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(1)

Organe officiel de la FMH et de FMH Services www.bullmed.ch Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch Bollettino ufficiale della FMH e del FMH Services

Bulletin des médecins suisses

Bollettino dei medici svizzeri Schweizerische Ärztezeitung

Editores Medicorum Helveticorum

Editorial 1107

La nouvelle loi sur les épidémies mérite un oui clair le 22 septembre 2013

FMH 1109

Information concernant la clause du besoin – entrée en vigueur le 1

er

juillet 2013

Tribune 1134

Qualitätskontrolle und Transparenz:

Langfristig zählen nur konkrete Aktionen

Horizons 1137

Die Slowakei im Übergang

«Et encore…» par Eberhard Wolff 1144

Des maladies chroniques et des Ferrari

29 30

17. 7. 2013

OUI

Pour une protection efficace contre les maladies infectieuses

à la loi sur les épidémies le 22 septembre 2013

OUI

Pour une protection efficace contre les maladies infectieuses

à la loi sur les épidémies le 22 septembre 2013

(2)

S O M M A I R E

FMH

Editorial

1107 La nouvelle loi sur les épidémies mérite un oui clair le 22 septembre 2013 Christine Romann

Actuel

1109 Information concernant la clause du besoin – entrée en vigueur le 1

er

juillet 2013

Hanspeter Kuhn, Gabriela Lang

Le parlement a décidé de réintroduire la clause du besoin.

Sont concernés les médecins qui souhaitent exercer de manière indépendante ou salariée en pratique privée ou dans des institutions de soins du secteur ambulatoire hos- pitalier. Vous trouverez de plus amples informations dans le présent article.

1111 Nouvelles du corps médical

Courrier / Communications

1113 Courrier au BMS

1117 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

1119 Finanziell unabhängig nach einem Unfall?

FMH Insurance Services

1121 Emplois et cabinets médicaux

Tribune Thème

1130 Nutzenanalyse des Projekts

«Weiterbildung zur Hausärztin und zum Hausarzt im Kanton St. Gallen»

A. Jenal, C. Chiavi, R. Egloff, B. Müller, C. Näf, Timon Suhne et al.

Quatre ans après l’introduc- tion du programme de for- mation postgraduée visant à promouvoir la méde- cine de famille, le can- ton de St-Gall a man- daté une analyse des coûts et

de l’utilité de ce projet, pour tenter de savoir s’il a vérita- blement permis d’encourager la médecine de famille.

Point de vue

1134 Qualitätskontrolle und Transparenz:

Langfristig zählen nur konkrete Aktionen Pietro Regazzoni, Alberto Fernandez,

Peter Kleist, Stephan M. Perren

Les auteurs motivent leur appel à des actions concrètes par des propositions concrètes de mesures visant à ga- rantir la qualité et à encourager une recherche clinique de qualité élevée. Dans cette démarche, ils se sont inspi- rés de l’aviation.

1136 Spectrum

Horizons

Sous un autre angle

1137 Die Slowakei im Übergang Erhard Taverna

L’auteur nous raconte son voyage à Trebisov où il a visité un hôpital et un home médicalisé ayant bénéficié d’une aide à la reconstruction de la Communauté européenne et de la Suisse. Il nous livre ses réflexions sur un système de santé encore fortement centralisé et sur les personnes qui y travaillent.

1139 Dialektik Felix J. Frey

A l’écoute de l’un des discours tenu à l’occasion de la fête des diplômes de la faculté de médecine de l’Univer- sité de Berne, les candidats ont pu tout d’abord paraître légèrement surpris par une phrase comme celle-ci:

«Nous félicitons et remercions l’Etat et les parents des étudiants de leur avoir mis à disposition l’infrastructure et la liberté d’action nécessaire pour qu’ils puissent ef- fectuer les études de leur choix».

(3)

S O M M A I R E

Horizons

Notes de lecture 1142 Lust und Schmerz

Nina Bakman

Voici une question intéressante parmi d’autres auxquelles l’ouvrage présenté tente de répondre: douleur et plaisir sont-ils amis ou ennemis?

1142 Medizingeschichte Hubert Steinke

Ce livre propose un large éventail au sujet des calculs vé- sicaux, ainsi que des d’histoires de vie de «casseurs de cailloux» ou de personnes célèbres atteintes de calculs.

1143 Chemische Elemente Erhard Taverna

Le livre abordé par Erhard Taverna suscitera en particulier l’intérêt des médecins qui n’étaient pas bons en chimie.

