HAL Id: jpa-00236111
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Étude de la diffusion multiple cohérente de la lumière de
résonance optique. Application au niveau 6 3P1 du
mercure. - II. Étude théorique. (2e partie)
J.P. Barrat
To cite this version:
J.P. Barrat. Étude de la diffusion multiple cohérente de la lumière de résonance optique. Application
au niveau 6 3P1 du mercure. - II. Étude théorique. (2e partie). J. Phys. Radium, 1959, 20 (6),
pp.633-646. �10.1051/jphysrad:01959002006063300�. �jpa-00236111�
633.
ÉTUDE
DE LA DIFFUSION MULTIPLECOHÉRENTE
DE LALUMIÈRE
DERÉSONANCE
OPTIQUE.
APPLICATION AU NIVEAU 6
3P1
DU MERCURE.II.
ÉTUDE
THÉORIQUE.
(2e partie)
Par J. P.
BARRAT,
Laboratoire de Physique de
l’École
Normale Supérieure.Résumé. 2014 On
applique au cas des M atomes d’une vapeur les résultats obtenus dans une
publication précédente sur le problème de la diffusion multiple de la lumière de résonance optique. On résoud les équations d’évolution des amplitudes de probabilité des états excités par approxi-mations successives par rapport aux termes de couplage représentant la diffusion
multiple.
Des approximations d’ordre géométrique permettent de sommer les séries obtenues et d’exprimer les résultats en fonction d’un seul paramètre x ; x représente la probabilité pour qu’un photon émis par un des M atomes soit réabsorbé par un autre avant de sortir de la cellule à résonance. La duréede vie apparente du niveaux excité (« durée de cohérence »), le taux de polarisation de la lumière
de résonance, le temps
d’emprisonnement
du rayonnement sont exprimés en fonction de x pourles différents sous-niveaux hyperfins des isotopes du mercure. On discute enfin les diverses
approxi-mations faites dans le calcul.
Abstract. 2014 The results obtained in
a preceding paper on the problem of multiple scattering of resonance radiation are
applied
to the case of M atoms in a vapor. The equations governingthe time variation of the
probability
amplitudes of the excited states are solved by successive approximations with respect to the coupling terms representing multiple scattering. By usinggeometrical approximations, the series obtained are summed up and the results are expressed as
functions of a single parameter x ; x represents
the
probability
for a photon emitted by one of theM atoms being absorbed by another before escaping from the resonance cell. The apparent life-time (" coherence time ") of the excited level, the degree of polarization of the resonance light,
the imprisonment time of the radiation are expressed as functions of x, for the différent hyperfine levels of the mercury isotopes. Various approximations made in the calculation are also discussed.
TOME 20, JUIN 1959,
Dans une
publication
antérieure[1],
nous avonsexposé
la méthode utilisée pour traiter leproblème
dela résonance optique,
dans le cas d’un atomeisolé, puis
de 2 atomes. Nousgénéralisons
ici au cas des 9l atomes d’une vapeur. Les notations ethypothèses
sont les mêmes que dans la référence1,
àlaquelle
lelecteur
estprié
de serapporter.
1. Cas
général
d’unsystème
de 9È atomes.-A)
NOTATIONS ETÉQUATIONS
DU PROBLÈME. 2013Les atomes seront numérotés
1,
2 ...91,
et leurspositions
à l’instant 0 seront lespoints
Rl,
R2
... .Rm ;
leurs vitesses serontVl,
...,VN.
Ondéfinira de même
qu’en 1,3,
c, les vecteurs à2F + 1
éléments, A[1(.Ll’
... ; ne ; ..., ,N
(.L9t ;t]
dontles
composantes
sur les vecteurs de baseImn
> del’espace
à 2F + 1 dimensions utilisé sontal1,
(LI ; i ... ; n, Ï?2n ; ...9’t, tDt ;
t],
amplitudes
deprobabilité
(au
facteurei{mn6>+ tLl6>’+ ...tLmCJ)/)t
près)
pour que tous les atomes soient dans les
sous-niveaux (.LI ... (.Lm, de l’état
fondamental,
sauf len
ième, qui
est dans le sous-niveau mn de l’état excité. Leséquations
d’évolution de ces vecteurssont obtenues comme dans le
problème
à 2 atomes :les C étant définis comme dans
l’équation (1,48)
(1).
B)
’MÉTHODE DERÉSOLUTION
DESÉQUA-TIONS
(I1,1).
- Ilest naturellement
impossible
de résoudre sansapproximations
lesystème
deséqua-tions
(II,1).
Pourobtenir’une solution
approchée,
nous utiliserons le fait que
l’ordre
duegrandeur
des coefficients des matrices C estrfko
R,
où Rdésigne
la distance entre 2 atomesarbitraires,
alors que lescoefficients
de lamatrice H
sont de l’ordre de r dans lescas
intéressants. Orko R
a étésupposé
(1)
Les équations de la référence 1 sontprécédées
de I, de celles cettepublication
de II.grand
devant 1(1,39).
Lecouplage
entre les divers vecteurs Aapparaît
donc comme uneperturbation.
