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Hausses de primes liées au nouveau financement hospitalier

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

11 mai 2011

1063

C’est sans compter, toutefois, avec un conseil d’administration de Santé­

suisse très alémanique (et unique­

ment masculin). «90% des chefs des grandes caisses sont de langue alle­

mande», souligne ainsi un interlocu­

teur. (…)

Valentine Zubler Le Temps du 6 mai 2011

Hausses de primes liées au nouveau financement hospitalier

Une étape importante vient d’être fran­

chie dans l’établissement du nou veau financement des hôpitaux en Suisse, qui entrera en vigueur en janvier 2012. Les clés de répartition de ce financement ont été fixées par les cantons. Des hausses de primes sont prévues dans dix­neuf d’entre eux.

Au niveau suisse, cette nouvelle clé de répartition engendrera une haus se moyenne de 1,6%, selon les projec­

tions de santésuisse publiées hier dans un communiqué. Dans sept can­

tons, elle n’influencera guère les pri­

mes ou donnera lieu à des baisses.

Selon les calculs de santésuisse, Bâle­

Ville connaîtra la plus forte augmen­

tation (7,6%). Pour la Suisse roman­

de, la fourchette se situe entre des augmentations de 0,5% (Jura) à 4,7%

(Fribourg), avec 1,7% pour le Valais, 2,5% pour Vaud, 2,8% pour Neuchâ­

tel et 4,5% pour Genève. Le Tessin devrait connaître la plus nette baisse (6,6%).

Dès le 1er janvier 2012, les hôpitaux recevront un forfait par patient traité.

Ce montant sera payé par les can­

tons et les assureurs selon une clé de répartition fixe. Il s’agissait dès lors pour les cantons de s’adapter à cette clé de répartition uniforme éta­

blie par la nouvelle loi et de définir dans quelle proportion ils financeront les forfaits par cas.

La réforme fixe à 55% au moins la part des forfaits par cas à financer par les impôts cantonaux. Les 45%

restants sont supportés par les as­

surances maladie, donc les primes.

(…)

Les clés de répartition fixées par les cantons dépendent, outre du niveau de leurs primes, de différents cri­

tères politiques et économiques, et de la façon dont ils envisagent de couvrir les dépenses de la santé, par

16 h 15 La communication dans des situations difficiles: exemple du pa­

tient âgé n’ayant plus sa capacité de discernement, G. Gold

17 h 00 Conclusion «surprise», P. Cohen

Renseignements : S. Galinho

Service d’anesthésiologie, HUG suzete.galinho@hcuge.ch

Le médecin et l’intimité

Un autre regard sur la médecine

Journée des omnipraticiens romands

Jeudi 19 mai 2011 Lausanne, Musée olympique 8 h 30 Ouverture de la journée, M.-A. Fonjallaz et H. Decrey Wick 8 h 45 Intimité­extimité, de l’un à l’autre, S. Tisseron

10 h 15 Le déplacement des fron­

tières de l’intime, J.-C. Kaufman 11 h 30 Trois ateliers parallèles au choix :

A. Y a­t­il un pécheur dans la salle ? M. l’Abbé G. Carrel B. Séduction et intimité, W. Pasini C. L’intimité en procès, Y. Gendre 14 h 00 Médecine et Intimité : un récit cinématographique, M. Martina 15 h 00 Trois ateliers au choix (A, B, C) 16 h 15 L’expression de la pudeur dans le discours médical, J.-C. Bologne Renseignements :

M. Junod, Association des médecins omnipra ticiens vaudois (AMOV) junod.nicod@bluewin.ch

La santé mentale, objectif du XXI

e

siècle ?

Comment la psychiatrie est entrée dans nos vies Conférences de la faculté de médecine

Les mercredis 11, 18 et 25 mai 2011 Genève, Centre médical universitaire (CMU), Auditoire B400

Mercredi 11 mai

Vulnérabilité psychique : une question de morale collective ? P. Guex, Lausanne et B. Saraceno, Genève Mercredi 18 mai

Crime et châtiment : jusqu’où faut­il considérer la maladie mentale ? J. Gasser, Lausanne, A. Mauron, Genève et P. Mangin, Lausanne Mercredi 25 mai

Sommes­nous des patients qui s’ignorent ? F. Ansermet et P. Giannakopoulos, Genève Renseignements : A. Mandofia Université de Genève alaxandra.mandofia@unige.ch agenda (suite)

le même temps, comment ne pas redouter les pièges de la nouvelle jungle dans laquelle nous avons, d’ores et déjà, laissé nos enfants entrer ?