L’ouvrage consacre un chapitre à une quarantaine d’élé- ments chimiques allant de l’or à l’ununoctium fabriqué artificiellement.

Et encore…

1144 Des maladies chroniques et des Ferrari Eberhard Wolff

Le présent article peut paraître étonnant puisqu’il parle non seulement de la formation des patients, un sujet qui a échauffé les esprits lors d’une manifestation organisée par la Paulus-Akademie et la Careum-Stiftung, mais aussi de Ferrari et de Vespa …

Anna

Rédaction

Dr et lic. phil. Bruno Kesseli (Rédacteur en chef) Dr Werner Bauer Prof. Dr Samia Hurst Dr Jean Martin lic. oec. Anna Sax, MHA Dr Jürg Schlup (FMH) Prof. Dr Hans Stalder Dr Erhard Taverna

lic. phil. Jacqueline Wettstein (FMH) Rédaction Ethique

Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.

Prof. Dr Lazare Benaroyo Dr Rouven Porz Rédaction Histoire médicale Prof. Dr et lic. phil. Iris Ritzmann Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn (FMH) Managing Editor Annette Eichholtz M.A.

Secrétariat de rédaction Elisa Jaun

Adresse de la rédaction

EMH Editions médicales suisses SA Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz Case postale, 4010 Bâle

Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: redaction.bms@emh.ch Internet: www.bullmed.ch Editeur

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, Case postale 170, 3000 Berne 15

Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Courriel: info@fmh.ch

Internet: www.fmh.ch Production Schwabe AG, Muttenz Marketing EMH

Dr Karin Würz, responsable marketing et communication Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz@emh.ch

Annonces Publicité Dr Karin Würz

Cheffe placement des annonces Tél. 061 467 85 49, fax 061 467 85 56 Courriel: kwuerz0@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

Immeubles/Divers»

Matteo Domeniconi, personne de contact Tél. 061 467 85 55, fax 061 467 85 56 Courriel: stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»

FMH Consulting Services Office de placement

Case postale 246, 6208 Oberkirch Tél. 041 925 00 77, fax 041 921 05 86 Courriel: mail@fmhjob.ch Internet: www.fmhjob.ch

Abonnements Membres de la FMH

FMH Fédération des médecins suisses Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11, fax 031 359 11 12 Abonnements EMH

EMH Editions médicales suisses SA Abonnements, Case postale, 4010 Bâle Tél. 061 467 85 75, fax 061 467 85 76 Courriel: abo@emh.ch

Abonnement annuel: CHF 320.–, porto en plus

© 2013 by EMH Editions médicales suisses SA. Tous droits réservés. Toute reproduction d’article, y inclus électroni- quement et la traduction, en totalité ou par extrait, est soumise à l’autorisation écrite des éditions.

Paraît le mercredi ISSN 1661-5948

ISSN 1424-4012 (édition électronique)

I M P R E S S U M

(4)

E d i t o r i a l

F M H

Vous souvenez-vous du SRAS?

Fin 2002, un virus inconnu a marqué l’actualité. Il s’est pro- pagé des campagnes chinoises au monde entier à la vitesse de l’éclair. Le coronavirus, qui ne touchait jusqu’alors que les animaux, a trouvé en l’homme un hôte potentiel, entraînant ainsi une transmission d’hu- main à humain.

Pourtant, la terrible épi- démie tant redoutée ne s’est finalement pas déclarée et les quelque 900 morts dans le monde ont été largement infé- rieurs au nombre de décès annuels dus à la «traditionnelle»

grippe saisonnière. Mais la crise du SRAS a mis en évidence des dysfonctionnements, notamment dans la manière dont les médias ont relayé le danger qui ne correspondait pas aux risques réels, avec en corollaire une méfiance accrue de la po- pulation face aux annonces de catastrophes.

Cela se reflète également dans la votation sur la révision de la loi sur les épidémies soumise à votation le 22 septembre prochain. Un des ténors des groupes référendaires évoque «la peur d’une pandémie régulièrement alimentée par les médias»

qui ne saurait être une raison d’«accorder à une autorité étran- gère un pouvoir totalitaire sur nous».

