HAL Id: jpa-00237991
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Submitted on 1 Jan 1882
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LORD RAYLEIGH et ARTHUR SCHUSTER. - On the determination of the ohm in absolute measure
(Détermination de l’ohm en valeur absolue);
Proceedings of the royal Society, avril 1881
H. Pellat
To cite this version:
H. Pellat. LORD RAYLEIGH et ARTHUR SCHUSTER. - On the determination of the ohm in
absolute measure (Détermination de l’ohm en valeur absolue); Proceedings of the royal Society, avril
1881. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.43-49. �10.1051/jphystap:01882001004301�. �jpa-
00237991�
43 Faire
dissoudre, puis ajouter,
parpetites quantités,
de la ben- zinejusqu’à
ce que le vernis, étendu sur une lame de verre, lui donnel’aspect
du verredépoli.
Ce verniss"emploie
à froid.Pour avoir une couche bien
homogène
et d’ungrain
très fin,verser sur la couche de l’essence de
pétrole,
laisser un penévapo-
rer, et frotter ensuite dans tous les sens au moven d’un chiffon de
percale, jusqu’à
ce que le tout soitparfaitement
sec.L’encre et le crayon à la mine de
plomb
permettent d’obtenirsur cette couche des traits très nets et aussi déliés
qu’on
le désire.Un dessin peut être ainsi
préparé
enquelques minutes,
et immé-diatement
projeté.
On peut aussi faire usage de cettepréparation
pour obtenir
rapidement
uneglace dépolie
àgrain
aussi finqu’on
le désire.
LORD RAYLEIGH et ARTHUR SCHUSTER. - On the determination of the ohm in absolute measure (Détermination de l’ohm en valeur absolue); Proceedings of the royal Society, avril 1881.
Avant
d’exposer
les travaux de ces auteurs, il nous a paru utile derappeler
la méthode de Sir W. Thomsonemployée
par la Com- mission de l’Associati onbritannique
pour déterminer la valeurab- solue de l’ohm(1861).
Sur un cadre circulai re pouvant tourner
rapidement
autour deson diamètre vertical est enroulé un fil
métallique
àspires
isolées .Au centre du cadre se trouve un très
petit
aimant ayant la forme d’unesphère;
celle-ci étantrégulièrement
aimantéeéquivaut
à unaimant infiniment
petit placé
à son centre. Elle estsuspendue
parun fil et
porte
un miroir pour observer les déviations.Quand
le circuit estfermé,
etclu’il
est animé d’un mouvement derotation,
il sedéveloppe,
sous l’influence dumagnétisme
terrestre, des courants induitsqui,
àchaque demi-révolution, changent
desens par rapport au
cadre,
maisqui,
conservant le même sens par rapport àl’aimant,
le dévient duplan
méridienmagnétique
dansle sens de la rotation .
Soient H la
composante
horizontale duchamp magnétique
ter-restre, i
l’intensité du courant au temps t, G l’aire totale du cir- cuit( somme
des aires dechaque
tour defil),
co la vitesse angu-Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01882001004301
44
laire de
rotation,
w tl’angle
que fait autemps t
leplan
du circuitavec le méridien
magnétique.
Ennégligeant
lechamp magnétique
très
faible, produit
par l’aimant dans levoisinage
ducadre,
le tra-vail des forces
électromagnétiques pendant
letemps
dt a, commeon le
sait,
pour valeuril est
égal
au travail R i2 dtqu’effectue
le courant en surmontant la résistance R ducircuit, augmenté
du travail Ldi
dti dt,
effectué ensurmontant la force électromotrice d’induction du circuit sur lui-
même,
Lreprésentant
le coefficient deself-induction)’
d’où l’é-quation
et, en divisant par
idt,
L’intégrale générale
de cetteexpression
estA étant la constante arbitraire. Dès que le
régime périodique
estétabli
(ce qui théoriquement exigerait
t =oo , maispratiquement
a lieu
après quelques tours), l’intégrale
se réduit àD’un autre
côté,
la somme des moments parrapport
à l’axe desuspension
des forcesqui agissent
sur l’aimant est, autemps t,
a étant
l’angle
de laligne
despôles
avec le méridienmagnétique,
M le moment
magnétique
del’aiguille, k
lechamp magnétique
45
produit
au centre par le circuit traversé par l’unité de courant1’ ).
