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Fluage d'un smectique B hexatique : lien entre la viscosité élongationnelle dans le plan des couches et la longueur de corrélation ξ //

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00210319

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00210319

Submitted on 1 Jan 1986

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Fluage d’un smectique B hexatique : lien entre la viscosité élongationnelle dans le plan des couches et la

longueur de corrélation ξ //

P. Oswald

To cite this version:

P. Oswald. Fluage d’un smectique B hexatique : lien entre la viscosité élongationnelle dans le plan des couches et la longueur de corrélation ξ //. Journal de Physique, 1986, 47 (8), pp.1279-1283.

�10.1051/jphys:019860047080127900�. �jpa-00210319�

(2)

FLUAGE D’UN SMECTIQUE B HEXATIQUE : LIEN ENTRE LA VISCOSITE ELONGATIONNELLE DANS LE PLAN DES COUCHES ET LA LONGUEUR DE

CORRELATION 03BE//

P. OSWALD

Laboratoire de Physique des Solides, Université de Paris-Sud, 91405 Orsay, France

(Reçu Ze 24 avril 1986, aaaepté Ze 13 juin 1986)

RESUME

Nous avons mesuré en relaxation de contraintes la viscosité en écoulement dans le plan des couches de la phase B hexatique du 650BC (4 hexyl-4’-n penty- loxybiphényle-4-carboxylate). Nous trouvons qu’elle

varie avec la longueur de corrélation

03BE// suivant

une loi puissance : ~ 03B1 03BEn avec n ~ 2,5. Un modèle

de fluage par montée des dislocations libres du réseau hexagonal nous permet d’expliquer ce résultat

et de confirmer à posteriori l’existence des dites dislocations.

ABSTRACT

We have measured, by stress relaxation, the in- plane viscosity of the hexatic B phase of 650BC

(4-hexyl-4’-n pentyloxybiphenyl-4-carboxylate). We

find that it follows a power law of the correlation

length 03BE : ~ ~ 03BEn with n ~ 2,5. A model of creep by climb of free dislocations of the hexagonal lattice explains this result and confirms a posteriori the

existence of the so-called dislocations.

Classification

Physics Abstracts

61.30J

INTRODUCTION

Le smectique B hexatique est une phase lamellaire

avec un ordre hexagonal dans le plan des couches.

Il se caract6rise par un ordre 3D a longue distance

pour les orientations des liaisons des molecules proches voisines et par des correlations de position

a courte distance dans les couches (longueur de

coherence £11) et entre les couches (longueur de

coherence E Rappelons que 1’existence de la phase hexatique a d’abord 6t6 prouv6e thgoriquement dans

le cadre de la fusion bidimensionnelle par Halperin

et Nelson [1] puis sugg6r6e dans le cas tridimen-

sionnel des smectiques par Birgeneau et Litster [2].

Peu de corps pr6sentent une phase hexatique [3].

Nous avons choisi d’gtudier le 650BC (4-hexyl-4’-n pentyloxybiph6nyle-4-carboxylate) qui prgsente la sequence de transitions de phase suivante [3a] :

64°C 68,7°C

Smectique E - Smectique B hexatique

+

85°C

Smectique A ; Isotrope

La structure de cette phase hexatique est bien

connue. En particulier, 1’evolution de £11 (notE £

par la suite) avec la temperature a 6t6 mesuree sur

film libre [4] et sur poudre [5]. Nous savons ggale-

ment de mesures calorimgtriques [6] que la transi- tion SmB hex ++ SmA est du second ordre.

Dans un article recent, nous nous sommes intgres- ses aux proprigtgs rhgologiques de ce compose. Nous

avons montrg qu’existait un lien de proportionnalitg

entre la viscositg mesuree en cisaillement parallele

aux couches et la longueur de coh6rence C [7]. Pour l’instant, ce fait experimental n’a pas requ d’ex- plications thgoriques. Dans cet article, nous portons

notre attention sur la viscosit6 en 6coulement dans le plan des couches, des experiences antgrieures de Pindak et coll. [8] ayant d6jg montre un comportement

visqueux dans cette ggomgtrie de 1’gcoulement.

