a
Onchocerciasis Control Programme in the Volta River Basin area Programme de Lutte contre I'Onchocrcrcose dans la Région du Bassin de la Volta
r6rNr pnocnapnæ
coMlvtrrrEEOffice of the Chairman
t. JPC. CCP COMITÉ CONJOINT Bureau du PrésidentDU PROGRAMME
COMITE CONJOINT DU PROGRAI'{I'{E
Cinquième session
JPC5.3
ORIGINAI
:
ANGIÂIS Décembre 1984Niamey, 3-6 décenbre L984
Point 5
del'ordre
duiour provisoire
OBSERVATIONS DU COMITE DES AGENCES PARRAINANTES
Introduction
1.
Les membres du ConitÉ! des agencesparrainantes
(CAP)ont participê à toutes les
rËunions des organismesstatutaires
drOCP,ainsi
qutaux réunions des donateurset
des Comitês nationaux pourla Lutte contre
lronchocercose.Lraccent
a
naturellementété mis sur la proposition
d'unestratégie à
longterme.
Compte tenu des nombreuxavis
exprimés,le
CAPtient à faire part
de ses observationssur les
progrèsréalisés jusqu'ici par
OCP,sur
1-esavantages
et
incidences deIa proposition
drunestratégie à long
terme et de questions connexes,ainsi
quesur le
développement socio-économique, enespérant que ces observations
faciliteront la prise
des décisions.Progrès
réalisés jusqu'ici
2.
Aprèsavoir
passé en revueles divers
documents sotrmis au Comitéconjoint
du Prograrme (CCP),te
CAPtient à
souLigner 1espoints
suivants:3. I1 ressort
du Rapportd'activité
que, dans 9O7" de1'aire initiale, le
Prograrmreest à jour et
même quelque peu en avancesur
l-e calendrierfixê
au départ pourIa luÈte contre
lronchocercoseet Ie
développement desvallées fluviales, et cela
grâceà
unestratégie opérationnelle efficace
et aufait
que, danscette aire, la longévité
duver parasite adulte est
de11 ans environ
alors
qutonltestimait
auparaventà
15-18ans.
CeIaa
une incidence importanÈesur la stratégie à long
terme puisque 1a pêriode desopéraÈions peut
être
écourtée avecles
écononiesqui
enresultent
dupoint
de vuefinancier
pourles Participants et
pourIes
donateurs.-2-
4.
Ala périphérie
deI'aire
du Progrernrne,Ia rêinvasion
desinulies
exogènescontinue de poser un
problème.
El1e rendimpossiblâle-protection totale contre la
maladie copme en témoignele
nombredtenfants infectés
depuis Ledébut du
Progra'r""e.
11faut
donc poursuivreles
mesuresintensives
desurveillance et
delutte,
cequi
absorbe unepart
irnportante des ressources du Progranme. Lesrésultats
des essais detraitenents effectués
au cours desétudes
exploratoires
dans 1a zone drextensionvers lrouest
montrentLreffet
bénéfique
qutaurait la Lutte contre la
source deréinvasion sur le flanc
ouestet fournissent
des arguuents supplémentaires en faveur des extensions.5 La
rêsistance
esttoujours
présente, maislrutil-isation judicieuse
deslarvicides disponibles
permet au Progranrme de surmonter ce problème ce quiest
de bon augure pourlravenir,
de mêmedtailLeurs
queles produits
nouveauxissus
du processus decriblage
desLarvicides. Ctest aussi 1'avis
du Comitéconsultatif d'experts et
du Groupe êcolo$ique.6.
Bien quela
rechercheait
reçu,
au cours deltannée, lrattention qurelle néritait,
conformément aux recounandations du Cornitéconsultatif
drexperts,1e CAP
tient à
appelerl'atEention
du CCPsur le fait
quele
Progranrme ne peutindéfiniment
répondreà
des exigencestoujours
croissanEes en I'absence dtun nombresuffisant
de chercheurs expérimentês.7.
Le CAP re1ève quecertains
progrèsont êté enregistrés
dansle projet
chimiothêrapie de lfonchocercose
et
que deslignes
d'approche intéressantesont êté définies.
Le CAPappelle l'attention
du CCPsur Ie fait
quesi
unesubstance appropriée
est
effectivement mise aupoint,
encorefaudra-t-i1
disposer drun bon système dedistribution
dans chaque pays pour enfaire
un instrumentdrentretien efficace. Cette constatation a
des rêpercussionssur la
dévoLutionet Ie
renforcement desservices
de santé nâtionaux.La
Lutte
cont,reles
es cesforestières
duvecteur
absorbe unepart
importanÈe des ressources duProgralme.
On sest
prêoccupé de savoirdans
quelle
mesure La IuÈÈecontre
ces espèces(dont le coût
dépasse 1million
de
dollars par an)
sejustifiait
pouratteindre lrobjectif
du Prograrmeet le
CAP se range
à la
reconmandation du CCE selon laqueLleles activitês
delutte
antivecÈorie1le
portant
spécifiquementsur
S.soubrensedoivent être
suspenduestant qutil ntaura
pasété
prouvé que Lrona affaire à
unvecteur
important pourla
transmission de Ltonchocercose de savane.Budgqt 1985
9.
