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Hépatite E et greffe d'organe

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Le Courrier de la Transplantation - Vol. XVI - n° 2 - avril-mai-juin 2016 54

Hépatite E et greffe d’organe

Hepatitis E in solid organ transplantation

A.M. Roque-Afonso *

* Service de virologie, hôpital Paul-Brousse, AP-HP ; Inserm U1193, Villejuif.

L

e virus de l’hépatite E (VHE), cause majeure d’hépatite aiguë à transmission entérique dans les pays en développement d’Asie et d’Afrique, a longtemps été considéré comme un virus exotique, l’infection étant liée à l’absence d’approvisionnement en eau potable ou à sa défaillance. La découverte du VHE porcin aux États-Unis en 1997 et la description des premiers cas autochtones associés à cette souche ont soulevé la question du risque zoonotique dans les pays développés (1) .

Le VHE est un petit virus à ARN simple brin de pola- rité positive, classé depuis 2015 dans la famille des Hepeviridae et le genre Orthohepevirus , où l’espèce A regroupe les virus de génotypes 1 à 4 retrouvés chez l’homme ainsi que des souches divergentes isolées chez le sanglier et le chameau (http://www.ictvonline.org/) . Les génotypes 1 et 2 sont exclusivement retrouvés chez

l’homme, dans des zones endémiques telles que le sous- continent indien ou l’Afrique, alors que les géno- types 3 et 4 sont zoonotiques : ils ont été isolés à la fois chez l’homme et le porc, mais aussi chez le sanglier, les cervidés et le lapin, et infecte raient probablement d’autres mammifères. Le géno type 3 est responsable de la plupart des infections autochtones en Europe et aux États-Unis, alors que le génotype 4 est essentiel- lement retrouvé en Asie (2) . On sait maintenant que l’hépatite E est présente dans le monde entier, mais les modes de transmission et les formes cliniques diff èrent selon le génotype viral et la zone géographique.

L’hépatite E dans les pays du Sud

Dans les pays en développement, les virus de géno- types 1 et 2, strictement humains, sont transmis par

P oin ts f o rts H ighli gh ts

»

L’infection par le virus de l’hépatite E (VHE) doit être recherchée devant toute élévation des transaminases : le diagnostic repose sur la détection de l’immunoglobuline M anti-VHE chez l’immunocompétent, qui doit être systématiquement associée à la recherche de l’ARN viral par RT-PCR chez l’immunodéprimé.

»

En France, la prévalence des infections virémiques varie, selon les études, de 0 à 6,5 % chez les transplantés d’organe solide ; près de 2/3 de ces infections deviennent chroniques.

»

L’infection chronique est le plus souvent asymptomatique, mais peut être rapidement fi brosante.

»

Le traitement de l’infection chronique repose d’abord sur la réduction de l’immunosuppression, puis, en cas d’échec ou d’impossibilité, sur un traitement par ribavirine pendant au moins 3 mois.

Mots-clés : Hépatite E chronique – Diagnostic – Prévalence – Traitement.

HEV infection should be considered readily in case of aminotransferases elevation: in immunocompetent patients, the diagnosis is based on anti-HEV IgM detection, which must be systematically involved in the research of viral RNA by RT-PCR in immunocompromised patients.

In France, the prevalence of viremic infections varies according to studies, from 0 to 6.5% of solid organs transplant recipients; nearly two thirds of these infections become chronic.

Chronic infection may evolve rapidly to signifi cant liver fi brosis.

HEV treatment relies fi rst on immunosuppression reduction, and, if this strategy is ineffi cient or fails, a three-months course of ribavirin can be eff ective

Keywords : Chronic hepatitis E – Diagnosis – Prevalence – Treatment.

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voie féco-orale via l’ingestion d’eau conta minée par les matières fécales des sujets infectés et sont responsables de grandes épidémies comme de cas sporadiques.

L’infection est symptomatique dans 20 % des cas chez les jeunes adultes (de 15 à 30 ans). Des formes sévères sont observées chez les patients ayant une hépatopa- thie sous-jacente et chez les femmes enceintes, dont la mortalité peut atteindre 25 % au troisième trimestre de la grossesse (2) . Le nombre annuel d’infections sympto- matiques a été estimé en 2005 à près de 3 millions, dont 70 000 ont conduit à un décès et 3 000 à une mortinais- sance , ce qui correspond à un taux de mortalité compris entre 0,5 et 4 % (3) .

L’hépatite E dans les pays développés

Dans les pays développés, les génotypes 3 et 4 sont responsables de cas sporadiques, et le réser voir animal, essentiellement porcin, joue un rôle majeur, que ce soit par l’ingestion de viande crue ou insuffi samment cuite ou par le contact direct avec l’animal (1) . La contamina- tion de l’environnement par les souches zoonotiques pourrait également jouer un rôle, puisque l’ARN viral peut être détecté dans le lisier, dans les eaux de surface et dans des aliments tels que les salades, les framboises de plein champ ou encore les coquillages, mais ce mode de trans mission est encore mal évalué (1) .