D’autre part, Zippelius et coll. [9] sugggrent que la viscositg d’un cristal hexatique bidimensionnel varie comme le carr6 de la longueur de correlation : n « E2 . En est-il de meme dans le cas tridimension- nel du smectique hexatique ?

Pour rgpondre a cette question, nous avons realise

une experience de relaxation de contraines. Nous trouvons que la viscositg n de la phase hexatique

varie en En avec 2 n 3.

Pour expliquer ce rgsultat et 1’gcart a la loi en

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019860047080127900

(3)

1280

C2 nous proposons un modale de fluage par montee des dislocations libres de la phase hexatique. Nous soulignons en particulier le role de la dimension-

nalitg.

I. APPAREILLAGE.

L’gchantillon, pr6parg entre deux lames de verre, peut etre comprimé ou dilate grgce A trois empile-

ments de cgramiques pi6zo6lectriques par l’interm6- diaire d’un bgti rigide. L’appareil est repr6sentg

de faqon symbolique sur la figure 1. La rigiditg k

du biti vaut 5.108 CGS. u(t) et a(t) sont les dgpla-

cements des cgramiques et celui de 1’gchantillon respectivement. Ces donnges sont enregistr6es simul-

tanément sur table tragante en fonction du temps.

-

Tout detail technique sur cet appareillage peut etre trouvg dans [10].

II. PREPARATION D’ECHANTILLONS QUASI-PLANAIRES.

En refroidissant 1’6chantillon depuis sa phase isotrope, on obtient toujours une structure en coniques focales ou toutes les orientations mol6cu- laires sont ggalement probables (figure 2a). Pour favoriser une orientation planaire (couches smecti-

ques perpendiculaires aux lames de verre), nous

avons applique un champ glectrique continu perpen- diculairement A 1’gchantillon. Une instabilitg convective se dgveloppe par des champs glevgs (5 104 V/cm) en phase SmA, sans doute A cause d’injections

de charges dans le milieu. L’important est que ce

mouvement convectif (de vorticitg horizontale) con- duit A une texture en "gventail" ou les couches

smectiques sont globalement perpendiculaires aux

lames dans toute 1’gpaisseur de 1’gchantillon

(figure 2b). Par contre, leur orientation n’est pas

homog4ne et change d’un domaine A l’autre comme le

montre bien la figure 2c apras passage en SmE.

Figure 1

Schema gquivalent du dispositif experimental. Le

ressort reprgsente le bati de rigiditg k.

Equivalent scheme of the experimental set up. The frame is represented by a spring which strength

constant is k.

Bien qu’il ne s’agisse pas d’une structure mono-

domaine, nous allons montrer l’intgrgt d’une expg-

rience de relaxation de contrainte sur ces gchantil- lons. Notre but gtant de comparer le comportement de la phase Bhex 1 celui du SmA, il est important

d’effectuer des series de mesures sur le mgme dchan- tillon sans changer sa texture. Les faibles dgforma- tions utilisges (variations d’gpaisseur de quelques

?igure 2

i) Texture en coniques focales (SmA) obtenue apras refroidissement depuis la phase isotrope.

Focal conic texture (SmA) obtained after cooling

from the isotropic phase.

Figure 2

b) Changement de texture apras application d’un champ 6lectrique. Les flaches indiquent des parois

de Grandjean qui s6parent deux domaines quasi- planaires mais d’orientations différentes. Cette texture ne change pas apras passage en 5mBhex.

.

Texture change after application of an electrical field. The arrows indicate Grandjean walls which separate two quasi planar domains of different orientations. The texture does not change after

transition to SmBhex phase.

milliers d’l).le permettent, comme nous avons pu le v6rifier directement au microscope.

