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Submitted on 1 Jan 1952
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Caractéristique photoélectrique d’un multiplicateur
d’électrons en alliage cuivre-beryllium dans l’ultraviolet
jusqu’à 1500 Å
Vladimir Schwetzoff, Simone Robin, Boris Vodar
To cite this version:
369 Nora Wooster
[2]
déduites dediagrammes
X surdes cristaux
beaucoup plus
gros(2
X i Xo,oo5
mm).
Toutesproportions
gardées,
nos cristaux de 2 à5 p.
auraient uneépaisseur
suivant bcomprise
entre 50et 200 À en
parfait
accord avec leurtransparence
aux électrons.
Grâce à la même
méthode,
nous avons pu montrerque les
franges
en arête depoisson’
deMoO3
sontorientées suivant les
plans
203 et203 qui
font entre’eux un
angle
de 108052’. Plusexceptionnellement,
lesfranges
sontparallèles
auxplans
voisins 305et
305
avec un écartangulaire
deII4032’.
La moyenne de39
mesures a donné pourangle
desFig. 2 a et 2 b. -
Franges
électroniques
en arête de poisson.franges :
i og etn5o,
la bissectrice de cesangles
étant le
plan
001.Dans le cas des cristaux minces d’iodure de
plomb
dont les contours sontdifformes, l’application
du mêmeprocédé
nous apermis
de débrouiller lesfigures
de diffraction trèscomplexes qu’on
y observe. Elles seprésentent
avec lasymétrie
6,
caractéristique
du
système hexagonal.
Enfin,
lesdiagrammes
depoints
réalisés au cours de l’observation aumicroscope électronique
ren-seignent
àchaque
instant sur l’état du réseau cris-tallin(déformation, distorsion,
transformationchi-mique)
qui
donne lesfranges électroniques.
Ils fournissent le moyen d’accéder au mécanisme intime duphénomène.
[1] BERNARD R. et PERNOUX E. -
Optik, 1952, 9, 1.
[2]
NORA WOOSTER. 2014 Z. Kristall., 1931, 80, 504. Manuscrit reçu le 2 mai 1952.CARACTÉRISTIQUE
PHOTOÉLECTRIQUE
D’UN MULTIPLICATEUR
D’ÉLECTRONS
ENALLIAGE
CUIVRE-BERYLLIUM DANS L’ULTRAVIOLETJUSQU’A
1500 ÅPar M. VLADIMIR
SCHWETZOFF,
Mme SIMONEROBIN
et M. BORIS VODAR.
Laboratoire de
Physique-Enseignement,
Sorbonne.Parmi les
alliages
qui
présentent
pratiquement
un coefficient d’émission secondaire suffisamment élevé etstable,
lecuivre-beryllium
etl’argent-magné-sium sont connus et étudiés par divers auteurs
depuis
uneqninzaine
d’années.L’Ag-Mg
a
acquis
undéveloppement pratique
bien
plus
considérable que leCu-Be,
sans doute parce que ce dernier a un coefficient d’émissionqui
est moitié moindre et parce
qu’il
estpeut-être
encoreplus capricieux
que lepremier [1], [2].
Le Cu-Be connaît
cependant
ces dernières années unregain
de faveur dans certainesapplications
oùl’exposition
occasionnelle de la cathode et des ciblesmultiplicatrices
au contact de l’airatmosphérique
est
pratiquement
inévitable. Eneffet,
sous cerapport,
le Cu-Be estplus
stable quel’Ag-Mg.
Ce cas seprésente
dans lesappareils
tels que lesspectrographes
demasse ou les
spectrographes
ou monochromateurs à vide pour l’ultraviolet lointain[3], [4], [5],
où l’on doitsupprimer
touteprésence
de matière entre lasource de
rayonnement
et le détecteur.C’est en vue de la
spectrophotométrie
dansl’ultra-violet lointain que
l’un
de nous a construit unmulti-plicateur
d’électrons au Cu-Beprévu
pour fonc-tionner sans fenêtre immédiatement à la sortie d’unmonochromateur
à vide.Cependant,
en vue d’ob-server l’influence éventuelle du contact de l’air sur laphotocathode
ou lescibles,
cemultiplicateur,
soudé dans un tube de pyrex muni d’une fenêtre soufflée enquartz
homosil[6],
a étésoigneusement
dégazé
et vidé selon latechnique
habituelle. destubes scellés. Les résultats de mesures que nous
rapportons
ici sont ceux relatifs à ce tubescellé,
avant tout nouveaucontact
des surfaces avecl’air. La
caractéristique
spectrale
est donc limitée vers 1500 À parl’absorption
de la fenêtre dequartz.
Parailleurs,
cette courbespectrale
n’estpas
corrigée
en fonction. de larépartition énergétique (encore
inconnue)
de la lumière à la sortie dumonochroma-teur,
mais nous estimonscependant
qu’il
est utile de lapublier
parce que la seulepublication qui,
à notreconnaissance,
donne lacaractéristique
photo-électrique
du Cu-Be s’arrête à 2 oooÂ,
limite duspectrophotomètre
Beckmann[7]
et aussi parcequ’elle apporte
un certain nombre derenseignements
qui
seront énumérésci-après.
