• Aucun résultat trouvé

Caractéristique photoélectrique d'un multiplicateur d'électrons en alliage cuivre-beryllium dans l'ultraviolet jusqu'à 1500 Å

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Caractéristique photoélectrique d'un multiplicateur d'électrons en alliage cuivre-beryllium dans l'ultraviolet jusqu'à 1500 Å"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234599

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234599

Submitted on 1 Jan 1952

HAL is a multi-disciplinary open access

archive for the deposit and dissemination of

sci-entific research documents, whether they are

pub-lished or not. The documents may come from

teaching and research institutions in France or

abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est

destinée au dépôt et à la diffusion de documents

scientifiques de niveau recherche, publiés ou non,

émanant des établissements d’enseignement et de

recherche français ou étrangers, des laboratoires

publics ou privés.

Caractéristique photoélectrique d’un multiplicateur

d’électrons en alliage cuivre-beryllium dans l’ultraviolet

jusqu’à 1500 Å

Vladimir Schwetzoff, Simone Robin, Boris Vodar

To cite this version:

(2)

369 Nora Wooster

[2]

déduites de

diagrammes

X sur

des cristaux

beaucoup plus

gros

(2

X i X

o,oo5

mm).

Toutes

proportions

gardées,

nos cristaux de 2 à

5 p.

auraient une

épaisseur

suivant b

comprise

entre 50

et 200 À en

parfait

accord avec leur

transparence

aux électrons.

Grâce à la même

méthode,

nous avons pu montrer

que les

franges

en arête de

poisson’

de

MoO3

sont

orientées suivant les

plans

203 et

203 qui

font entre’

eux un

angle

de 108052’. Plus

exceptionnellement,

les

franges

sont

parallèles

aux

plans

voisins 305

et

305

avec un écart

angulaire

de

II4032’.

La moyenne de

39

mesures a donné pour

angle

des

Fig. 2 a et 2 b. -

Franges

électroniques

en arête de poisson.

franges :

i og et

n5o,

la bissectrice de ces

angles

étant le

plan

001.

Dans le cas des cristaux minces d’iodure de

plomb

dont les contours sont

difformes, l’application

du même

procédé

nous a

permis

de débrouiller les

figures

de diffraction très

complexes qu’on

y observe. Elles se

présentent

avec la

symétrie

6,

caractéristique

du

système hexagonal.

Enfin,

les

diagrammes

de

points

réalisés au cours de l’observation au

microscope électronique

ren-seignent

à

chaque

instant sur l’état du réseau cris-tallin

(déformation, distorsion,

transformation

chi-mique)

qui

donne les

franges électroniques.

Ils fournissent le moyen d’accéder au mécanisme intime du

phénomène.

[1] BERNARD R. et PERNOUX E. -

Optik, 1952, 9, 1.

[2]

NORA WOOSTER. 2014 Z. Kristall., 1931, 80, 504. Manuscrit reçu le 2 mai 1952.

CARACTÉRISTIQUE

PHOTOÉLECTRIQUE

D’UN MULTIPLICATEUR

D’ÉLECTRONS

EN

ALLIAGE

CUIVRE-BERYLLIUM DANS L’ULTRAVIOLET

JUSQU’A

1500 Å

Par M. VLADIMIR

SCHWETZOFF,

Mme SIMONE

ROBIN

et M. BORIS VODAR.

Laboratoire de

Physique-Enseignement,

Sorbonne.

Parmi les

alliages

qui

présentent

pratiquement

un coefficient d’émission secondaire suffisamment élevé et

stable,

le

cuivre-beryllium

et

l’argent-magné-sium sont connus et étudiés par divers auteurs

depuis

une

qninzaine

d’années.

L’Ag-Mg

a

acquis

un

développement pratique

bien

plus

considérable que le

Cu-Be,

sans doute parce que ce dernier a un coefficient d’émission

qui

est moitié moindre et parce

qu’il

est

peut-être

encore

plus capricieux

que le

premier [1], [2].

Le Cu-Be connaît

cependant

ces dernières années un

regain

de faveur dans certaines

applications

l’exposition

occasionnelle de la cathode et des cibles

multiplicatrices

au contact de l’air

atmosphérique

est

pratiquement

inévitable. En

effet,

sous ce

rapport,

le Cu-Be est

plus

stable que

l’Ag-Mg.