Nous ferons un
développement
en série parrapport
à ces
termes,
en résolvant leséquations
(11,1)
parapproximations
successives et enprenant
commeétat
initial,
celui danslequel
tous les vecteurs Asont
nuls,
sauf l’und’eux,
A(1,
pj., ... no e ... ;0)
(c’est-à-dire qu’on
suppose l’atome no excité àl’instant
initial).
Chaque
vecteur A est une sommede contributions A(p) de même
argument,
corres-pondant
à l’ordre p dans la métffoded’approxi-mations successives :
L’interprétation physique
d’un tel termeest claire : l’état
11fll,
..., no, fl"", ...ti.. - - :
niflnp-l
... n, e ... > est obtenu àpartir
de l’état initial1 flt
..., no e ..., nIy[,
...,np-1
flP-l
...,n,
... > par l’intermédiaire de p passages d’unphoton
d’un atome à unautre,
, constituant ce que nousappellerons
un chemin. Ce chemin conduit le
photon
successivement de l’atome no à l’atome nl, de l’atome nI àl’atome n2 .... de l’atome np-1 à
l’atome np ;
après
diffusion du
photon,
Ces atomes sontpassés
des sous-niveaux Zeeman de l’état fondamentallln, P-n.
...flP-l
aux sous-niveaux flnl’ fLn.... tLnp-lrespectivement.
La valeur de4(")
s’obtient ensommant sur tous les chemins
possibles.
Nousaurons
pratiquement
besoin desgrandeurs
qui
sont les éléments(m, m’)
de la matrice densitép(t) représentant
l’état d’excitation de l’ensemble dusystème,
définie parEn
principe
la valeur de A doit être obtenue ensommant tous les A(p) de même
argument.
Cha ue
4(") est lui-même la somme d’ungrand
hombre
determes,
correspondant
à tous lesche-mins
possibles
d’ordre pqui
font passer lesystème
d’un même état initial à un même état final. Si l’on effectuece
développement, l’expression (11,3)
estla somme de termes de 2 sortes : les
uns,
qui
serontdits « carrés », sont des
produits
de 2 facteurscom-plexes
conjugués
l’un de l’autrecorrespondant
aumême
chemin,
lesautres,
qui
seront dits «rec-tangles
»correspondent
à l’interférence entre lescontributions de 2 chemins différents. Or
chaque
terme de
(11,2)
contient un facteur dephase
dû auxexponentielles
eikoRnn’
qui figurent
dans les matrices C définies par(1,48) ;
ces facteurs dephase
disparaissent
dans les termes « carrés », maissubsistent en
général
dans les termes «rectangles »
lorsque
le chemin suivi par lephoton
n’a pas laparticularité
que nousenvisagerons plus
loin.L’hypothèse
selonlaquelle ko R,., »
1implique
une variation trèsrapide
et aléatoire de ces facteursd’un terme d’interférence à un
autre,
puisque
lesatomes sont
disposés
au hasard. Nous admettronsqu’il
en résulte l’annulation en moyenne des effetsd’interférence entre les contributions de différents chemins. Nous ne calculerons donc que les termes
« carrés » et nous sommerons ensuite sur tous les chemins
possibles
et sur tous les ordrespossibles.
Toutefois,
il existe des termes d’interférence nonnégligeables
entre la contribution d’ordre p d’un chemin C et la contribution d’ordrep + q
d’un cheminC’,
si ces 2 chemins ont laparticularité
sui-vante : le chemin C’
comporte
tous les atomes du chemin C et dans le mêmeordre,
mais il existe enoutre q
atomes dans le chemin C’qui
sontplacés
entre 2 atomes A et B du chemin C et par
lesquels
lephoton
est diffusé sans modifier leurssous-niveaux
Zeeman dans l’état fondamental. Deplus,
il faut que ces q atomes soient suffisammentprès
de la droite AB et situés dans leur ordre de
succes-sion
1, 2... q
près
de cettedroite,
de sorte que les facteurs dephase
e2k°RAB
eteikoRAl +R12+". +RqB)
ne diffèrentpratiquement
pas(cf.
fi g.
II,1).
Il faut pour cela queIRAI +
Rn + ... + RqB -RABI «
2TClko = A (lI,4)longueur
d’onde durayonnement
optique
deon ne
peut
pas trouver 3 atomes consécutifsalignés,
on
peut
fairecorrespondre
une infinité de cheminsanalogues
àC’ ;
la différence entre ce chemin C etles chemins C’ consiste en q atomes
placés
entre lesatomes 0 et A du chemin
C, .q’
entre les atomes Aet
B,
etc... Il est clairqu’on
pourra rèndrecompte
de l’effetd’interférence
en sommant lesampli-tudes A
correspondant
à tous les chemins C’asso-ciés à un chemin C
déterminé ;
ce calcul faitl’objet
du
paragraphe
C suivant.Ensuite,
nous sommeronstous les termes « carrés » de
l’expression
(11,3)
dusà tous les chemins C
possibles,
en tenantcompte-dans ce dernier calcul de l’effet des chemins C’ associés aux chemins C.
