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Les Sociétés d Investissement à Capital Variable ou SICAV

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Les Sociétés d’Investissement à Capital Variable ou SICAV

Les SICAV font partie des OPC.

1) Qu’est ce qu’un OPC ?

Définition 1: Un organisme de placement collectif est un fonds constitué des sommes mises en commun par des épargnants et gérées pour leur compte par un gestionnaire professionnel. Ce spécialiste utilise ces sommes pour souscrire des actions, des obligations ou d'autres titres en fonction des objectifs particuliers de placement qui ont été fixés pour l'organisme de placement collectif. En contrepartie des sommes que l’épargnant y verse, il reçoit des parts qui représentent son quote-part de l'ensemble de l'avoir du fonds. En échange des services d'administration et de la gestion du portefeuille, le gérant de l'organisme de placement collectif facture des frais en fonction de la valeur de l'avoir du fonds.1

Définition 2 : Les organismes de placement collectifs sont des formules de placement par lesquelles l’épargne d’un investisseur individuel est placée en commun avec celles d’autres investisseurs, que ce soit sous forme d’actions, d’obligations, en instruments à court terme,…2

Fonds ouverts : Dans un fond ouvert, le nombre de participations n’est pas limité.

Les investisseurs peuvent s’inscrire à tout moment. On accepte toujours des nouveaux venus et ils peuvent quitter le fond quand ils le souhaitent.

Fonds fermés : Dans un fond fermé, le nombre de participants est limité. Ils ne peuvent quitter le fond que s’ils trouvent un autre participant qui peut reprendre leur titre.

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2) Les différents intervenants d’un OPC3

Différentes personnes participent à l’organisation d’un organisme de placement collectif :

- Le gérant de l’OPC ou promoteur : il est le créateur de la SICAV. Il s’agit le plus souvent d’un organisme bancaire qui établit un ou plusieurs fonds, s'occupe de leur mise en marché et de leur administration générale.

- Le conseiller en placement : c'est le gestionnaire financier professionnel nommé par le gérant de l'organisme de placement collectif pour orienter les placements.

- Le placeur principal : il coordonne la vente des parts de l'organisme de placement collectif auprès des épargnants, soit directement, soit par l'entremise d'un réseau de courtiers inscrits

- Le dépositaire : c'est la banque ou la société de fiducie nommée par le gérant de l'organisme de placement collectif pour conserver les titres en portefeuille appartenant au fonds

- L'agent des transferts et l'agent comptable des registres : c'est la société, souvent le dépositaire, responsable de la tenue du registre des porteurs de parts du fonds

- Le vérificateur : c'est le cabinet d'expert-comptable indépendant dont le gérant du fonds a retenu les services pour qu'il vérifie chaque année les états financiers du fonds et produise un rapport de vérificateur.

Il y a fondamentalement 2 types d’OPC :

a) Les fonds communs de placement = FCP

b) Les sociétés d’investissement à capital variable = SICAV

a) Le fond commun de placement :

Un FCP est une association de fait sans personnalité juridique qui gère l’argent des associés.

En d’autres termes, le portefeuille n’est pas considéré sur le plan juridique comme une entité distincte, mais comme la propriété indivise et commune de tous les participants du fonds, proportionnellement au nombre de parts détenues.

3http://argent.canoe.com/fondsexpliques/1/1_1.html

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Quant on souscrit à un fonds commun de placement, on acquiert des parts ou certificats de ce fonds.

Les placements du fond investis en actions, en obligations et en dépôts procurent des dividendes et des intérêts. La nature des revenus qui transitent par le fonds n’est pas modifiée. On distribuera aux participants à la fois les deux types de revenus : les dividendes des actions et les intérêts des obligations.

La distribution des revenus se fait par la mise en paiement d’un coupon.

b) La société d’investissement à capital variable :

Une SICAV peut être assimilée à un gigantesque portefeuille détenu par de nombreux investisseurs qui mettent en commun leur argent afin de l’investir d’une manière spécifique.

Chaque investisseur devient alors « copropriétaire » d’une partie de du portefeuille total de la SICAV. La durée de vie d’une SICAV peut être soit illimité soit assortie d’une échéance au bout de laquelle l’investisseur est certain de récupérer au minimum l’argent qu’il a investi.

Une SICAV est dotée de la personnalité juridique. Autrement dit, il s’agit bien d’une entité distincte qui effectue toutes les opérations pour son compte propre.