III. PRINCIPE DES MESURES’.

Pour mesurer la viscosit6 apparente de 1’6chan- tillon (d6finie par la relation habituelle a- n app C)

nous imposons une marche de tension aux cgramiques (t 0 u(t) = 0 ;’ t 1 0 u(t) = uo). 1’6chantillon

se dgforme plastiquement suivant une loi exponen- tielle si son comportement est newtonien :

11

d est 1’6paisseur de 1’6chantillon.

(4)

Figure 2

c) L’orientation ggngrale des couches (ici parall6les

aux striations) est bien visible en SmE.

The general orientation of layers (here parallel

to the striations) is quite visible in SmE phase.

IV. RESULTATS EXPERIMENTAUX.

Pour que le temps de relaxation soit mesurable

avec notre appareillage en SmA, nous avons gtg contraints de travailler sur des gchantillons minces, typiquement d

=

45 pm. Les deformations uo s’gche- lonnent entre 200 et 8000 1. Dans cette gamme de mesure, la rgponse du systame est de type exponen- tiel (gq. 1) aussi bien en smectique A qu’en phase Bhex. Nous donnons sur la figure 3a un exemple de

courbe de relaxation enregistrge expgrimentalement

et sur la figure 3b 1’evolution du temps de relaxa- tion T en fonction de 1’amplitude imposge uo. ii est essentiellement constant, ce qui traduit un comportement newtonien. Sur la figure 4, nous avons reporte 1’evolution de la viscosite apparente napp

de 1’gchantillon en fonction de la temperature.

Cette quantité est bien dgfinie pour un 6chantillon de texture donnee et ne depend que de la temperature

(A 5 X pres). Des variations en valeur absolue plus importantes (± 20 %) ont gtg observges quand on change d’gchantillon (leurs textures et en particu-

lier la distribution en tailles des domaines ne sont

jamais rigoureusement identiques), mais 1’evolution

avec la temperature de napp est toujours la meme.

On peut d’ailleurs s’en assurer en normalisant toutes les courbes obtenues A la valeur de la visco- site apparente mesuree en SmA (et qui depend peu de la temperature). Sur la figure 5 nous avons trace

napp/napp(SmA) = f(T). Nous obtenons la meme courbe pour tous les gchantillons, ce qui montre bien qu’il s’agit d’une propriete intrinsgque de la phase Bhex

sans rapport avec la texture de 1’gchantillon. Dans la partie suivante, nous allons chercher quelle signification nous pouvons lui attacher.

V. INTERPRETATION.

Nous proposons dans ce paragraphe que la viscosi-

t6 apparente napp mesurée est proportionnelle A la

viscosite intrins6que du smectique (fonction seule-

ment de la temperature) et a un facteur ggomgtrique

A fonction de la taille de 1’gchantillon (son gpais-

seur d et son rayon R) et de sa texture (paramètre

T qui peut etre la taille moyenne des domaines bien

orientgs).Nous gcrirons :

Figure 3

a) Courbe de relaxation en phase hexatique (d

=

45 pm,

T

=

65,5°C). Les points ont gtg calcul6s a partir d’une loi exponentielle (eq. 1) avec T

=

3s. La r6ponse est purement visqueuse.

Relaxation curve in hexatic phase (d

=

45 pm, T

=

65,5°C). The points have been calculated from an exponential law (eq. 1) with T

=

3s. The response is purely viscous.

Figure 3

b) Evolution du temps de relaxation en fonction de

1’amplitude totale de 1a deformation.

Relaxation time versus whole amplitude of the

deformation.

Une telle expression rend compte A 1’evidence des resultats experimentaux. Par la suite, nous nous

intgresserons p-lus A 1’evolution de n avec T qu’A

la forme exacte de la fonction A(d,R,T). En effet,

(5)

1282

Figure 4

a) Viscosité apparente en fonction de la tempgra- ture ; o et A : meme gchantillon (d

=

45 pm) mais de texture différentes. 8 : gchantillon plus 6pais (d

=

60 pm).

