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Chapitre IV: commerce extérieur

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(1)

NATIONS UNIES INSTITUT AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE

ET DE PLANIFICATION

D A K A R.

CS/2796

5o%

ç

/

».

C H a P I T R E IV

COMMERCE EXTERIEUR

SEPTEMBRE 1977.

(2)

CS/2796

Page 1 - IV.

COMMERCE EXTERIEUR

Les caractéristiques essentielles du commerce extérieur de l'Afrique dépendante reflètent le caractère colonial de son économie,

son extraversion et sa dépendance, son sous-développement et sa

vulné¬

rabilité. Ces caractéristiques peuvent être résumées comme suit :

1) Forte dépendance des économies africaines,* particulièrement

de leur secteur moderne, à l'égard du commerce extérieur. Le volume

du PIB, les recettes et les dépenses publiques, l'investissement, l'emploi, etc sont déterminés par les résultats du secteur

extérieur.

2) La structure des exportations reflète le

caractère extraverti

des économies africaines, de leurs secteurs modernes en

particulier»

La production agricole de base et la production

minérale

occupent le premier plan. D'autre part, dans la plupart des pays, la plus grande partie des recettes d'exportation est assurée par un ru deux

produits.

3)

La structure des importations,

caractérisée

par une

prédomi¬

nance des biens manufacturés de consommation et d'équipement, indique

un niveau peu élevé de développement économique en Afrique et la

dépen¬

dance totale des pays africains à l'égard des pays

métropolitains

pour

les machines et la technologie.

k) La contribution insignifiante de l'Afrique

âu

commerce

Mondial

est la conséquence du volume peu élevé du PIB et de sa structure.

5)

Les pays d'Europe occidentale, notamment ceux

qui ont

établi des empires coloniaux en Afrique, sont les

partenaires

commer¬

ciaux dominants, et les échanges avec les autres groupements

économi¬

ques et pays du monde sont insignifiants. Le commerce

intra—africain,

(3)

es/2796

Page 2 - IV.

en particulier, représente une très faible partie du commerce total

de l'Afrique.

6)

La balance commerciale de l'Afrique, prise dans son

ensemble, est restée déficitaire pendant la plus grande partie de

la période coloniale. *

7)'

Les termes de l'échange de l'Afrique ont été, la plu¬

part du temps défavorablès.1,

8)

Les sociétés de*commerce extérieur, le traitement, la commercialisation, la distribution des marchandises sont contrôlés

par les entreprises étrangères.

Résultats enregistrés dans le commerce extérieur dans la période de

1960-1979,.

f :m*

Dans la période qui a suivi l'indépendance, le commerce africain a conservé ces caractères intacts et dans certains cas ils

se sont même accentués. Il ne faut pas s'attendre à des changements radicaux ou même importants -tant' -quelles économies africaines conser¬

veront les principaux caractères hérités du régime colonial, comme l'a montré l'étude de la croissance et l'origine par branches d'activi¬

té du PIB, et de la production manufacturière et agricole en Afrique.

C'est à juste titre que le Secrétaire général de la CîïïJCSD

a. fait remarquer que "les structures

(du

secteur

extérieur)

en plaoo

sont encore largement héritées du passé* d'une époque où les puis¬

sances métropolitaines initiaient les pays de la périphérie - très

souvent leurs propres colonies à la production de matières premières

et autres produits primaires nécessaires à leurs économies en expansion.

Après leur accession à l'indépendance, ces territoires ont opéré des réformes, mais nombre des caractéristiques de l'ancien système sont

restées inchangées. Ainsi à des degrés divers les méthodes de commer—

(4)

CS/2796

Page 3 - IV

cialisation et de

distribution,

la direction des courants commerciaux,

le contrôle des transports et d'autres activités annexes, la partici¬

pation à la transformation, les systèmes et les niveaux de

rémunéra¬

tion jusqu'aux structures de la propriété et au rôle joué par les entreprises étrangères, continuent de renforcer et de perpétuer les

traits essentiels des relations d'autrefois

Nous traiterons ici des aspects suivants du commerce

extérieur î

ï)

Accroissement des exportations et des importations.

2)

Structure des exportations et des importations.

3)

Dépendance à l'égard du commerce extérieur.

4)

Termes de l'échange.

5)

Balance commerciale.

6)

Direction des courants commerciaux.

Les taux annuels moyens d'accroissement des exportations.

