• Aucun résultat trouvé

EXAMEN – ALGEBRE

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "EXAMEN – ALGEBRE"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

Question de cours Soient V etW deux espaces vectoriels sur un corps commutatifK. 1. Rappeler la définition d’une application K-linéaireL:V −→W.

L est linéaire si

∀u∈V, ∀v∈V, ∀µ∈K, ∀ν∈K, L(µu+νv) =µL(u) +νL(v).

2. Rappeler les définitions du noyauker(L) de Let de l’image Im(L) de L.

ker(L) ={u∈V tel que L(u) = 0W}.

Im(L) ={v∈W tel que ∃u∈V où L(u) =v}.

3. Montrerker(L) est un sous-espace vectoriel de V.

ker(L)⊂V (trivial) et ∀u∈ker(L), ∀v∈ker(L), ∀µ∈K, ∀ν ∈K, µu+νv est tel queL(µu+νv) = µ L(u)

| {z }

=0W

+ν L(v)

| {z }

=0W

= 0W et µu+νv est donc dansker(L), ce qui montre que ker(L) est un sous-espace vectoriel de V.

4. Montrer queIm(L) est un sous-espace vectoriel de W.

Im(L) ⊂ W (trivial) et ∀v1 ∈ Im(L), ∀v2 ∈ Im(L), ∀µ ∈ K, ∀ν ∈ K, il existe u1 ∈ V tel que L(u1) =v1 et il existeu2∈V tel queL(u2) =v2, puis, par conséquent, il existe µu1+νu2∈V tel que L(µu1+νu2) =µ L(u1)

| {z }

=v1

+ν L(u2)

| {z }

=v2

=µv1+µv2 et µv1+µv2 est donc dans Im(L), ce qui montre que Im(L) est un sous-espace vectoriel de V.

Exercice 1 Soient E un espace vectoriel, f un endomorphisme de E et {u1, u2, . . . , un} une partie de E. Montrer que si {f(u1), f(u2), . . . , f(un)} est libre, alors {u1, u2, . . . , un} est libre. La réciproque est-elle juste ? Justifier.

Solution 1 ∀a1 ∈ K, ∀a2 ∈ K, . . ., ∀an ∈ K, si a1u1 +a2u2+. . .+anun = 0, alors f(a1u1 +a2u2 + . . .+anun) =f(0) = 0, puis a1f(u1) +a2f(u2) +. . .+anf(un) = 0 (carf est linéaire), et enfina1 =a2 = . . .=an= 0

www.al3abkari-pro.com

(car{f(u1), f(u2), . . . , f(un)} est libre). Ainsi, {u1, u2, . . . , un}est libre.

(2)

L1 Maths - Info Algèbre – S2 2008 La réciproque est évidemment fausse : il suffit de considérerf ≡0.

Exercice 2 Soit E = M2,2(R) l’espace vectoriel des matrices à coefficients réels à deux lignes et deux colonnes. On considère le sous-ensemble Ade E :

A=

( a −b b+a 0

!

; a∈R, b∈R )

.

1. Montrer queA est un sous-espace vectoriel deE.

2. Quelle est la dimension deA? Justifier. Donner une base B deA.

Solution 2

1. A⊂E (trivial).

∀λ∈R, ∀µ∈R, ∀ a1 −b1 b1+a1 0

!

∈A, ∀ a2 −b2 b2+a2 0

!

∈A,on a

λ a1 −b1 b1+a1 0

!

+µ a2 −b2 b2+a2 0

!

= (λa1+µa2) −(λb1+µb2) (λb1+µb2) + (λa1+µa2) 0

!

= a −b

b+a 0

! ,

avec a=λa1+µa2 etb=λb1+µb2, qui est donc dans A.

Ceci montre queA est un sous-espace vectoriel de E.

2.

A =

( a −b

b+a 0

!

; a∈R, b∈R )

= (

a 1 0 1 0

!

+b 0 −1 1 0

!