Outre la transmission zoonotique, la transmission transfusionnelle a été démontrée dans de nombreux pays occidentaux, notamment en France, et tous les produits sanguins labiles ont été incriminés. Le risque de don virémique, variable selon les pays, est particu- lièrement élevé en France : 1 sur 2 218 (4) . Toutefois, l’impact de cette contamination en termes de santé publique reste débattu. Ainsi, au Royaume-Uni, seuls 42 % des receveurs de produits contaminés ont été infectés, sans morbidité significative (5) . En France, depuis novembre 2014, il est possible d’obtenir du plasma VHE−, l’ARN viral étant recherché dans une fraction des plasmas sécurisés (quarantaine) ou traités à l’amotosalen. Il n’y a aucune recommandation officielle concernant la recherche de l’hépatite E dans le cadre du don de sang. Ces plasmas sont particu- lièrement indiqués chez l’immunodéprimé, par exemple en cas d’échanges plasmatiques en transplantation rénale.

L’infection est rarement symptomatique et touche des patients d’âge moyen (âge médian de 50 à 55 ans), plus fréquemment des hommes, qui présentent des comorbidités ou une consommation excessive d’alcool. L’infection par le VHE peut être responsable de la décompensation d’une cirrhose ou révéler une

hépatopathie sous-jacente. Elle peut également être confondue ou s’associer avec une toxicité médica- menteuse (2) . L’infection par le virus de génotype 4 a été décrite comme plus sévère (alanines aminotrans férases [ALAT] plus élevées et ictère plus fréquent) et avec un sex-ratio moins marqué que les infections par le virus de génotype 3, mais ce génotype est rarement isolé en France (6) . Les points remarquables des infections à virus zoonotiques sont la survenue de manife stations extrahépatiques, notamment neurologiques, et le développement d’infections chroniques chez les sujets immunodéprimés (7) .

L’infection chronique

L’infection chronique est essentiellement décrite pour le génotype 3 et n’est à ce jour rapportée que chez des sujets immunodéprimés. La stabilité de la charge virale et l’absence de clairance virale 3 à 6 mois après l’infection permet de défi nir l’infection chronique, qui survient chez près de 66 % des sujets infectés après une greff e (8) . Ces infections persis tantes sont essen- tiellement rapportées en Europe chez des transplantés d’organe solide (rein, foie, cœur, poumon), mais d’autres immunodéprimés sont concernés, tels les patients vivant avec le virus de l’immunodéfi cience humaine (VIH) avec un taux de CD4 < 250/mm 3 , les patients ayant reçu une greff e de moelle et ceux recevant une chimiothérapie ou une immunothérapie (2) . Les modes de contami nation retrouvés chez les immunodéprimés sont similaires à ceux relevés dans la population géné- rale : il s’agit le plus souvent de la consom mation de porc, de gibier ou de coquillages ; mais des cas de trans- mission parentérale à l’occasion d’une transfusion ou d’une greff e d’organe ont été décrits (2) ; de tels cas doivent faire l’objet d’une déclaration de vigilance.

Diagnostic de l’infection

Après une période d’incubation de 3 à 6 semaines, la cytolyse hépatique s’accompagne de l’apparition d’im- munoglobulines M (IgM) anti-VHE qui peuvent rester détectables plusieurs mois. Les immuno globulines G (IgG) apparaissent peu après et persistent plusieurs années, mais des séro réversions sont possibles et des réin fections ont été décrites. L’ARN viral est détectable dans le sang et les selles avant la phase aiguë, et, en cas d’infection résolu tive, devient indétectable ensuite en 2 à 3 semaines, parallèlement à la norma lisation des transa minases (2) . Chez l’immuno compétent, le diagnostic de l’infection aiguë par le VHE repose sur la détection d’IgM anti-VHE, d’autant que le virus peut déjà être indétec table si l’infection est décelée

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tardivement. Chez l’immuno déprimé, les tests séro- logiques peuvent être mis en défaut : la séro conversion est retardée ou absente dans 10 à 30 % des cas, et la séro positivité avant une greff e ne protège pas d’une éventuelle réinfection (9) , la recherche de l’ARN viral dans le sang est donc impérative dans ce contexte.

La performance des tests moléculaires commerciaux s’est considé rablement améliorée ces dernières années, notamment grâce au dévelop pement de standards internationaux permet tant de déterminer leur limite de détection mais également leur sensibilité vis-à-vis des diff érents génotypes (10) .

Prévalence de l’infection chez les patients greffés d’organe solide

En raison de la sensibilité très variable des tests de détec- tion des IgG anti-VHE, les données de séroprévalence ne peuvent être comparées que lorsque c’est le même test qui est utilisé. Des diff érences considérables de séropré- valence chez les donneurs de sang ont ainsi été mon- trées d’un pays à l’autre, mais aussi d’une région à l’autre au sein d’un même pays (tableau I) [11] . Ces données faisant état d’une forte prévalence soulignent le carac- tère le plus souvent asympto matique de l’infection et fournissent également une indication quant au risque d’exposition au VHE dans ces régions. Ces disparités ajoutées à la mauvaise performance de la sérologie chez l’immuno déprimé rendent peu informatives les données de séroprévalence en transplantation.

