A NNALES DE L ’I. H. P., SECTION A
B ÉCHIR M AHJOUB
Système d’évolution d’un fluide relativiste conducteur de chaleur d’après le schéma d’Eckart
Annales de l’I. H. P., section A, tome 15, n
o2 (1971), p. 153-168
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153
Système d’évolution d’un fluide relativiste conducteur de chaleur
d’après le schéma d’Eckart
Béchir MAHJOUB Département de Mathématiques,
Faculté des Sciences, Tunis (Tunisie).
Ann. Inst. Henri Poincaré, Vol. XV, n° 2, 1971,
Section A :
Physique théorique.
RÉSUMÉ. - Nous étudions le
système
d’évolution(S)
d’un fluide rela- tiviste conducteur dechaleur,
décrit par un tenseurd’énergie
du type d’Eckart et nous en mettons en évidence les variétéscaractéristiques.
Sous certaines
hypothèses,
nous montrons que lesystème (S)
esthyper- bolique
non strict admettant une solutionunique
dans une classe deGevrey
d’indice a =7/6 puis qu’il
estphysiquement équivalent
à un sys- tèmehyperbolique
non strict admettant une solutionunique
dans uneclasse de
Gevrey
d’indice ce’ = 2.ABSTRACT. - We establish the evolution’s system
(S)
of relativistic fluid with heatconduction,
describedby
an energy tensor of Eckart’s type and we détermine his characteristic varieties. Under somehypo- thesis,
we prove that the system(S)
isnon-strictly hyperbolic heaving
aunique
solution in aGevrey
class of index ce =7/6,
then it isphysically equivalent
to anon-strictly hyperbolic
systemheaving
aunique
solutionin a
Gevrey
class of index a’ = 2.1.
SCHÉMA
ETSYSTÈME D’ÉVOLUTION
a)
Considérons dans un domaine Q de la variété espace-tempsV4
(~h + 1 ~ h > 2)
munie d’unemétrique hyperbolique
normale(C~),
un fluiderelativiste conducteur de chaleur dont le tenseur
d’énergie
est donnéd’après
Eckart[1] par l’expression
où r est la densité de matière propre du
fluide, f
son indice et p sapression ;
Ull est le vecteur-vitesse unitaire du fluide
et
qfJ
est la composantespatiale
du vecteur-courant de chaleurQ~
dufluide
nous avons ainsi
Nous considérons
l’équation
de conduction de la chaleur[2]
où K et x sont des coefficients
physiques supposés
constants.Nous lui
joignons l’équation exprimant
la conservation du tenseurd’énergie (conséquence
deséquations d’Einstein)
et
l’équation exprimant
lepostulat
de la conservation de la matièreb) L’équation (1.6)
s’écrit compte tenu de( 1.1 )
dont nous déduisons
l’équation
de continuité obtenue par contractionpar uR et compte tenu de
( 1. 2)
et(1.4)
il vientqui
s’écrit compte tenude (1. 7)
ou bien compte tenu de la relation différentielle r8dS =
rdf - dp
SYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 155
En portant
(1.9)
dans(1.8)
nous obtenonsqui
est lesystème
auxlignes
de courant du fluide.c)
Nous allons transformerl’équation
de la chaleur(1.5)
compte tenu de(1.3);
il vient en posantdont nous déduisons par contraction par uo
Ainsi compte tenu de
(1.13),
lesystème
auxlignes
de courant(1.11)
semet sous la forme
en
ajoutant (1.12)
et(1.14)
il vientet compte tenu de
(1.7),
nous obtenonsD’autre part compte tenu de
(1.13) l’équation
de continuité(1.10)
s’écrit :d)
En contractant(1.12)
et(1.14)
par qp et en posantnous obtenons successivement
et en les
ajoutant
nous obtenonsSachant que
qpuP
= 0qui
donneANN. INST. POINCARÉ, A-XV-2 1 1
et en
multipliant (1.13)
par(rf + p)
etl’ajoutant
à(1.18)
nous obtenons compte tenu de(1.7)
e)
Dans unemétrique
donnée deV 4’
lesystème
d’évolution du fluideconsidéré,
formé par leséquations (1.2), (1.4), (1.5), (1.6), (1.7)
satisfaites par lesgrandeurs physiques,
inconnues duproblème posé :
r et0,
est
équivalent
ausystème (S)
suivant :2.
