• Aucun résultat trouvé

Un nouveau monde. La Contrée Malade n avait jamais aussi bien porté son nom.

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Un nouveau monde. La Contrée Malade n avait jamais aussi bien porté son nom."

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

Un nouveau monde

Le vent se levait et emportait avec lui les cendres qui recouvraient le monde. Ainsi chargé de poussières de morts, il cinglait les frêles architectures encore debout bien que branlante. L’incendie de la purge avait ravagé toute la Contrée, rognant les bâtisses aux charpentes apparentes, ravageant les champs jadis fertiles et piégeant les pauvres êtres qui vivaient encore dans ce monde de fou.

La Contrée Malade n’avait jamais aussi bien porté son nom.

Du haut des Monts Eternels, juché à la frontière des mondes, Kaï-Semeur-de-paix observait l’étendue noire du monde s’étendre en contrebas.

L’androgyne savait que la décision des siens avait été dure à prendre et qu’elle découlait d’un long processus mais au moment où il avait déversé le feu purgatoire sur les terres de la folie, lorsque les machineries se mirent à crisser et à répandre la mort, il n’avait pu s’empêcher de s’interroger. Les sages de son peuple avaient-ils l’ultime vérité ? La puissance infinie conférée par la connaissance de ce qui est juste et bon ?

- Il est trop tard pour les remords. Ce monde courrait à sa propre destruction, nous avons simplement limité les dégâts à leur propre existence.

Jùn venait d’apparaître à ses côtés, sans un bruit malgré son lourd plastron de guerrier, et posa sa main ferme sur son épaule.

- N’y voit pas la mort mais le renouveau. Des cendres renaîtra la vie, d’autres individus viendront s’installer dans cette vaste plaine déserte. Les Outriens sont bien plus sages et pacifiques, la Contrée prospérera de nouveau, affirma Jùn.

- J’en ai conscience, mais ces gens… Individuellement, ils étaient aussi bons, capables de bonnes choses, insista Kaï.

- Laisse ces pensées de côté, nous sommes à l’aube d’un monde nouveau. Un monde propre, un monde sain. C’est la mission de notre peuple.

Kaï s’emporta, rompant le contact réconfortant de son compagnon.

- Mais enfin ! Pourquoi tu ne comprends pas ? De quelle mission parles-tu ? De celle qu’a formulé les Sages qui nous ont érigé brutalement comme d’éminents pacificateurs ? Et en quel peuple crois-tu ? Nous ne sommes que des créations bâtardes des poussières que le vent est en train de porter jusqu’à tes narines. Peu importe que nous ayons été séparés par les Monts Eternels en des temps immémoriaux, nous sommes aussi fous qu’eux !

Le semeur de paix acheva sa tirade haletant. Sa peau violacée avait pris une couleur plus sombre, témoin de l’effort qu’il lui avait fallu pour tout confesser. Il savait qu’il mourrait pour ça, ou pire.

- Je ne dirais rien, décréta Jùn, mais j’espère pour nous deux que ton récepteur était désactivé.

A ces mots, il le fusilla du regard. Puis, avec un agacement certain, il s’éloigna, sa silhouette humaine se découpant sur l’horizon orange.

(2)

- J’avais désactivé le récepteur, cria Kaï par-dessus son épaule.

C’était faux. Et ils mourraient tous les deux pour le salut du monde et le bonheur du plus grand nombre.

Kaï laissa tomber son regard sur les cendres qui s’élevaient en volutes au gré des tourbillons venteux qui balayaient la plaine.

Comme les fermiers qui cultivaient les terres de la Contrée jusqu’à cet instant fatidique, les Nébuleux labouraient le monde et en retirait les mauvaises herbes pour planter les germes de civilisations prospères et paisibles.

- Un monde nouveau, murmura Kaï avant de tourner le dos au cataclysme que les Sages appelaient « renouveau ».

Kaï n’était pas à sa première mission de pacification mais l’arasement de la civilisation de leurs pères avait brisé quelque chose en lui et il craignait que les sages ne s’en rendent compte par le biais du récepteur.