Au cours de la période de 1970-75» l'évolution

dos.exporta¬

tions du monde dans s«n ensemble et des économies de marché développés

a été bien meilleure que celle des exportations de l'Afrique et des

économies de marché en voie de développement sauf pendant la courte période entre 1972 et 1974.

Les exportati«ns des économies de marche développées se sont accrues à un taux annuel moyen de 8 p. 100 entre 1950 e"t 1970,

ûe

8,3

p. 100

en^re 1960

et

19^7»

de 14»4 100 entre

19&7

1970»

de

15,8

p. 100 entre 1970 et 1972, pris au taux

remarquable d'environ

"'Z CïiïJCED

: Orientations nouvelles et structures nouvelles du commerce et du développement , Rapport du secrétaire général de la CilUCED

à

la

Conférence IV de Nairobi, Mai

1976.

(5)

* «

1

*

cs/2796

Page 4. - IV

35 p. 100 entre

1972-74»

avec ensuite une chute brusque

à

5,9 p.

100

en 1974-75. Les ..taux correspondants pour l'Afrique ont été de

6,2

p.

100,

6,8

p. 100, 13,7 p. 100,

6,5

p. 100,

6,7

p. 100 et

13,8

p. 100

au cours des mêmes sous-périodes

(voir

tableau

IV.1).

Les taux d'accroissement moindres des exportations afri¬

caines par rapport à celui des économies de marché développées,

pendant

tout un quart de siècle

l'exception de cinq

années);

traduisent

des différences sur le plan de la structure des

exportations et des

élasticités revenu et prix de la demande de leurs produits d'exporta¬

tion et d'une façon générale des débouchés existants. Les économies''

de marché développées exportent principalement des biens manufacturés

dont l'élasticité - revenu de la demande est élevée. Par contre

l'Afrique exporte principalement des produits de base dont la demande

est relativement inélastique

(sauf

en ce qui concerne les

combustibles).

C'est ce que fait ressortir le fait que, entre

1965

et 1973» les

*

différentes catégories d'exportaticn'S'âe l'Afrique se sont accrues à un taux annuel moyen de

6,9

P. 100 pour les produits

alimentaires,

7,4 p. 100 pour les matières

premières

agricoles,9,5 P.

100

pour

les

minerais et métaux,

10,6

p. 100 pour les

produits manufacturés, 23,8

p. 100 pour les combustibles.

(Voir

tableau

IV.2).

E» fait la période

de 1'après guerre s'est caractérisée principalement par un retard de

la croissance du commerce des produits de base par rapport au commerce mondial dans son ensemble»Du milieu des années 1950 au début des

années

1970 le commerce mondial des produits de base

(autres

que le

pétrole)

s'est accru de 4,5 100 par an alors que le commerce

mondial dans

son ensemble s'accroissait au taux de 7,5 100. L'accroissement

relativement faible de la demande de produits d'exportation africains,

comme.de. celle dus prbclùits d'exportation des pays en voie de dévelop¬

pement pris dans leur ensemble, reflète-.en partie la faiblesse de

(6)

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1960- 19673

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1971- 1972

1972- 1973

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j

41.1 j 9.6 lî-7

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4.8 25.7 109 21.6 38.5

36.9

48.1

32.2

53.3 1973- 1974

45.5

33.0

100.7

23.8

20.9 1974- 1975*

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1.8 2.5 4.8 3.1 7.1 495 1 18.0 44,0 24.1 136.8 -12.5

2.1 0.1 4.5 0.1 10.4 18.8 3.5 4.6 35.4 35.7 -1.1

38.4 0.7 6S.9 95,0 2325 37.8 10.4 -12.2 41.9 162.3 -25.0

55 2.6 3.4 2.3 11.0 1 4-$ 13.0 8.8 20.6 19.4 86

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MONDE

PAYSDi.VKl.UPPfS A

ÉCONOMIE1)1 MAK( Ht PAYSFTTERRn01 lO.i EN VOlt'"DKDEVELOP PIMlNI

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PAYS SOCIALISTES1)1 L'ASIF,

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Afrique du Sun:

Maghreb Algérie Maroc Tunisie

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République.iraK 3! Soudan

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(7)

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íl,6 15.0 26.7 -2.8 21.3 55.0 45.2 --2.4 ' 44.2 6.2 -124 17.2 2,9 20.0 66.5 7.8 18.8 1.1/ 18.9 44.9 14.2