VARIÉTÉS CARACTÉRISTIQUES
a) Supposons
que, dans le domaine Q deV4 occupé
par lefluide,
les variablesuP, qfJ, q,
r et 8 sontcontinues ;
soit cp = 0l’équation
locale d’unehypersurface
Erégulièrement plongée
dans Q. L partage Q en deux domainesS~+(~p
>0)
etQ-(cp 0) ;
dans chacun de cesdomaines,
si T est l’une desvariables caractérisant le
fluide,
nous supposons que T est de classeC2
et que VT tend uniformément vers
(VT)+ (resp. (VT)-) quand
cp tend verszéro par valeurs
positives (resp. négatives) ;
nous savons[3]
alorsqu’il
existe un tenseur-distribution 5T
appelé
discontinuité infinitésimale de T tel queoû t«
= la distribution de Dirac sur E et(VT)+ - (OT) - .
En
appliquant (2.1)
auxéquations
dusystème (S)
nous obtenons en posant : i, ~ i,r m, r,r t ~n nR t tSYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 157
Enfin les
équations (1.19)
et(1.13)
donnentEn contractant
(2.2)
et(2.3)
parL
nous obtenonsb) Supposons 4Y
=0 ;
cequi
caractérise les ondesmatérielles ;
alorsbq
est arbitraire et pourbqP
il reste deuxdegrés
deliberté ;
ainsi 4Y = 0est une variété
caractéristique
d’ordre au moinségal
à 3.c) Supposons
maintenant 4Y #0 ; l’équation (2 . 8)
donne alors Commed’après (2.7)
nous obtenons à
partir
de(2.5)
En portant
(2.4)
et(2.6)
dans(2.10)
nous obtenonsEn portant
(2.4)
dans(2.9)
nous obtenonsConsidérons le
système homogène
aux trois inconnueshO, 5~
formé par les trois
équations
suivantes :Pour que ce
système
admette une solution nonidentiquement nulle,
il faut et il suffit que son déterminant soit nul. Ce déterminant est unpoly-
nôme
homogène
du 5~degré en ta qui
caractérise les ondes «hydrodyna- miques »
du fluide. Leur vitesse depropagation
par rapport au fluide[4]
dans la direction
spatiale
définie parest définie par
Avec ces notations
l’équation
donnant la vitesse de ces ondes s’écrit :où
Le terme de
plus
hautdegré
en v de cetteéquation
est donné parmonôme du Se
degré
en v, nonidentiquement
nul.3. ONDES
HYDRODYNAMIQUES a)
Considérons le déterminant du.système (S’) ;
il s’écrit :où nous avons
posé
SYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 159
En
développant
ce déterminant nous obtenonsb)
Pour factoriser lepolynôme A,
nous sommes amenés à mettre en évidence le facteur d si le termeest
identiquement
nul: Il en sera ainsi sil’équation
d’état du fluide estsupposée
vérifier :ce
qui
donne commeéquation
d’étatoù est une fonction arbitraire de r. Dans cette
hypothèse, A
s’écritNous pouvons
décomposer
en unproduit
de deux facteurshomogènes
du second
degré
lepolynôme homogène
du 4edegré,
facteur de d dansA,
en le considérant comme
polynôme
du 2edegré
par rapport à ~. Maisnous pouvons le factoriser
plus rapidement
en revenant àl’expression
de A donnée par
(3.1)
où nous tenons compte de(3.4),
ainsise factorise immédiatement et nous obtenons
c)
Nous obtenons ainsi les trois types d’ondes suivants :- les ondes
énergétiques
- les ondes
hydrodynamiques Rappelons
aussi :- les ondes matérielles
- les ondes
gravitationnelles
4.