Elle revêt la forme d’une société anonyme principalement de droit belge ou de droit luxembourgeois.

Elle peut à tout moment créer ou rayer des actions sans formalités. La SICAV est une société à capital variable : cela signifie que le capital de la société croît automatiquement à chaque souscription d’actions et diminue à chaque opération de rachat d’actions existantes, les parts revendues sont « détruites » et le capital diminue du montant remboursé.

L’investisseur ne doit de ce fait pas attendre qu’un autre investisseur revende ses parts pour en acheter et inversement, il n’est pas nécessaire d’attendre un acheteur potentiel pour pouvoir sortir de la SICAV.

Les SICAV sont distribuées par des distributeurs qui, en Belgique, sont souvent les promoteurs de ces SICAV.

Chaque SIVAV doit aussi avoir une banque dépositaire. La banque dépositaire remplit plusieurs rôles : elle conserve les titres, liquide les positions et effectue les livraisons de titres pour compte de la SICAV. Elle surveille les opérations effectuées et veille à ce que ces opérations soient conformes à la politique d’investissement de la SICAV telle qu’elle est décrite dans le prospectus d’émission. La banque dépositaire mesure les performances de la

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donc pas un simple exécutant. Elle a un rôle de supervision. Elle doit s’assurer que la valeur d’inventaire soit bien conforme à la loi et au prospectus. Elle veille également à ce que l’argent placé dans la SICAV soit entièrement affecté à l’investissement prévu, à la mission de la SICAV.

Actifs des fonds et SICAV diffusés en Belgique (en milliards d'euros)

0 50 100 150

1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 Série1

Les sicav peuvent se présenter sous deux formes :

- Des SICAV de distribution : Ces SICAV reversent les coupons et dividendes des obligations et actions du portefeuille une fois par an.

- Des SICAV de capitalisation : Ces SICAV réinvestissent au sein du portefeuille les différents coupons et dividendes des obligations et actions détenues. Si le porteur souhaite un revenu, il doit vendre des actions afin de réaliser la plus-value.

Le traitement fiscal de ces deux formes diffère légèrement : la taxe boursière est moins élevée dans le cas d’une SICAV de distribution. Cependant, le remboursement du coupon pour les SICAV de distribution est soumis à un précompte mobilier.

3) Les opérations sur les fonds :

Souscription : Durant la période de souscription initiale, il est possible de souscrire à des parts/actions d’OPC au prix publié dans le prospectus d’émission. En dehors de cette période, les souscriptions se font à la VNI applicable au jour de l’ordre. Comme celle-ci ne sera calculée que plus tard, on souscrit sans connaître la valeur d’inventaire

Au vu de ce graphique, il est aisé de constater l’évolution certaine des SICAV en Belgique.

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exacte. Les souscriptions sont acceptées chaque jour ouvrable bancaire ou durant une période déterminée dans le prospectus (notamment pour les fonds Fix).

Remboursement ou rachat : Il est possible de sortir du fonds n’importe quel jour ouvrable bancaire ou durant une période déterminée dans le prospectus (notamment pour les fonds Fix). Les sorties se font à la VNI. Comme celle-ci ne sera calculée que plus tard, on sort sans connaître la valeur d’inventaire exacte.

Conversion : Une conversion est une opération au sein d’un même OPC. Il y a 2 sortes de conversions :

º La transformation d’actions de distribution en actions de capitalisation ou le contraire au sein d’un même compartiment.

º Le passage d’un compartiment d’un OPC à un autre compartiment du même OPC.

Il n’y a pas de conversion possible à la dernière valeur nette d’inventaire de fonds Fix.

Les ordres de rachat introduits pendant la dernière période d’ordres ou après l’échéance (qui seront calculés à la dernière VNI) sont considérés comme des remboursements à échéance. Le replacement dans un autre compartiment de la même SICAV est considéré comme une nouvelle souscription, aussi bien pour la TOB (Taxe sur les Opérations de Bourse) que pour les droits d’entrée.

Arbitrage : On entend par arbitrage le passage d’un OPC de la gamme IPS à un autre OPC de la gamme IPS. L’arbitrage entraîne donc 2 opérations :

- un remboursement à la sortie.

- une souscription à l’entrée.