14.2 -1.0 12.9 18,8 42.1 13.0 -44.8 4.6 3.5 34.1 -17.8 72.8 -9.7 84,6 24.0 . o.o 18.9 -11.1 25.0 15.0 56.5

6.0 6.1 12.7 '66 12.1 ;8.0 18.6

6.6 8.7 184 2.3 14.3 32 3 26.9

6.7 8.8 2.8 -7.8 8.8 2 8 8.2

4.9 1.5 13.3 7.7 14.3 15.4 (6.0

5.7 14.5 26.6 6.5 15.6 512 90.2

9.8 21.1 29.8 0.0 2ÚA

pig

54.5

7.2 ll.S 452 S5.6 64.3 S2J' 143

2.4 -5.4 2.2 9.1 0.0 0.0 m

4.7 6.5 21.7 1.6 34.7 41.9 11 l 12.3 -1.9 26.1 -23.5 46.2 31.6 12.0 -0.8 15.9 U.« -21.9 16:3 4M S»*

li -2,3 21,0 -3.6 25.9 2.9; n*

•4.0 0.0 ' 0.0 -33.3 0.0 50.0' m 6.8 0.0 27,8 •33.3 100,0 75.0

ill

9.7 10.2 16.7 5.2 8.9 30.7 218 12.5 1.7 18.7 20.0 12.5 22.2 20.2

7.3 2.5 45.6 -5.8 64.6 234 w

7.6 8.5 17 A 2.6 S.4 18.0

iff

5.2 20.0 67,5 53.8 5.6 72.1 mo 0.0 12.3 10.8 -13.7 13.6 66.0 -12

1.9 0.0 S.7 ■42.5 0.0 42.9 0.0

-2.4 130 9.5 -1.0 17.0 (2.3 9.8

SA 11.8 8.9 9.3 28.6 30.7 -23.3

lté 8.2 15.2 11,3 8.9 26,7 14.7

8.9 15.0 8.9 -32,2 11.6 50.8 23.1

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(8)

STRUCTURE DES EXPORTATIONS ET DES IMPORTATIONS :

CS/2796

TABLEAU IV„2 PARTS, EN POURCENTAGE DES ECHANGES MONDIAUX, PnR pagc *

PRINCIPAUX""GROUPES DE PRODUITS,

""19951

1969 ET 1973

Groupe de produits

î EXPORT..TIONS < IMPORTATIONS

r

1955 1965 1973

'

1955 1965 1973

Proportion des échanges mondiaux

(pourcentage) 4,7 *f,2 3,6 5,4 A,if

3,5

Proportion de tous les produits alimentaires

(pourcentage) (CTCI 0+1+22+2*0

10,7

8,if

5,7

4,3 4,2 3,6

Matières premières d'origine

(CTCI

2-22-27-28)

8,6 7,8 6,0

1,1

1,if

1,5

Minerais et Métaux (CTCI 27+28+67+68)

8,1 6,A

5,0 2,5 2,1 2,1

Combustibles (CTCI 3)

Articles manufacturés (CTCI 5 à 8 moins)

(6^+68)

0,3 0,7

9,0 0,7

M 0,4

00 tA

•»

»-

tOv 00

2,6 5,8

1.6 4.7

Parts en pourcentage par principaux groupes de produits

Produits alimentaires (CTCI 0+1+22+if) 2-22-27-28

*4-9,1

37,1 2k,1

17,4 17,6 15,4

Matières premières d'origine agricole(CTCI 2-22-27-28)

23,3 15,1 10,2 2,6 2,5 2,5

Minerais et métaux(CTCI 27+28+67+68) 20,9

18,8 14,8

5,7 5,9

6,3

Combustibles (CTCI 3)

0,8 20,8 43,7

7,8

5,8

5,0

Articles manufacturés (CTCI 5 à 8 moins (67+68) 5,7 8,0

6,8 61,4 66,5

69,5

Total Taux d'accroissement 1965-1973

(Moyenne

annuelle en

pourcentage)

Tous produits

12,8

12,0

Produits alimentaires

6,9

10,1

Matières premières d'origine agricole 7

,4

12,0

Minerais et métaux

9,5 12,9

Combustibles

23,8

10,0

Articles manufacturés

10,6 12,6

Sources : CUCED Manuel de statistiques du commerce -

international et du développement.