ÉTUDE
DES CONESCARACTÉRISTIQUES
a)
Afin d’étudier ces divers cônes en unpoint
x deV4, plaçons-nous
dans un
repère
propreorthonormé { v~p~ ~
oùNous posons :
Dans ce
repère
les cônesprécédents
ont pouréquations respectivement
où nous avons
posé
b)
Nous allons étudier laposition
des cônesr, ri, r2
etr3
parrapport
au cône
(plan) ro.
Le cône matériel
ro
est extérieur au cône r(si
u esttemporel).
Le cône
énergétique ri
est engénéral
distinct dero
saufsi q 1 =
0.Le cône
hydrodynamique r2
est convexe si k > 0(ce qui
est vérifié parhypothèse)
et sir2
ne coupe pas alors leplan ro.
Le cône
hydrodynamique r3
est convexe sicette dernière condition est
physiquement toujours
vérifiée.r3
ne coupepas alors le
plan ro.
c)
Pour étudier laposition
des cônesri, r2
etr3
parrapport
au cône fondamentalr,
nous allons considérer leurs « indicatrices dans R3 »SYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 161
c’est-à-dire leurs sections par
l’hyperplan t
= 1. Nous obtenons ainsi les trois indicatrices suivantes :L’axe Oz est un axe de rotation pour ces indicatrices et il suffit de les couper par le
plan
x =0 ;
nous obtenons alors dans leplan (yOz)
les cour-bes suivantes :
Ci (resp. ri)
est extérieur à C(resp. r) si,
compte tenu de(4. 7),
C est un cercle intérieur au cercle
C2
sicondition
qui
contient(4.6).
Alors le cône r est intérieur au côner 2
Les deux cercles
C3
et C ne se coupent pas siD’autre part le cercle C est intérieur au cercle
C3
siextérieur dans le cas contraire.
Compte
tenu de(4.19)
et(4.20)
le cône rest donc intérieur au cône
r 3
siRemarquons
que la condition(4.21)
contient(4.7)
et(4.17). Voyons
siCI
rencontre le cercleC3 ;
pour cela il faudrait que :ce
qui
estimpossible puisque d’après (4.8)
et(4.21)
le second membre estnégatif.
Doncr
1 etr3
ne se coupent pas.d)
Nous allons déduire deséquations précédentes
les vitesses de propa-gation
des ondescorrespondantes
par rapport au fluide dans la directionspatiale
définie parCette vitesse est donnée par
Nous obtenons pour
- les ondes
gravitationnelles
- les ondes matérielles - les ondes
énergétiques
LEMME. - Pour le
champ qez,
nous avonsEn
effet,
dans unrepère propre { v~p~ ~ (u~o~
=u)
nous avonset,
d’après l’inégalité
de Schwartz :c’est-à-dire soit Ainsi
Pour les ondes
hydrodynamiques r3,
la vitesse depropagation
v est laracine
positive
dequi
est bien inférieure à 1 sous la condition(4.21).
SYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 163
Nous pouvons énoncer alors le
THÉORÈME 1. Si
l’équation
d’état d’unfluide
relativiste conducteur de chaleurvérifie
leshypothèses
alors
1 ° les variétés
caractéristiques ro, I-’1, I~’2, r 3
sont orientées dans le temps ; 2° lesopérateurs différentiels qui
leur sont associés ainsi que lesproduits
de ceux associés
respectivement
àro
etI~’2,
àro
etr3,
àr l
etI~’3,
sonthyper- boliques
stricts.5.
ÉTUDE
DUSYSTÈME D’ÉVOLUTION (S)
DU FLUIDEa)
Caractèrequasi-linéaire
dusystème (S).
