HAL Id: jpa-00238040
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Submitted on 1 Jan 1882
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Projection du foyer du prisme
A. Crova
To cite this version:
A. Crova. Projection du foyer du prisme. J. Phys. Theor. Appl., 1882, 1 (1), pp.84-86.
�10.1051/jphystap:01882001008401�. �jpa-00238040�
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traire,
un excès de courant se manifeste. C’est alors que doit inter- venir lerégulateur
d’émission. Un fil de retour revient de l’extré- mité du réseau à l’usine etcommunique
avec un électro-aimant.Dans les conditions
normales,
l’armature de cet électro-aimant demeure enéquilibre.
Sous l’influence d’une variation dans lecourant dérivé de retour, cette armature
déplace
une série depièces qui agissent
soit sur la vitesse de rotation de la machinegénératrice,
soit sur lechamp magnétique.
Unedisposition
ana-logue
seraadaptée
àchaque lampe
pourrégler
sadépense
d’électri-cité par l’introduction de résistances
graduées :
c’est lerégulateur
de consommation.
Enfin le réseau entier et chacune de ses
parties peuvent
être sous ladépendance
d’un ouplusieurs récipients
de distribution. Cesrécipients
seraient des condensateurs ou despiles
Planté accumulantassez d’électricité pour
qu’on puisse
ymaintenir.un potentiel
sensi-blement constant. Tout se
passerait
donc pour le réseau subordonnécomme si le
récipient
de distribution était substitué à l’usine : un fil de retour en fait connaître l’état.M. de Mersanne
emploie
des machines à courants alternatifsqui
alimentent un certain nombre de circuits
distincts,
et sur chacund’eux il
place plusieurs
de seslampes.
Cesystème
estemployé
avec succès pour éclairer la salle des
Messageries
degrande
vitessede la
compagnie
P.-L.-M. Onl’essaye
en ce moment sur laplace
du Carrousel.
(A suivre.)
PROJECTION DU FOYER DU PRISME;
PAR M. A. CROVA.
1. On sait
qu’un pinceau
lumineux émanant d’unpoint
situé àune distance déterminée d’un
prisme donne, après réfraction,
uneimage
virtuelle de cepoint
située à une distancegénéralement
dif-férente de celle du
point
et donnée par la formule(1)
(’) JAMIN et BOUTY, Physique, 3e édition, t. III, 26 fascicule, p. 83.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01882001008401
85 et
qui
ne lui estégale
que dans le cas de la déviation minimum.Dans ce cas, le
prisme
n’introduit aucune aberration dansl’image monochromatique
d’unobjet quelconque placé
aufoyer principal
de la lentille du collimateur. Il est commode de faire usage, pour ces
vérifications,
d’une lamelle deglace
minceargentée
surlaquelle
ona
tracé,
au moyen d’unstyle
trèsaigu qui
enlève la couche d’ar- gent, deux traitsrectangulaires
dans lesangles desquels
se trouventaussi des
lignes
trèsfines,
de formesdiverses,
formées de traitsparallèles, perpendiculaires
ouobliques
auxprécédents,
et de ca-ractères de formes variées. On
dispose
cette lame à laplace
de lafente,
et on l’éclaire avec la flamme dusodium,
àlaquelle
ondonne une intensité assez faible pour
qu’elle
neproduise
pas unélargissement
des raies et une diffusionqui
nuirait à leur netteté.Si l’on oriente la lame de manière que les traits
principaux soient,
l’un
parallèle,
l’autreperpendiculaire
à la sectionprincipale
duprisme dispersif,
on obtiendra uneimage
très nette, dans toute sonétendue,
deslignes
tracées sur lalame,
cellesqui
sont contenuesdans la section
principale
étantsimples,
et les autres d’autantplus
nettement dédoublées que leur direction est
plus
voisine de la per-pendiculaire
à la sectionprincipale.
Pour peu que l’ondéplace
leprisme
de laposition
duminimum,
l’une desimages,
celle dutrait
perpendiculaire
à la sectionprincipale,
devient vague, et sondédoublement n’est
plus
net, tandis que le trait horizontal conservesa netteté dans toutes les
positions
duprisme.
Pour obtenir les deux raies verticales avec toute leurnetteté,
il faut faire varier letirage
de la lunette dans le sensindiqué
par la discussion de la for- mule donnéeprécédemment.
Dans ce cas, le
prisme agit, indépendamment
de la déviation etde la
dispersion qu’il imprime
au faisceaulumineux,
comme unelentille
cylindrique
convergente oudivergente (selon
le sens danslequel
leprisme
a été écarté duminimum),
et dont l’axe estparallèle
à l’arête
réfringente ;
il est affecté d’une aberrationcylindrique
oud’un
astÍgmatÍsn1,e)
que l’onpourrait corriger
exactement en luisuperposant
une lentillecylindrique
dont l’axe estparallèle
à sonarête, divergente
si l’aberrationprismatique agit
à la manière d’unelentille
cylindrique
convergente etréciproquement,
et dont lerayon pourra être calculé facilement en
partant
de la formulepré-
cédente.
86
2. On
peut
montrer facilement parprojection
la variation avecl’incidence de la distance focale d’un
prisme simple
dans leplan d’incidence,
tandisqu’aucune
action de ce genre ne seproduit
dans le
plan perpendiculaire.
Je
prends
pour source de lumière un bâ ton massif de verre â base de soude mis à laplace
de la chaux dans lalampe oxyhy- drique ; je place
sur le tube de la lanterne deprojection
undisque
de verre noirci sur
lequel
on aplacé
deux traitsrectangulaires,
L’un
vertical,
l’autrehorizontal,
etje projette
leurimage
en vraiegrandeur
oulégèrement amplifiée
au moyen d’une lentille con-vergente.
Unprisme
à arêtes verticalesplacé
derrière la lentillereçoit
le faisceau réfracté etprojette
sur un écranl’image prisma- tique
du réticule.Le
prisme
étant auminimum,
on obtient sur l’écran uneimage jaune
danslaquelle
les deux traits en croix sont très nets etd’égale longueur,
et des bandes colorées dues aux rayons de ré-frangibilités
différentes.On fait tourner le
prisme
de manière àaugmenter
l’incidence : la déviationaugmente ;
le trait horizontal conserve sa netteté ets’allonge,
tandis que le trait vertical devientconfus ;
il faut éloi-gner l’écran pour en obtenir une
image
nette, mais alors le trait horizontal devient confus.Si l’on rend
l’angle
d’incidence inférieur à celuiqui correspond
au
minimum,
le trait horizontal reste net et seraccourcit,
tandisque le trait vertical devient
confus ;
il fautrapprocher
l’écran pour le mettre aupoint,
mais le trait horizontal devient confus.On
peut
varierl’expérience
en substituant aux deux traits rec-tangulaires
des circonférencesconcentriques
ou d’autresfigures
tracées sur des lames de verre noircies. Les effets sont très
variés,
mais se
produisent toujours
dans le sens de la théorie.SUR UN PHÉNOMÈNE D’OPTIQUE PHYSIOLOGIQUE;
PAR MM. J. MACÉ DE LÉPINAY ET W. NICATI.
A la suite d’une excursion dans les montagnes,
pendant laquelle
l’un de nous était resté
cinq
heures au milieu de vasteschamps
de