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De la division abrégée

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

F INCK

De la division abrégée

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 4 (1845), p. 328-331

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1845_1_4__328_1>

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(2)

P A R M . F I N C K ,

docteur es sciences, professeur à l'École d'artillerie et au college de Strasbourg.

J'ai prouvé (Arithm., 2e éd. page 106 et suiv.), que la division ordonnée de FOÜRIER donne le quotient à une unité près (en plus ou en moins) 7 toutes les fois que le diviseur désigné n'est pas moindre que neuf fois le nombre des chiffres du quotient. L'ouvrage de M. Guy, annoncé dans le cahier d'avril (p. 208), m'a conduit à réfléchir sur la méthode abrégée ancienne* el j'ai à cet égard découvert un théorème que voici.

Si, à la droite du diviseur on supprime successivement un certain nombre de chiffres, et quà la droite du dividende, on supprime d'un coup le même nombre de chiffres, le quotient sera exact à une unité près (en plus ou en moins), toutes les fois que le dernier diviseur ne sera pas moindre que la somme

(3)

— 329 —

des chiffres successivement supprimés au diviseur total. Soit D le diviseur total, d son chiffre de droite ; posons

D = 0,10 + ^ ,

D, = Da10 + d%, d, chiffre de droite de D,, Dn- i = DftlO-f dn, dn,.... Dn- i ,

D»—t = Dt10 - j - di, di,.... D«_i, soit Di le dernier diviseur. On a

Ce que j'écrirai sous forme plus abrégée, ainsi D = DilO* + {didi-i... d%dj, (2) didi-i... étant des chiffres écrits dans le système de numé- ration. J'emploierai cette manière d'écrire, en y ajoutant les parenthèses.

Soit C, le chiffre que fournit au quotient le diviseur D(,

Ca D,,

Ci D*.

Les produits qui n'ont pas été retranchés du dividende , sont les suivants .

Celui de Cx par dx, et comme C, $st le chiffre de rang i ; au quotient, ce produit vaut Cf X dJO*—%

celui de C3 par (dad,) qui vaut G, x (d%dt) 10»—2, enfin celui deC» par {didi^%... dt), valant Ci x{didi-x...dtdt).

J'appelle S la somme de ces produits, et j'ai

t^t-.i...^I). (3)

Soit Rx le reste fourni par le diviseur tronqué D,, reste qui est le dividende de Da.

R» le reste fourni par le diviseur D» ;

R» suivi des chiffres négligés au dividende, forme le reste

ÀHN. DE M A T H É M . I V . 23

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total, que j« nomme R; si a* , a t - i ,...<*, sont les chiffres en question, on a

R = RilO* -+- (ârt^t-i... aX (4) et R — S serait le reste trouvé par la méthode rigoureuse.

Je fais provisoirement abstraction du cas singulier où il se trouve un dividende ;> le décuple de son diviseur • ainsi R» < D » e t R < D j si donc S est aussi < D , le quotient sera exact à une unité près , en plus ou en moins. Mais dans ce cas, chaque chiffre du quotient est au plus 9, donc d'a- près (3) ;

S ~ . 9 [410*-i _|_ (d^) 1 0 * - * + . . . + (d{di-t... dt)]. (5) II y a ici un chiffre dt à chaque rang, depuis le premier à droite jusqu'au rang *, ce qui fait un nombre composé de i chiffres dt consécutifs; ce nombre x 9 , donne un produit moindre que ^10».

Il y a un chiffre dt à chaque rang, depuis le second à droite jusqu'au rang i, en multipliant par 9, on a donc à fortiori un produit <C^*10i.

Enfin le chiffre d{ au rang i, multiplié par 9, donne un résultat < ^10*. Donc S < 1 0t[ ^ i + . . . + ^1] , et pour que S soit < D qui "~~ D^IO», il suffit que

* + •.. + <*,, c.q.f.d. (6)

Mais on ne sait si R —• S est < 0 ou > 0.

J'arrive au cas où il y a un dividende ~ , à 10 fois son diviseur. Soit le diviseur ün-i= Dn A0-\-dn^ son reste peut être Dn .10+^n — *, * étant au moins = 1 ; le diviseur suivant est Dn, et par suite, si on prend pour quotient 9, le reste sera Dn+ ^ n — * = Dn+i.i0-f <4+i+<4— #; celui qui est divisé par Dn+i donne pour quotient 9, et pour reste

(5)

— 331 —

Dn+i+ dn+i 4- dn —k ; continuant ainsi, on aura R» =Dt-f~

ch + di+i -f ... + dn—k < 2D,, d'après (6). Ainsi

R = (D<-f * + . . . + **»— *)10«+(*«...<0<2D. (7) Comme d'ailleurs S < D , le quotient est approché à moins de deux unités près ; je dis qu'il l'est en moins ; car en vertu de ce que S < 10* (di + . . . + dt),

R — S > (Di — dn_, —...— dt — k) 10* + (ai... a,), et comme & < < 4 , et que Di ~ di + . . . . - f - * 4 + . . . -f- dn

R — S est > 0. Donc il s'ensuit qu'en admettant pour Cn , le quotient 10, ce qui augmentera le chiffre précédent d'une unité, et faisant Cn +i = ... = Ci = O, on a encore le quo- tient à une unité près, mais on ne sait s'il est en plus ou en moins.

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