Il n’y a pas d’arbitrage possible à la dernière valeur nette d’inventaire de fonds Fix. Les ordres de rachat introduits pendant la dernière période d’ordres ou après l’échéance (qui seront exécuté à la dernière VNI) sont considérés comme des remboursements à échéance. Le replacement dans un autre fonds est considéré comme une nouvelle souscription.

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4) Le calcul de la valeur d’inventaire a) Définition :

Lorsqu’un investisseur achète ou vend une SICAV, il le fait sur base d’un prix déterminé que l’on appelle « Valeur Nette d’Inventaire ». Pour évaluer la progression de leur produit, la majorité des organismes de placement collectif déterminent quotidiennement leur valeur d’inventaire.

La valeur d’inventaire également appelée VNI (valeur Nette d’Inventaire) est la valeur comptable d’une part ou d’une action à un jour ouvrable bancaire déterminé.

Celle-ci correspond à la valeur de leurs actifs au moment du calcul divisée par :

- le nombre de part s’il s’agit d’un fonds communs de placement.

- le nombre d’actions en circulation s’il s’agit d’une SICAV.

L’évolution de la valeur d’inventaire dépend principalement de trois facteurs :

• l’évolution de la valeur des actifs logés dans le portefeuille.

• le taux de change pour les fonds investis ou libellés en devises étrangères.

• les revenus encaissés.

La valeur d’inventaire reflète la valeur du portefeuille par part/action, déterminée aux derniers cours de clôture connus au moment du calcul :

- pour les bourses européennes et américaines, il s’agit des cours de clôture du jour de l’ordre.

- pour les bourses asiatiques, il s’agit des cours de clôture connus le matin qui suit le jour de l’ordre.

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b) Détermination de la date

En général, la VNI (du jour J) est calculée le jour ouvrable bancaire qui suit (J+1) dans le pays d’origine de l’OPC. Pour les fonds de fond, le calcul se fait au jour J+2 (la VNI des fonds sous-jacents est en effet calculée au jour J+1).

La date de publication dans la presse est le jour de l’ordre +2 mais c’est la date du jour de l’ordre qui est indiquée.

La date valeur des ordres se situe 3 jours ouvrables bancaires après le jour de l’ordre (pour les fonds de fonds et les fonds Fix, c’est +4 jours ouvrables).

OPC Date de l’ordre Date de calcul Date de

publication

Date valeur

Fonds J J+1 J+2 J+3

Fonds de fonds J J+2 J+3 J+4

Fonds Fix J J+1 J+4 J+4

La fréquence cde calcul a de l’importance pour un investisseur qui vend et qui achète des SICAV. En effet, le prix auquel il achète et vend sa SICAV correspond en général à la prochaine VNI calculée mais si cette échéance s’avère être lointaine, il risque de vendre ou d’acheter à un prix différent, surtout sur des marchés très fluctuants.

5) Les différents types de portefeuille des SICAV :

Il existe différents types de SICAV classés en fonction de leurs objectifs de placement et de leurs politiques d’investissement. En effet, certains, plus risqués, se composent essentiellement d’actions tandis que d’autres se basent sur des obligations. Certains privilégient les instruments du marché monétaire et certains autres les produits financiers.

Il est donc très important pour l’investisseur de bien cerner les risques qu’il souhaite encourir et le return qu’il escompte afin de choisir le placement qui lui convient le mieux.

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Les plus courants sont :

Les SICAV de trésorerie : Les SICAV de trésorerie investissent à court terme, généralement un an maximum. Ces fonds investissent dans des titres d'emprunt à court terme émis par de grandes sociétés ou des gouvernements. Leur but est d’assurer une liquidité aussi grande que possible. Les instruments dans lesquels ils sont le plus souvent investis sont les comptes à terme, les certificats de trésorerie et les obligations à taux variable. Il s'agit généralement de fonds très peu risqués qui offrent des rendements modestes.

Les SICAV d’obligations : Les SICAV d’obligations investissent dans des titres à rendement fixe d’une durée supérieure à un an. Ils répartissent leurs investissements entre plusieurs dizaines d’obligations d’Etats et/ou d’entreprises, éventuellement libellées en différentes monnaies mais également parfois dans des obligations d’émetteurs plus risqués. Elles peuvent investir dans des obligations à court, moyen ou long terme.

