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Réalisation de miroirs interférentiels pour le domaine ultraviolet (λ > 2 500 Å)

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235841

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235841

Submitted on 1 Jan 1958

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Réalisation de miroirs interférentiels pour le domaine ultraviolet (λ > 2 500 Å)

R. Lennuier

To cite this version:

R. Lennuier. Réalisation de miroirs interférentiels pour le domaine ultraviolet (λ> 2 500 Å). J. Phys.

Radium, 1958, 19 (3), pp.319-320. �10.1051/jphysrad:01958001903031900�. �jpa-00235841�

(2)

319.

RÉALISATION DE MIROIRS INTERFÉRENTIELS POUR LE DOMAINE ULTRAVIOLET (03BB > 2 500 Å)

Par R. LENNUIER,

Laboratoire des Recherches Physiques de la Sorbonne.

Résumé. 2014 Description de miroirs à couches alternées, haut indice-bas indice, pour la région

2 500 Å. L’iodure de Rubidium (n ~ 2,0) et la cryolithe (n ~ 1,37) sont encore très transparents dans cette région. Les couches multiples, obtenues par évaporation sous vide de ces deux substances, présentent une absorption inférieure à 10»% jusqu’à 2 400 Å, avec un pouvoir réflecteur atteignant

85 % pour 10 couches. Les couches de RbI sont sensibles à l’humidité ambiante. On obtient une

protection efficace, pendant plusieurs mois, en recouvrant l’ensemble d’une couche k 03BB/2 de paraffine.

Abstract. 2014 Dielectric mirror coatings, made of alternate high index-low index layers, for

the 2 500 Å region, are described. Rubidium iodide (n ~ 2,0) and cryolite (n ~ 1,37) are still

very transparent in this region. Multilayer coatings, prepared by vacuum evaporation, of these

two substances, exhibit an absorption less than 10 % until 2 400 Å, with reflecting

power reaching 85 % for 10 layers. RbI layers deteriorate in humid air ; coatings may be protected

for several months by a k 03BB/2 layer of paraffin.

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET. LE RADIUM TOME 19, MARS 1958,

Le procédé d’exploration des spectres avec le Fabry-Perot par variation de la pression de l’air

entre les lames (P. Jacquinot et collaborateurs)

a été appliqué au Laboratoire des Recherches Physiques de la Sorbonne en 1952 et 1953 par J. L. Cojan et R. Lennuiér, à l’analyse hyperfine

de la radiation de résonance À = 2 537 A du

mercure observée soit en émission, soit en absorp- tion, soit après réflexion sélective sur la vapeur de

mercure elle-même [1]. Les couches réfléchissantes utilisées gtaient obtenues par évaporation .d’alumi-

nium sur quartz et présentaient sur la raie 2 537 Á

un facteur de réflexion voisin de-0,80 et un facteur

de transmission de quelques centièmes (les meil-

leures couches réalisées présentaient R = 0,87 et

T = 0,02 sur À = 2 537 A). La valeur élevée de

l’absorption dans le dépôt d’aluminium nous a

incités à tenter de réaliser des miroirs interférentiels utilisables sur À = 2 537 A.

L’obtention des couches diélectriques d’épaisseur optique À/4 ou À/2 et d’indice faible ne soulève

aucune difficultés ; la cryolithe est encore très trans- parente sur 2 500 A et y présente un indice voisin de 1,37. Mais il est nécessaire de trouver une

substance d’indice élevé qui soit encore transpa-

rente dans ce domaine spectral. Une solution satis- faisante est fournie par l’iodure de rubidium. Cette substance présente un indice de réfraction voisin de 2,0 pour la raie 2 537 A [2] et sa première bande d’absorption se situe vers 2 230 A.