L’approximation
consis-tant à tenir
compte
des interférences des termescorrespondant
aux chemins C’et non de cellesdues
aux termes
correspondant
aux chemins C n’estautre que
l’approximation
dite « de laphase
sta-tionnaire » utilisée par L. I. Schiff
[2]
pour améliorerl’approximation
de Born dans lesproblèmes
de diffusion aux hautesénergies ;
nous aurons à uti-liser l’un de ses résultats. -A ce
point
ducalcul,
ilimporte
dé noter cequi
maintient dans notre
formalisme
la cohérence néc’es-saire pourexpliquer
l’affinement des raies deréso-nance
magnétique.
Il nes’agit
pas de la cohérenceentre les contributions des divers chemins
C,
puisqu’en général
onnéglige
l’effet de leur inter-férence. Mais ils’agit
de la cohérence entre lescoefficients a qui
sont lescomposantes
desvec-teurs A. Lors du calcul de la contribution
(11,3)
d’un cheminC,
nous ne raisonnons à aucun momenten termes de
populations
de niveaux ou d’intensitéslumineuses ;
tout lecalcul
est mené au moyen desamplitudes
deprobabilité
a’,
liées entre elles par la matrice aelorsqu’elles correspondent
à l’excitation d’un,même atome(d’où
les transitions induites parla
radiofréquence)
et par les matricesC lorsqu’elles
correspondent
à l’excitation d’atomes différents(passage
de l’excitation d’un atome à un autre parl’intermédiaire du
champ
derayonnement,
c’est-à-dire par diffusionmultiple).
C’est en cela que lecalcuj
exposé
ici diffère d’uneinterprétation
sim-pliste
ne tenant pascompte
de la cohérence[3],
etc’est
grâce
à ces effets de cohérencequ’il
permet
decomprendre
lesphénomènes
observésexpérimen-talement.
C)
CALCUL DE L’EFFET DES CHEMINS C’. - Si leschemins C’ ne
diffèrent
d’un chemin C que parq atomes
placés entre
2 atomes A etB,
le calcul del’expression
(11,2)
jusqu’à
l’atome A sera le mêmeet donnera la contribution
I>oA(t)
pour
les 2 .sortes de chemins. De A àB,
le calcul sur le chemin Cdonne :
et sur les chemins C’ :
. Nous poserons dans ce
qui
suit :L’équation
(11,6)
prend
alors la formeOn sait a
priori
d’après
le raisonnement fait enB)
que les seuls atomes
1,
2 ... qqui peuvent apporter
une contribution
importante
sontpresque alignés
sur lesegment
AB,
dans l’ordre1,
2 ... q. Nouspourrons donc effectuer la sommation sur tous les chemins C’
possibles
comme si les atomes étaientainsi effectivement
alignés,
sauf en cequi
concernele facteur
Ce dernier facteur sera ensuite
intégré
commesi les atomes étaient
répartis
uniformément dansl’espace
avec une -densité N par unité de volume(méthode
analogue
à laméthode
ducol).
Nous
remplacerons
les diverses sommations par desintégrations,
étant donné la forte densité dratomes dans le volumeenvisagé (N -
101° à1014 atomes par
cm3).
Nousadmettrons,
poursimplifier,
quetous
les atomes sont animés dela
mêmevitesse v
que nousprendrons égale
à lavitesse
quadratique
moyenne. On montre enappen-dice n° 1 que la sommation sur toutes les
orien-tations
possibles
des vitesses revient à effectuerl’intégration
On tient
compte
en outre du fait que pour desatomes
alignés
L’intégrale
à évaluer donnant la moyenne de C’636
L’intégrale
qui
reste à effectuer surt1, t2 - - -
tq+1
est calculée au moyen du
changement
de variables :Elle
prend
laforme,
enreprésentant
par G tout cequi
dépend
detl
... -ta+ 1 :
.En utilisant ce
résultat,
on trouve :La sommation ne
porte
plus
que sur lespositions
des atomes
puisque
la moyenne sur les vitesses aété effectuée. Si l’on admet une
répartition
uni-forme des atomes entre les sous-niveaux de l’étatfondamental
on doitégalement
faire la moyennesur [il, lL2, ... lLQ’ En revenant aux définitions
(1,48)
et
(II,7),
onpeut
montrer(cf. appendice
n°2)
quecette moyenne donne pour le
produit
desopéra-teurs O de
l’expression (II,10)
le résultat ,2F + 1
1 3(21 + 1)]
e(A, (LA ; B, (L’B ; t’),Enfin
l’intégration
sur lespositions
des atomes(cf.
réf.1,
appendice
n° 5 et réf.2a),
appendice
B)
conduit,
ennégligeant
des termes d’ordresupérieur
en1
au facteur
en k0 RAB
au f acteurAinsi,
l’expression
C’ vaut :C étant donné par
(11,5).
Si onajoute
toutes les contributions C’correspondant
à tous lesordres q,
on trouve enfin
en
posant
L’interprétation
physique
de ce résultat estclaire : le seul effet de l’ensemble des chemins C’
est de modifier le résultats du calcul de la contri-bution du chemin C par le facteur
e-KNRAB
qui
traduit
l’absorption
durayonnement
par les atomesqui
se trouvent entre les atomes A et B. Si l’onenvisage
nonplus
seulement les chemins C’parti-culiers
précédents,
mais tous les chemins C’ pos-sibles associés à un chemin Cdéterminé,
il suffira pour en tenircompte
deremplacer
dans le calcul les matricesC(iyi ; 2(1.2 ;
1)
par les matricesC’est
a5nsi
que le calcul sera mené par la suite.D)
DÉTERMINATION DE LA MATRICE DENSITÉp(t).