Les SICAV d’actions : Les SICAV d’actions, comme leur nom l’indique, investissent leurs capitaux principalement en actions relevant souvent d’une zone géographie ou d’un secteur particulier :

- Les SICAV basé sur une répartition géographique regroupent les actions d’un pays, d’une région,…

- Les SICAV d’actions sectorielles concentrent leurs investissements dans un secteur précis : alimentaire, finances, télécoms, technologies,…

Fonds spécialisés : Certains OPC d’actions se spécialisent dans les actions de l’euro land, d’autres dans des actions européennes ou mondiales, d’autres dans des régions déterminées ou dans des secteurs. Ces fonds peuvent investir principalement dans une région géographique donnée, comme l'Asie, ou dans un secteur d'activité précis tel que la haute technologie. Ils comportent donc un certain niveau de risque lié au marché, par exemple un risque de change et un risque politique, ou lié à un manque de diversification géographique ou sectorielle.

Les SICAV mixtes : Les OPC mixtes investissent tant en actions qu’en obligations.

Ils mènent généralement une gestion active de diversification. Le portefeuille est

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réparti entre liquidités, obligations et actions. Le but de ces SICAV est de dégager un rendement raisonnable avec un risque très calculé.

Ces sicav peuvent être réparties entre trois catégories :

- les SICAV mixtes défensives : elles sont composés principalement d’obligations et modérément de liquidités.

- Les SICAV mixtes neutres (balanced) : la répartition entre actions et obligations est à peu près identique.

- Les SICAV mixtes agressives : les actions et les obligations à fort rendement sont principales.

Les fonds FIX : Les fonds fixes sont des SICAV à durées limitée avec à l’échéance, et uniquement à l’échéance une garantie morale de retrouver la totalité ou partie du capital investi à l’émission conformément aux modalités prévues. Il existe 2 types de fonds fixes :

º Les fonds fixes d’actions qui sont des fonds liés à un ou plusieurs indices boursiers ou à un panier d’actions. Ce type de SICAV représente 90 % des fonds Fix. Le mode de calcul pour évaluer la progression de l’indice boursier est très complexe et peut être calculé de date à date, par moyenne pondérée ou en variation de la valeur absolue. La performance de ce type de fonds ne peut de ce fait jamais être prédis.

º Les fonds fixes d’obligations dont le montant remboursé à l’échéance est connu à l’émission. Le fonds a les caractéristiques d’une obligation qui capitalise. La valeur d’inventaire du fonds dépend donc du prix de l’obligation et par conséquent, de l’évolution des taux d’intérêt.

6) Frais et taxes liés aux SICAV

Il existe plusieurs frais liés aux opérations réalisables avec des SICAV :

Frais d’entrée : Lorsqu’un investisseur souscrit des SICAV, il doit payer des frais d’entrée. Ces derniers sont calculés sur base d’un pourcentage de la valeur totale d’achat. Ces frais peuvent varier suivant la SICAV choisie. Ainsi, une SICAV d’obligations ou de trésorerie en engendrera moins de frais qu’une SICAV d’actions.

En Belgique, les frais d’entrée ne dépassent généralement pas 3 % du montant.

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Frais de sortie : Il arrive parfois que la revente de certaines SICAV s’accompagne de frais de sortie. Néanmoins, cela n’est pas souvent le cas et les frais ne dépassent généralement pas 0,5 %.

Frais de gestion : On entend par frais de gestion, les frais réclamés par le gestionnaire de la SICAV afin d’assurer le suivi de cette dernière et de couvrir les divers coûts relatifs aux opérations. Ces frais sont calculés suivant un pourcentage de la valeur totale de la SICAV auquel le gestionnaire peut également ajouter une commission. Ces frais sont retirés tout au long de l’année directement dans la valeur d’inventaire.

TOB : Taxe sur les opérations de Bourse : Il s’agit de frais réclamés par l’Etat.

TLT : Frais de livraison : Si l’investisseur réclame la livraison physique de ces titres, l’Etat lui réclamera alors un montant de 0,2 % de la valeur d’achat auquel il faut encore rajouter les frais d’envoi du distributeur. Une autre solution permettant d’éviter ces frais consiste à laisser les SICAV achetées sur un compte-titre en dépôt.

