Expériences de projection ou l'on utilise la persistance des impressions sur la rétine

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Submitted on 1 Jan 1877

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des impressions sur la rétine

J. Duboscq

To cite this version:

J. Duboscq. Expériences de projection ou l’on utilise la persistance des impressions sur la rétine. J.

Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.213-216. �10.1051/jphystap:018770060021300�. �jpa-00237288�

2I3

EXPÉRIENCES DE PROJECTION OU L’ON UTILISE LA PERSISTANCE DES IMPRESSIONS SUR LA RÉTINE;

PAR M. J. DUBOSCQ.

Quand ^on ajoute ^{à un} appareil ordinaire de projection ^une pièce mobile, ^à laquelle ^on peut communiquer ^{un mouvement de rota-}

tion rapide, ^{un certain nombre} d’expériences classiques deviennent, grâce ^{à la} persistance ^des impressions ^{sur la} rétine, susceptibles

d’une forme inaccoutumée et intéressante.

En premier lieu, ^{si l’on} adapte ^au porte-lumière ^un diaphragme

à trou circulaire, ^{suivi d’une lentille à court} foyer ^{et d’un} prisme

d’Amici (dit ^{à vision} directe), produisant ^une légère ^déviation

pour ^la couleur _rouge, le spectre ^{linéaire connu, à bords} circulaires,

se transforme, quand ^{on fait tourner} rapidement ^le prisme, ^{en un}

anneau coloré, rouge ^en dedans et violet en dehors.

Mais c’est surtout dans les expériences ^de polarisation que l’em-

ploi ^{du mouvement de rotation} fournit des dispositions ^remar- quables. ^{Il suffit, en effet, de} communiquer ^à l’analyseur ^{un mouve-}

ment rapide de rotation pour observer ^{sur le} tableau de projection

une figure annulaire, présentant, ^{suivant ses divers} diamètres, ^les

Fig. ^I.

apparences que l’on observe d’ordinaire successivement quand ^on

lait tourner l’analyseur ^à la main. Nous allons indiquer l’apparence

que prennent ^{dans ces} conditions les expériences ^les plus ^connues.

1 a Polarisation blanche. - Placez en arrière d’un diaphragme

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060021300

polariseur, foyer,

un analyseur biréfringent, monté de manière à pouvoir ^{être animé}

d’un rapide ^{mouvement de rotation. Quand on tourne lentement} l’analyseur, l’image ^centrale (fig. I), correspondant ^au rayon ordinaire, demeure immobile, ^et l’image extraordinaire tourne autour de celle-ci : les deux images éprouvent d’ailleurs les chan- gements ^connus d’intensité.

Grâce à la rotation rapide, l’image ^centrale prend ^{une teinte} grise d’intensité moyenne, ^et l’image extraordinaire s’épanouit ^en

un anneau sombre suivant le diamètre aa’ (fie. 2), ^et présentant

Fig. ^2.

une intensité lumineuse croissant jusqu’au ^diamètre perpendi-

culaire bb’.

Si l’on choisit le trou du diaphragme de manière que les deux

images empiètent ^{l’une sur I’autre} (fig. 3), ^la portion ^{commune a}

Fig. ^3.

fournira un anneau lumineux, ^{sur le fond} gris ^de l’image ordinaire ;

et ce premier ^{anneau est} entouré d’un second présentant l’apparence

de celui de la fig. ^{2 .}

Enfin, si l’on revient au diaphragme ^{à trou étroit, mais en em-} ployant ^comme polariseur ^un prisme biréfringent, ^{on obtiendra} l’apparence plus compliquée (représentée ^par la fig. 4) ^{de deux}

2I5 anneaux concentriques ^{dont les} parties ^{obscures sont situées sur}

deux diamètres rectangulaire s .

Fig. l.

Polarisation chromatique ^et rotatoire. - Conservons les dispo-

Fiff. ^5.

sitions du paragraphe précédent, ^et interposons ^entre l’analyseur ^et

Fig. 6.

le polariseur ^{une lame de} quartz perpendiculaire ^{à l’axe,} d’épais-

quelconque ; par rapide l’analyseur,

une image ^centrale blanche, ^entourée d’un cercle sur lequel ^les

couleurs complémentaires occuperont des diamètres rectangu- laires (fig. 5). ^Par exemple, ^{à un diamètre} horizontal rouge ^corres-

pond ^{un diamètre vertical} offrant le vert complémentaire. La fig. ⁶

se rapporte ^{au cas où le} polariseur ^{est un} prisme biréfringent.

Toutes les pièces nécessaires à ces expériences ^sont disposées

pour s’adapter ^{à mon} appareil pour la projection ^des expériences polarisation.

APPARENCE DE RELIEF RÉSULTANT DE LA COLORATION;

PAR M. J. DUBOSCQ.

On projette ^un spectre ^en employant, ^{comme ouverture d’admis-}

sion de la lumiére, ^{une fente en forme de} croix, ^de V, d’anneau,

de spirale, ^{etc., et à} l’aide d’un prisme ^{à vision} directe. Les spectres ^obtenus produisent ^{à un très-haut} degré l’illusion du relief de deux plans rectangulaires, ^d’un dièdre, ^d’un cylindre, ^{etc., vus} obliquement. ^{Cet effet tient à la} grande différence d’intensité de rayons rouges, éclatants ^et peu déviés, qui forment le saillant de

l’image, ^et des rayons violets, ^fortement déviés, qui fournissent les ombres des parties profondes.

F. MASSIEU. 2013 Mémoire sur les fonctions caractéristiques des divers fluides, ^{et sur}

la théorie des vapeurs; Mémoires des ^Savarzts étrangers, ^t. XXII, Icadémie des Sciences.

Tout le monde admet que l’état ^d’un corps ^est déterrminé lors-

qu’on connaît deux des trois quantités ^{v, t} et p, qui représentent respectivement ^{le volume de ce} corps, ^sa température centigrade,

et la pression qui ^{s’exerce à sa surface. On admet} aussi que,

lorsqu’on ^{fournit à un} corps ^une quantité infiniment petite dQ ^de chaleur, ^une portion ^{dIJ de cette chaleur est} employée ^à aug-

menter la chaleur sensible _{du corps,} et aussi à produire ^{un travail} mécanique interne. La fonction U représente ^la quantité ^{de chaleur}