Cette
expression (5)
est doncégale
auproduit
du moment d’iner-tie de
l’aiguille
par la dérivée par rapport autemps
de sa vitesseangulaire.
Il en résulte que,quand
la déviation de l’aimant est de-venue
fixe, l’intégrale, pendant
unepériode complèle T,
de l’ex-pression (5) multipliée
pardt,
doit êtrenulle,
d’oùremplaçant i
par sa valeur(4)
et effectuantl’intégration,
il vientOn voit que les fonctions
T, My
Hdisparaissent,
et R est donnéen valeur absolue par
l’équation
du seconddegré
pourvu
qu’on
ait mesuré : 1° la déviation x del’aimant ;
a° la vitesseangulaire
co; 3° les constantesgéométriques
du cadre pour calculer Gk et L. Ni ce momentmagnétique lkI,
ni la valeur de la compo-sante horizontale H du
champ magnétique
terrestre n’ont besoind’être connus, si l’on
néglige
la valeur très faible duchamp
ma-gnétique produit
par l’aimant dans levoisinage
du cadre tournant.Si l’on en tient compte, et si l’on tient compte aussi de la torsion du fil de
suspension, l’équation (8) corrigée
devisent(1) Si toutes les spires du fil enroulé sur le cadre avaient le même rayon r, on aurait
1 étant la longueur du fil; mais, comme chaque couche de fil a un rayon un peu différent de celle qu’elle recouvre, h est la somme d’expressions du
genre l;
r2 c’estune quantité qui, comme G, ne dépend que des constantes géométriques de l’ap- pareil.
46
où MH z
représente
lecouple
de torsion du fil par unitéd’angle
d’écart.
La connaissance du moment
magnétique
M de l’aimant et de lacomposante
horizontale H n’est nécessaire que pour avoir la valeur de termes correctifs presquenégligeables;
c’est cequi
rend la mé-thode
élégante.
La valeur absolue R de la résistance du circuit étant connue, l’Association
britannique
aconstruit, d’après
cettedonnée,
desétalons
représentant l’ohm, qui,
pardéfinition,
vaut io9 unitésabsolues
(C.
G.S.).
Des doutes ne tardèrent pas à s’élever sur l’exactitude des ré- sultats trouvés par la Commission.
D’après
M. Kohlrausch(1),
l’é-talon
représentant
l’ohm serait de 2 pour 100trop fort; d’après
M. Rowland
(2)
de i pour 10otrop faible ; d’après
M.H. Weber (3),
à peu
près
exact.MM.
Rayleigh
et Arthur Schuster ontrepris
la détermination de l’ohm enemployant
lesappareils
mêmesqui
avaient servi à la Commission de l’Associationbritannique.
Quelques
modifications de détail furent d’abord faites à ces ap-pareils,
pour mieux soustraire l’aimantauxtrépidations
et aux cou-rants d’air. Au lieu d’un moteur à main et d’un
régulateur
de vi-tesse pour faire tourner le
cadre,
ils se servirent d’un moteur àeau : la vitesse était
réglée par le
robinetd’admission,
et ceréglage
étai t
complété
par le frôlement desdoigts
del’expérimentateur
sur la corde de transmission du mouvement. La modification la
plus importante porta
sur la manière de mesurer la vitesse de ro-tati on du cadre.
La Commission s’était servie d’un
compteur
du nombre de tours et d’unchronomètre ;
MM.Rayleigh
et Schuster ontemployé
unenléthode
stroboscopique.