Tableau récapitulatif : Taxe sur la TOB :4

Achat Vente

SICAV de capitalisation 1 % avec un max de 371,84 € 0,5 % avec un max de 371,84

SICAV de distribution 0,14 % avec un max de

247,89 €

/

Lors d’un changement de compartiment à l’intérieur de la SICAV

Capitalisation → Capitalisation 1 % avec un max de 371,84 € Capitalisation → Distribution 0,5 % avec un max de 371.84 € Distribution → Distribution /

Distribution → Capitalisation 1 % avec un max de 371,84 €

4 Site INTRANET Fortis Banque Belgique

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Remarque : Restitution de la TOB et de la TLT :

Suite à un arrêt rendu par la Cour européenne de Justice, le prélèvement de la taxe sur les opérations de bourse (TOB) et de la taxe sur la livraison des titres au porteur (TLT), à l'émission de nouveaux titres, est suspendu depuis le 15 juillet 2004.

La loi belge donne, en outre, aux souscripteurs de nouveaux titres, qui ont supporté la TOB et/ou la TLT, la possibilité de demander le remboursement des taxes prélevées sur les souscriptions décomptées entre le 16 juillet 2002 et le 14 juillet 2004, sous certaines conditions et dans un délai bien précis.

7) Le régime fiscal des sicav

En Belgique, la fiscalité sur les produits de placement porte essentiellement sur le précompte mobilier.

Définition : Le précompte mobilier est l’impôt perçu sur les revenus de valeurs mobilières, à savoir les dividendes et les intérêts. Ce précompte est normalement perçu pour la plupart des contribuables.

Ce précompte est libératoire : En Belgique, le contribuable qui a payé le précompte mobilier n’est plus tenu de la signaler dans sa déclaration d’impôts.

Remarque : Un contribuable peut souhaiter déclarer ses revenus mobiliers si il estime qu’il sera moins imposé sur l’ensemble de ses revenus. Si cela s’avère exact, l’Etat lui rembourse alors la totalité ou une partie du précompte mobilier retenu à la source.

º Les SICAV de capitalisation ne sont pas soumises au précompte mobilier lors de la revente des parts.

º Par contre, les SICAV de distribution sont soumise à un précompte mobilier dont le montant s’élève en Belgique à 15 % lorsque l’investisseur vient toucher son coupon.

Ce précompte est libératoire

º Les dividendes de SICAV de distribution de droit étranger sont soumis à un précompte de 15 % sauf celles émises avant 01.01.1994 qui sont soumises à un précompte de 25 %.

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º Les fonds Fix obligataires dont la durée excède 8 ans ne sont pas soumis au précompte tandis que les fonds Fix d’actions ne sont jamais soumis au précompte quelles que soit leur durée.

Attention : Dans le cas d’un encaissement à l’étranger sans précompte mobilier, le contribuable belge est tenu de renseigner les dividendes reçus dans sa déclaration d’impôts !

Tableau récapitulatif : Taux de précompte :5

Taux de précompte 0 % 15 % 25 %

Coupons de SICAV belges de distribution x Coupons de SICAV luxembourgeoises de

distribution émises à partir du 01.01.1994

x

Coupons de SICAV luxembourgeoises de distribution émises avant le 01.01.1994

x

SICAV de capitalisation (belges ou étrangères)

x

Fonds Fix > 8 ans x

8) Est-il intéressant d’investir dans une SICAV?

De nos jours, il est possible à tout le monde d’investir dans une SICAV. En effet, le rendement offert par une SICAV pour un risque plus ou moins élevé permet d’espérer une rente plus élevée pour l’épargnant qu’un compte épargne ordinaire, un compte à terme,…

Il est en général conseillé d’investir dans une SICAV pour un certain temps car le rendement attendu n’est jamais garanti à l’exception des fonds Fix.

Les SICAV investissent en effet dans des valeurs, parfois risquées, qui peuvent évoluer tant à la hausse qu’à la baisse.

5 Site INTRANET Fortis Banque Belgique

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Nous pouvons dès lors dresser un bilan des divers avantages et désavantages des SICAV :

a) Avantages des SICAV:

1) Les SICAV sont gérées par des équipes de spécialistes qui connaissent la région ou le secteur dans lesquels la SICAV se trouve. Ils se chargent directement de la collectes des informations évitant à l’épargnant nombres de tracasseries administratives. Il est pourtant sérieusement recommandé à un investisseur, même novice, de se tenir au courant de l’évolution de ses SICAV.

2) Il existe une répartition des risques même pour une somme relativement peu élevée car la sicav offre un équilibre entre le risque et le return souhaité par l’investisseur.