Plus intéressantes sont les données concernant la pré- valence de l’infection virémique. Des études transver- sales ont montré que l’ARN viral était détectable chez jusqu’à 6,5 % des patients ayant reçu une transplanta- tion d’organe solide en France, les fréquences les plus élevées étant observées chez les transplantés ayant des transaminases élevées (tableau II) .

Prise en charge de l’infection chronique

L’infection est asymptomatique dans près de 70 % des cas et s’accompagne d’une élévation modérée des trans- aminases, mais la progression de la fi brose peut être particulièrement rapide, et une cirrhose, dans près de 10 % des cas, se développe en 3 à 5 ans (8) . L’évaluation de la fi brose n’est pas néces saire à l’instauration du traitement, qu’il faut donc envisager rapidement, une fois le caractèrechronique de l’infection établi.

Modifi cation du traitement immunosuppresseur

L’infection chronique est le plus souvent asso ciée à un traitement immunosuppresseur qui inhibe l’activation des cellules T et compromet la réponse anti-VHE. Cette réponse spécifi que, altérée lors de l’infection chronique, est restaurée après le traitement (18) . Quand elle est possible, la réduc tion de l’immunosuppression Tableau I. Séroprévalence du VHE chez les donneurs de sang (test Wantai ) [11].

Pays Séroprévalence

chez les donneurs de sang (%) Amérique du Nord

Canada 6

États-Unis 19

Asie

Chine 33

Corée du Sud 23

Europe

France 24

France (Sud-Ouest) 52

Pays-Bas 27

Royaume-Uni 12

Royaume-Uni (Sud-Ouest) 16

Tableau II. Prévalence de l’infection virémique chez les transplantés d’organes solides en France (9,12-17).

Organe transplanté Patients Patients virémiques,

n (%) Infections chroniques,

n (%) Référence

Foie, rein, multiples 217* 14 (6,5 ) 8 (3,7) (12)

Foie, rein 700 34 (4,9 ) 16 (2,3) (13)

Rein 44 0 0 (14)

Rein 1350 16 (1,2) 12 (0,9) (15)

Rein 160* 7 (4,3) (16)

Foie, rein 263 6 (2,3) 3 (1,1) (9)

Foie, rein 96** 0 0 (17)

* Transaminases élevées. ** Population pédiatrique.

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permet l’élimination du VHE chez près de 30 % des sujets transplantés (8) . En eff et, outre la suppression de la réponse immu nitaire nécessaire au contrôle de l’infection virale, certains immunosuppresseurs ciblant les cellules T, tels les anticalcineurines ou les inhibiteurs de mTOR, stimulent la réplication du VHE in vitro (18) . Cette approche ne peut être entreprise que chez les greff és relevant d’une immunosuppression faible (greff és hépatiques, par exemple).

Traitement antiviral

Si la réduction de l’immunosuppression est impos sible ou ineffi cace, de l’interféron α pégylé ou de la ribavi- rine peuvent être administrés. Toutefois, l’utili sation de l’interféron est limitée dans le contexte de la greff e d’organe en raison du risque de rejet. La ribavirine est alors le traitement de choix, comme l’a montré une large étude rétro spective multicentrique fran- çaise (19) : prescrite à une dose médiane de 600 mg/j, elle a permis l’élimi nation du virus dans près de 80 % des cas, après une durée médiane de traitement de 3 mois. La ribavirine agit de manière indirecte sur la réplication virale, notamment par déplétion du pool cellulaire de guanosine triphos phate (20) . Les échecs sont souvent associés à une réduction de dose faisant suite à la survenue d’une anémie sévère, ou à la per- sistance d’une excrétion fécale à l’arrêt du traitement,

malgré l’obtention de l’indétectabilité du virus dans le sang (21) . La surveillance de l’effi cacité du traitement doit donc faire appel à la détection de l’ARN viral dans le sang et les selles, qui, si elle est positive, doit faire prolonger le traitement. Il n’existe pas de résis tance géno typique à la ribavirine, mais une muta tion aug- mentant la capacité réplicative du virus a récemment été iden tifi ée dans la région codant l’ ARN polymérase viral e (G1634R). Cette mutation préexiste au traitement et s’accompagne de charges virales plus élevées, mais n’infl uence pas la réponse virologique (22) .

Conclusion

Le caractère asymptomatique de l’infec tion chronique, malgré un risque de progres sion rapide de la fi brose, fait recommander une recherche systématique de l’ARN viral chez tout patient transplanté, au moins en cas d’élévation des transaminases. Un traitement par ribavirine permet l’éradi cation virale dans la grande majorité des cas, mais il reste des sujets non répon- deurs pour lesquels il n’existe pas d’option à l’heure actuelle. Par ailleurs, les patients transplantés doivent être informés du risque d’infection zoonotique et des moyens de prévention (cuisson à cœur du porc et du gibier, cuisson des coquillages, hygiène des mains lors du contact avec les animaux, etc.). ■

A.M. Roque-Afonso déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

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