« Les émotions sont le premier pas vers l’aliénation ». C’était la devise des Nébuleux, et elle trottait à l’esprit de Kaï. Son peuple s’évertuait à mener une vie de raison dictée par des choix pragmatiques et par le rejet des sentiments passionnels : amour, colère, haine, affection, tristesse tous apportaient trop de faiblesses pour assurer la pérennité de leur avenir. Seuls étaient tolérés la satisfaction et une forme éthérée du bonheur. Les flux émotionnels étaient, entre-autres, transmis aux autorités par le biais des récepteurs.

Qu’est-ce qui ne fonctionne pas chez moi ? pensa-t-il avec affliction avant de corriger. Qu’est-ce qui ne fonctionne pas chez nous ?

Kaï aurait dû rentrer chez lui mais son cœur de cuivre se contracta sensiblement à la simple idée qu’il pourrait exister des créatures ayant survécu. Il allait falloir qu’il s’en assure.

*

Ses pas claquaient sur les pavés de Braiseroc, la ville naine située en contrebas des montagnes. Avec le temps, les portes massives de la ville trapue, encastrée dans les Monts Eternels, s’étaient ouvertes sur le reste de la Contrée. Nains et elfes étaient connus pour leur orgueil et leur tendance marquée aux communautarismes. Pourtant, Braiseroc avait franchi un cap qu’aucun domaine sylvestre n’était parvenu à traverser.

Alors Braiseroc était devenu un symbole de progrès et d’ouverture. Aujourd’hui, la ville était noire de suie, engloutie sous le feu purificateur comme Pompéi avant elle.

Jamais la purge n’avait laissé le moindre survivant et pourtant Kaï le pacificateur continuait de soulever les décombres calcinés et d’arpenter les rues vides dans l’espoir d’entendre un appel à l’aide.

(3)

Les quelques tours robustes de la cité dominaient les vestiges de Braiseroc l’Ancienne de leur air sinistre. On aurait dit que les pierres portaient leur deuil. Au sol, des cendres et quelques amas de carbone jonchaient les pavés noircis, prenant parfois la forme d’un corps.

Les créateurs des Nébuleux avaient portés en eux dès le début les germes de leur destruction. Ils avaient été des peuples épris par les passions. Nains, elfes, orcs, humains et toutes les autres races et espèces mineures de la Contrée avaient fait de leur Histoire un oscillogramme presque parfait, balançant entre de brefs instants de concorde et de sombres moments de déclins.

Peu à peu, la recherche du pouvoir, la cupidité et la peur de mourir sans gloire mêlées à une inconscience caractéristique avaient gangréné la Contrée, répandant la destruction et l’instabilité.

Les échos du désespoir s’étaient fait entendre par-delà les Monts Eternels et les Nébuleux n’avaient pu s’empêcher de répondre à l’appel.

A chacun de ses pas, son arme tintait, son pommeau cliquetant sur son plastron et sa lame heurtant ses grèves, brisant ainsi le calme et la solennité du tombeau ouvert. Kaï s’en défit, déposant au sol délicatement ses protections, évitant ainsi le fracas. Le pacificateur poursuivit alors son chemin, nu, ses pieds violets foulant le sol désormais stérile.

L’astre diurne commença à décliner, teintant le ciel de rouge, celui du feu et celui du sang.

Kaï n’avait rien trouvé d’autre qu’un silence pesant, presque palpable, que seuls ses mouvements atténuaient. La mine déconfite et le visage défait, Kaï matérialisa son transporteur, un mince disque de cuivre orné d’idéogrammes, devant lui. L’instrument le souleva de terre et le véhicula rapidement jusqu’à la ville derrière l’horizon, cité des Nébuleux.

A elle seule, Mayhem abritait la totalité du peuple d’androgynes qui se résumait à un millier d’individus solitaires et sans attaches, de pauvres âmes cherchant la sérénité dans l’absence d’envie.

