
I I
I
ATAXPAME
x
+ + + + + + + + + + + + + + + + +
+
+ + + + + I xx x+ x + +
rrt
z.
z.
+ + + ++80 +
+
+
to.i I
r
+ R EGIO
+ + + +
DES ÀUX
+ LEGENDE
PLLAT +
++
+a o
trmrta d'alo.
LrDrtt di nio'on Lrmr?. d. griloctu,o Fout. lô9orlcô'.
Coprrol.
Ci.f lr.u d. r.9rcô Ch.t lr.u d. 9t;l.clur
+ .,K2c Il ciaa
ME
mo
REG IC ]VARI t1
x x
)
3 2C 4O 60 8O loorm .{ )r
a
I a
O,ÂPÊES LA OIFIC'ION OE LÂ CATIT]f,GRAPHIE NATIONÂLE EY OU
C OASIRE LOIIE l98zl
*
I
COLF€
AJ
SENI N(