Apparent viscosity versus temperature ; e and A :

same sample (d

=

45 pm) but with different textu- res : thicker sample (d

=

60 um).

Figure 4

b) Viscositg apparente normalisge A sa valeur en SmA. Tous les gchantillons donnent la meme

courbe qui represente (A une constante multipli-

cative prgs) la viscosite intrins6que n(T) de la phase hexatique.

Apparent viscosity normalised to its value in SmA phase. All the samples give the same curve

which represents (within a multiplicative factor)

the intrinsic viscosity n(T) of the hexatic phase.

nous savons comment varie la longueur de coherence C avec la temperature [4,5] et le lien entre et

cette quantite est particulierement intgressant.

Notons que la viscositg ici mise en jeu correspond

A un gcoulement glongationnel dans le plan des couches. Dans le cas bidimensionnel ce coefficient varie comme E2 [9]. Nous avons donc logiquement

Figure 5

Estimation graphique de 1’exposant n. Nous avons

utilise les donnges de la figure 4b ainsi que les valeurs de § mesurges sur poudre par Moussa et coll.

[5] (points .) et sur films libres par Pindak et coll. [4] (points e). Nous avons trace par la mgtho- de des moindres carrgs la meilleure droite passant par ces points. Sa pente vaut n

=

2,55. Le coeffi- cient de correlation de cette regression lin6aire

est de 0,91.

Graphic estimation of the exponent n. We have used the data of figure 4b as well as the values of E

measured on powder by Moussa et al. [5](points .)

and on free films by Pindak et al. [4] (points o).

We have plotted the best straight line crossing

these points by using the mean square method. Its slope yields n

=

2,55. The correlation coefficient of this linear regression is equal to 0,91.

cherché si une loi puissance :

pouvait rendre compte de nos resultats experimentaux.

Sur la figure 6 nous avons trace Ln n = f(Ln §). Aux incertitudes de mesures pr4s, nous trouvons que

n

=

2,55 ± 0,25. Cette valeur est donc supgiieure A

celle donnee par Zippelius et coll. [9] dans le cas

2D.

Pour expliquer ce r6sultat, nous allons montrer

qu’il convient de tenir compte du caractare 3D du

smectique. Si l’on admet que la deformation est due

à un mouvement par montge pure des dislocations

libres (et en 6quilibre thermodynamique) du reseau

hexagonal [11], nous aurons d’apres Escaig [12] :

(6)

Dans cette expression (que 1’on retrouve simplement

en appliquant la relation d’Orowan) X est une longueur

de diffusion qui depend de la ggomgtrie du probleme, Vtot le volume total de 1’6chantillon, VD le volume

de diffusion, D le coefficient d’autodiffusion et b le vecteur de Burgers d’une dislocation.

Dans le cas du SmA qui est liquide dans ses couches,

nous aurons X % b et Vtot ’ VD d’oa :

Nous retrouvons ici une formule classique qui, rappelons-le, fut obtenue pour la premiere fois par

Eyring [13] suivant une dgmarche diffgrente de celle

d’Escaig ne faisant pas intervenir 1’existence de dislocations.

Dans le cas de la phase hexatique, nous aurons dans

1’hypothese choisie du fluage par montge des disloca- tions libres

distance moyenne entre deux dislocations [14].

Dans ces conditions, la formule (4) se r6gcrit :

Cette th6orie simple pr6voit donc un exposant

n

=

2,66 sup6rieur A la valeur 2 trouv6e dans le

cas 2D (nous aurions dans ce cas une g6om6trie

cylindrique pour le probl6me de diffusion X= bLn(E/2b)

[15] donc essentiellement une variation en E2 comme sugggrge par Zippelius et coll. [9]). Cette valeur

thgorique est li6e au caract6re tridimensionnel du

smectique hexatique et est en bon accord avec la

valeur trouv6e expgrimentalement (n ~ 2,5).