Nous devons maintenant évaluer
l’expression (11,3)
au moyen du
développement (11,2),
enremplaçant
les matrices C par les matrices C’ définies par
(11,14)
et en ne calculant que les termes « carrés ». Nouseffectuerons la sommation sur les p atomes du chemin C. en
intégrant
d’abord sur les coeffi-cients attoft" lln..tto ... . avec lep oids
(2ko 1 v)2>
z/Co
(moyenne
sur les vitesses relativespossibles,
cf.appendice
n°1).
Les divers termes ont la forme
En
particulier,
le terme « carré »représentant
pdiffusions
successives, àprès
moyenne sur les637
Il reste à faire la somme de ces résultats sur
toutes les
positions
possibles
desatomes,
c’est-à-dire àintégrer (II, 15)
avec l’élémentd’intégration
Puis on doit effectuer la moyenne sur les valeurs
initiales des li
(un1. un2
...unp)
et la sommationsur les
valeurs
finalesp.,,,
...unp-1),
cequi
conduit à calculer .
L’intégrale
à faire sur lespositions
desatomes
comporte
uneintégration
sur lesangles
desvec-teurs
R, puis
uneintégration
sur leurs modules. Celle-ci conduit à calculerR étant la distance entre 2 atomes consécutifs des chemins
C
d’ordre ppossibles. A priori,
dans unecellule de forme
quelconque
contenant lesatomes,
la limitesupérieure
de chacune desintégrations
surR.P-1t1V’
R.V-lftV-2’ ...
R,,
dépend
de laposi-tion des atomes
np-1,
np-2 ... norespectivement
et des
angles
polaires
des vecteursRnV-lftV’
Rftp-2ftp-l’ ...
B’Ito’nl.
Eneffet,
2 atomesplacés
à despositions
différentes dans la cellule ne sont pas àla
même distance desparois
qui
fixent la limitesupé-rieure
d’intégration. Toutefois,
la seulefaçon
depoursuivre
le calcul est de supposerqu’une
bonneapproximation
conàiste à donner
unevaleur
fixe Là la borne
supérieure
del’intégrale, indépendante
desparamètres
précédemment
cités. Cela revient àdire que l’on fait le calcul comme si
chaque
atome étaitplacé
de manièreidentique
parrapport
auxparois
de lacellule ;
enfait, chaque
atome serait lecentre d’une
sphère
de rayon L formée par lesparois.
Cetteapproximation
est évidemmentgros-sière ;
= elle doit être d’autantplus
valable que les dimensions de la cellule sontplus grandes
devant lalongueur
de diffusion moyenne desphotons,
c’est-à-dire que lapression
de vapeur estplus
grande.
Les résultats obtenus ainsi ne sont pas en dés.accordtrop
grossier
avecl’expérience.
Cette’ approximation
conduit en tout cas àremplacer
lesintégrales
sur les modules des vecteurs R par le facteurNous poserons, dans tout ce
qui
suit :Nous montrerons
plus
loin que lasignification
phy-sique
deèe
paramètre
est la suivante : avec le modèleapproximatif
que nous avonschoisi,
x
repré-sente la
probabilité
totale pourqu’un photon,
émis par un atome de la vapeur, soit réabsorbé au moins une fois avant de sortir de la cellule.La contribution au résultat des termes « carrés»
d’ordre p
est donc(la
sommationporte
sur lesangles
polaires
des vecteurs
R).
’Or
(A(1,
(LI; ; 7 ... no e ;... ;0)
>A *(1, !LI ;
... no e ; ... ;0)[
n’est autre que la matriceden-sité
p(O)
qui
représente
l’état initial dusystème.
Nouspoursuivrons
le calcul en évaluantLe détail des calculs est donné dans
l’appen-dice no
3 ;
dans les caspratiquement
intéressants,
il conduit à un résultat de la forme _
II étant la matrice unité de rang 2F
+1,a
étantune constante
dépendant
de 1 et F.On voit
qu’au
bout d’untemps
d’excitation trèslong
le nombre d’atomes excités par unphoton
qui
adéjà
été diffusé p fois estproportionnel
àxp,
cequi
justifie l’interprétation physique
donnéeplus
haut.Après
sommation sur tous les ordres p, on obtiehtCe résultat
permet
d’obtenir les intensitéslumi-neuses émises dans les différentes directions de
l’espace,
et leurs états depôlarisation
correspon-dants, qui
peuvent
directement êtrecomparés
auxrésultats
expérimentaux.
2. Calcul des intensités lumineuses émises. -Nous
calculerons
lesamplitudes
deprobabilité
b( 1 [L ;
2[L2;
, ... ,9tlLff(, ; k, À;
t) correspondant
à l’état danslequel
tous les atomes sont au niveaufondamental,
enprésence
d’unphoton
caractérisépar k
etx,
en utilisant leséquations
dutype (1,12).