Ce cas se

présente

dans les

appareils

tels que les

spectrographes

de

masse ou les

spectrographes

ou monochromateurs à vide pour l’ultraviolet lointain

[3], [4], [5],

où l’on doit

supprimer

toute

présence

de matière entre la

source de

rayonnement

et le détecteur.

C’est en vue de la

spectrophotométrie

dans

l’ultra-violet lointain que

l’un

de nous a construit un

multi-plicateur

d’électrons au Cu-Be

prévu

pour fonc-tionner sans fenêtre immédiatement à la sortie d’un

monochromateur

à vide.

Cependant,

en vue d’ob-server l’influence éventuelle du contact de l’air sur la

photocathode

ou les

cibles,

ce

multiplicateur,

soudé dans un tube de pyrex muni d’une fenêtre soufflée en

quartz

homosil

[6],

a été

soigneusement

dégazé

et vidé selon la

technique

habituelle. des

tubes scellés. Les résultats de mesures que nous

rapportons

ici sont ceux relatifs à ce tube

scellé,

avant tout nouveau

contact

des surfaces avec

l’air. La

caractéristique

spectrale

est donc limitée vers 1500 À par

l’absorption

de la fenêtre de

quartz.

Par

ailleurs,

cette courbe

spectrale

n’est

pas

corrigée

en fonction. de la

répartition énergétique (encore

inconnue)

de la lumière à la sortie du

monochroma-teur,

mais nous estimons

cependant

qu’il

est utile de la

publier

parce que la seule

publication qui,

à notre

connaissance,

donne la

caractéristique

photo-électrique

du Cu-Be s’arrête à 2 ooo

Â,

limite du

spectrophotomètre

Beckmann

[7]

et aussi parce

qu’elle apporte

un certain nombre de

renseignements

qui

seront énumérés

ci-après.

Auparavant,

nous

préciserons

que ce

multipli-cateur,

du

type électromagnétique,

comporte

une

photocathode

et 12

étages

de

multiplication

en Cu-Be du

type

«

Mallory 73

»

(Johnson, Matthey

et

Cie)

et

présente

une

amplification

de 3 000

(a

=

2)

sous

175 V

par

étage

et 40 000

(,7 =.

2,4)

sous 300 V par

étage.

Nous ne savons pas encore si cette valeur

un peu faible de 7

(habituellement : 2,5

à

3,5)

est propre à cet échantillon

d’alliage

ou bien si elle

est

due à une

oxydation

insuffisant. Le courant

(3)

370

curité

(compensé

dans nos

mesures)

est de 6. 10-13 A

sous 2

275

V et de 6.10-12 A sous 3 900 V.

La courbe

(1)

représente

le courant

(mesuré

à l’électromètre A. 0. I.

P.)

débité par le

multiplica-teur éclairé à travers sa fenêtre de

quartz

homosil

et,la

courbe

(2)

se

rapporte

au cas où l’on

interpose

un. filtre constitué par un

quartz

de mauvaise

qualité

qui coupe à 1700 Á

afin de

supprimer l’apparition

du

spectre

de second ordre

qui

vient masquer le seuil

photoélectrique.

Ces résultats

(comparés

à ceux que nous avons

précédemment

publiés)

permettent

de conclure que :

IoLe

seuil

photoélectrique

de cet échantillon de

_Cu-Be

se trouve vers foi eV

(3

ooo Â

environ)

en . accord avec la

publication

déjà

citée

[7];

2° Le rendement

photoélectrique

du Cu-Be

comparé

à celui de

Ag-0-Cs

est de 6 à 8 fois moindre entre 608 et 2

ooo À ;

30

Le

rapport

§fl

à I 608 Á est de l’ordre

de 100,

Id

valeur assez faible

qui

fait penser que la lumière

diffuse est pour sa

plus grande parut,

de courte lon-gueur d’onde. On voit que 4o pour 100 du courant dû à la

lumière,

diffuse

agissant

sur la

photocathode

provient

de la bande

1500-1700

À.

[1] WARNECKE R. - Brevet

français S. F. R. n° 824 365 du 23 octobre 1936.

[2] LE BOITEUX M. H. - Rev. Techn. C. G. C. T.-L. M. T.,

1941, 1,21.

[3]

ALLEN J. S. 2014 Rev. Sc. Instr., 1947, 18, 865.