; a∈R, b∈R )

=

* 1 0 1 0

!

, 0 −1 1 0

!+

.

Montrons que la famille B=

( 1 0 1 0

!

, 0 −1 1 0

!)

est libre.

∀λ∈R, ∀µ∈R, λ 1 0 1 0

!

+µ 0 −1 1 0

!

| {z }

= 0 B

@

λ −µ

λ+µ 0

1 C A

= 0 0 0 0

!

induit aisément que λ=µ= 0. Ainsi, la famille B est libre et génératrice deA, donc une base de A, de dimension 2 (nombre d’éléments de la base).

–2/6– Mathématiques

www.al3abkari-pro.com

(3)

Exercice 3 SoitT ∈ M3,3(R)la matrice de Vandermonde définie par trois réels a,b,c :

T =



1 a a2 1 b b2 1 c c2



.

Par des opérations sur les lignes, montrer que det(T) = (b−a)(c−a)(c−b).

Solution 3 Li désigne laième ligne.

det(T) =

1 a a2 1 b b2 1 c c2

=

1 a a2

0 b−a b2−a2 0 c−a c2−a2

en remplaçantL2 parL2−L1 etL3 parL3−L1

= (b−a)(c−a)

1 a a2 0 1 b+a 0 1 c+a

en mettant en facteur(b−a) dansL2 et(c−a) dansL3

= (b−a)(c−a)

1 a a2 0 1 b+a 0 0 c−b

en remplaçant L3 parL3−L2

= (b−a)(c−a)(c−b).

Exercice 4 Soitm un réel etA(m)∈ M3,3(R) la matrice suivante :

A(m) =



1 1 1 1 m 2 1 2 −1



.

1. Déterminer le rang de la matriceA(m) en fonction du paramètrem.

2. Donner une condition nécessaire et suffisante sur le réelmpour que la matrice A(m) soit inversible.

3. Quand cette condition est vérifiée, trouver l’unique solution(x1, x2, x3)∈R3 du système suivant :



1 1 1 1 m 2 1 2 −1





 x1 x2 x3



=



 a b c



,

où a,

www.al3abkari-pro.com

b,csont trois réels fixés.

(4)

L1 Maths - Info Algèbre – S2 2008

Solution 4 Li désigne laième ligne.

1. Calcul du déterminant deA(m) :

det(A(m)) =

1 1 1 1 m 2 1 2 −1

=

1 1 1

0 m−1 1

0 1 −2

en remplaçant L2 parL2−L1 etL3 parL3−L1

=

1 1 1

0 0 2m−1 0 1 −2

en remplaçantL2 parL2−(m−1)L3

= 1−2m.

– Premier cas : m6= 12. La matriceA(m) est inversible et son rang est 3.

– Deuxième cas : m= 12.

Im(A(1 2)) =





(a, b, c)∈R3 tels que∃(x, y, z)∈R3 avec



1 1 1 1 12 2 1 2 −1





 x y z



=



 a b c







 .



1 1 1 1 12 2 1 2 −1





 x y z



=



 a b c



⇐⇒





x+y+z=a x+y2 + 2z=b x+ 2y−z=c

⇐⇒





x+y+z=a

y2 +z=b−aen remplaçantL2 parL2−L1 y−2z=c−aen remplaçantL3 parL3−L1

⇐⇒





x+y+z=a

y2 +z=b−a

0 =−3a+ 2b+c en remplaçantL3 parL3+ 2L2

Ainsi, Im(A(12)) ={(a, b,3a−2b)∈R3}=h(1,0,3),(0,1,−2)i.

La matriceA(m) est donc de rang2.

2. Question déjà traitée : il s’agit du cas oùm6= 12.

–4/6– Mathématiques

www.al3abkari-pro.com

(5)

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout document et de tout matériel électronique (incluant le téléphone portable, la calculatrice, ...) est rigoureusement interdit.