Nous
négligerons
dans ce calcul les interférencesentre les
rayonnements
émis par les différentsatomes en raison de leur
répartition
au hasarddans
l’espace.
Il suffit donc d’étudier lerayon-nement émis par un atome et de sommer sur tous
les atomes n les intensités lumineuses obtenues. On obtient ainsi
L’intensité
totale
I(À)
AQ émise avec lapolari-sation X dans un
angle
solide AQ autour d’une direc-tion déterminée s’obtient en faisant la sommationde
(11,20)
sur i ...LDt et
enintégrant
sur k avec lepoids p(k)
dk AQ. Les seules valeursimpor-tantes de k étant au
voisinage
deÎo,
on obtientCe résultat est exactement celui
qu’on
obtien-drait en l’absence de tout effet de diffusionmul-tiple,
mais dans ce dernier cas la matricep(t)
seraitPo(t)
=e-rt
e-ifJet
p(O) eicet,
caractérisant l’évolutionde la fonction d’onde d’un seul atome en
présence
du
champ
de radiofréquence
(d’oùl’ Hamiltonien
ae)
et du
champ
derayonnement
(d’où
le facteure- r,).
Ici
p(t)
est donné par(11,19).
Les intensités lumi-neuses,d’après
(11,21) dépendent
linéairement dep(t),
c’est-à-dire quechaque
terme de(11,19)
apporte
séparément
sa contribution.3.
Interprétation physique
du résultat. - Le1 er terme de
(11,19)
donne une contributionIl
à l’intensité lumineusequi
est la même que pour unphénomène
de diffusionsimple
pour un atome dont la durée de vie seraitLe 2e et le 3e terme de
(11,19)
correspondent
àune distribution uniforme des
populations
entre lessous-niveaux
Zeeman
de l’état excité. La lumièrecorrespondante
I2
estaone
totalementdépolarisée
et sa
répartition
dansl’espace
estisotrope.
Les méthodes de mesure de durée de vie que
nous avons utilisées consistent à
étudier-la
varia-tion en fonction de divers
paramètres
(champ
Ho,
champ
H1,
etc.)
soit des intensitésln
oulà,
soitde la différence
ln
-la,
soit dutaux
depolari-sation 17t
1 li
dans une direction déterminée. Seules les intensitésI1
varient avec cesparamètres,
les intensitésI2
en sontindépendantes ;
parsuite,
ces méthodes donnent non pas le
paramètre
T, mais leparamètre
T,
durée de cohérence du niveau dans les conditions degéométrie
fixées. Aux trèsbasses
pressions
de vapeur, N étant trèspetit,
x - 0 et T --> r. T > -r dès que x est non nul.
Ainsi,
la méthode de la résonancemagnétique
de Brossel[4], ou
celle de ladépolarisation magnétique
due à Hanle[5], [6]
et utilisée par divers auteursdans le cas du mercure
[7], [8] permettent,
dans lesmêmes
conditions,
de mesurer la même durée de cohérence. La forme des raies de résonancemagné-tique
doit être la mêmequ’en
l’absence de diffusionmultiple ;
de même la variation du taux depolari-sation dans la méthode de Hanle doit suivre la loi
classique
démontrée parWeisskopf
et Breit[5] :
Les formules
théoriques
restent lesmêmes,
seule lagrandeur
estremplacée
par T. Le tableau 1 donne les valeurs de oc et de T dans les divers casintéressants,
ainsi quel’expression
deXI,F(N)
corres-pondant
aux valeurs I et F des momentsangulaires
en fonction de
xo.,(N)
=xp(N)
correspondant
auxisotopes pairs (relation
tirée de(11,16)
et(II,13)).
Il est à remarquer que, même
lorsque
la diffusionmultiple
devient trèsimportante
(x
voisin de1),
TABLEAU 1
TABLEAU
2Le
temps
d’emprisonnement
durayonnement
estégalement
facile à déterminer dans notreforma-lisme ;
laprobabilité
totale de trouver un atome excité àl’instant t,
sachantqu’un
atome était excité à l’instant0,
estP(t)
= Tracep(t)
== e-r(l-x)t
puique
tracep(0)
= 1est le
temps
d’emprisonnement.
Comme oc
1,
on constate que r’ >T,
con-clusion en accord avec les résultats des mesures
de r’ par différents auteurs
[9]
et nos résultats demesure de T. r’ tend vers l’infini
quand
x tendvers
1,
c’est-à-direquand
lesphotons
nepeuvent
plus
sortir de la cellule.- En ce
qui
concerne les valeurs des taux depolari-sation
Pa
etPn
enfin,
si on se trouve enchamp
fortet en l’absence de
radiofréquence,
la matrice X estdiagoriale,
ainsi quep(0),
si bien queAinsi,
larépartition
depopulations
donnée en l’absence de diffusionmultiple
pare-rt
p(0)
estremplacée
par celle donnée parp(t).
On en déduit facilement dans les divers caspossibles
les valeursde
Pa
etPrt
en fonction de x. Les résultats sontdonnés par le tableau 2.