(9)

Page 7. -

Vf

l'accroissement de la demande de produits alimentaires, et de

matières

premières agricoles et industrielles, produits

traditionnellement

dans

ces pays, pax

les économies de marché développées. Il est dû également

au faible accroissement de la demande de produits de base, à une éco¬

nomie croissante dans leur utilisation,

à

l'adoption de

produits

néoessitant moins de matières premières et à la concurrence grandis¬

sante des produits synthétiques. La faible croissance des exportations

africaines autres que le pétrole est d*ue également aux poli¬

tiques protectionnistes

(barrières

tarifaires et non

tarifairés)

des

pays développés.

Le taux annuel moyen d'accroissement des exportations a considérablement varié selon les pays africains au cours de la pério¬

de de 1950-70. Il a été en moyenne de

6,2

p. 100 pour l'ensemble de l'Afrique, mais

dans 6

pays

il

a

été inférieur à 4

p.

100. Ce n'est

que dans les pays exportateurs de minéraux que le taux d'accroisse¬

ment des exportations a été relativement plus élevé

(voir

tableau

IV.1).

La structure des

exportations et des importations.

L'Afrique exporte essentiellement des

produits de base

et des combustibles mais la proportion des exportations

représentée

par ces produits a légèrement baissé passant de

96,3

p. 100 en

1955

à 93,2 p. 100 en 1973. La proportion

représentée

par

les produits

manufacturés s'est légèrement accrue, passant de

96,3

P. 1O0 en

1973.

La proportion représentée par les produits manufacturés s'est

légère¬

ment accrue, passant de 5,7 P. 1®0

à 6,8

p.

100

au cours

de la même

période. La structure des exportations de produits de base a considera/-

blement évolué : la proportion des exportations totales correspondant

aux combustibles s'est accrue de

0,8

p. 100

à

43,7 P. 100, alors que celles correspondant

(a)

aux matières premières

(combustibles exclus)"

et

(b)

aux produits alimentaires ont baissé respectivement de 44,1

100 à 25 P. 100 et de 49,1 P. 100

à

24 p.

100

au cours

de la même

période.

(10)

es/2796-

Page

8.

4

Sn 1973 les combustibles, les minerais et les métaux

constituaient

58,5

P. 100 des exportations de l'Afrique.

La structure des exportations africaines est également

caractérisée par la concentration sur un ou deux produits dans chaque

pays. Ainsi en

1972,

le pétrole a fourni la totalité des recettes d'exportation de la République arabe libyenne,

82

100 de celles

t)

du Nigeria et 60 p. 100 de celles de l'Algérie. Le cuivre a procuré

M

à la Zambie 91 p. 100 de ses recettes totales d'exportation et au Zaïre et 58 p. 100. Le café a représenté 80 p. 100 des exportations totales du Burundi, et près de la moitié des exportations du Ruanda et de 1'-Ethiopie 5 le ooton a représenté 67 p. 100 de la valeur totale des exportations du Tchad et 60 p. 100 de la valeur des exportations du Soudan. Le cacao a représenté 54 P. 100 de la valeur totale des exportations du Ghana et 50 p. 100 de celles des exportations de la Guinée equatoriais. Parmi les autres exportations particulières de grande importance pour certains pays figurent les bois d'oeuvre et de charpente qui ont

repr-és'èn-t^«^'Ei)v''dOG''dtfS","Té,ôbftës"'TôTal'e's'""a.f'expoi'tac¬

tion du Congo en 1972 j le minerai de fer qui représentait 75 100

des exportations du Libéria et 63 p. 100 de celles de la Mauritanie j les diamants qui ofit procuré à la

Sierra

Léone 60 p. 100 de ses

reoettes d'exportation 5 le sucre qui a rapporté à Maurice

89

p. 100

des siennes, l'arachide qui a fourni

64

p. 100 de celles de la Gambie

ainsi que l'aluminium et la bauxite qui ont représenté 70 p. 100 des

recettes d'exportation de la Guinéeo_'2/

La concentration dans un nombre limité de pays de3 princi¬

paux

pro'duits

d'exportation est une autre caractéristique des exporta¬

tions africaines. Par exemple line large proportion des exportations

africaines de pétrole brut est fournie par la République arabe de

Libye, l'Algérie, le Nigéria et le

Gabon.