Sur l’axe de rotation futplacé
undisque
divisé en secteurs
égaux
alternativement blancs et noirs. On ob- servait cedisque
tournant à l’aide d’une lunette. Entre l’oeil et l’ocu- laire étaitplacé
undispositif
destiné â nepermettre
la vue dudisque
(1) Pogg. Annalen, Ergânzungsband, VI, S. 1, traduit dans le Phil. Maga- zine, 4e série, t. XVIII, p. 294; 1874.
(2) American Journal of Sciences and Arts, 878.
(3) Mémoire communiqué par l’auteur au Phil. Magazine, traduit dans le t. V de la 5e série, p. 30; 1878. M. H. Vveber a employé plusieurs méthodes différentes.
47 que
pendant
untemps
très court, à des intervalleségaux.
Il secomposait
d’undiapason,
entretenuélectriquement,
dontchaque
branche
portait
uneplaque percée
d’une fente dans le sens de labranche;
ces deuxplaques
se recouvraient mutuellement. La coïn- cidence des deux fentespermettai
t la vue dudisque,
et elle se pro-duisait une fois par vibration
simple.
Sidonc, pendant
la durée decelle-ci,
ledisque
avait tournéjuste
del’angle
de deux secteurs noirsvoisins,
ilparaissait immobile ;
vu à travers ledispositif,
ilparaissait,
au
contraire,
tournerlentement,
soit dans le sens de larotation,
soit dans le sens
inverse,
suivant quel’angle
parcouru étaitplus grand
ou moinsgrand.
Onréglait
la vitesse defaçon
à faire pa- raître ledisque immobile;
n étant le nombre des secteursnoirs,
ledisque
faisaitalors 1
n de tours dans la durée d’une vibrationsimple
du
diapason,
c’est-à-direen 1N
deseconde,
si N était le nombre de vibrations parseconde;
la rotationcomplète
de l’axe s’effectuait donc enN n de
secondes.Comme le
disque portait cinq
anneauxconcentriques
divisésrespectivement
en60, 32,
24, 20 et 16 secteurs, onpouvait,
avecle même
diapason, régler cinq
vitesses différentes.Enfin comme la déclinaison
pouvait
var ierpendant l’expérience,
on observait une boussole de variations
placée
à une distance con-venable des
appareils.
Voici
quels
furent les résultats desexpériences préliminaires
faites par lord
Rayleigh :
10 La valeur du coefficient de self-induction L
employé
par la Commission(430165cm)
esttrop faible;
celle-ci est voisine de450000cm (i ).
(t) Entre autres moyens employés pour déterminer la valeur du coefficient de self-induction, les auteurs ont fait une mesure expérimentale d’après une méthode imaginée par Maxwell. Nous ne croyons pas sans intérêt de l’exposer ici. Le cir- cuit à étudier est intercalé dans l’une des branches d’un pont de Wrheatstone; les résistances des autres branches sont réglées de façon qu’aucun courant ne traverse
le pont, en employant la méthode ordinaire, dans laquelle le pont n’est fermé
qu’après le circuit principal pour éviter 1 effet des extra-courants sur l’aiguille du galvanomètre. Ce réglage effectué, le circuit principal est fermé de nouveau, mais cette fois après avoir fermé le pont auparavant. L’extra-courant de fermeture, pro- duit dans le circuit, donne une impulsion à l’aiguille du galvanomètre; soit 2 l’arc
48
°
Quelques
erreurs se sontprobablement
introduites dans lamesure des constantes
géométriques
du circuit.3° Les courants induits dans le cadre même
qui
sert desupport
aux fils on t une Influence
négligeable (ils
diminuent la déviation del’aiguille
de8 OfO 0
de savaleur).
4°
Laquantité
de chaleurdéveloppée
par les courants dans le circuit nepeut
élever latempérature
aupoint
de faire varier d’unequantité appréciable
sa résistance.5° Une variation de
magnétisme
del’aiguille
a un effetinsigni-
fiant.