Dans tous les cas,
Po
etPre
sont inférieurs auxvaleurs obtenues pour x = 0
(absence
de diffusionmultiple)
et tendent vers 0quand x
tend vers 1.640
Ainsi se trouvent
justifiés
les résultatsqualitatifs
décrits antérieurement
[3].
L’accordquantitatif
entre les
prévisions
théoriques
etl’expérience
seraexaminé dans une
prochaine
publication.
REMARQUE. -
Les résultatsprécédents
per-mettent
également
deprévoir théoriquement
les résultats obtenus en isolant lesphotons
diffusésp +
1 fois. Il suffit de calculer les intensitéslumi-neuses
correspondant
à la matrice densité(II,18).
Enparticulier,
dans le cas de la diffusiondouble,
p = 1 et l’on a la matrice densité
dont la
partie
variable
avec lechamp
de hautefré-quence dans le cas de la résonance
magnétique
estIl ’en résulte que la forme de la raie de de
réso-nance
magnétique
observée dans le cas de ladiffu-sion double isolée est
proportionnelle
àB
(n,
H
r !
représentant
la forme de la raie dans le cas de la diffusionsimple.
On sait que[3],
[4]
enposant 0
= w -wo
On trouve en
particulier
que lalargeur A
co dela forme B (2) est donnée par :
alors que
l’amplitude
à résonnance est telle queK étant une constante
(avec
p =YH,T= i-rH-1) -
.4.
Étude
de la validité deshypothèses
faites.-Au cours de cette
étude,
nous avons fait un certain nombred’approximations
que l’onpeut
ranger enquatre
groupes. Nous allons maintenant discuter leurvalidité,
enparticulier
si onapplique
nosrésul-tats au cas des différents
isotopes
du mercure.-
a)
Certainesapproximations
concernent les ordres degrandeur
desfréquences
et intervallesénergétiques.
Nous avonssupposé
queko
est une-fréquences
optique,
de l’ordre de 1014 à 1015 sec-1(ko
=2,48.1015
sec-l ’pour
la raie2 537A
dumercure).
ko
est donceffectivement
trèsgrand
devant
toutes
lesfréquences
qui
interviennent,
del’ordre
auplus
dequelques
milliers deMégahertz.
Nous avonssupposé
en outre que les intervalles destructure
hyperfine
sontgrands
devant lalargeur
Doppler
descomposantes
de laraie,
celle-ci étant elle-même trèssupérieure
à l’effetZeeman ;
c’estce
qui correspond
aux conditions de nosexpériences
sur le mercure.
Mais
cetteapproximation
ne serait pas valable dans d’autres cas, comme celui du sodium.- b)
Nous avons fait uneapproximation
nonrelativiste
(I,
paragraphe
2, A)
entièrementjustifié
puisque
les vitessesquadratiques
moyennes sont de l’ordre de 104cm/sec.
-
c)
Si Rreprésente
la distance entre 2-atomes,
nous avons supposé que
La 2e série
d’hypothèses
revient à dire que la distance entre deux atomes esttoujours
trèspetite
devant leslongueurs
d’onde associées auxfré-quences wo, cüj, co, e, T’. Celles-ci sont de l’ordre de
plusieurs
mètres,
ou dizaines demètres,
alors que les dimensions des cellules de résonance uti-lisées ne sont que dequelques
centimètres.L’appro-ximation est donc
parfaitement
valable.L’hypothèse
ko
R » 1implique R
» 4.10-6 cm.Le nombre d’atomes se trouvant à une distance d’un
atome déterminé inférieure à 4.10-6 cm est
Dans le domaine de
pressions
de vapeurexploré
(N
2.1013 atomes parcm3),
1 atome sur 150 enmoyenne se trouve dans une
sphère
de rayon 4.10-6 cm centrée sur un autre. Cetteapproxi-mation est donc encore
justifiée.
-
d) Enfin,
nous avons admis quepour des
temps t
de l’ordre de T. Cette conditionest la
plus
restrictive. Pour -r -1,2.10-7
sec, siY12
~ 2.104cm/s,
ellecorrespondrait
àR12 »
2,5.10-3
cm, cequi
exclurait un nombreimportant
d’atomes situés autour d’un autre.Tou-tefois,
notons que lapénétration
durayonnement
autour d’un atome se fait dans une
sphère
dont le rayon est de l’ordre de1 IKN, 1/(2 .10-13 N)
cm.l’approximation
n’est pas valable est auplus
del’ordre de
En
réalité,
cette fraction estplus
petite
encore ;en
effet,
il est clair que si a12 est très différent d’une valeur dutype
dm côo+
LB(LCùI
(Am
etAy
étant de.s entiersalgébriques),
c’est-à-dire que si l’effetDo.ppler
nepermet
pas le passage duphoton
de l’atome 1 à l’atome 2avec conservation
del’énergie.
ce passage est très peuprobable,
et c’est le résultat que donne aussi notre calcul. Ilrisque
donc seu-lement d’être très inexact pour les atomes 2 tels que, a12 ait une valeur de cetype,
dans ’les limites de lalargeur
naturelle rdes
niveaux. Le nombre d’atomes 2 satisfaisant à cette condition estplus
petit
que le nombre total d’atomes 2 par un facteur de l’ordre deko
v/r ~
2.103 pourchaque
valeur de a12possible.