Le CAPa
examinéle
Plandraction et
budget pour 1985, ensoulignant
saclartê analytique. I1
permeÈtait uneprévision réal.iste
de 1a demande, compte tenu des dépenses pour 1984, avec une augmentationtotale
de 5ZseulemenÈ. Le Programrne
est à féliciter
pourle contrôle financier st.rict
qutil
exercesur
ses dépenses. Le CAP recorrnande que Le Plandraction
et budgetsoit
approuvépar le
CCP.-3-
Stratégie à long
termeL0. A la suite
dela participation
de ses membres aux réunions dtexa-en auxquellesassistaient toutes les parties
concernêespar le
Programne età la suite
de son propre exErmen minutieuxet
approfondi dela stratégie
àlong tene
actueLlement soumise au CCP,le
CAP recomnandeltapprobation
decette stratégie par le
CCP. En parvenantà cette conclusion, Ie
CAPa
égalementrelevé
que :- le
Comitéconsultatif
drexpertsa
confirmé que 1astratêgie était
teehniquementet scientifiquement
fondêe;- les
Conitês nationaux pourIa lutte contre
Itonchocercoselront
soutenueà
Ouagadougou enjuin
1984 commeà
Lomê enjuin
1983,en se déclarantprêts
àprendre en charge Les
activitês qui leur seraient
dévolues, lesquellesconstituent
un aspect fondamental dela stratêgie à long
terme;- les
donateursont abouti à
unlarge
consensussur Ltacceptabilité
de Iastratégie futurel
-
Le CAP reconnaît que Lastratégie à long
termes'inscrit
dansle
cadre dumandat
qu'il a lui
mêroeétabli et
sor:mis au CCP en 1983.1l-.
Au cours de sesquestions souLevées à
sounettre au CCP deux
de
leur
incidence surd I OCP.
Il-
s'agit
despropres
délibérations, le
CAPa
examiné drautres diverses occasions;i1
estimequ'i1 serait utile
dede ces questions
particulièrement
importantes en raison lraboutissement du Programreet sur les activités
futures questions suivantes:a)
lrengagement accru- financier
ouautre -
des paysparticipants
en cequi
concernela dévolution
desactivitês dtentretien,
une mesureimportante
qui pourrait
selonla
SLT commencerà être
appliquée dans certains pays dèsla troisième
phasefinancière,
etb) le rôle
drOCP dansle
développement socio-économique des zonesprotégées de lronchocercose.
L2.
La question drun engageroentfinancier
accru des paysparticipants a
été soulevéepar les
donateursqui,
entant
que groupe,envisagent actuellement de nouveaux engagements pour permettre au Progranrmedratteindre
sonobjectif.
11ne
stagit
pas seuLement dtassurer unecontrepartie plus
importante aufinancement des donateurs, mais
les
paysparticipants doivent aussi
sepréparer
à
tempsà
prendre en chargeles
dépenses renouvelables delrentretien.
Bien
évidement, les
paysparticipants sont à cet
égard conscients de leursresponsabilités puisqu'i1s ont
accepté 1eprincipe
de 1adévolution
confirméà
Loméet à
Ouagadougouet
certaines Eesuresdéfinitives
sontdéjà
entrain drêtre prises. Toutefois,
en soulevantcette question, Ie
CAPreste
conscient dela situaÈion financière critique qui
règne enAfrique et
dufait
que 1espays
participants
maintiennentle
niveau deleurs
engagements en espèces et ennature
enfaveur
du Progranure dontils
reconnaissentle
caractèreprioritaire.
/
a
-4-
Développement socio-êcolomiqge
13.
LerôIe
dtOCP dans Le développement socio-économique des zonesprotégées de ltonchocercose
a été
examinépar Ies
donateurset par
Lespays
participants. Ils tiennent à
ce quele
succès enregisÈré dans Iasuppression drun obstacle
sérieux
au dêveloppement setraduise
rapidement Par des avantages socio-économiques concrets pour Les paysparticipants.
Ctestaussi
1àla volonté
du CAP composé de quatre organismes de développement qui sesont tous
engagés enfaveur
du développement deltAfrique
delrouest.
LeCAP estime
toutefois
queles
ressources gestionnaires ou 1es ressources enpersonnel
devraient
continuerdtêtre util-isêespour la lutte contre la
maladie
et
pourla
formation des agents des paysparticipants
appelés àprendre en charge
tes activités drenÈretien.
Le rôLe d'OCPconsiste à
prêciserles
mesures appropriêes résu1Èant de sesactivitês
delutte antivectorielle et les
ressources destinées au développement socio-économique dansttaire
duprogranrme
devraient être
mainÈenues au niveauf-imité qui eét
aetuellementle leur.
Les quatre organismes du CAP sesont
engagêsà aider
OCP dansla réa1i- sation
decette
tâche.L4.
La question desavoir
comment cespossibilitês
de développement sont ouseront exploitées est
devenue une questioncruciale
pourles
donateurset
pour 1es paysparticipants car les
rêponsesqui seront
apportées-
de mêmeque
les
importants avant,ages pourla
santé dêcoulant directement du prograrme-justifieront les
engagementspris
enfaveur
de lraboutissement duPrograrrme. Ces rêponses ne peuvent
être
apportêespar
OCPqui
est essentiellement un Progranrmesanitaire et
ne consÈitue pas un organismegénéral de développement ruraL.
15. Ctest
aux gouvernements des paysparticipants
eux-mêmesqutil
appartient de déterminerla priorité à
accorder auxpossibilités
de déveLoppement et delancer
desprojets
de développemenÈ 1à où cespossibiLités existent.
Parconséquent,
le
CAP estime queIe
momentest
venu pourles
services nationaux deplanification et
de développementd'indiquer
clairement cormentles
zonesprotégées de 1'onchocercose
et
susceptiblesdrêtre
développéessont le
mieuxà même de
contribuer
au dével.oppement nationaL dans son ensemble. Les paysparticipants ont dêjà
indiquéqufils étaient
conscients de ce problèmepuisqurils ont êté
nombreuxà parÈiciper à la
réunion tenue en octobre àOuagadougou où ces questions