Le cuivre

est

surtout

exporté

2/ CEA, Etude des

conditions économiques en

Afrique

1973.

(11)

CS/2796

Page 9»

de la Zambie et du Zaïre,, le coton d'Egypte et du Soudan, le

café

de la Côte d'Ivoire, d'Ouganda et d'Ethiopie, le cacao du Ghana et du Nigeria, le bois d'oeuvre et de charpente de la Côte d'Ivoire du Gabon, du Ghana et du Congo, le minerai de fer du Libéria et de Mauritanie, eto.

Une forte proportion des recettes d'exportation de l'Afri¬

que est donc concentrée dans un petit nombre de pays. En 1972, les

deux principaux exportateurs de pétrole, la République arabe' et le Nigeria, ont réalisé plus du tiers des reoettes totales d'exportation

de la région. Les six pays exportant

cfu

pétrole, du cuivre et des phosphates,

à

savoir la Libye, le Algeria, la Zambie, le Zaïre,

l'Algérie et le Maroc ont contribué ensemble pour 60. p. 100 à la valeur totale des exportations de l'Afrique. Huit autres pays, à savoir

l'Egypte, le Soudan, la Tunisie, le Ghana, la

Côte

d'Ivoire, le

%

Kenya, la République Unie de Tanzanie et de l'Ouganda ont- contribué

chacun pour un peu plus de 2 p. 100 à la valeur totale d'exportations

de la région» Les 27 autres pays, soit deux tiers de nombre total des

pays africains en voie de développement n'ont contribué que pour

16 p. 100 à la valeur totale des exportations de la région.

Structure des importations.

—mmrnmIl Ml.

%

La structure des importations de

l'Afrique,

prise dans

son ensemble, a subi certains changements au

cours'de

la période

de 1955—73. La proportion des

importations

totales représentée par les biens manufacturés s'est accrue de

61,4

P. 100 en 1955

à 69,5

P.

100 en 1973. Le pcuucentage correspondant aux produits alimentaires,

est tombé de 17,4 P. 100

à

15,4 p. 100, celui

correspondant

aux

combus¬

tibles est tombé de

7,8

p, 100'à 5,0 p. 100 celui

correspondant

aux minerais et métaux est monté de 5,7 P. 100

à 6,3

p. 100, et le pouroen-

A

tage correspondant aux matières premières d'origine agricole est resté

oonstant au cours de la môme période

(voir

tableau

IV.2).

Les biens

de consommation qui représentaient 42,7'

P.'

100 de la valeur des

»

*

(12)

CS/?796 Fage iC

importations en

1960,

sont tombés à

38,1

p. 100 en

1965

pour remonter

à 41)2 p. 100 en

19^9-

Le pourcentage représenté par les "biens d'équipement est passé de

29,6

p. 100

à 33,8

p. 100, puis est

tombé

à 29)0 p. 100 au cours de la

même

période. Tant que les économies

des pays africains conserveront presque intactee leurs principales caractéristiques, tant que leurs économies ne seront pas véritablement

transformées par une industrialisation réelle, il ne faut espérer

aucune transformation de la structure des importations et des exporta¬

tions. La structure des importations témoigne de la dépendance persis¬

tante de l'Afrique à l'égard des biens manufacturés de consommation

et d'équipement et de la

technologie des économies de marché dévelop¬

pées.

Dépendance à 1' é^ard du commerce extérieur.

La forte dépendance des économies africaines à l'égard

du commerce extérieur est mise en évidence par l'importance des

exportations et des importations dans le PIB. En 1960 elles représen¬

taient respectivement 24,7 100 et 29)2 p. 100 du PIB, soit au

total 53)9 100 du PIB. .Entre

1960

et 1972 aucun changement

important

n'est intervenu. Les exportations se sont accrues 25)4 100, mais

les importations ont baissé à

24,8

p. 100, si bien que la fraction

du PIB correspondant aux exportations et aux importations a été

de 5^,2 p. 100 soit 3,7 100 de moins qu'en

1960,

Dans les économies

de marché développées, la fraction du PIB correspondant aux exporta¬

tions et importations a été de 11,1 p. 100 et 11,7 P. 100 respective¬

ment en 1973) soit un total combiné de

22,8

p. 100

(voir tableau IV.3).