Compte
tenu deshypothèses (H),
lesystème
d’évolution(S)
du fluides’écrit
Désignons
par Vi unequelconque
des 11 inconnues u", r(ou
bienLog r),
(j,q", 0,
par E~ unequelconque
des 11équations
dusystème (S).
Le sys- tème(S)
estquasi
linéaire[5]
si on peut trouver des indices mi et n~ telsqu’il
s’écriveoù Dm
désigne
l’ensemble des dérivationspartielles
d’ordre ~ m,Dm
cellesd’ordre m.
L’opérateur hji
d’ordre estappelé
lapartie principale
de l’inconnue
Vi
dansl’équation E~.
Le
système (S)
sera alorsquasi
linéaire pour le choix suivant des indices deLeray
Les
parties principales
relativement à toutes les inconnues dans toutes leséquations
sont alors toutes d’ordre 1.Le
système (S)
est dutype
deCauchy-Kowalewski
si lapartie principale,
d’ordre
mk -03A3nj
=11,
du déterminant h desh;,
défini park l
(où
est lasignature
d’unepermutation quelconque
des entiers 1 ...11),
n’est pas
nulle,
c’est-à-dire si lepolynôme
dedegré 11, P,
n’est pas identi- quement nul :où
PI
est lepolynôme homogène en lez
obtenu enremplaçant dans h{
ladérivation a ez
par le vecteur covariantta.
Nous allons vérifier
(5.2)
en mêmetemps
que nous allons retrouver les variétéscaractéristiques
déterminéesprécédemment.
Lesvecteurs lez qui
annulent en un
point
x lepolynôme
P sont les normales en cepoint
auxvariétés
caractéristiques
ou fronts d’onde.Le déterminant P s’écrit :
où nous avons
posé
SYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 165
Ce déterminant se
développe
aisément parrapport
à la 6ecolonne,
parexemple
et il vient :Ces déterminants se calculent facilement et nous obtenons
Compte
tenu de(5 . 5), (5.6)
et(5. 7),
le déterminant P se met sous la formesoit encore
Nous retrouvons ainsi les variétés
caractéristiques déjà
obtenues et étudiéesdans les
paragraphes
3 et 4 avec les ordres demultiplicité correspondants.
b)
Caractèrehyperbolique
non strict dusystème (S).
Le
système quasi
linéaireest
hyperbolique
non strict au sens deLeray-Ohya [6]
pour des fonctions si la condition suffisante suivante est vérifiée[7] :
en faisantdans les coefficients de
(5 .10),
les troispropriétés
suivantes sont vérifiées : 1 ° lepolynôme caractéristique
est unproduit
de ppolynômes hyperboliques
stricts2° les cônes = 0
(i
=1,
...,p)
contiennent tous dans leur intérieurun même
cône ;
celui-ci détermine alors le « domaine d’influence » de lasolution ;
3° si
d; désigne
ledegré
dupolynôme
on aCes trois conditions sont réalisées pour le
système (S)
et des fonctions w~vérifiant les
hypothèses (H)
faites dans leparagraphe
4 : lepolynôme P(~)
est
produit
depolynômes hyperboliques
stricts dedegré
1 ou 2 et les cônes= 0 contiennent tous dans leur intérieur le cône fondamental r.
La condition
(5.12)
est vérifiéepuisque
c)
Probléme deCauchy.
Les données de
Cauchy,
sur une variété initiale 03A3d’équation
localex°
=0,
sont . _ _ _ .... ,Pour ces données de
Cauchy
sur L tellesqu’il
existe dessfl correspondants
vérifiant les conditions
d’hyperbolicité
non stricte énoncées ci-dessus etappartenant à une classe de
Gevrey
d’indice ce =p/(p - 1 ),
lesystème (S)
a une solution
unique
dans la classe deGevrey
de même indice :où X’ et X sont deux
bandes, voisinages
deX,
X’ c X etCette solution
unique
admet un « domaine d’influence » déterminé par le cône fondamentalr,
c’est-à-dire que sa valeur en unpoint
x nedépend
que des données de
Cauchy
dans le «passé »
de cepoint.
d)
Calcul de l’indice deGevrey.