Question de cours

Soit K un corps commutatif, V etW deux espaces vectoriels surK etf:V →W une application linéaire.

1. Rappeler les définitions de l’imageIm(f)et du noyauKer(f) def. 2. Montrer queKer(f)est un sous-espace vectoriel de V.

3. Si{e1, e2,· · · , en} est une base deV, montrer que la famille{f(e1), f(e2),· · · , f(en)} engendreIm(f).

Exercice 1 Soient E un espace vectoriel, f un endomorphisme de E et {u1, u2, . . . , un} une partie de E. Montrer que si {f(u1), f(u2), . . . , f(un)} est libre, alors {u1, u2, . . . , un} est libre. La réciproque est-elle juste ? Justifier.

Exercice 2 Soit E = M2,2(R) l’espace vectoriel des matrices à coefficients réels à deux lignes et deux colonnes. On considère le sous-ensemble Ade E :

A=

( a −b b+a 0

!

:a, b∈R )

.

1) Montrer que A est un sous-espace vectoriel deE.

2) Quelle est la dimension de A? Justifier. Donner une base B deA.

Exercice 3 SoitT ∈ M3,3(R)la matrice de Vandermonde définie par trois réels a, b, c :

T =

1 a a2 1 b b2 1 c c2

Par des opérations sur les lignes, montrer que detT = (b−a)(c−a)(c−b).

www.al3abkari-pro.com

(6)

Exercice 4 Soitm un réel etA(m)∈ M3,3(R) la matrice suivante :

A(m) =

1 1 1

1 m 2

1 2 −1

1) Déterminer le rang de la matrice A(m) en fonction du paramètrem.

2) Donner une condition nécessaire et suffisante sur le réel mpour que la matrice A(m) soit inversible.

3) Quand cette condition est vérifiée, trouver l’unique solution du système suivant

1 1 1

1 m 2

1 2 −1

 x1

x2

x3

=

 a b c

où a, b, c sont trois réels fixés.

Exercice 5 Soitf l’application de R2 dansR2 définie parf(x, y) = (7x+ 2y,−4x+y).

1) Montrer que f est linéaire.

2) Donner la matrice A def relativement à la base canonique β ={−→e1,−→e2}.

3) Soient deux vecteurs−→v1 = (1,−2)et−→v2 = (1,−1). Montrer queβ ={−→v1,−→v2}est une base deR2. Exprimer les vecteursf(−→v1) etf(−→v2) dans la baseβ.

4) Donner la matrice B de f relativement à la base β.

5) Donner la matrice P de passage de la base β à la base β. Calculer l’inverse P1 de la matriceP. 6) Soit nun entier naturel non nul. Rappeler la formule qui lie les matricesA,B etP. CalculerAn.

2

www.al3abkari-pro.com

(7)

3. Lorsquem6= 12,



1 1 1 1 m 2 1 2 −1





 x1 x2 x3



=



 a b c



⇐⇒





x1+x2+x3 =a x1+mx2+ 2x3 =b x1+ 2x2−x3=c

⇐⇒





x1+x2+x3 =a

(m−1)x2+x3 =b−aen remplaçantL2 parL2−L1 x2−2x3 =c−aen remplaçantL3 parL3−L1

⇐⇒





x1+x2+x3 =a

(2m−1)x3 = (m−2)a+b−(m−1)c= en remplaçant L2 parL2−(m−1)L3 x2−2x3 =c−a

⇐⇒





x3= (m−2)a+b−(m−1)c 2m−1

x2= −3a+2b+c2m−1

x1= (m+4)a−3b+(m−2)c 2m−1

.

Exercice 5 Soitf une application de R2 dansR2 définie par f(x, y) = (7x+ 2y,−4x+y).

1. Montrer quef est une application linéaire.

2. Donner la matriceA def relativement à la base canonique B={e~1, ~e2}.

3. Soient deux vecteurs v~1 = (1,−2) et v~2 = (1,−1). Montrer que B = {v~1, ~v2} est une base de R2. Exprimer les vecteursf(v~1)etf(v~2)dans la base B.