De quoi s’agit-il précisément? La loi en vigueur qui date de 1970 règle la lutte contre les maladies transmissibles de l’homme et confère à la Confédération et aux cantons la com- pétence de prendre des mesures visant à protéger la popula- tion. La crise du SRAS a souligné le danger que représentaient des mesures rendues inefficaces par un manque de clarté dans l’attribution des compétences. Attendre une situation de crise pour déterminer qui fait quoi et quand risque de faire perdre un temps précieux pour endiguer une épidémie réellement dangereuse. Par ailleurs, toutes les épidémies ne donnent pas lieu à une situation dangereuse et exceptionnelle. Ces pro- chaines années, il faudra plutôt régulièrement faire face à de nouveaux virus présentant un sérieux danger sans que la vie d’un grand nombre de personnes ne soit immédiatement me- nacée. La loi actuelle ne distingue que deux extrêmes, la situa-

tion «normale» avec des apparitions épidémiques limitées à un territoire restreint, et la grande catastrophe, le scénario du pire, véritable menace pour la sécurité du pays. La nouvelle loi qui propose trois niveaux introduit la notion de «situation particulière», soit lorsqu’un risque spécifique menace la santé publique dans tout le pays. En matière d’épidémie, ce sera probablement la forme de menace la plus répandue ces pro- chaines années, et dans ce cas, ce sera au DFI d’assurer la res- ponsabilité des opérations sans toucher au principe de répar- tition des compétences entre la Confédération et les cantons.

La vaccination obligatoire que les opposants à la révision de la loi taxent de «vaccination sous la contrainte» (Impfzwang) n’est pas nouvelle. Mais rappelons qu’aucune contrainte n’existe, ni dans la loi en vigueur ni dans la loi révisée. Per- sonne n’a jamais été et ne sera jamais vacciné contre son gré.

Jusqu’à présent, les cantons avaient déjà la possibilité de dé- clarer certaines vaccinations obligatoires. La nouvelle loi ne fait qu’exiger le respect de certains critères: définir les groupes à risques et limiter la vaccination obligatoire à ces groupes, pour autant qu’un danger sérieux soit établi. Dans certains services hospitaliers sensibles (par ex. néonatologie ou onco- logie), il peut s’avérer judicieux de décréter la vaccination obligatoire pour le personnel dans le but de protéger les pa- tientes et les patients. Chacun conserve néanmoins le choix de se faire vacciner ou non, mais sans vaccin, il ne pourra pas tra- vailler dans un service sensible.

Enfin, le «pouvoir totalitaire d’une autorité étrangère » in- voqué par les opposants relève d’une interprétation saugrenue.

A l’instar de ce qu’a très bien montré le SRAS, les virus ne s’ar- rêtent pas aux frontières. Une collaboration internationale efficace est donc nécessaire. En outre, la nouvelle loi apporte de meilleures garanties en termes de protection des données par rapport à la version précédente.

La révision est adéquate et raisonnable, elle ne poursuit qu’un seul but, celui de protéger la population contre les ma- ladies transmissibles. Dès lors la nouvelle loi sur les épidémies mérite un oui clair!

Dr Christine Romann, membre du Comité central de la FMH, responsable du domaine Promotion de la santé et prévention

La nouvelle loi sur les épidémies mérite un oui clair le 22 septembre 2013

www.lep-oui.ch | www.lep-si.ch | www.jazumepg.ch Attendre une situation de crise pour tout

d’abord déterminer qui fait quoi et quand risque de faire perdre un temps précieux.

Les virus ne s’arrêtent pas aux fron-

tières. Une collaboration internationale

efficace est donc nécessaire.

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Editores Medicorum Helveticorum

1109

A c t u e l

F M H

Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 29/30

Information concernant la clause du

besoin – entrée en vigueur le 1 er juillet 2013

Décidée par le Parlement lors de la session d’été 2013, la réintroduction de la clause du besoin concerne les médecins qui souhaitent pratiquer une activité indépen- dante ou salariée dans un cabinet privé ou exercer dans une institution de soins am- bulatoires ou dans le secteur ambulatoire d’un hôpital. Cette nouvelle version du gel des admissions s’applique aux médecins de premier recours et aux spécialistes.

Conformément au droit fédéral urgent, elle entre en vigueur le 1

er

juillet 2013 et déploie ses effets jusqu’au 30 juin 2016. Cependant, les cantons sont libres, en fonc- tion de leur situation, d’appliquer ou non la clause du besoin à l’octroi des autorisa- tions de pratiquer à charge de l’assurance obligatoire des soins.