Auparavant,
nouspréciserons
que cemultipli-cateur,
dutype électromagnétique,
comporte
unephotocathode
et 12étages
demultiplication
en Cu-Be dutype
«Mallory 73
»(Johnson, Matthey
etCie)
et
présente
uneamplification
de 3 000(a
=2)
sous
175 V
parétage
et 40 000(,7 =.
2,4)
sous 300 V parétage.
Nous ne savons pas encore si cette valeurun peu faible de 7
(habituellement : 2,5
à3,5)
est propre à cet échantillond’alliage
ou bien si elleest
due à uneoxydation
insuffisant. Le courant370
curité
(compensé
dans nosmesures)
est de 6. 10-13 Asous 2
275
V et de 6.10-12 A sous 3 900 V.La courbe
(1)
représente
le courant(mesuré
à l’électromètre A. 0. I.P.)
débité par lemultiplica-teur éclairé à travers sa fenêtre de
quartz
homosilet,la
courbe(2)
serapporte
au cas où l’oninterpose
un. filtre constitué par unquartz
de mauvaisequalité
qui coupe à 1700 Á
afin desupprimer l’apparition
duspectre
de second ordrequi
vient masquer le seuilphotoélectrique.
Ces résultats
(comparés
à ceux que nous avonsprécédemment
publiés)
permettent
de conclure que :IoLe
seuilphotoélectrique
de cet échantillon de_Cu-Be
se trouve vers foi eV(3
ooo Âenviron)
en . accord avec lapublication
déjà
citée[7];
2° Le rendement
photoélectrique
du Cu-Becomparé
à celui deAg-0-Cs
est de 6 à 8 fois moindre entre 608 et 2ooo À ;
’
30
Lerapport
§fl
à I 608 Á est de l’ordrede 100,
Id
valeur assez faible
qui
fait penser que la lumièrediffuse est pour sa
plus grande parut,
de courte lon-gueur d’onde. On voit que 4o pour 100 du courant dû à lalumière,
diffuseagissant
sur laphotocathode
provient
de la bande1500-1700
À.[1] WARNECKE R. - Brevet
français S. F. R. n° 824 365 du 23 octobre 1936.
[2] LE BOITEUX M. H. - Rev. Techn. C. G. C. T.-L. M. T.,
1941, 1,21.
[3]
ALLEN J. S. 2014 Rev. Sc. Instr., 1947, 18, 865.[4]
ROBSON. 2014 Rev. Sc. Instr., 1948, 19, 865.[5] PIORE E. R., HARVEY G. G., GYORGY E. M. et
KING-STON R. H. - Rev. Sc.
Instr., 1952, 23, 8.
[6]
SCHWETZOFF V., ROBIN Mme S et VODAR B. - C. R.Acad. Sc., 1952, 234, 426.
[7]
MORRISH A. H., WILLIAMS G. W. et DARLY E. K. - Rev.Sc. Instr., 1950, 21, 884.
Manuscrit reçu le 3o avril 1952.
SUR UNE INTERDICTION DE CONFIGURATION EN
RADIOACTIYITÉ 03B2
Par M. TROCHERIS.
Service de
Physique mathématique,
Commissariat àl’Énergie
atomique.Une étude
systématique
desdésintégrations fi
des noyaux de Aimpair
[1]
apermis
de mettre en évidencequelques
transitionsparticulières
qui
sem-blent interdites par autre chose que les
règles
de sélection sur lespin
et laparité.
Enparticulier,
certaines transitions à l’état fondamental ou à un état isomère du noyaufinal,
qui
sont incontestable-mentpermises
d’après
le modèle nucléaire de MariaMayer,
ont des valeurs defi
nettementtrop
élevées. Cellesqui
correspondent
auxcinq plus grandes
valeurs delog
fi
sont lesdésintégrations
de Ni63(6,4)
Ni65(6,6),
Zr89 m(6,8),
Zn8?(7,0)
et Y8?(7,6).
Lescas de
Ni63,
Ni65 et Zn65 ontdéjà
étéexpliqués
parune
règle
de sélection sur le momentcinétique
orbital[2].
Les deux autres caspourraient s’expliquer
’ de la
façon
suivante par une sorte derègle
de sélec-tion sur lesconfigurations.
Avec la notation duspin
isotopique,
l’hamiltonien d’interaction pour ladésin-tégration p
est unopérateur à
uneparticule.
Il enrésulte
que
son élément de matrice est nul entre deuxétats initial et final
appartenant à deux configurations
qui
diffèrent par les nombresquantiques
deplus
d’uneparticule.
Ceci suppose que l’onadopte
unmodèle de
particules indépendantes
pour le noyau. Un tel modèle nepeut
pas être utilisé sansprécau-tions,
mais il semble que le modèle de M.Mayer
s’applique
bien au calculapproximatif
des éléments de matriceP.
D’après
cemodèle,
lesconfigurations
en
protons
et enneutrons
peuvent
être les suivantesdans les
désintégrations
de 80 h3,Yl" [3]
et4,4 m
,,Zr89
[4] :
,On voit que ces transitions ne
peuvent
pas sefaire par
changement
d’étatd’un
seulproton
se transformant en neutron. Un autre casd’interdic-tion par les