Écrivons
lepolynôme P(Q
donné par(5 . 9)
de manière à y faireapparaître
le
plus petit
nombre ppossible
depolynômes hyperboliques stricts,
pourSYSTÈME D’ÉVOLUTION D’UN FLUIDE RELATIVISTE CONDUCTEUR DE CHALEUR 167
que l’indice ce
(donc
la classe deGevrey)
soit aussigrand
quepossible.
Onpeut écrire
avec
où, d’après
le théorème1,
lespolynômes
sonthyperboliques
strictset les cônes
correspondants
admettent tous dans leur intérieur le cône fondamental r. On obtient ainsi l’existence et l’unicité(ainsi
que lacausalité relativiste)
dans une classe deGevrey
d’indice a =7/6 :
avec,
d’après (5.14) :
Nous pouvons énoncer alors
le
THÉORÈME 2. Si
l’équation
d’étatd’un fluide
relativiste conducteur de chaleurvérifie
leshypothèses (H),
alors sonsystème
d’évolution est unsystème hyperbolique
non strict admettant relativement auproblème
deCauchy
unesolution
unique
appartenant à une classe deGevrey
d’indice ce =7/6.
e) Simplification.
Si tous les mineurs
T~
des élémentst~
du déterminant P contiennent enfacteur un même
polynôme (qui
est nécessairementproduit
de facteurs irréductibles deP)
on peut obtenir une formediagonale simplifiée
pour lesystème (S).
Si lepolynôme
est
produit
dep’
facteurshyperboliques stricts ;
lesystème
admet unesolution et une seule dans une classe de
Gevrey
d’indice a’ =p’/(p’ - 1).
Pour le
système (S)
on établit leLEMME. - Les mineurs
Tf
deséléments t~ de
P contiennent tousen facteur
Ainsi le
polynôme P(Q
donné par(5.17)
s’écrit :Nous pouvons le mettre sous la forme
avec
où, d’après
le théorème1,
et sont deuxpolynômes hyperboliques
stricts. Les conditions du critère
d’hyperbolicité
non stricte sont encorevérifiées pour le
système simplifié
etplus particulièrement l’inégalité (5.12)
car
sup d~
= 2 > sup mk - inf n~ = 1. On obtient ainsi l’existence eti k k
l’unicité de la solution de
(S)
dans une classe deGevrey
d’indice a’ = 2 :avec
Nous pouvons alors énoncer le
THÉORÈME 3. - Si
l’équation
d’état d’unfluide
relativiste conducteur de chaleuruérifie
leshypothèses (H),
alors sonsystème
d’évolution estphysiquement équivalent
à unsystème hyperbolique
non strict admettantrelativement au
problème
deCauchy
une solutionunique
appartenant àune classe de
Gevrey
d’indice t1w’ = 2.BIBLIOGRAPHIE [1] E. ECKART, Phys. Rev., t. 58, 1940, p. 919-924.
[2] M. KRANYS, Il Nuovo Cimento, t. 42 B, 1966, p. 51-70.
[3] B. MAHJOUB, Thèse, Sciences, Paris, 1970.
[4] A. LICHNEROWICZ, Relativistic Hydrodynamics and Magneto-hydrodynamics, Ben- jamin, Inc., New York, Amsterdam, 1967.
[5] J. LERAY, Hyperbolic differential equations. Institute for advanced study, Princeton, 1953, Notes miméographiées.
[6] J. LERAY et Y. OHYA, Mathematische Annalen, t. 170, 1967, p. 167-205.
[7] Mme Y. CHOQUET-BRUHAT, J. Math. pures et appliquées, t. 45, 1966, p. 371-386.
(Manuscrit reçu le 4 janvier 1971 ) .