En conclusion, nous avons 6tabli un lien th6orique

et experimental entre la viscosite glongationnelle

en 6coulement dans le plan des couches et la longueur

de correlation ç;. Soulignons 6galement que notre interpretation confirme 1’existence jusqu’ici presu-

m6e des dislocations libres du réseau hexagonal et responsables de la perte de l’ordre A grande distance.

Si notre modele rhgologique est correct, nous pr6voyons un comportement different en cisaillement dans le plan des couches et une variation en C2 de

la viscosite correspondante plut6t qu’en ç;8/3 [16].

Il serait important de tester cette prediction

dans l’avenir. Mais elle necessite de r6aliser des gchantillons planaires monodomaines, ce que nous

ne savons pas faire pour le moment.

Remenclement4

Je tieYl..6 à nemenclen C. Gevnain qui a .6 yn:théti.6 é le

650BC et M. Ktgman poun 1e4 .6uggutiOYL6.

REFERENCES

[1] B.I. Halperin, D.R. Nelson, Phys. Rev. Lett.

41 (1978) 121.

[2] R.J. Birgeneau, J.D. Litster, J. Physique

Lett. 39 (1978) L399.

[3] a) J.W. Goodby, R. Pindak, Mol. Cryst. Liq.

Cryst. 75 (1981) 233.

b) G. Albertini, S. Melone, G. Poeti, F. Rusti- chelli, G. Torquet, Mol. Cryst. Liq. Cryst.

104 (1984) 121.

[4] R. Pindak, D.E. Moncton, S.C. Davy, J.W. Goodby Phys. Rev. Lett. 46 (1981) 1135.

[5] F. Moussa, J.J. Benattar, C. Williams, Mol.

Cryst. Liq. Cryst. 99 (1983) 145.

[6] C.C. Huang, J.M. Viner, R. Pindak, J.W. Goodby Phys. Rev. Lett. 46 (1981) 1289.

[7] P. Oswald, Liq. Cryst. 1 (1986) 2.

[8] R. Pindak, W.O. Springer, D.J. Bishop,

D.D. Oshuroff, J.W. Goodby, Phys. Rev. Lett.

48 (1982) 173.

[9] A. Zippelius, B.I. Halperin, D.R. Nelson, Phys. Rev. B 22 (1980) 2514.

[10] P. Oswald, D. Le Fur, C.R. Acad. Sci. Paris,

297 Série II (1983) 699.

[11] Il est facile de s’assurer que sous l’action d’une contrainte uniaxiale 03C3 chaque dislocation du réseau hexagonal est soumise à une force de

montée de Peach et Koehler 03C3b cos 03B1 où 03B1 est

l’angle entre le vecteur de Burgers $$ et la

contrainte.

[12] B. Escaig, Ann. Phys. 3 (1978) 207.

[13] H. Eyring, J. Chem. Phys. 4 (1936) 283. Voir également 0. Parodi, J. Phys. Lettres, 37

(1976) L143.

[14] Chaque dislocation du réseau hexagonal est

localisée dans une couche. Dans ces conditions,

le problème de diffusion est à géométrie sphé- rique et il convient de prendre pour À la dis-

tance moyenne entre deux tels défauts [15]. Il faut noter que dans les smectiques la diffusion est paradoxalement peu anisotrope d’où notre choix d’un coefficient d’autodiffusion unique

D (voir par exemple l’article de revue de

G.J. Krüger, Phys. Rep. 82 (1982) 231).

[15] J. Friedel, Dislocations, Pergamon Press London

(1964) 115.

[16] Il est facile de vérifier qu’en cisaillement la déformation se fait par glissement des

dislocations libres et non par montée. Dans ce

mouvement, la mobilité d’une dislocation est

indépendante de leur densité (il n’y a pas de

diffusion). La viscosité étant inversement pro-

portionnelle à la densité de dislocations nous

aurons ici ~ ~ 03BE2.

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