«Médecins qui ont pratiqué à la charge de l’assurance obligatoire des soins»

Le texte de loi stipule que les médecins qui ont «pra- tiqué avant le 1er juillet 2013 dans leur propre cabinet à la charge de l’assurance obligatoire des soins» ne sont pas concernés par la clause du besoin. Sont ré- putés pratiquer à la charge de l’assurance obligatoire des soins, les médecins détenteurs d’un titre de spé- cialiste fédéral ou d’un titre de spécialiste étranger reconnu (ou du titre de formation postgraduée de

«médecin praticien»), qui sont en possession d’une autorisation cantonale de pratiquer et d’une assu- rance responsabilité civile, qui ont adhéré à la convention-cadre TARMED et à la convention canto- nale d’adhésion et enfin, qui ont traité des patients

en leur propre nom et sous leur propre responsabilité dans le cadre de la LAMal.

Médecins qui ont entrepris toutes les dé- marches nécessaires mais n’exercent pas encore en raison du retard dans l’octroi des numéros RCC

Selon la convention-cadre TARMED, les médecins ont besoin d’un numéro RCC pour facturer leurs prestations. En prévision d’une éventuelle réactiva- tion de la clause du besoin, ils ont donc été plus nombreux que d’habitude ces derniers mois à dé- poser une demande de numéro RCC auprès de la société SASIS SA, ce qui a occasionné un important retard dans l’octroi des numéros. Cette situation Hanspeter Kuhn a,

Gabriela Lang b a Avocat, responsable du

service juridique de la FMH, secrétaire général adjoint de la FMH

b Avocate, service juridique de la FMH

Correspondance:

FMH

Service juridique Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 Tél. 031 359 11 11 Fax 031 359 11 12 lex[at]fmh.ch

Ne sont pas concernés par la clause du besoin – les médecins, toutes disciplines confondues,

qui ont déjà pratiqué avant le 1er juillet 2013 dans leur propre cabinet à la charge de l’as­

surance obligatoire des soins (c.-à-d. qui ont traité des patients en leur propre nom et sous leur propre responsabilité).

– les médecins qui ont entrepris toutes les dé- marches nécessaires pour ouvrir un cabinet et qui ont déposé une demande complète de numéro RCC avant le 1er juillet 2013, mais qui n’ont pas encore commencé leur activité à cette date en raison du retard dans l’octroi des numéros RCC.

– les médecins, toutes disciplines confondues, qui ont travaillé au moins trois ans dans un établissement de formation postgraduée suisse reconnu.

Sont concernés par la clause du besoin

– les médecins, toutes disciplines confondues, qui, au 1er juillet 2013, n’ont ni exercé de ma­

nière indépendante à la charge de l’assurance obligatoire des soins, ni travaillé trois ans dans un établissement de formation postgra­

duée suisse reconnu.

Exceptions:

Les médecins concernés par la clause du besoin selon la LAMal peuvent s’installer dans un cabi- net indépendant

– si le canton n’applique pas la clause du be- soin

– s’ils obtiennent du canton leur propre auto- risation de pratiquer selon la LAMal

– s’ils reprennent un cabinet médical existant, et ainsi l’autorisation de pratiquer selon la LAMal de leur prédécesseur [1] .

(6)

A c t u e l

F M H

était également connue du Parlement, c’est pourquoi le conseiller fédéral Alain Berset a apporté la préci- sion suivante lors de la séance du Conseil des Etats (extrait du procès-verbal): «(…) Mais je souhaitais dire clairement ici qu’il ne saurait être envisageable qu’un médecin, qui a tout fait dans le temps pour ob- tenir un numéro, parce qu’il y a un retard dû à l’insti- tution qui les distribue, ne puisse pas s’installer;

nous souhaitons que ce soit possible. C’est aussi une réponse à une proposition qui avait été déposée en commission par Monsieur Graber; je souhaitais préciser cela au conseil (…)» [2].

Selon la déclaration du conseiller fédéral, il suf- fit donc qu’un médecin ait entrepris toutes les démarches nécessaires pour ouvrir son cabinet et déposé une demande de numéro RCC avant le 1er juillet 2013. S’il reçoit son numéro à une date ulté- rieure, il pourra quand même ouvrir son cabinet à condition d’avoir entrepris les démarches suivantes avant cette date:

– être détenteur d’une autorisation cantonale de pratiquer,

– avoir conclu une assurance responsabilité civile professionnelle,

– avoir adhéré à la convention-cadre TARMED et à la convention cantonale d’adhésion et

– avoir déposé une demande de numéro RCC.

