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Equations de Lagrange

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Rappels de mécanique analytique

(2)

Position du problème

Système : N particules Mk (1 ≤ k ≤ N) ponctuelles

Pas de liaisons :∀ t, 3N paramètres = position,vitesse

∃ c contraintes f = 3N − c degrés de liberté

⇒ q1, q2, ..., qf indépendantes, i.e. ∀ 1 ≤ i, j ≤ f ∂q∂qi

j = δij Dans RO

∀ 1 ≤ k ≤ N −−−→

OMk = rk = rk (q1, ..., qf)

֒→ Vitesse

drk dt =

f

X

i=1

∂rk

∂qi dqi

dt =

f

X

i=1

∂rk

∂qii (1)

֒→ Accélération

d2rk dt2 =

f

X

i,j=1

2rk

∂qi∂qjij +

f

X

i=1

∂rk

∂qii (2)

Principe fondamental de la dynamique : Equation vectorielle Equations planétaires : Equations scalaires

7→ Trouver des équations scalaires équivalentes au PFD.

(3)

Equations de Lagrange

Pour chaque particule k subissant une force résultante fk, mk d2rk

dt2 = fk Quelles grandeurs scalaires ?

Energie cinétique totale T

T = 1 2

N

X

k=1

mk

drk dt

2

(3)

1 ≤ l ≤ f, ... ∂T

∂ql =

N

X

k=1

mk

f

X

i,j=1

∂rk

∂qj

2rk

∂qi∂qlji

et ∂T

∂q˙l =

N

X

k=1

mk

f

X

j=1

∂rk

∂ql

∂rk

∂qjj (4)

Le génie de Lagrange fait le reste ...

(4)

d dt

∂T

∂q˙l

=

N

X

k=1

mk

f

X

i,j=1

2rk

∂qi∂ql

∂rk

∂qjij

+

N

X

k=1

mk

f

X

i,j=1

2rk

∂qi∂qj

∂rk

∂qlij

+

N

X

k=1

mk

f

X

j=1

∂rk

∂qj

∂rk

∂qlj on constate donc que

d dt

∂T

∂q˙l

− ∂T

∂ql =

N

X

k=1

mk

f

X

i,j=1

2rk

∂qi∂qjij +

f

X

j=1

∂rk

∂qjj

∂rk

∂ql

qui grâce au PFD devient d dt

∂T

∂q˙l

− ∂T

∂ql =

N

X

k=1

fk ∂rk

∂ql (5)

Mécanique céleste ...

(5)

la force fk ,dérive d’un potentiel U (q1, ..., qf) fk = − ∂U

∂rk (6)

l’équation (5) devient d dt

∂T

∂q˙l

− ∂T

∂ql = −

N

X

k=1

∂U

∂rk

∂rk

∂ql = −∂U

∂ql

comme ∂U

∂q˙l = 0, nous pouvons introduire le Lagragien

L = T − U (7)

qui vérifie donc pour chaque 1 ≤ l ≤ f les équations de Lagrange d

dt

∂L

∂q˙l

− ∂L

∂ql = 0

(6)

Principe de moindre action

Système à un degré de liberté (pour simplifier), L = L (q, ˙q,t)

=⇒Action entre t1 et t2, telle que S = R t2

t1 L(q,q, t)˙ dt vérifie δS =

Z t2 t1

∂L

∂q δq dt +

Z t2 t1

∂L

∂q˙ δq dt˙ soit

δS =

Z t2 t1

∂L

∂q δq dt +

Z t2 t1

∂L

∂q˙ d

dt (δq) dt une intégration par partie donne alors

δS =

Z t2 t1

∂L

∂q δq dt −

Z t2 t1

d dt

∂L

∂q˙

δq dt +

∂L

∂q˙ δq t2

t1

par hypothèse la position du système est parfaitement déterminée en t1et t2 : δq (t1) = δq (t2) = 0

(7)

ainsi

δS =

Z t2 t1

∂L

∂q − d dt

∂L

∂q˙

δq dt

Lagrange : Mouvement extremise l’action (min)

Le mouvement est donc vu sous un angle nouveau (Principe de moindre action) :

Tout système mécanique est caractérisé par son lagrangien L = L (qi,q˙i, t). Si aux instants t1 et t2 le système occupe deux positions déterminées, entre ces

deux instants le système se meut de telle façon que l’intégrale S =

Z t2

t1

L(q,q, t)˙ dt

ait la plus petite valeur possible.

⇒ Physique moderne ...

(8)

Equations de Hamilton

Lagrangien L = L(qi,q˙i, t) donc

dL =

f

X

i=1

∂L

∂qidqi +

f

X

i=1

∂L

∂q˙idq˙i

Hamilton : nouvelle variable pi := ∂L

∂q˙i la différentielle du Lagrangien s’écrit alors

dL =

f

X

i=1

∂L

∂qidqi +

f

X

i=1

pi dq˙i

=

f

X

i=1

∂L

∂qidqi + d

f

X

i=1

˙ qipi

!

f

X

i=1

˙ qidpi

⇔ d

f

X

i=1

˙

qipi − L

!

=

f

X

i=1

−∂L

∂qi

dqi +

f

X

i=1

˙ qidpi

(9)

ainsi H =

f

X

i=1

˙

qipi − L est une fonction de qi et pi, le Hamiltonien H = H (qi, pi, t) est né ! En fait L 7→ H : transformation de Legendre Equations du mouvement issues de H

dH = −

f

X

i=1

∂L

∂qidqi +

f

X

i=1

˙ qidpi

... équations de Lagrange ...

dH = −

f

X

i=1

d dt

∂L

∂q˙i

dqi +

f

X

i=1

˙

qidpi =

f

X

i=1

−dpi dt

dqi +

f

X

i=1

dqi dt dpi

⇒ ∀ 1 ≤ i ≤ f dqi

dt = ∂H

∂pi et dpi

dt = −∂H

∂qi (8)

Pour un système sans liaisons internes tel que f = 3N on aura donc

∀ 1 ≤ α ≤ N





rα = gradpαH pα = −gradrαH

(10)

Comment s’interprète H ?

pi := ∂L

∂q˙i = ∂

∂q˙i

f

X

j=1

1

2mjj2 − U

souvent ... pi := mii donc

H =

f

X

i=1

˙

qipi − L =

f

X

i=1

mii2

f

X

j=1

1

2mjj2 + U

d’ou l’on déduit immédiatement que

H =

f

X

j=1

1

2mjj2 + U

⇒ H : Energie mécanique totale

(11)

Crochets de Poisson

∀a(..., qi, ...pi, ...) et b(..., qi, ...pi, ...)

{a, b} :=

f

X

i=1

∂a

∂qi

∂b

∂pi − ∂a

∂pi

∂b

∂qi (9)

indépendance des coordonnées généralisées: ∀ 1 ≤ i, j ≤ f {pi, pj} = {qi, qj} = 0 et {qi, pj} = δij =

( 0 si i 6= j 1 si i = j

−→ équations de Hamilton dqi

dt = {qi,H} et dpi

dt = {pi,H}

Plus généralement pour toute fonction ϕ(..., qi, ...pi, ...) nous avons dϕ

dt =

f

X

j=1

∂ϕ

∂qi dqi

dt + ∂ϕ

∂pi dpi

dt =

f

X

j=1

∂ϕ

∂qi {qi,H} + ∂ϕ

∂pi {pi,H} = {ϕ,H}

⇒ Mécanique symplectique, systèmes dynamiques ....

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