Ils absorbaient les maux de l’Univers au nom d’une prétendue sagesse que leur octroyait le vide de leur âme.

Le cœur de cuivre de Kaï se contracta de nouveau. Ce n’était pas normal. De telles contractions n’étaient pas prévues dans la mécanique des cœurs, il s’agissait d’un mécanisme bien huilé, résistant aux épreuves émotionnelles. Pourtant la contraction correspondait avec la profonde angoisse qu’il ressentait ou semblait ressentir.

Le pacificateur avait porté sa croix depuis la Purge. Il était à craindre que les Sages s’en fussent rendus compte depuis. Kaï se demanda jusqu’où il ne le souhaitait pas fondamentalement.

En effet, il n’avait jamais cherché à couper le récepteur.

Il n’eut pas à s’interroger longuement. Quatre Nébuleux en armes l’attendaient devant sa petite cahute sobre et rigoureusement identique à celles avoisinantes.

- Kaï-semeur-de-paix, le Conseil te demande.

- Et si je refuse ? lança l’intéressé avec un air de défi, encore juché sur son plateau cuivré.

- Tu ne peux pas, décréta le chef de la troupe d’un ton parfaitement neutre.

Soudain Kaï tressaillit et chuta de son transporteur.

(4)

*

Le Nébuleux reprit connaissance dans la salle du Conseil. C’était une salle à peine moins sobre que les cahutes identiques qui constituaient Mayhem. Les murs étaient blancs et seules quelques moulures embellissaient la pièce çà et là.

Kaï n’avait jamais pénétré la salle du Conseil et, au fond, il n’avait rien loupé. Tout était neutre et terne comme partout ailleurs dans la ville. Au centre, les cinq Sages siégeaient autour d’une vétuste table de chêne simplement assortie d’un engrenage de bronze incrusté en son centre.

- Tu es défectueux Kaï et tu seras bientôt réinitialisé mais avant le Conseil aimerait comment en es-tu arrivé là. Tu étais un digne messager de la paix et pourtant nous sentons une folle ire en toi.

Kaï leva les yeux vers les dignitaires encapuchonnés. Ses yeux étaient secs mais exprimaient la plus profonde des tristesses.

- Nous nous fourvoyons. Jamais nous n’aurions dû nous charger d’une tâche qui nous dépasse. Qui sommes-nous pour décider quels sont les peuples qui peuvent vivres ? Vous prétextez que ces individus courent à leur propre perte, pourquoi nous évertuer à ne pas leur laisser la possibilité de nous prouver le contraire ? Vous prônez la perversion des émotions mais vos cœurs sont pleins d’une haine systématique pour qui vit différemment de vous. Notre peuple n’est que l’incarnation du mal et vous en êtes la tête dirigeante !

Les Sages avaient le visage fermé et les lèvres pincées en un rictus perplexe.

- Tu t’es laissé emporter par des émotions qui ne sont pas les tiennes et tu as emporté Jùn dans ton déclin.

- Comment pouvez-vous croire que ce sentiment de tromperie, celui qui me fait croire que vous nous manipulez, ou que ce sentiment d’injustice qui éclot lorsque nous anéantissons nos pères, soient les émotions d’autres ?

Le membre du Conseil hocha la tête avec un air contrit.

- Les Nébuleux ne peuvent pas ressentir d’émotion. Nous n’avons pas été conçus ainsi. Tu le sais bien. Et c’est cette neutralité qui nous érige en protecteurs de l’équilibre du monde.

Kaï ne répondit pas. Il fulminait intérieurement mais n’avait rien de plus à répondre. Le conseiller reprit alors.

- Tu ne peux rien ressentir d’autre Kaï, que la calme sérénité du monde. Ce que tu crois venir de toi, tu le reçois des êtres inférieurs sous la forme d’ondes parasitaires. Un monde en proie à la folie qui sent sa fin proche diffuse de telles ondes. Tu y as simplement succombé, mon très cher Kaï.

- Qu’est-ce que vous allez faire de moi ? Lâcha-t-il avec la brusque envie d’en découdre.