Trois ans d’activité

Les médecins, toutes disciplines confondues, qui ont travaillé au moins trois ans dans un établissement de formation postgraduée suisse reconnu ne sont pas soumis à la clause du besoin, et ce indépendamment du fait qu’ils ont accompli leur formation postgra- duée ou exercé en tant que spécialistes pendant cette période. Il n’est pas nécessaire d’avoir accompli ces trois ans à la suite ni de les avoir effectués entière- ment avant l’introduction de la clause du besoin, en

revanche, il faudra pouvoir les attester au moment d’opter pour une activité indépendante, d’intégrer un cabinet ou de démarrer une activité dans le sec- teur ambulatoire d’un hôpital.

Etablissements de formation postgraduée reconnus

Les établissements de formation postgraduée suisses reconnus figurent dans le registre ad hoc de l’Institut suisse pour la formation médicale postgraduée et continue (ISFM): www.registre-isfm.ch.

Preuve concernant les trois ans d’activité Pour attester les trois ans d’activité exigés en Suisse, les documents suivants peuvent par exemple être présentés:

– certificats ISFM/FMH, établis au cours de la for- mation de spécialiste par des établissements de formation postgraduée suisses reconnus – contrats de travail avec des établissements de for-

mation postgraduée suisses reconnus

Il ne suffit pas de présenter un titre de spécialiste suisse ou étranger reconnu.

Reférences

1 Comme lors des réglementations précédentes concernant le gel des admissions, les cantons ne devraient pas s’opposer à la reprise d’un cabinet médical, pour autant qu’il s’agisse de la même spécialisation. Avant de signer la convention réglant la reprise du cabinet, le repreneur devrait s’assurer que le vendeur s’est bien renseigné auprès du canton pour savoir s’il peut réellement transmettre son autorisation de pratiquer à son successeur.

2 Bulletin officiel, séance du Conseil des Etats du 5 juin 2013: www.parlament.ch/ab/

frameset/f/s/4909/406719/f_s_4909_406719_406737.

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Articles ....

interactifs

Vous souhaitez commenter cet article? Il vous suffit pour cela d’utiliser la fonc- tion «Ajouter un commen- taire» dans la version en ligne. Vous pouvez égale- ment consulter les remarques de vos confrères sous: www.bullmed.ch/

numero-actuel/

articles-interactifs/

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 29/30

1111

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

BE

Simone Freiburghaus,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Spitalstrasse 3, 3860 Meiringen

Michael Lengsfeld,

Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Schulhausgässli 4a, 3098 Köniz

Joachim Maier,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Mühlegasse 1, 3770 Zweisimmen Dalila Mogenet-Bouhassane,

Spécialiste en gynécologie et obstétrique, 15, avenue de la Gare, 2740 Moutier Helga Würbel,

Fachärztin für Chirurgie, St. Urbanstrasse 40, 4900 Langenthal

Sascha Zosso,

Facharzt für Neurochirurgie, Rückenpraxis Bern,

Laupenstrasse 6, 3008 Bern BL

Antal Csepregi,

Facharzt für Gastroenterologie

und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Angensteinerstrasse 2, 4153 Reinach BL LU

Stefan Rupert Amling,

Praktischer Arzt und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Gerliswilstrasse 66 A, 6020 Emmenbrücke

Cornelia Barbara Weiss,

Fachärztin für Kinder- und Jugendmedizin, St. Anna im Bahnhof, Robert-Zünd-Strasse 2, 6005 Luzern

SG

Alexandra Kratschla-Apochal,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, St. Gallerstrasse 55, 9200 Gossau SG

Anika Hey-Moonen,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, Gasterstrasse 25, 8730 Uznach

Jörg Polak,

Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Thuraustrasse 12, 9500 Wil SG

Todesfälle / Décès / Decessi Alfred Hildebrand (1928), † 29. 5. 2013, 9300 Wittenbach

Nicole Sabler (1971), † 31. 5. 2013,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, 4053 Basel

Pierre Charvoz (1928), † 15. 6. 2013, 1224 Chêne-Bougeries

Christophe Tschanz (1969), † 21. 6. 2013, Spécialiste en dermatologie et vénéréologie, 1205 Genève

Patrick Rein,

Facharzt für Urologie, Aechelistrasse 4, 9435 Heerbrugg

SO

Sascha Zosso,

Facharzt für Neurochirurgie, Hauptbahnhof- strasse 8, 4500 Solothurn

TG

Julia Christina Hemmeter-Spernal,

Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, Nationalstrasse 17, 8280 Kreuzlingen

Veronika Lützow,

Fachärztin für Oto-Rhino-Laryngologie, Rathausstrasse 17, 8570 Weinfelden TI

Stefano Basagni,

Specialista in dermatologia e venereologia, via Franchini 10, 6850 Mendrisio

Alberto Moriggia,

Facharzt für Tropen- und Reisemedizin, Via Moncucco 10, 6900 Lugano Nikolina Momcilovic,

