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Pierre Lissy April 9, 2010

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Tests de primalité (Gourdon)

Pierre Lissy April 9, 2010

Critère 1: ceci implique que l'ordre de a est n−1 dans l'ensemble des inversibles de Z/nZ. Autrement dit l'ensemble des inversibles est de cardinal au moinsn−1donc de cardinaln−1 et c'est nécessairement quenest premier.

Critère 2: Notonsmil'ordre deaidans le groupe des inversibles deZ/nZ. d'après les hypothèses, on a mi|n−1, avec n−1 = Qpαii. mais a(n−1)/pi i, on a aussi mi 6 |pαiiQ

j6=ipαjj. On a donc quepαii|mi, et donc quepαii|ϕ(n), puisque l'ordre des inversibles deZ/nZ estϕ(n). Comme lespi

sont premiers entre eux distincts, leur produit, ien−1, diviseϕ(n). Donc ϕ(n) =n−1, ce qui implique par dénition (n'a du coup aucun diviseur autre que 1) quenest premier.

Critère 3: c'est le plus intéressant. Soitml'ordre de2dans le groupe des inversibles deZn. Comme 2n−1 ≡1[n], on am|n−1 =hp2. Mais2h 6≡1[n]donc m6 |h. Doncp|m (sinon par le théorème deGauss, commem|hp2, cela veut dire quem|hce qui est faux par hypothèse). Or m|ϕ(n) donc p|ϕ(n). Posonsn=Q

pαii, alorsϕ(n) =Q

pαii−1(p1−1). . .(pk−1). On dait que pne divise pas n, doncpn'est pas égal à unpi et doncp=pi−1. Doncpi≡1[p]. On apir=n= 1 +hp2≡1[p], donc compte tenu quepi ≡1[p]on obtient r≡1[p]. pi= 1 +up etr= 1 +vp. Supposonsr >1. Alorsv>1. On a1+hp2= (1+up)(1+vp)donchp=uvp+(u+v), ce qui entraineuv < h6p−1 et (u+v) >p car p|(u+v). Comme u>2, on a v < (p−1)/2 et donc u >1 +p/2, et donc v <(p−1)/(1 +p/2)<2. Finalementv = 1, ce qui est absurde car on auraitu < p−1 et donc e>u−1 aussi... Finalemenrr= 1, et doncn=qest premier.

Exemple 1. n= 1 +hp2premier, avech= 190etp= 2127−1. En eet, on admet queppremier, et on tente de voir ce que donne2190. On ap2= 2254+1−2128doncn= 1+190∗(2254+1−2128)>

2254−2128= 2128(2126−1)>2253. Donc clairement on ne peut avoir2190≡1[n]. reste à voir si 2n−1≡1[n]. On l'admet.

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