Le Sage croisa ses mains sur la table.

- Comme nous te l’avons dit, tu vas être réinitialisé. Et nous allons y procéder dès maintenant.

(5)

A ces mots un Nébuleux qui encadrait Kaï sortit de son manteau une sorte de petite matraque électrique dont les extrémités étaient animées d’éclairs dorés.

- Tu ne sentiras rien, affirma l’androgyne avant de lui plaquer la matraque sur la tempe.

*

Kaï émergea paisiblement. Les rayons du soleil traversaient la petite lucarne située au-dessus de son lit et inondait la pièce d’une lueur douce et chaleureuse. La nuit avait été longue et reposante.

La maisonnée était silencieuse. Seul le cliquetis de son cœur mécanique titillait le silence.

Ce cliquetis régulier et solitaire lui évoquait étonnamment une sensation de plénitude et de vacuité, ce qui n’avait pas de sens fondamentalement. Pourtant Kaï se réjouissait qu’un tel calme régnait sur l’univers.

L’androgyne se leva et marcha, encore nu, vers la lucarne. Ce serait une belle matinée.

La veille, la journée avait été fastidieuse, la Purge s’était avérée d’autant plus laborieuse que la folie de la Contrée malade tenace.

Kaï soupira.

C’était de pauvres bougres. Jamais un peuple n’avait autant cherché à nuire à lui-même, déplora-t-il en pensée.

Ces individus auraient fini par exporter leur aliénation par de-là la mer des Tourments, voire au-delà des monts Eternels vers les civilisations raisonnables de l’Outre-Contrée.

Le semeur de paix revêtit sa tunique dédiée aux journées libres de tâches. Elle était faite de laine grise et comportait un petit capuchon imperméable. L’ensemble était simple et d’une sobriété remarquable.

Kaï enfila ensuite une paire de sandales rudimentaire et sorti au cœur de Mayhem. Le pacificateur se laissa errer le long des quartiers pavillonnaires de la cité aux rues toutes semblables.

Une bise printanière s’engouffrait entre les bâtis et vint caresser les bras nus de Kaï et rejeter en arrière ses cheveux d’un blanc presque translucide.

La vie était satisfaisante.

Au loin, commençait à se dessiner le cœur de Mayhem : un gigantesque pivot d’acier et de cuivre permettant à la ville de s’élever de quelques mètres de la surface terrestre. La prouesse technologique n’avait qu’un unique but : isoler Mayhem des humeurs que véhiculait la terre. Les émotions, faibles représentations des sensations, étaient profondément associées à la terre, à la trivialité de l’existence.

Ainsi perchée, Mayhem s’était coupée de la zone de diffusion et surplombait le cours des choses.

(6)

Kaï aimait rejoindre Jùn en haut du pignon et s’installer dans le vent pour méditer et faire le vide. La vacuité était la clef d’un esprit sain et raisonnable.

Ce jour-là, Jùn ne l’attendait pas comme à l’accoutumée au bord de la plateforme circulaire qui dominait Mayhem.

Il n’oublie jamais, pensa Kaï, surpris que cette routine quotidienne ait échappé à son ami.

Perplexe, le pacificateur s’assit en tailleur au bord de la plateforme cuivrée et plongea son regard dans le lointain. La brume enfermait Mayhem dans un cocon duveteux. Au loin, le soleil irradiait les steppes qui s’étendaient jusqu’aux Monts Eternels. D’imperceptibles mouvements se dessinaient au sol.

Songeur, Kaï ferma les yeux et s’ouvrit au vide. Le vent souffla sur la hauteur mais la peur n’était pas autorisée aux Nébuleux. Respirant consciencieusement, le pacificateur expirait les germes d’émotions qui poignaient de temps à autres. Un Nébuleux prenait soin du jardin de ses passions n’y laissant rien pousser. Pourtant, une idée résistait. Un sentiment qu’il ne parvenait pas à déraciner malgré sa plus grande concentration.