Fachärztin für Gynäkologie und Geburtshilfe, GyneSana,

Viale Stefano Franscini 4, 6500 Bellinzona ZG

Petros Ioannou,

Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, Seemattweg 2a, 6315 Oberägeri

ZH

Marco Ackermann,

Praktischer Arzt, Lütisämetstrasse 89, 8706 Meilen

Eva Brischnik,

Fachärztin für Radiologie und Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Zürcherstrasse 63, 8953 Dietikon

Marlène Patrizia Alexandra Brunner-Inderbitzin, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, Gemeinschaftspraxis Quellen, Quellenstrasse 4, 8610 Uster

Christoph Kittel,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Seestrasse 155, 8802 Kilchberg ZH Valérie Zumsteg,

Fachärztin für Neurologie, Trichtenhauser Strasse 12, 8125 Zollikerberg

F M H

Nouvelles du corps médical

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N o u ve l l e s d u c o r p s m é d i c a l F M H

Aargauischer Ärzteverband

Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärztever- band haben sich angemeldet:

als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Joanna Bischoff, Menziken, Fachärztin für Kin- der- und Jugendmedizin

Tobias Bühler, Wölflinswil, Facharzt für Ortho- pädische Chirurgie und Traumatologie des Be- wegungsapparates FMH

Manuela Jörg Bruhin, Untersiggenthal, Fachärz- tin für Innere Medizin und für Physikalische Medizin und Rehabilitation FMH

Justus Boeckler, Menziken, Facharzt für Anäs- thesiologie

Alexandre Descloux, Baden, Facharzt für Chirur- gie FMH

Violetta Drögsler, Uznach, Fachärztin für Psych- iatrie und Psychotherapie FMH

Reto Eichenberger, Basel, Facharzt für Radiologie FMH

Thomas Eugster, Brugg, Facharzt für Chirurgie, spez. Gefässchirurgie FMH

Corinne Haegeli, Ennetbaden, Fachärztin für Kin- der- und Jugendpsychiatrie und -psychothera- pie FMH

Sarosh Irani, Oberhof, Facharzt für Innere Medi- zin und für Pneumologie FMH, Chefarzt am Kantonsspital Aarau AG seit 1. Juli 2009 Viktoria Schendl, Wetzikon, Fachärztin für Gynä- kologie und Geburtshilfe

Burckhard Wüst, Luzern, Facharzt für Oto-Rhino- Laryngologie

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzte- verbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekanntmachung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzteverbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet die Geschäftsleitung über Gesuche und allfällige Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in lei- tender Funktion hat sich angemeldet:

Johannes Wild, Facharzt für Radiologie FMH, SNB Spital Ziegler, Morillonstrasse 71, 3007 Bern Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder ha- ben sich angemeldet:

Philipp Roth, Facharzt für Orthopädie, Neubrück- strasse 96, 3012 Bern

Jeroen van Rijswijk, Facharzt für Oto-Rhino- Laryngologie FMH, Guggisbergstrasse 7, 3150 Schwarzenburg

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen in- nerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist ent- scheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern

Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Stadt haben sich gemeldet:

Sina Berenbein-Dietrich, Fachärztin für Radiolo- gie, Theaterstrasse 7, 6002 Luzern

Anja Ursula Hermanns, praktische Ärztin, Ge- meinschaftspraxis Dr. Hermanns / Dr. Wald- hausen, Unter der Egg 10, 6004 Luzern Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Pu- blikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz

Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kan- tons Schwyz haben sich angemeldet:

Susan Ghods, Würzweg 1, 8834 Schindellegi, Fachärztin für Radiologie und diagnostische Neuroradiologie FMH, RODIAG Fürstenland/

Linth AG, Institut Einsiedeln

Hans Landolt, Facharzt für Neurochirurgie FMH, Gesundheitszentrum Rigi AG, Bodenstrasse 20, 6403 Küssnacht am Rigi

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie schriftlich innert 20 Tagen an Dr. med.

Hugo Brunner, Dorfstrasse 14, 6417 Sattel.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau haben sich gemeldet:

Christa Krämer, Praktische Ärztin/Fachärztin für Chirurgie, Ulisbach

Muharrem Kuçi, Anästhesiologie und Reanima- tion, Amriswil

Thomas Leippold, Facharzt für Urologie, Arbon Michael Mayer, Psychiatrie und Psychotherapie, Bottighofen

Eckehard Möbius, Praktischer Arzt, Weinfelden Florian Voss, Allgemeine Innere Medizin und Kardiologie, Basel

Einsprachen gegen die Aufnahmen sind inner- halb von 10 Tagen seit der Publikation beim unterzeichneten Sekretariat schriftlich zu er- heben.