Il en résulte que là fraction d’atomesnégligés
nedépasse
pas 10-2(5.10-16
N)3
cequi
reste très
petit.
APPENDICE N° 1 ’ ..
.
Moyennes
sur les vitesses des différents atomes. -Nous admettrons pour
simplifier
que tous lesatomes sont animés de la même vitesse v,
què
nousprendrons
égale
à la vitessequadratique
moyenne. Nousappellerons
dans la suite d’atomes1,
2 ... pd’un chemin
C,
rr
etcr
lesangles
de v,
avec les droitesjoignant
les atomes r - 1 et r, r et r+ 1
respectivement.
On
apar
définition :Si on
intègre
successivement sur les’vitessesdes
. atomes p,
p - 1,
...,on effectue la 1re
inté-gration
sur a_i,,, les autres coefficients a étant fixes. On a alorset on
doit intégrer
sur toutes les valeurspossibles
decp,
avec lepoids
Les limites
d’intégration
sont données parc’est-à-dire
-Or
ko v
estgrand
devant rc’est-à-dire
devant
l’inverse des
temps t
qui
interviennentprati-quement.
af)-l,2> nefigure
que dans lesexponentielles
dutype
etap-l..
I] est doncpossible
deremplacer
les limites
d’intégration
par =F oo sans commettreune grosse erreur.
L’intégrale
à faire est doncElle est devenue
indépendante
des valeurs des autresparamètres a
etw.
La moyenne à faire sur lesvitesses
reviendra donc à calculerl’intégrale
durésul-tat.
Dans
le casparticulier
d’un cheminC’,,il n’y
apas à
intégrer
sur aqB,puisque
les atomes sontpratiquement
alignés
et que par suite .aaB est lié aux autres a par ,APP ENDI C E
No 2Calcul de
l’expression (11,30). 2013
Nous feronstout d’abord la moyenne sur les valeurs
des
para-mètres [il, (1.2 ’.’ p-,.
Chaque
valeur étantéga-lement
probable,
nous devons calculer.
Commençons
par évaluerD’après
les définitions(11,7)
et(1,48),
(A2, 2)
s’écrit
Les vecteurs ui
et
ux,
sont naturellementsup-posés
tels que lesatomes A,
1 et 2 soientalignés,
c’est-à-direqu’ils
correspondent
à unphoton
dontle vecteur d’onde k a la direction de la droite AB.
par ses
composantes
V(1),
V(0),
V(-1),
telles queIl est facile de voir
que
pour 2 vecteurs v et V :D’autre
part
les relations(1,14)
et(1,16)
s’écri-vent alors :
On trouve alors
D’après
les relationsd’orthogonalité
descoef-ficients
de Glebsch-Gordan(cf.
Blatt etWeisskopf,
« Theoretical Nuclear
Physics,
p.790).
L’expression (A2, 7)
devient donc :Mais étant donné le caractère orthonormé des
vecteurs ux : ’ °
et on obtient :
On voit donc que
l’expression
(A2,
3)
n’est autreque
et par suite
Par
récurrence,
on montre ainsi quel’expression
(A2, 1)
se réduit àAPPENDICE N° 3 Calcul de
Ce calcul
permet
de passer del’expression (11,17)
à
l’expression
(11,18).
Ilcomporte
lesétapes
sui-vantes :
1)
Évaluation
dep(0)
dans les cas intéressants en.pratique.
2) Intégration
sur lesangles polaires
duvec-teur
Rol
-p’
est alorsexprimé
sous la formed’une somme de 3
termes,
pl, p2,
Ps-3) Évaluation
du termepg.
4)
Réduction des termespi
etpz.
5)
Exposé
de la méthode de calcul depl.
6)
Calcul effectif depi.
1)
EXPRESSION DEp(0).
-a)
Dans le cas oùl’effet
Zeeman estgrand
devant lalargeur
naturelle des niveaux et lalargeur
enfréquence
des trains d’ondeexcitateurs,
onpeut
montrer(cf.
réf.10,
appendice
n°1)
que l’onpeut
prendre :
eÀ° étant le vecteur
électrique
de la lumière,
excitatrice
(normé
àl’unité).
Nous faisonsl’hypo-thèse d’une
excitation,
soit en lumière depolari-sation
linéaire,
soit en lumière naturelle. Dans ce dernier cas, il suffitd’ajouter
2expressions
tellesque
(A3, 1) correspondant
à 2 états depolarisation
rectangulaires,
les trains d’ondecorrespondants
étant incohérents entre
eux; K
est unecons-tante de normalisation telle que Trace
p(0)
= 1. Onpeut
écrire(cf.
appendice
n°2) :
eo
est un vecteur réel pourlequel
Si bien que
ou,
d’après
lespropriétés
des coefficients de Glebsch-Gordan :Cette dernière relation est obtenue
grâce
à(1,15).