Dans plusieurs pays africains, la dépendance

à l'égard

des exportations atteint des degrés bien supérieurs à la moyenne pour

l'Afrique. En 1972 la proportion du PIB correspondant aux exportations

était de 71»5 P* 10° en Libye,

66,1

p. 100 au Gabon, 52 p. 100 en

Zambie, 50,4 P- 100 au

Libéria,39)4

P. 100 au Botswana) 42 p. 100 en

Mauritanie, 35)5 100 au

Zaïre,

35)2 P. 100 en

Côte

d'Ivoire. Dans

(13)

CS/2796

TABLEAU 17.3 EXPORTATIONS "IT IMPORTATIONS, DE BIENS ET SERVICES. EN POŒtEMTAGS Pago il

W"PIB~ÃUX

PRIX Ca::STMTS

DÛ LÁRCEB

DE

1970TÏ96Q

ET

197Q-72T "

"

Pays Proportion

(en fi)du

Proportion

(fi)

du Proportion totale Pays

Proportion( enyi) Proportion(fo)

Proportion totale PIB corrcsp. aux PIB correspon¬ du PIB corresp. du PIB corresp• du PIB corres— du PIB corrcsp.

exportations dent aux

lions importa- aux import

aux export

. et

aux exportations pondant importa .19W

aux aux import

aux export

. at

1960 1972 19 ou -.197.2 i 1960 - 1972 I960 1972 19B0" - ' 1972

Total,Afrique du Nord

21,6

25,7 30,2

23,6 51,8

49,3 Afrique du Centre 38,2

27,8 36,3

33,9 74,5

61,7

Algérie 23,5 24,9 43,9 27,7

67,4 52,6

Burundi 12,5 10,7 13,4 12,7 25,9 21,4

Egypte 19,3 12,9 20,5 19,2

39,8

32,1 Cameroun 24,2 17,5 19,7 22,2 43,9 39,7

Répub. arabe Libyenne 14,9

71,5 83? 7 28s6 98?6

100,1 Répub.C.AfriCo 17,5 19,1 24,4 21,3 41,9 40s4

Maroc

26,7 21/5

24,3

21,8

51*0 43,3 Tchad 15,5 19,3 22,5

24,6 38,0

43,9

Soudan 17,0 19,5

16,3

19,1 33,3

38,6

Congo 34,2

28,4 86,9

34,2 121,0

62r6

Tunisie 23,0

24,8

30,0

28,5

53,0 53,3 Guinée Equat. 94,7

65,8 160,5

Afrique de l'Ouest 20,7 23,5 24,5

21,6

45,2 45,1 Gabon

38,3 66,1

37,3

65,4 75,6

131,5

Dahomey 13,7 32,7 21,3 39,7 45,0

67,4

Rwanda 12,4

8,3

10,1

12,8

22,5 21,-, 1

Gambie 44,2

50,2 48,1

55,9 92,3 106,1 Zaïre 53,0 35,5 45,9 40,5

98,9 76,0

Ghana 25,7

16,4

31,0

14,0 56,7

30,4 Afrique de l'Est 30,0

26,9

30,3

28,5 60,3

55»4

Guinée 25,0

20,8 24,6 26,5 49,6

47,3 Botswana

22,8

39,4 34,4 59,1 57,2

98,5

Côte d'Ivoire 34* 1 35,2

26,3

31,3

60*4 66,5

Ethiopie

9,8

11,4 11,0 10,9

20,8

32, 2

Liberia 42,3 50j

4

32,9

36*9 75*2 87*3

Kenya 22,3

26,7 31*8

29,7 54,2

56,4

Mali 13,2 23,5 20,7 29,3 33,9

52,8

Lesotho 11,7

9,6 38,5 68,5

50,2

78,1

Mauritanie 17j3

41*9

56j2

29,8

73,5 71,7 Madagascar 11,9

18,2 23,0

23,0 30r3

41,2

Niger

15,6 18,

1

15,6

24,2 31*2

42,3

Malawi

18,5

20,5

36,3

31,3

54,8 51,8

Nigeria 14,5 21,4 20,2 17,9 34,7 39,3 Maurice 31,5

58,8

55,4

55,0 86,9 113,3

Sénégal

26,9

25,9

26,9

25,9

53,8 51,8

Somalie 17,5 20,7

23,6

29,3 41,4

50,0

Sierra Léone 39,2 29,5

36,2

27,7 75,4 57,2 Swaziland

48,4 64,1

34,4 53,0

72,8

117, i

Togo

16,6 23,8

27,2

23,8 43,8 47,6

Tanzanie 32,1

26,8

29,5 31,0

61,6 57,8

Haute Volta

6,1 6,2

7,9

17,8

14,0 24,0 Ouganda

Zambie

32,6 80,6

20,0 52,2

27,7 62,0

17,1

48,0

60,3

143,2

37, 100, Total, 41 pays

en voie de Dév. 24,7 25,4 29,2

24,8

53,9 50,

Source ; Etude des conditions économiques on Afrique, 1973» CLA.

