• Aucun résultat trouvé

T.D. 00 — Synchronisation et mise en route

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "T.D. 00 — Synchronisation et mise en route"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

PSI* 2019/2020

T.D. 00 — Synchronisation et mise en route

1. c Combinaisons avec répétitions : étant donné un ensemble E de cardinal n et un entier naturel p, on connaît le nombre Apn d’arrangements p à p (oup-listes) d’éléments distincts de E (dans une liste, l’ordre a de l’importance. . . ) et le nombre np de combinaisons p à p d’éléments distincts de E (sans tenir compte de l’ordre ; c’est aussi le nombre de parties de cardinalp de E, jadis notéCnp).

Si 0≤p≤n, Apn=n(n−1). . .(n−p+ 1) = n!

(n−p)!, sinonApn= 0 et n

p =Cnp = Apn

p! . Le but de l’exercice est de déterminer le nombre Γpn de combinaisons p à p d’éléments de E avec répétitions éventuelles. Par exemple, le nombre de pièces dans un jeu de dominos estΓ27.

a)Pourn etp dansN, établir : Γpn= Γpn−1+ Γp−1n .

b)En déduire : ∀(n, p)∈N∗2 Γpn=Cnp+p−1 (on pourra procéder par récurrence sur n+p, en donnant un sens à cette idée. . . ).

c)Montrer que Γpn est aussi le nombre den-uplets d’entiers naturels dont la somme vaut p.

2. c Soit R une relation d’équivalence sur un ensembleE ; pour tout x de E, on rappelle que laclasse d’équivalence de x est l’ensembleπ(x) des éléments de E en relation avec x : π(x) ={y∈E / xRy}.

On appelleensemble quotient de Epar Rl’ensemble, notéE/R, des classes d’équivalences des éléments deE. On dispose donc de l’application π:E→E/R, appeléesurjection canonique.

a)Montrer que E/R est une partition de E (i.e. un ensemble de parties de E, non vides, disjointes deux à deux et dont la réunion est E). Qu’en déduit-on lorsque E est un ensemble fini ?

b)Soit (G,·) un groupe etH un sous-groupe de G. Montrer que la relationRdéfinie sur Gpar :

∀(x, y)∈G2 xRy⇔x−1y∈H

est une relation d’équivalence surG. Décrire la classe d’équivalence d’un élémentxdeG. En déduire que tout élément γ deG/R est équipotent àH (i.e. il existe une bijection entreγ etH).

c)Dans un groupe fini(G,·), établir les propriétés suivantes :

∗ le cardinal de tout sous-groupe deGest un diviseur deCardG (théorème de Lagrange) ;

∗ sif est un morphisme de(G,·) dans un autre groupe(G,·), alors Card Kerf×Card Imf = CardG.

3. c Montrer que la réunion de deux sous-groupes d’un groupe (G,·) en est encore un sous-groupe si et seulement si l’un des deux est inclus dans l’autre.

4. Soit f une application d’un ensemble E dans un ensembleF. Montrer que : f injective⇔ ∀A∈ P(E) f(E\A)⊂F\f(A). Peut-on établir des caractérisations analogues de f surjective,f bijective ?

5. c Éléments nilpotents d’un anneau : soit(A,+,×) un anneau ; un élémentx deA est ditnilpotent si et seulement s’il existe kdans Ntel quexk= 0.

a)Montrer que, si x est nilpotent, alors 1−x est inversible et préciser son inverse.

b)Soient aet bdes éléments de A, montrer que si abest nilpotent, alors baest nilpotent.

Montrer que si aetbsont nilpotents et commutent, alorsa+b est nilpotent.

6. c (xk)1≤k≤n et(yk)1≤k≤n étant deux familles d’éléments d’un anneau commutatif A, établir :

n

k=1

xkyk 2

+

1≤i<j≤n

(xiyj −xjyi)2 =

n

i=1

x2i .

n

j=1

y2j

 (identité de Lagrange).

Interpréter dans les casn= 2etn= 3.

(2)

7. Anneau des entiers de Gauss : soit Z[i] = u+iv, (u, v)∈Z2 . Montrer que (Z[i],+,×) est un anneau et que :

∀(a, b)∈Z[i]2 b= 0⇒ ∃(q, r)∈Z[i]2 a=bq+r

|r|<|b|

(on pourra utiliser le nombre complexe a/b). Le couple(q, r) est-il unique ?

8. Soient t∈Retn∈N ; résoudre dansCl’équation d’inconnuez : (z+ 1)n=e2int. En déduire des expressions simples de fn(t) =

n−1

k=0

sin t+kπ

n et depn=

n−1

k=1

sinkπ n . 9. À quelle conditionP =aXn+bXn−1+ 1est-il divisible par(X+ 1)2 ?

10. Déterminer les polynômes P deR[X]vérifiant : P X2 =P(X)P(X+ 1) (on pourra s’intéresser aux racines de P dans C).

11. Montrer que, pour tout ndans N, il existe un polynôme réel Pn tel que

∀x∈R Pn x+1

x =xn+ 1 xn.

12. Soient u etv les racines de X2−X+101 . Montrer que, pour tout polynômeP deR5[X],

1 0

P(t)dt= 1

18 5P(u) + 8P 1

2 + 5P(v) .

Références

Documents relatifs

Dans cet exercice, classique, on raisonne par l’absurde en n’oubliant pas que l’intersection de deux sous-groupes d’un groupe donné et encore un sous-groupe de ce groupe (ce

La double inclusion nous donne

Pour le second cas, on peut remarquer qu’en g´ en´ eral, la proc´ edure inverse partant du point c(F ) sur X(x) redonne X. La classe ` + e 1 est repr´ esent´ ee par une coube

D’après le cours sur les relations d’équivalence, les classes d’équivalences (distinctes) forment une partition

Examen du 7 janvier 2016, durée 3h L’ USAGE DE TOUT DISPOSITIF ÉLECTRONIQUE AUTRE QUE LA MONTRE EST INTERDIT.. I L EN EST DE MÊME DE

un polynôme irréductible sur k avec n racines distinctes dans une extension algébrique de k... Alors, l’ordre de G divise 24 et est divisble

Soient a, b, c trois

GROUPE DE DEUXIÈME ESPÈCE DONT LES TRANSFORMATIONS NE SONT PAS TOUTES DEUX A DEUX