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Yves Lévy Simone Gilgenkrantz Laure Coulombel Christiane Brahimi-Horn Pascale Borensztein Edurne Berra Olivier Bensaude Robert Barouki MAGAZINE

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

219 m/s n° 2, vol. 17, février 2001

MAGAZINE

médecine/sciences 2001 ; 17 : 219

Les brèves de ce numéro

ont été préparées par :

Robert Barouki

(1)

Olivier Bensaude

(2)

Edurne Berra

(3)

Pascale Borensztein

(4)

Christiane Brahimi-Horn

(3)

Laure Coulombel

(4)

Simone Gilgenkrantz

(5)

Yves Lévy

(6)

SOMMAIRE DES BRÈVES

La vie privée des gènes en direct (p. 219).

ALT... là ! (p. 224).

Rôle de SF-1 : des gonades à l’hy-pophyse (p. 224).

Le stress oxydant a-t-il trouvé son point G ? (p. 229).

Caractérisation des lymphocytes TH folliculaires (p. 240).

Cappucino, moka, et oreille pâle (p. 243).

MIF, cible d’un traitement du choc septique ? (p. 256).

Lipine pour… lipodystrophie (p. 256). Cellules inflammatoires et cancer : alliées ou ennemies ? (p. 260). Le flavopiridol, un antitumoral qui bloque la réplication du VIH (p. 260).

Un polypeptide d’HIF-1αqui bloque la croissance tumorale (p. 260). Des vaisseaux « mosaïques » dans les tumeurs (p. 261).

Une nouvelle discipline : l’« ostéo-immunologie » (p. 272).

Le rôle immunomodulateur des sta-tines (p. 272).

Pourquoi, alors que les mouches volent, les sauterelles sautent-elles ? (p. 278).

La loi des vieux mâles (p. 278). Bébés poussiéreux... (p. 278). Le secret des vieilles mouches (p. 279).

(1) Inserm U. 490, Centre universitaire des Saints-Pères, 45, rue des Saints-Pères, 75270 Paris Cedex 06, France.

(2) Régulation de l’expression génétique, École normale supérieure, 46, rue d’Ulm, 75230 Paris Cedex 05, France.

(3) CNRS UMR 6543, Centre Antoine-Lacas-sagne, 33, avenue de Valombrose, 06189 Nice Cedex, France.

(4) Inserm U. 474, Maternité Port-Royal, 123, boulevard de Port-Royal, 75014 Paris, Fran-ce.

(5) 9, rue Basse, 54330 Clérey-sur-Brenon, France.

(6) Unité d’immunologie clinique, CHU Henri-Mondor, 51, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, 94010 Créteil Cedex, France.

■■■ La vie privée des gènes en direct. Les études morphologiques sont moins médiatiques que les résultats des cartes génomiques, mais les microscopes contribuent aussi à traquer le fonctionnement des gènes et ont l’énorme avantage de pouvoir le faire dans des cellules vivantes, et souvent fort artistique-ment. Un article de Nature Cell

Biolo-gy nous le démontre à nouveau en

visualisant « en direct » et simultané-ment le mouvesimultané-ment d’un gène dans la chromatine pendant sa transcrip-tion, et l’expression de son produit protéique à distance dans le cyto-plasme. La construction est loin d’être utilisable en routine : les auteurs ont établi des lignées stables de cellules BHK (baby hamster kidney) ayant intégré un premier plasmide de 18,5 kb contenant de multiples copies de l’opéron lactose (lac). En aval de ces séquences, un élément de réponse à la tétracycline (TRE), contrôlant un promoteur CMV lui-même contrôlant l’expression d’un marqueur fluorescent (cyan) avec une séquence de localisation dans le peroxisome (Ser-Lys-Leu, ou SKL). La transfection dans ces lignées stables d’un second plasmi-de codant pour la protéine du répresseur de l’opéron lactose, fusionnée avec EYFP (yellow

fluores-cent protein) sert à localiser le gène

integré. La co-transfection avec le

plasmid pTet-On (se liant à TRE) puis le traitement des cellules par la doxycycline active la transcription de la protéine de fusion Cyan-SKL qui se localise dans le peroxisome. Ainsi, localisation du gène (EYFP) et transcription (Cyan) sont identi-fiables séparément. L’activation de la transcription par la doxycycline induit une décondensation de la chromatine visible dès 30 minutes, avec un effet maximal au bout de 4 heures ; l’expression du transgène, quant à elle, est détectée dès 3 heures, délai probablement sures-timé par la nécessité d’une accumu-lation minimale de protéine pour que le signal fluorescent soit détec-table. Pendant la transcription, les mouvements chromatiniens sont minimes, et la forme de la structure ouverte de la chromatine ne varie pas. Le locus d’intégration du trans-gène ne s’associe ni avec le nucléo-le, ni avec les corps de Cajal, mais avec les corps nucléaires PML, enco-re que cette association semble êtenco-re indépendante de l’activité transcrip-tionnelle du locus, et résulte plus de la détection par PML qui monterait la garde contre l’envahisseur d’un afflux de protéines. Pour le plaisir des yeux, le film est visible sur le site

http://www.cellbio.nature.com.

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