Preise / Prix Zollikofer-Preis

Der Zollikofer-Preis 2013 wurde vergeben an:

M. Worni, T. Østbye, A. Shah, E. Carvalho, I. M.

Schudel, J. H. Schin, R. Pietrobon, U. Güller für:

High Risks for Adverse Outcomes After Gastric Bypass Surgery Following Failed Gastric Band- ing.

Ernennungen / Nominations

Ralph A. Schmid, MD, University Hospital Berne, Div. of Gen Thoracic Surgery, was elected to the Board of Directors of the International Society for Minimally Invasive Cardiothoracic Surgery.

(9)

Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 29/30

1113

und überall das gleiche Bild. Was braucht es da eine «Einmischung» von aussen? Schliesslich sind wir vom Spital in die Praxis gekommen, um eine eigene Atmosphäre zu gründen!

Es wurde gesagt, dass durch dieses Qualitäts­

label das Selbstbewusstsein des Leistungser­

bringers gestärkt würde. Bitte, aber nicht auf diese Weise. Da wären andere Massnahmen angesagt. Meinen Sie, es würde der Klientel Eindruck machen, wenn wir ihr das Zertifikat vor die Augen halten? Ist dieser «QL» obligato­

risch oder fakultativ? Ist er fakultativ, so wüss­

ten es die Krankenkassen und würden mit der Zeit nur noch den Ärzten die Rechnungen be­

zahlen, welche diesen Ausweis haben! Dies ist also ein wirksames «Druckmittel».

Ich komme zum Schluss: Diese Kontrolle ist ein Eingriff in unsere Praxistätigkeit, über flüssig und kostet zudem wieder etwas (ca. 2700 CHF für 3 Jahre).

Wir haben bereits genug Kontrollen und wir haben genug von den Kontrollen!

Dr. med. Roland Scholer, Liestal

1 Ackermann S, Amstad H. Metzger U. «Zertifi­

zitis» oder Wer zertifiziert die Zertifizierer?

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(26):1024–5.

Projekt- und Erlebnisbericht von Dr. P. Haemmerle

Sehr geehrter Herr Kollege Haemmerle Ich gratuliere Ihnen zu Ihrem Bericht in der SÄZ vom 12. 6. 2013 [1]. Ich bin seit Jahren regelmäs sig medizinisch in den besetzten palästinen sischen Gebieten tätig und erlebe die Situation genau, wie Sie es schildern. Die Palästinenser sind durch die bis zu 12 Meter hohe Mauer völlig eingesperrt. Viele Familien sind auseinandergerissen, viele Bauern können ihre Felder nicht bestellen, viele Studierende können ihre Schulen/Universitäten nicht errei­

chen, und das wirtschaftliche Leben der Palästi­

nenser wird behindert. Ganz zu schweigen von den Demütigungen an den Checkpoints. Diese Mauer steht ausserdem auf palästinensischem Boden und konfisziert weitere Landstreifen, so dass man eigentlich von Landraub sprechen kann. Die Tatsache, dass weniger Gewaltakte in Israel stattfinden, ist auch der palästinensi­

schen Autonomiebehörde und ihren Geheim­

diensten zu verdanken, die eng mit israelischen Einmischung in unsere freiberufliche

Praxistätigkeit

Zum Artikel «Zertifizitis» oder Wer zertifiziert die Zertifizierer? [1]

Die Zahl der Zertifikate bzw. Qualitätslabels ist zunehmend. Ganz richtig, aber auf welchen Grundlagen beruhen sie, wer kann sich als kompetent erweisen, diese Richtlinien heraus­

zugeben? Werden sie durch «Schreibtischmedi­

ziner» oder Spitalärzte festgelegt und dann auf die Hausärzte angewendet? Das wäre fatal! Wir wissen ja, dass in der Hausarztmedizin nicht immer nach der akademisch­wissenschaft­

lichen Art behandelt werden will oder kann.

Wie wird kontrolliert, und was ist überhaupt Qualität? Alles kann ohnehin nicht kontrol­

liert werden und muss auch nicht. Wie nütz­

lich sind dann diese Kontrollen (s. später Ring­

versuche)? Man kommt auch nicht um die Ver­

mutung herum, dass hier wieder einmal

«Marktlücken» geschlossen werden müssen (Aufwand vieler Beamter und hohe Kosten)!