3) Un des principaux avantages qu’offrent les SICAV réside dans le fait qu’il ne nécessite pas systématiquement un capital de départ important. Pour un montant de départ modéré, un investisseur potentiel peut tout à fait se constituer un portefeuille judicieusement équilibré entre actions et obligations. Elles permettent donc l’accès à des marchés éloignés, à des produits et à des instruments financiers sophistiqués, qui nécessitent normalement un gros capital de départ. Ainsi, pour quelques centaines d’euros, le marché des SICAV est accessible à tous.

4) Les SICAV permettent également une diversification au niveau des bourses étrangères. Un investisseur peut donc, si il le souhaite, facilement investir dans un portefeuille composé d’actions australiennes par exemple.

5) La SICAV engendrent également un certains nombres d’avantages fiscaux.

b) Inconvénients des SICAV :

1) Par la diversification qu’offre le portefeuille de la SICAV, l’investisseur risque de rater une occasion d’obtenir un rendement supérieur grâce à un investissement individuel dans des titres à risque.

2) Un certain nombre de frais sont répercutés sur l’investisseur : droits d’entrée, frais de

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c) Le choix d’une sicav :

Pour un investisseur, le choix d’une SICAV repose sur plusieurs critères :

- Si l’investisseur ne souhaite pas bloquer son capital durant de trop longues années, il sera plus tenté par une SICAV de trésorerie ou d’obligations. Leurs cours fluctuant moins à court terme, le risque de perte est donc moins important ainsi que la perspective de rendement.

- Si l’investisseur a la possibilité de bloquer son capital pendant une durée plus élevée que 7 ans minimum, il pourra alors tenté un investissement une SICAV à forte dominance en actions. Ce type de SICAV peut à plus long terme offrir un rendement beaucoup plus élevé.

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Bibliographie

Sites Internet

DEMAIN Dominique. Les SICAV et autres fonds de placements [en ligne]. Disponible sur :

< http://www.vivat.be/00-00.asp?articleID=1060> (consulté le 20.03.2005).

INTRANET FORTIS BANQUE Belgique.

Leleux Associated Brokers SA. Qu’est ce qu’une SICAV ? [en ligne]. Disponible sur :

<http://www.leleux.be/leleux/JLCHome.nsf/web+view/JLCDN91?OpenDocument&FR>

(consulté le 19.03.2005).

WEBFIN. Les fonds expliqués [en ligne]. Disponible sur :

<http://argent.canoe.com/fondsexpliques/1/1_1.html> (consulté le 19.03.2005).

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Bibliographie commentée

DESCHANEL J.P. La bourse en clair.

Ellipses éditions marketing S.A., Paris, 2005, 144p.

La Bourse est de nos jours un moyen indispensable dans le financement des entreprises et un placement de plus en plus prisé des particuliers désireux d’investir une partie de leur patrimoine.

Ce livre, très complet, nous renseigne sur les différents aspects touchant à la Bourse : à quoi sert-elle, pourquoi a-t-elle été inventée, quelle est la différence entre une action et une obligation, comment fonctionne le marché boursier,…

Plus précisément, nous trouvons au chapitre 15 une explication détaillée des SICAV et OPC ainsi que de leurs avantages respectifs pour l’investisseur.

DIVOUX J.M., SCHOLLER J.P. Les

placements financiers – choisir les produits adaptés. Editions de Verneuil, Paris, 2001.

212p.

Ce livre présente le large éventail de placements proposés aux consommateurs, des plus sûrs aux plus risqués et des plus complexes aux plus simples en décrivant pour chaque produit le risque encouru et la performance que peut espérer l’investisseur.

De la page 81 à la page 118, cet ouvrage s’attarde à décrire concrètement les principes régissant les OPC dont font partie les SICAV. Nous pouvons trouver dans ce chapitre une définition très complète d’une SICAV, une classification des différents fonds et les frais liés aux OPC.

DOSIK W. Le conseil en gestion de patrimoine. Tout savoir sur la méthode de l’approche globale. Editions Gualino, Paris, 2005. 284p.

Gérer un patrimoine nécessite une méthode ainsi que des outils. Partant de ce principe, l’auteur se propose de fournir aux conseillers de gestion de patrimoine (ex : banquiers) les

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clés d’une bonne gestion. Accompagné de nombreux exemples pratiques, ce livre est divisé en 2 parties : la méthode de l’approche globale et le champs des connaissances. A travers tout le livre, nous retrouvons une explication des différentes OPC dont font partie les SICAV ainsi que les avantages et risques que comportent ces placements. Ce livre est une précieuse source d’informations pour le professionnel qui s’intéresse au domaine du conseil bancaire et financier.