Nous avons effectivement réalisé des dépôts sous

vide (2.10-5 mm de Hg) d’iodure de rubidium, par

évaporation vers 350-400 ’OC, et, avec la collabo-

ration de MIles G. Rimbert et M. Guilleman, nous

avons fabriqué des miroirs par dépôts de cryolithe

et d’iodure de rubidium contrôlés .avec la radia-

tion x = 2 537 A. (dépôts sur glaces de quartz ou

de silice [3]). La mesure des facteurs de réflexion R et de transmission T de ces miroirs pour.diverses

radiations a permis de calculer l’absorption propre

A = 1 - T - .R de l’ensemble des couches entre .2 300 et 4 360 Â. Les mesures ont porté sur plusieurs miroirs comportant de 2 à 10 couches d’épaisseur optique À/4 sur 2 537 Â. L’absorption propre A n’augmente guère lorsqu’on passe de 2 à 10 couches, et elle reste inférieure à 0,10 dans tout

le domaine spectral X > 2 400 Â exploré. (Sur

X«== 2 537 A elle est de l’ordre de 0,06.) Les

facteurs de réflexion obtenus (0,85 avec un miroir quartz BH ... BH de 10 couches ; 0,69 avec un

miroir quartzl HB ... HBH due 7 couches) sont plus faibles que ceux que l’on attendrait d’un indice ng = 2,0 : l’iodure déposé en films a certai-

nement un indice effectif plus faible (la valeur nH ’;+.- 1,85 rend mieux compte des résultats obtenus).

FiG.l.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01958001903031900

(3)

320

La figure 1 donne les courbes mesurées de R et T

en fonction de la longueur d’onde pour un miroir comportant 7 couches HBHB ... d’épaisseur À/4

sur ), = 2 537 Á.

La protection des couches déposées sous vide a posé un problème : l’humidité atmosphérique altère

immédiatement les couches d’iodure de rubidium.

On obtient une protection partielle en recouvrant

l’ensemble d’une couche d’épaisseur X/2 de cryo- lithe. Mais la conservation reste de faible durée à

. l’atmosphère libre.

Nous avons obtenu une protection efficace en évaporant par-dessus la couche protectrice de cryolithe une nouvelle couche d’épaisseur k X/2 de paraffine. Une paraffine commerciale (Rhône- Poulenc,apoint de fusion 65 OC) évaporée sous vide

vers 70 OC, n’altère en rien la transparence du

miroir et permet à celui-ci de se conserver intact à l’air libre pendant plusieurs mois.

Les résultats que nous venons d’exposer ne sont

pas encore suffisamment bons pour permettre de remplacer dans l’étalon Fabry-Perot les mirpirs

aluminiés par des miroirs interférentiels dans la

région de X = 2 537 A ; ils permettent seulement d’obtenir, par réflexion, un filtrage acceptable de

cette raie dans le spectre d’une lampe à vapeur de

mercure.

Nous espérons, avec un montage permettant un

contrôle plus précis des épaisseurs des couches

évaporées, parvenir à fabriquer des miroirs pré-

sentant des caractéristiques améliorées.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LENNUIER (R.) et COJAN (J. L.), C. R. Acad. Sc., 1952, 235,1634 et 1953, 236,1146. COJAN (J. L.), Thèse de Doctorat, Paris, 1953 et Ann. Phys., 1954, 9, 385.

[2] RADHAKRISHNAN (T.), Proc. Indian Acad. Sc., 1948,

XXVII, 169.

[3] C. R. Acad. Sc., 1955, 241, 1560.

DISCUSSION

P. Fellgett. - Le support est-il chauffé pendant l’évaporation, pour utiliser la variation corres-

pondante d’indice ? _

R. Lennuier. - Non.

F. A. Jenkins. --- Quelle é âisseur de paraffine

faut-il pour une protection e icace, si l’on ne tient

pas compte des attaques par les bords ? - R. Lennuier. - À/2 est suffisant. La couche que

nous avons conservée un an était protégée par une

couche À/2.

H. J. Braddick. - Comment contrôle-t-on

l’épaisseur des couches ?

R. Lennuier. - Par réflexion sur le miroir de la lumière provenant d’une lampe à vapeur de mer-

cure. Le faisceau passe à la sortie à travers un

monochromateur isolant.), = 2 537 et éliminant la

majeure partie de la lumière parasite. On mesure le

flux lumineux à l’aide d’un photomultiplicateur

IP 28 et d’un galvanomètre.

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