4. Donner la matriceB def relativement à la base B. 5. Donner la matriceP de passage de la base Bà la base B.

Calculer l’inverseP−1 de la matriceP.

6. Soitnun entier naturel non nul. Rappeler la formule qui lie les matricesA,B etP. CalculerAn.

Solution 5

1. ∀λ∈R, ∀µ∈R, ∀(x, y)∈R2, ∀(x, y)∈R2, f(λ(x, y) +µ(x, y)

| {z }

=(λx+µx,λy+µy)

) = (7(λx+µx) + 2(λy+µy),−4(λx+µx) + (λy+µy))

= λ(7x+ 2y,−4x+y) +µ(7x+ 2y,−4x+y)

= λf(x, y) +µf(x, y),

ce qui démontre qur

www.al3abkari-pro.com

f est linéaire.

(8)

L1 Maths - Info Algèbre – S2 2008

2. Il est immédiat (les colonnes contiennent les vecteurs de l’image des vecteurs deBparf exprimés dans B) que :

A= 7 2

−4 1

! .

Remarque : on a f(e~1) = (7,−4)etf(e~1) = (2,1).

3. Les vecteursv~1 etv~2 forment une base si et seulement s’ils sont libres (théorème de la dimension).

∀λ∈R, ∀µ∈R, λ ~v1+µ ~v2=~0induit (1) : λ+µ= 0 et(2) : −2λ−µ= 0, puis−(2)−(1) : λ= 0 et2(1) + (2) : µ= 0, ce qui induit que les vecteursv~1 etv~2 sont libres.

f(v~1) =f(e~1−2e~2) =f(e~1)−2f(e~2) = (7,−4)−2(2,1) = (3,−6) = 3v~1. f(v~2) =f(e~1−e~2) =f(e~1)−f(e~2) = (7,−4)−(2,1) = (5,−5) = 5~v2.

4. Il est immédiat (les colonnes contiennent les vecteurs de l’image des vecteurs deB parf exprimés dans B) que :

B = 3 0 0 5

! .

5. Il est immédiat (les colonnes contiennent les vecteurs deB exprimés dans B) que :

P = 1 1

−2 −1

! .

Par exemple par la méthode du pivot de Gauss, on trouve : P−1 = −1 −1

2 1

! .

6. On rappelle :B =P1AP ouA=P BP1. Puis,An= (P BP−1)(P BP−1). . .(P BP−1)

| {z }

nfois

=P BnP−1.

An = 1 1

−2 −1

! 3n 0 0 5n

! −1 −1

2 1

!

= −3n+ 2·5n −3n+ 5n 2·3n−2·5n 2·3n−5n

!

–6/6– Mathématiques

www.al3abkari-pro.com

Références

Documents relatifs

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout autre dictionnaire et de tout matériel électronique (y compris la calculatrice) est rigoureusement interdit.. EAE

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout document et de tout matériel électronique (incluant le téléphone portable, la calculatrice, ...) est rigoureusement interdit..

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout document et de tout matériel électronique (incluant le téléphone portable, la calculatrice, ...) est rigoureusement interdit..

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout document et de tout matériel électronique (incluant le téléphone portable, la calculatrice, ...) est rigoureusement interdit..

L’usage de tout ouvrage de référence, de tout document et de tout matériel électronique (incluant le téléphone portable, la calculatrice, ...) est rigoureusement interdit..

Calculer la moyenne, l’étendue, la variance et l’écart-type des températures mensuelles pour chacune de ces villes. Comparer et analyser les

Pour une différentielle df à deux variables x et y, exprimer le théorème de Schwarz et indiquer les éventuelles implications sur un exemple tiré de la physique. Donner les

L’effet photoélectrique, le rayonnement du corps noir ont fait introduire une nouvelle constante fondamentale h , la constante de Planck réduite, qui caractérise