Il n’avait pas purgé l’univers d’une tumeur qui la gangrénait. Il n’avait pas participé au salut de la Contrée et à son renouveau. Non. Il avait semé la destruction et la terreur sur la simple supposition que le pragmatisme des Nébuleux les rendait sage et bienveillant.

Il n’en était rien. Il avait simplement été aveugle.

Soudain, il se sentit défaillir, l’angoisse lui monta sans qu’il puisse la refouler. Son cœur métallique se serra comme il n’aurait jamais dû en être possible. Il aspira de grandes bouffées d’air mais les émotions le submergeaient. Il perdait pied.

Kaï retrouva la mémoire, comme si son inconscient était parvenu à dissimulé d’anciennes données. Il se remémora son entrevue avec les Sages et ce qu’ils lui avaient fait. C’était l’absence de Jùn qui avait tout déclenché. Il avait dû être lui aussi réinitialisé, peut-être avec moins de soin que lui.

L’horreur des implications que cela engendrait pour le peuple entier des Nébuleux le saisit soudain.

Combien de fois avait-il été réinitialisé ? Qui d’autre était concerné ? Et si les sentiments et mes émotions dépassaient la simple mécanique du cœur. Les Nébuleux étaient peut-être sans le savoir gardés prisonniers d’un dogme défaillant. Les Sages avaient-il la possibilité de réinitialiser tout un peuple, chaque jour ? Non. Ce devait être des interventions ponctuelles qui permettaient d’assoir la croyance que le vide d’émotion nous rend supérieur.

Kaï devait agir. Il devait révéler à Mayhem toute entière que les fondements de l’existence étaient constitués des perceptions imparfaites des uns et des autres et qu’il n’y aurait aucun salut sans humanité.

Mais comment leur faire comprendre à tous la gravité de l’illusion que l’on leur avait servie ?

(7)

*

Kaï se tenait prêt et attendait le bon moment, celui où son désespoir serait le plus éclatant. Il se tenait droit et fier en haut du pivot de Mayhem, le soleil dans le dos, les pieds au bord du vide.

La foule s’affairait au contrebas, profitant de l’activité du marché.

Il était temps.

Le vent se leva et vint cueillir Kaï du haut de son promontoire. L’aube du monde nouveau ne résidera jamais dans la destruction d’un ancien monde imparfait afin de le rebâtir. La civilisation des Nébuleux doit s’affranchir de la pesanteur du vide et ce tournant sera amorcé par le tout premier suicide de ceux qui avaient bâti leur civilisation sur une sagesse toute inhumaine. Un jour, les cœurs de cuivre des Nébuleux s’ouvriront et comprendront son geste.

Un jour, les Nébuleux feront le constat de leur propre folie.

Références

Documents relatifs

L'autre blanche à carreaux noirs À cela on aurait pu les reconnaître Mais ils passaient toujours le soir Et avec la vitesse... Certains d'ailleurs les soupçonnaient Non sans

Le Liftroller Floor a été développé pour faciliter le transport entrant et sortant dans les bâtiments aves des ouvertures du sol au plafond.. Les rouleaux à construction basse

Ph ANRACT, B TOMENO Hôpital COCHIN.... Localisation

 Mise en œuvre du forum avec l’ensemble du groupe à partir de chaque séquence construite, chaque forum étant joké par le participant qui a pris la

DÉMOLITION, FERRAILLAGE Tricot coton ou haute résistance coupure, enduit nitrile ou polyuréthane?. MAÇONNERIE, Latex naturel ou nitrile avec tricot

De plus, comme pour les applications commerciales, le système Ligne lumineuse CoreLine Gen2 peut servir de point d’ancrage pour des solutions IoT intelligentes.. Il leur

d’automatiser leur gestion des documents et processus de contractualisation au travers d’un parcours de signature intégré directement dans leurs outils. Créez des parcours

En fait, tout attouchement imposé sur le sexe ou sur les fesses, les seins, les cuisses et la bouche sans le consentement de la personne concernée est une agression et c’est