• Aucun résultat trouvé

Dominique Labie Michèle Guerre-Millo Simone Gilgenkrantz Hélène Gilgenkrantz Denis Duboule Laure Coulombel Pascale Borensztein MAGAZINE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Dominique Labie Michèle Guerre-Millo Simone Gilgenkrantz Hélène Gilgenkrantz Denis Duboule Laure Coulombel Pascale Borensztein MAGAZINE"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

546 m/s n° 4, vol. 16, avril 2000

MAGAZINE

médecine/sciences 2000 ; 16 : 546

Les brèves de ce numéro

ont été préparées par :

Pascale Borensztein

(1)

Laure Coulombel

(1)

Denis Duboule

(2)

Hélène Gilgenkrantz

(3)

Simone Gilgenkrantz

(4)

Michèle Guerre-Millo

(5)

Dominique Labie

(3)

SOMMAIRE DES BRÈVES

Des grives migratrices pour

trans-porter les Borrelia de la maladie de Lyme (p. 546).

La téléthonine et la myopathie des ceintures (p. 552).

Nanisme campomélique : le rôle des régions régulatrices de proxi-mité (p. 552).

Les mécanismes de la colinéarité spatio-temporelle des gènes Hox

(p. 554).

Les ferlines : une nouvelle famille de protéines ? (p. 557).

Un PAX pour les dents (p. 558). Les vers sont immortels (p. 558).

Au bout des ongles et des télo-mères : la dyskératose congénitale

(p. 562).

La fonction de la protéine tub révé-lée par analyse de sa structure tridi-mensionnelle (p. 565).

Placenta et rétrovirus endogène : un échange de bons procédés (p. 566). Des progrès dans la vaccination de masse contre la rougeole (p. 574). Pourquoi les enfants anglais de-viennent-ils obèses ? (p. 574). Le secret des anémies de Fanconi révélé par les procaryotes ? (p. 578). À la recherche des X perdus chez les vieilles dames (p. 578).

(1) Inserm U. 474, Maternité Port-Royal, 123, boulevard de Port-Royal, 75014 Paris, France. (2) Département de zoologie et biologie ani-male, Université de Genève, Sciences III, quai Ernest-Ansermet, 30, CH-1211 Genève, Suisse. (3) Inserm U. 129, CHU Cochin, 24, rue du Faubourg-Saint-Jacques, 75674 Paris Cedex 14, France.

(4) 9, rue Basse, 54330 Clerey-sur-Brenon, France.

(5) Inserm U. 465, Institut biomédical des Cor-deliers, 15, rue de l’École-de-Médecine, 75006 Paris, France.

La maladie de Lyme, transmise par les tiques, est due à une famille de spirochètes, les Borrelia dont trois espèces au moins sont pathogènes pour l’homme : B. burgdoferi stricto

sensu, B. garinii, et B. afzelii. Le rôle de certains oiseaux, comme hôtes de ces infections, a longtemps été discuté. Une équipe suédoise vient de montrer que certains oiseaux migrateurs pouvaient être porteurs pendant plusieurs mois d’une infection latente susceptible d’être réactivée pendant la période migratoire [1]. Il existe, pendant cette période, une diminution des défenses immunitaires liée au stress de l’exercice physique. Les auteurs ont recherché si une simu-lation de la période de migration chez les grives par une réduction progressive de la période diurne (de 12 à 3,5 heures) reproduisant l’arrivée de l’automne pouvait diminuer leur défense contre une infection par B. garinii. Après 50 jours, on observe chez ces oiseaux une agitation migratoire typique associée, dès J64, à une diminution de la masse corporelle. Dans ce groupe, et dans un un groupe témoin maintenu en

conditions normales, une majorité d’oiseaux (8/10 et 6/9) avait été infectée dès J0 avec 104

spiro-chètes. Des prélèvements ont été effectués régulièrement. Dans le groupe témoin, tous les prélève-ments sont demeurés négatifs. En revanche, dans le groupe expéri-mental, les prélèvements, tous négatifs en début d’expérience, sont devenus positifs dès J71 chez plus de la moitié des oiseaux infec-tés. Le rôle des oiseaux comme vecteurs et amplificateurs d’infec-tion avait jusqu’à présent été écar-té car leur température corporelle (40,6 °C) semblait très supérieure à la température optimale de crois-sance du Borrelia in vitro (34-37 °C). L’expérience suédoise rappelle que la température du corps d’un oiseau n’est pas uniforme (cer-taines parties du corps comme la peau ont une température plus basse), que l’agitation migratoire peut réactiver une infection laten-te, et que l’agent pathogène de la maladie de Lyme peut migrer très loin…

[1. Gylfe Å, et al. Nature 2000 ; 403 : 724-5.]

Références

Documents relatifs

Une fracture de vertèbre a été diagnostiquée dans la première année après la greffe chez 20 % des patients, une proportion qui atteint 27 % la seconde année et plus de 30 % trois

Le résultat est frappant puisque deux mar- queurs totalement différents ont été ainsi identifiés, le premier sur la région centrale du chromosome 10 pour le volume striatal, le

En revanche, si les oiseaux sont élevés dans un environnement d’isolement acoustique, donc sans modèle, on constate chez les mâles une capacité d’improvisation quasi-

Ils ont mis en évidence le rôle de ce facteur transcriptionnel dans l’induction de plusieurs gènes de la glycolyse, et l’absence de contrôle et d’adaptation métabo- lique dans

Cette recrudes- cence des MST va donc nécessi- ter de la part des cliniciens et des biologistes la mise en place de diagnostics et de traitements beaucoup plus précoces et doit

Comme on pouvait s’y attendre, Tympanoctomys barrerae ne possède que deux gonosomes, l’X étant le plus grand des chromosomes et l’Y le seul acrocentrique de ce caryotype qui

C’est le tissu dermique de la base d’un follicule du cuir chevelu qui a été iso- lé par microdissection chez un indivi- du de sexe masculin.. Il a été ensuite réimplanté,

Curieu- sement, et pour la première fois en pathologie humaine, l’étude des banques de données montre que la protéine déduite ressemble aux pro- téines chaperons auxquelles