(14)

es/2796

Pago 12.

certains pays, cette proportion est

inférieure à

la moyenne pour l'Afrique 5 o'est le cas de l'Egypte où elle est de 12, 9

100»

de l'Ethiopie où elle est de 11,4 P* 100, du Burundi où

elle est de

10,7 100

et

du Ghana

elle est de

16,4

P.

100. (Voir tableau IV.3).

Lorsque les termes de l'échange sont défavorables, que les prix fluctuent et que le pouvoir d'achat des produits de base baisse, plus un pays est dépendant du commerce d'exportation, plus

son économie sera vulnérable.

Contribution aux exportations et importations mondiales.

La faiblesse du taux d'accroissement des exportations de l'Afrique par rapport à celui des exportations des autres groupements

économiques a naturellement entraîné une réduction de sa contribution

aux échanges mondiaux.

En

1948,

la contribution des économies

de marché

en

voie

de développement et des économies planifiées à la valeur des exporta¬

tions mondiales s'est accrue par rapport à 1938. Les premiers ont vu leur contribution passer de

26,4

p. 100

à

29,9

100,

et les

seconds

de

3,8

p. 100

à

5,3 p. 100. La contribution des économies de

marché

développées est tombée de

66,5

P. 100

à 63,6

p. 100. La situation a toutefeis évolué par la suite en faveur des économies de marché

développées, dont la contribution aux exportations mondiales est passée

de

63,6

p. 100 en

1948 à 65,7

P. 100 en

1958,

70,4 P. 100 en

1968

et 71,5

100

en 1972, alors que celle des économies de marché en voie

de développement baissait sérieusement de 12 p. 100, passant de 29,9

p, 100 en 1948 à

17,8

p. 100 en 1971» De

même

que pour les autres régions en voie de développement, la contribution de l'Afrique aux exportations mondiales a continuellement baissé, passant de 5,3 P.

100 en 1948 à 4,3 P. 100 en 1959, 4 P. 100 en

1968

et

3,6

p. 100 en 1973.

(Voir

tableau

IV.4.).

(15)

•L-'iiiiU IV.4 CONTRIBUTION PES PRINCIPAUX GROUPLIÎENTS ECONCIIK.USS

LA^VAUStrf

FÃB DES EXPORTATIONS ÎI0IA1ALE3 II? IIILLIONS

DE ^uJ:fR3 PDS S.TJa';jT SN PCURC; ETAGES 1938-1975.

CS/2796

Page 13

T~T938 ""

!

19/'ÎT 1

!

1 1963

!

! 196C î 1970 l , - ,

! 1971 !

i 1

1972 1 1973 1

nde t 22,700

!

i 57.5OO 108.600

!

! 154.600 1239.700

1

1313.400

! 1

I350.500Í 417.100 i 574.200 1

1

(100)

i

(100)

f

(100)

1

(100)

1

1

(100)

î

(100)

f

1

(10C) 1

1 t

(100)

1

( 100)

I

Economies de marché développées ! 15.100 1 36.600 71.400 ! 104.200

1168^700

î224.700 1251.6001 298.3OO ! 407.700 1

Djonomies

J (66,5) i (63,6) (65,7) 5 (67,4) J (70,4) S (71,7) ! (71,8) | (71,5) J (71,0) ;

Economies de marché en voie de develop. 5 6.000

J 17.200

24.900

j 31.500 j 43.7OO j 55.300 j 62.500| 75.60o!

108.800

!