On en
t ir.e :
b)
Dans le cas où l’effetZeeman
est de l’ordrede
r,
on montre(réf. 10,
appendice
nO1)
queSi i, j, k représentent
lesindices x,
y, z, on trouve :Le -dernier terme s’écrit
D’où il résulte que
Les 2
expressions (A3, 4)
et(A3, 6)
montrent quedans tous les cas
p(o) s’exprime
sousla
forme d’une sommed’opérateurs
dont chacun est soit la compo-santeâr d’un opérateur
tensorielTij
du second rang,symétrique,
et telque E Tii
=0,
soit un scalaire.En vertu d’un théorème
général
sur lesopérateurs
tensoriels,
il en résulte quep(0)
a la formeles aji sont des coefficients
qui
dépendent
du mode d’excitation et le coefficient de II est tel que Tracep(0)
= 1.Il résulte de cette
expression
dep(0)
queLa
propriété
représentée
par la 1reégalité
est vraie en effet pour lesopérateurs iFi,
pour leursproduits
(iFi) (iFj)
- -Fi
Fi
etenfin
pour
p(0).
2)
INTÉGRATION SUR LES ANGLES POLAIRES DERoi.
-D’après
la définition desopérateurs O
(1,48)
et(11,7)
,en
posant
Seule la
partie
entre accolades del’expres-sion
(A3,
9)
dépend
desangles.
Son élément de ’ matricemi, [m’
>est :
1
vec-teur ug - ul A u2. On voit aisément que
et
l’intégrale
sur lesangles
polaires
de de cetteexpression
estAinsi
l’élément.
dematrices
cherchéest,
après
sommation sur lesangles
polaires
deBOl:
Nous
appellerons
p’1,
pz? P3
les contributions de ces 3 termes àl’expression
p’.
Or
Donc
l’opérateur
, reste
4)
RÉDUCTION DES TERMESp1
ETp’.
-NOUAS
montrerons maintenant que les termes
pl
etp’2
sont
semblables.
Enehet,
le terme de(A3, 12)
donnant naissance àpz
estproportionnel
àChangeant
les indices muetsmil, m"’,
pLo en -mil,
-
m"’,
-Uo
respectivement,
utilisant lapro-priété (A3, 8),
vraie pourp(t)
comme pourp(0)
etles relations de
symétrie
des coefficients deGlebsch-Gordan,
on obtient :Or I
+ 1 2013
F est entier et2(1
+ 1 2013
F)
estpair ;
d’autrepart,
les seuls termes non nulscorrespondent
àdonc
qui
estpair
aussi. On obtient donc :ce
qui
est semblable au terme donnant naissance àpi.
Il en résulte queet
qu’il
suffit maintenant de calculerpl.
5)
MÉTHODE DE CALCUL DEp’1-
a)
Élimination
du
temps.
- Nous avons645
Nous allons montrer
que
ce résultat estindé-pendant
de t etpeut
être calculé parconséquent
enfaisant t = 0.
Remarquons
que
l’opérateur
e--iF ,(a)t
e -4ot
=R(t)
représente
une rotationR(t) qui
transforme les états[m
>x etlu
>z quantités
p’ar
rapport
aux axesOxyz
en desétats
[m
>z .---R(t)[m
>z etIv.
>z ==R(t)lp.
>z,correspondant
aux mêmes valeurspropres
et u,
descomposantes
de F. et Irespectivement
sur un axeOZ,
les axes OXYZétants
déduits deOxyz
par la rotationR(t).
Nouspose-rons
et on aura
d’après
lespropriétés
d’orthogonalité
des coef-ficientsRlLdJ.’t(t).
Il en résulte que
Or
R-1(t)
Di
R(t)
a les éléments de matrices dela
composante i
de D sur les axesOxyz,
entre les étatsquantifiés
sur les axes OXYZ =R(t)
Oxyz.
Ce sont les mêmes que ceux de la
composante i
de D sur les axes OX’ Y’Z’ =R-1(t)
Oxyz,
entreét’ats
quantifiés
surOxyz.
Or pour tout vecteur V :où les
CiTe
sont les coefficients d’une matrice uni-taire :Donc
et
Utilisation cette relation dans
(A3,
17),
on obtientLe résultat est bien
indépendant
de t.b)
Calcul dep’1
pour t = 0. - Le raisonnementque l’on vient de faire est valable
pour
unerota-tion
quelconque
R. Il enrésulte que
Si
p(0)
était unscalaire,
R-1p(0) R =
p(O)
etR-1
e’
R =pi.
,
Si
p(0)se
transforme dans une rotation comme lacomposante i, j
d’untenseur,
on voitqu’il
en estde même de
pi.
Or,
p’
dépend
linéairement dep(O)
et sera la somme des résultats obtenus en
rem-plaçant
dans(A3,
18)
p(0)
parchaque terme
de(A3, 7).
On obtiendra ainsi un terme scalaireet
des termes de la forme -
-a’ij
sera
indépendant
de i eti.
aijIl suffira de chercher
sa
valeur enprenant
parexemple
le cas où i= i=
z, m =m’ -
F. LeLa contribution
correspondante
àp’,
est donc87r II
et à P’
t’
elleest 287r il.
15 II et a Pl + P2 elle est45
II.Pour les autres
termes, le rapport
a;ilaii
seradéterminé par ,
D’où:
par définition de a :
et finalement :
Le calcul de
l’expression (A3,19)
donne les résultats suivants :Manuscrit reçu le 2 mars 1959. BIBLIOGRAPHIE
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