Mais plus qu’aux lamentations et aux condamnations, l’heure de- vrait, semble-t-il, être à la préven- tion. En témoignent ces extraits, disponibles sur la Toile et fournis – gratuitement – sous la double férule du ministère français de l’Education et du rectorat de l’Aca- démie de Toulouse : «Les jeunes forment la population la plus ex- posée et la plus ciblée par les pré- dateurs de toutes sortes sur le Net.

(…) La capacité d’interagir et de communiquer avec les autres est un des grands attraits qu’internet exerce sur les jeunes. Ils aiment discuter dans les messageries ins- tantanées, jouer en ligne et remplir des formulaires pour participer à des concours et sondages. Leur vie privée de jeunes peut être en- vahie de différentes manières.

C’est le cas, par exemple, quand ils remplissent des formulaires pour participer aux concours des sites Web commerciaux ; donnent des informations les concernant à des inconnus rencontrés dans un chat ou une messagerie instantanée ; donnent des informations person- nelles lors de leur inscription à di-

les impôts ou les primes.

Cette clé de répartition vaut aussi bien pour les hôpitaux publics que pour les cliniques privées. Les can­

tons doi vent établir une liste des éta­

blissements ayant obtenu la recon­

naissan ce d’intérêt public. Seul le can ton des Grisons a opté pour une clé n’influençant en principe pas le niveau de ses primes, selon santé­

suisse. Neuf cantons ont fixé leur clé de répartition au seuil de 55% de part cantonale.

Aucun n’a choisi de dépasser cette barre, alors que la loi l’autorise. Tous les autres cantons ont opté pour une part inférieure aux 55%. C’est Nid­

wald qui a le taux le plus bas avec 45% et par conséquent une hausse de prime évaluée à 5,2%. Au niveau romand, tous les cantons ont opté pour les 55%, sauf le Valais avec 52,5 et Fribourg avec 47% de part cantonale (…)

La Liberté du 4 mai 2011

vers services internet ou logiciels (messageries instantanées, chat, partage de fichiers, etc.) ; fournis- sent leur profil personnel.»

Il faut aussi compter avec la porno- graphie, la «cyberintimidation», les multiples formes de désinfor- mation et les incitations à ces jeux qui n’ont de «hasard» que le nom.

«La prolifération des jeux de ha- sard et des sites de paris sur inter- net n’a fait qu’augmenter le nom bre impressionnant de jeunes qui s’adonnent au jeu, nous dit le mi- nistère français de l’Education.

C’est devenu chez les adolescents une addiction plus importante que la cigarette, l’alcool ou les drogues.»

A en croire les auteurs de l’étude canadienne, on pourrait même re- douter ici une forme de potentia- lisation des effets négatifs. Com- bien de temps faudra-t-il encore attendre pour y voir plus clair et pour agir au mieux ?

Jean-Yves Nau jeanyves.nau@gmail.com

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cin­patient : un mot d’histoire, M. Louis-Courvoisier

9 h 45 Les enjeux d’une bonne communication médecin­patient, M. Louis-Simonet

10 h 50 La communication lors de l’hospitalisation : comment faire, comment impliquer les proches ? B. Ricou

11 h 10 Quelle participation des dif­

férents professionnels dans la com­

munication avec les patients et leurs familles ? M. Balahoczki

11 h 45 Comment fait­on pour bien communiquer ? Les outils d’une com­

munication positive, S. Colombo 12 h 05 La communication non ver­

bale, P. Cohen Modérateur : S. Hurst

13 h 40 Peut­on enseigner com­

ment mieux communiquer ? M.-T. Lussier

14 h 25 Implication et responsabilité des patients dans la communication avec les soignants, A. Sexton Dobby 15 h 30 Communiquer une mau­

vaise nouvelle, J. Scemama agenda

86_87.indd 2 09.05.11 12:42

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