Economies ï

(26,4)

î

(29,9)

f

(22,9)

1

(20,4)

1

1

(18,2)

î

(17,6)

f

1

(17,8)1

? 1

(18,1)

1

(18,9) 1

Economies planifiées I 1.600 J 3.700 12.300 ï

18.900

! 27.300 t 33.400 s 36.4001 43.2001 57.7OO j

Economies

J (7,o) j (6,4) (11,3) J (12,2) j (11,4) j (10,7) J (10,4)} (10,4) j (io,o) ;

Afrique î 860 ! 3.O3O 4.650 1 6.230 1 9.690 1 12.600 1

12.920! 15.170*

20.570

1

(Afrique

du Sud

exclue) { (3,8) 1 (5,3)

!

(4,3) { (4,0)

J

} (4,0) j (4,0)

1

| (3,9) j

1 1

(3,6) ] (3,6) .j

Sources : Basé sur l1 Annuaire statistique des N*U«, 1974 N«U. New York#

(16)

Fage 14

La contribution des deux groupes d'économies de marohé

aux importations mondiales a évolué dans le même sens eue leur con¬

tribution aux exportations mondiales. La contribution de l'Afrique

a*«x importations mondiales est passée de 4)2 p. 100 en

1938 à 5>S

P.

100 en 1948. Par la suite, toutefois, elle a

baissé de faço» constante

passant de 5j3 100 en

1958, à

3,4 p.

100

en

1968 et 3

p.

100

en

1973

(voir

tableau

17.5).

Termes de l'échange.

Dans la période de 1955—4975, les termes de l'échange

des pays africains

(autres

que les pays producteurs de

pétrole) ont

été dans l'ensemble défavorables.

Les termes de l'échange des 29 pays les moins développés

(dont

plus de la moitié se trouve en

Afrique)

sont tombés de 117 en

1955

(197O

=

100) à 98

en

1961,

puis se sont élevés

à

104 en

1964 et

ont fluctué entre 100 et 104 jusqu'en 1970, puis entre 101 et

97

entre 1970 et 1974, et sont ensuite tombés

à 87

en 1975

(voir tableau IV.6.)

.

Les pays africains, qui ne produisent pas de pétrole et

dont les exportations de produits manufacturés ne s'accroissent pas

rapidement,

c'est-à-dire

la

majorité

des pays

d'Afrique, n'ont

pas bénéficié de termes de l'échange plus favorables. Leurs termes de

l'échange sont tombés de 99 à

78

entre 1955 et

19^1,

puis sont revenus

à leur niveau initial de 99 en

19^5,

et sont montés

à 108

en

1966

5 puis sonttombés à 98 en

1967,

pour remonter

à

105 en

1969

et redescen¬

dre à 100 en 1970.

(17)

TABLEAU IV.5 G(M;]IíimJTION DES FnIKCIFAlJX CËOUPËkiNTS SCCK QUIQUES

CS/2796

ITltT.TORTATIONS '{cîiFJ'

SF

iTlLLÎGKS

DZ

uÔLLARS'p.

-s 5.U.

Pa€®

1

->

iÇgK PÒU-H.CaéÃGl!

DUS IITORTATIOITS

TOTALUs"*'

l 1938 ! 1948 I

1958

! 1963 i i960 1970 1971 1972 1973

onde 25.4OO

( 100)

63.5OO

(100)

II4.5OO

(100)

I62.9OO

( 100)

252.3OO

( 100)

328.5OO (100)

363.300

( 100)

429.300

(100)

587.400

(100)

Economies de marché développées

I7.9OO

(70,5)

41.200

(64,9)

74.100

(64,7)

111.100

(68,2)

I79.3OO

(71,1)

237.600

(72,3)

264.500

(72,8)

312.100

(72,7)

429.700

(73,2)

Economies de marché en voie de développement

5.800

(22,8)

18.600

(29,3)

27.600

(24,1)

32.700

(

20j

1)

45.3OO

(17,9)

56.200

(17,1)

63.3OO

(17,4)

71.300

(16,6)

95.800

(16,3)

"conomies

planifiées

I.7OO

(6,7)

3.7OO

(5,8)

12.800

(11,2)

19.100

(11,7)

27.3OO

(10,8)

34.7OO

(10,6)

37.500

(10,3)

49.500

(11,5)

61.9OO

(10,5) (ifrique

du sud

(exclue)

1.060

(4,2)

3.6OO

(5,6)

6.020

(5,3)

6.730

(4,1)

8.660

(3,4)

11.020

(3,3)

12.580

(3,5)

13.500

(3,2)

17.710

(3,0)

Sources ï Basa sur ltArmuaire statistique des N.U., 1974 N.U. New York

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