[4]

ROBSON. 2014 Rev. Sc. Instr., 1948, 19, 865.

[5] PIORE E. R., HARVEY G. G., GYORGY E. M. et

KING-STON R. H. - Rev. Sc.

Instr., 1952, 23, 8.

[6]

SCHWETZOFF V., ROBIN Mme S et VODAR B. - C. R.

Acad. Sc., 1952, 234, 426.

[7]

MORRISH A. H., WILLIAMS G. W. et DARLY E. K. - Rev.

Sc. Instr., 1950, 21, 884.

Manuscrit reçu le 3o avril 1952.

SUR UNE INTERDICTION DE CONFIGURATION EN

RADIOACTIYITÉ 03B2

Par M. TROCHERIS.

Service de

Physique mathématique,

Commissariat à

l’Énergie

atomique.

Une étude

systématique

des

désintégrations fi

des noyaux de A

impair

[1]

a

permis

de mettre en évidence

quelques

transitions

particulières

qui

sem-blent interdites par autre chose que les

règles

de sélection sur le

spin

et la

parité.

En

particulier,

certaines transitions à l’état fondamental ou à un état isomère du noyau

final,

qui

sont incontestable-ment

permises

d’après

le modèle nucléaire de Maria

Mayer,

ont des valeurs de

fi

nettement

trop

élevées. Celles

qui

correspondent

aux

cinq plus grandes

valeurs de

log

fi

sont les

désintégrations

de Ni63

(6,4)

Ni65

(6,6),

Zr89 m

(6,8),

Zn8?

(7,0)

et Y8?

(7,6).

Les

cas de

Ni63,

Ni65 et Zn65 ont

déjà

été

expliqués

par

une

règle

de sélection sur le moment

cinétique

orbital

[2].

Les deux autres cas

pourraient s’expliquer

’ de la

façon

suivante par une sorte de

règle

de sélec-tion sur les

configurations.

Avec la notation du

spin

isotopique,

l’hamiltonien d’interaction pour la

désin-tégration p

est un

opérateur à

une

particule.

Il en

résulte

que

son élément de matrice est nul entre deux

états initial et final

appartenant à deux configurations

qui

diffèrent par les nombres

quantiques

de

plus

d’une

particule.

Ceci suppose que l’on

adopte

un

modèle de

particules indépendantes

pour le noyau. Un tel modèle ne

peut

pas être utilisé sans

précau-tions,

mais il semble que le modèle de M.

Mayer

s’applique

bien au calcul

approximatif

des éléments de matrice

P.

D’après

ce

modèle,

les

configurations

en

protons

et en

neutrons

peuvent

être les suivantes

dans les

désintégrations

de 80 h

3,Yl" [3]

et

4,4 m

,,Zr89

[4] :

,

On voit que ces transitions ne

peuvent

pas se

faire par

changement

d’état

d’un

seul

proton

se transformant en neutron. Un autre cas

d’interdic-tion par les

configurations

serait

43 i

48Cdllâ

5

[5]

Références

Documents relatifs

La Stormblade Turbine, ressemble à celui d'un réacteur d'avion : les pales sont protégées par un carénage qui sont protégées par un carénage qui dirige le flux d'air

Pourtant, depuis les années 90 au Japon, et dans la plus grande partie des pays développés depuis la récession entraînée par la crise financière mondiale, baisser

Dans la réalité (donc en relâchant l’hypothèse du tcepa), les effets d’une augmentation des dépenses publiques sont multiples et, pour certains d’entre eux

This conclusion is strengthened by the increased incidences of lung cancers among workers with ABD (presumably these workers were exposed to very high concentrations of beryllium),

The five 凸-shaped features are estimated to be brine sprinkling pits, which are the first discoveries of this type of features in Northeast China; they

Liang Qiyao 梁琪瑶, Chen Quanjia 陈全家, Pauline (史宝琳) Sebillaud, and Wang Lixin 王立 新.. ‗Jilin Da‘an shi Yinjiawopu yizhi chutu de dongwu guge yicun yanjiu

- Optical constants and normal incidence reflec- tance of gold in the vacuum ultraviolet... Their reflectances were equal to

Dans ce qui pr6c6de, nous avons pu determiner le d6calage de temperature pour les courbes Ape. parce que nous avions des courbes Apo de