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Contrˆ ole de connaissance le 13 novembre 2007

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(1)

IMG 2007-2008 Groupe PM Universit´e Paris 8

Nom : Pr´enom : Num´ero d’´etudiant :

Contrˆ ole de connaissance le 13 novembre 2007

Dur´ee : 2 heures

Exercices (` a r´ epondre directement sur les lignes)

1) La valeur absolue du nombre complexei2007est .

2) L’argument du nombre complexe (−i)2007est mod 2πZ. 3) La valeur absoule du nombre complexe 1 +i

1−i est , l’argument du nombre complexe 1 +i

1−i est mod 2πZ.

Probl` emes

I. On d´esigne parD l’ensemble des nombres complexes de valeur absolue<1.

1) Montrer que, pour tous les nombres complexeszet w, on a

|1−wz|2− |z−w|2= (1− |z|2)(1− |w|2). (1) 2) En d´eduire que, pour tous les nombres complexesz etwdansD, le nombre complexe

w−z

1−wz est aussi dansD.

3) Soitw un ´el´ement dansD. On d´esigne parTwl’application de D versDtel que Tw(z) = w−z

1−wz. D´eterminer l’application compos´ee Tw2 =TwTw. En d´eduire que l’applicationTw est une bijection.

4) Montrer que, siwest un nombre complexe de valeur absolue 1 et siz est un nombre complexe tel quez6=w, alors le nombre w−z

1−wz est de valeur absolue 1.

5) (**) Soientw etz deux ´el´ements dansD. En utilisant l’´egalit´e (1), montrer les in´egalit´es suivantes :

|w| − |z|

1− |wz| ≤

w−z 1−wz

≤|w|+|z|

1 +|wz|

II. On d´esigne par sh :R→Ret ch :R→Rdes applications telles que sh(t) = et−e−t

2 , ch(t) = et+e−t

2 .

1) Montrer que, pour toutt∈R, on a ch(t)2−sh(t)2= 1.

2) Montrer que, pour toutt∈R, on a ch(t)2+ sh(t)2= ch(2t) et 2 sh(t) ch(t) = sh(2t).

(2)

3) Montrer que, pour toutt∈R, on a ch(t)≥1. L’application ch est-elle surjective ? On d´esigne par exp :C→Cl’application telle que, pour tout nombre complexez=x+iy (o`ux∈Rety∈R), on ait exp(z) =ex(cosy+isiny). On note en outre, pour toutz∈C

sin(z) = exp(iz)−exp(−iz)

2i et cos(z) = exp(iz) + exp(−iz)

2 .

4) Montrer que, pour tous les nombres complexeszet w, on a exp(z+w) = exp(z) exp(w).

5) Soitz=x+iy un nombre complexe (x∈Ret y∈R). Exprimer la valeur absolue de exp(z) en fonction dexet dey. En d´eduire que exp(z) est toujours non-nul.

6) Soitz un nombre complexe arbitraire. Montrer les ´egalit´es suivantes :

sin(z)2+ cos(z)2= 1, sin(2z) = 2 sinzcosz, cos(2z) = cos(z)2−sin(z)2. 7) Montrer que, pour tout nombre complexez6= 0 et tout entiern≥1,

exp(z) + exp(2z) +· · ·+ exp(nz) = exp((n+ 1)z)−exp(z) exp(z)−1 . 8) (*) En d´eduire que, pour tout nombre complexe z6= 0 et tout entiern≥1, sin(z) + sin(2z) +· · ·+ sin(nz) = cos(z/2)−cos((n+ 1/2)z) 2 sin(z/2) .

III. Soit (K,+,∗,0,1) un corps commutatif muni d’une valeur absolue | · |. On suppose que, pour tout couple (x, y) d’´el´ements dansK, on a

|x+y| ≤max(|x|,|y|).

On rappelle que dans le cours on a d´emontr´e les ´egalit´es suivantes :

|0|= 0 et |1|= 1.

On d´esigne parAle sous-ensemble deKdes ´el´ementsatels que|a| ≤1. Enfin, on d´esigne par mle sous-ensemble deK des ´el´ements xtels que |x|<1. Evidemment on a m⊂A.

1) Montrer que, sixet y sont deux ´el´ements deA, alorsx+y etx∗y sont encore dansA.

2) Montrer que, sixet y sont deux ´el´ements dansK tels que|x| 6=|y|, alors on a

|x+y|= max(|x|,|y|).

3) Expliquer pourquoi0et1sont dansA. Montrer que (A,+,∗,0,1) est un anneau commutatif.

4) Montrer que, sixet y sont deux ´el´ements dansm, alorsx+y est encore dansm. En d´eduire que (m,+,0) est un groupe commutatif.

5) Montrer que la relation binaire∼sur Ad´efinie par

x∼y si et seulement si x−y∈m est une relation d’´equivalence surA.

6) (***) Montrer que les lois de composition + et∗ induisent naturellement des lois de compositions (not´ees encore + et∗ respectivement) sur l’ensemble quotientk=A/∼de telle sorte que (k,+,∗,[0],[1]) soit un corps commutatif.

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