GRIMAUD J.P. SICAV et FCP. Editions de Verneuil, Paris, 1996. 207p.

Cet ouvrage, véritable synthèse rédigée par un spécialiste, s’attache à décrire avec une grande précision l’environnement juridique, législatif et administratif dans lequel évoluent les SICAV et FCP. Cet ouvrage sera indispensable non seulement aux professionnels mais également aux étudiants soucieux de maîtriser le fonctionnement de ces placements. Le chapitre 2 nous renseigne sur la composition de l’actif d’une OPC. En effet, chaque OPC ou SICAV est composée de diverses valeurs mobilières et parfois de liquidités.

LEHMANN P.J. Finance de marché.

Définition des 2000 mots et expressions les plus utilisés. Editions Dunod, Paris, 1992.

144p.

Le vocabulaire financier se caractérise par sa spécificité, son apparente complexité et sa constante évolution. D’une utilisation facile, ce lexique a pour objectif de démystifier ce langage. Une définition concise et précise est en effet donnée des mots ou expressions qui sont utilisés par la presse économique et financière. Aux pages 121 et 122, nous trouvons pas moins de 13 définitions des SICAV, qu’il s’agisse des SICAV de capitalisation, de trésorerie, obligataires,…

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efficace de compréhension de la sphère financière.

MONNIER P. Comprendre…les marchés boursiers. Editions de Verneuil, Paris, 1995.

215p.

Ce livre, rédigé par un journaliste spécialisé, a pour vocation de révéler au lecteur de façon claire et très complète, tous les mécanismes de la bourse, depuis la formation des actions et des obligations jusqu’à la manière d’en tirer le meilleur profit.

Mais cet ouvrage va plus loin, en initiant les épargnants aux stratégies les plus fines dont il faut faire preuve pour intervenir sur les marchés très spéculatifs. A la page 36, nous pouvons retrouver une explication très intéressante et généralisée du fonctionnement d’une SICAV. De fait, cet ouvrage est autant un livre d’initiation pour ceux qui souhaitent faire leurs premiers pas en bourse, que d’enrichissement pour les lecteurs déjà avertis.

PICON O. Comprendre la bourse pour gagner à la hausse comme à la baisse.

Editions Maxima, Paris, 2005. 305p.

L’objectif de cet ouvrage est d’expliquer les choses simplement et d’éviter le jargon.

Chaque chapitre de ce guide s’ouvre sur un résumé qui permet de prendre connaissance rapidement de l’essentiel du sujet. Il est en outre fourni de nombreux exemples concrets et de conseils. De nombreux chapitres peuvent être intéressants pour l’étudiant ou l’investisseur potentiel, dont le chapitre 13 qui traite des SICAV et OPC en particulier et divers chapitres plus techniques qui traitent, entre autres, de sujets concernant les frais sur les opérations boursières, comment diversifier son portefeuille ou encore l’analyse financière du choix des valeurs.

DEMAIN Dominique. Les SICAV et autres fonds de placements [en ligne]. Disponible

Ce site présente une information relativement complète. De plus, il référence

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sur : < http://www.vivat.be/00

00.asp?articleID=1060> (consulté le 20.03.2005).

quelques liens et d’autres articles afin de compléter par d’autres renseignements.

INTRANET FORTIS BANQUE Belgique. Très complet, on trouve sur l’Intranet de Fortis Banque toutes les informations nécessaires tant du point de vue purement théorique que pratique. En effet, on peut consulter bon nombre de SICAV commercialisées, leurs valeurs, le cours,…mais ce site n’est consultable que par les employés de la banque.

Leleux Associated Brokers SA. Qu’est ce qu’une SICAV ? [en ligne]. Disponible sur :

<http://www.leleux.be/leleux/JLCHome.nsf/w eb+view/JLCDN91?OpenDocument&FR>

(consulté le 19.03.2005).

Leleux Associated Brokers SA est une société spécialisée dans les placements en Bourse. On trouve donc sur leur site une multitude d’informations sur les SICAV et sur les placements en général.

WEBFIN. Les fonds expliqués [en ligne].

Disponible sur :

<http://argent.canoe.com/fondsexpliques/1/1 _1.html> (consulté le 19.03.2005).

Pour les non-initiés, ce site est très instructif.

Il comporte une information globale et complète très claire et générale.

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