En
résumé,
les auteurspensent
que lesplus
graves causes d’er-reurs de cette méthode sont celles dues aux mesures des constantes
géométriques
du circuit. Il est aisé de lecomprendre
du reste : lavaleur de R est sensiblement
proportionnelle
auproduit Gk;
enoutre, les erreurs de ce genrene
peuvent
s’éliminer par les moyennescomme les erreurs commises sur x ou w. Il y aurait tout
avantage
à
employer
un cadre depl us grand
diamètre(1).
Dans les
expériences
définitives faites par M.Schuster,
l’aimantd’impulsion. Si alors on substituait au circuit une force électromotrice E de même
résistance, elle donnerait une déviation permanente 9 à l’aiguille du galvanomètre.
Le calcul conduit à la relation
dans laquelle i représente l’intensité du courant permanent qui traverse la branche
dans le premier cas, et T la durée d’oscillation de l’aiguille.
Mais, au lieu d’introduire cette force électromotrice E, il est plus simple d’aug-
nienter la résistance R de la branche où est le circuit d’une très petite quantité r.
Cela revient à inter caler dans cette branche une force électromotr ice ri; on a donc, en remplaçant E par ri,
Comme il faut se servir d’un galvanomètre à oscillations non amorties, il est plus
commode d’observer l’arc d’impulsion P, produit en ouvrant la résistante n; la for- mule devient alors
1’) Le cadre employé par la Commission avait environ Om,32 de diamèlre.
49
sphérique
futremplacé
par unsystème
dequatre aiguilles
aiman-tées de 5mm de
longueur, placées
suivant les arêtesparallèles
ethorizontales d’un très
petit
cube enliège.
Si lalongueur
des ai-guilles
est2,3
fois celle des arêtes ducube,
cesystème équivaut
à un aimant infiniment
petit, placé
au centre du cube. Il est encore moinspesant,
pour un même momentmagnétique,
que lasphère.
La moyenne des résultats très concordants montra que l’étalon donné par l’Association
britannique
comme valant un ohm vauto,
9893 X
109 unités absolues(C.
G.S.),
résultat assez voisin decelui obtenu par M. Rowland
(0,9911
X109).
H. PELLAT.K. VIERORDT.- Die Photometrie der Fraunhofer’schen Linien ( Photométrie des lignes de Fraunhofer) ; Ann. der Physik und Chemie, t. XIII, p. 338; 1881.
A mesure
qu’on élargit
la fente d’unspectroscopie,
les raies lesplus
finesdisparaissent d’abord, puis
les raies un peuplus sombres,
et enfin les raies
principales disparaissent
à leur tour. Leslargeurs de la fente,
nécessaires pour fairedisparaître
ainsi les raiesprinci- pales,
sont entre elles comme les nombres 365(raie B),
220(raie C),
353(raie D),
185(raie E) ,
600(raie F),
620(raie G).
Les inverses de ces nombres
mesureraient, d’après l’auteur,
les in-tensités lumineuses de ces
raies,
parrapport
à l’intensité de la ré-gion
avoisinante duspectre.
On
peut objecter
à cette manière de voirqu’elle
suppose que la sensibilité del’oeil,
pourapprécier
la différence d’éclat de deux surfaces voisinescr ==
const. , seraitexprimée
par le mêmeQ
nombre pour toutes les radiations du
spectre.
Or onpeut
affirmerqu’il
n’en est rien(1).
J. MACÉ DE LÉPINAY.(1) C’est ce que l’on peut établir de la manière suivante : considérons les deux ombres d’une tige opaque produites sur un écran en projetant sur elle des quantités Q de lumière jaune, Q’ de lumière bleue. On pourra toujours choisir Q’
de telle sorte que les deux ombres paraissent également éclairées, et l’on pourra écrire Q = Q’. Augmentons alors la proportion de lumière jaune, de manière qu’elle
devienne Q,. D’après l’expérience fon damentale décrite par Helmholtz (Opt. physio-
J. de Plays., 26 série, t. 1. (Janvier 1882.) 4