Zu den bereits bestehenden Kontrollen: Labor­

kontrollen (Ringversuche), Röntgen, Entwick­

ler, Apotheke, Fortbildung. Zu den Ringver­

suchen: Sie stehlen der MPA Zeit und müssen bezahlt werden. Bis jetzt hat niemand beweisen können, dass seit der Einführung dieser Kon­

trollen die Laborwerte in unseren Praxen ge­

nauer geworden sind (Gespräche mit Herrn Dr. Fried, früherer Leiter dieser Versuche). In der Privatindustrie haben Massnahmen, wel­

che keine Effizienz zeigen, kurze Beine! Nun werden weiterhin diese Kontrollen vorgeschrie­

ben, und wir bezahlen weiterhin. Ich gebe zu, dass ich ohne Fortbildungsordnung auch weniger in die Fortbildung gehen würde, die Anzahl der Stunden ist aber zu hoch angesetzt.

Viele Ärztinnen und Ärzte fühlen sich dann als

«Schulmädchen» resp. Schuljunge und beneh­

men sich auch dementsprechend: Sie mogeln!

Was ich aber als Hausarzt besonders gravierend empfinde, ist die Einmischung in unsere freibe­

rufliche Praxistätigkeit! Die Atmosphäre in ei­

ner Praxis wird durch den Leistungserbringer, das Praxispersonal, aber auch durch die Klien­

tel gebildet. Die Patienten schätzen diese «Kugel», z. T. kritisieren sie etwas. Man sitzt dann zusammen und ändert oder ändert eben nicht. Neben meiner 30­jährigen Praxis­

tätigkeit habe ich diese Praxisatmosphäre in 8 verschiedenen Kantonen kennengelernt –

Stellen zusammenarbeiten. Es sind die «Neuen israelischen Historiker» Benny Morris und Ilan Pappe, die sagen, dass die gängige Geschichts­

schreibung in Israel verfälscht sei und viele Is­

raelis nicht wüssten, dass ihr Staat auch durch Vertreibung der Palästinenser und durch Ge­

waltaktionen (Massaker von Deir Yassin Dorf 1948, Sprengstoffanschlag auf das King David Hotel in Jerusalem 1948 usw.) entstanden ist.

Ich habe Mühe damit, wie Sympathisanten von Israel die Tatsachen verdrehen und behaupten, die andere Seite lüge, und sie der Naivität und Ignoranz bezichtigen.

Dr. med. Raja Michael Akra, Felsberg 1 Haemmerle P. 15. Mai 1948: hehrer Gründungs­

mythos für die einen, traurige Besetzungsrealität für die anderen. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(24):949–52.

A la lumière de la propagande palestinienne

Monsieur et Cher Confrère,

Votre engagement du côté arabe [1] vous a amené à voir la situation au Moyen­Orient à la lumière de la propagande palestinienne et à colporter, comme la plupart des médias, des af­

firmations indéfendables sur le plan purement juridique (Israël et le droit international par Maître Luc Hafner, avocat international, an­

cien Président du Tribunal Militaire d’Appel).

Sans doute ignorez­vous que l’article 6 du Traité de Paix de San Remo en 1920 par la So­

ciété des Nations (et repris, dans la résolution 80 de la Charte de l’ONU, «clause du peuple juif») accordait aux Juifs le droit, un droit conservé intact et qui n’a jamais été révoqué, d’immigrer librement en Palestine (un terri­

toire qui, à l’origine sous le mandat britan­

nique, comportait encore en plus l’actuelle Jor­

danie) et d’y créer des centres de peuplement.

Dès lors, parler d’occupation, ce que les Arabes ont habilement réussi à faire accepter par tout le monde, est juridiquement faux, même si répété par les divers auteurs anti­israéliens, fussent­ils juifs, que vous citez dans votre bibliographie.

Quant à la barrière de sécurité, haut mur sur une partie, elle n’est de loin pas la seule au monde, mais la seule dont on fait si grand cas!

Alors qu’ailleurs les murs empêchent l’immi­

gration de personnes qui cherchent du travail

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Courrier au BMS

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ou une vie meilleure, celle érigée par Israël em­

pêche l’entrée de tueurs qui viennent se faire sauter dans des bus, des restaurants ou sur des marchés et, jusqu’à présent, elle a certaine­

ment évité la mort de beaucoup de civils.

Sans doute ignorez­vous aussi qu’il n’y a jamais eu de Peuple Palestinien autre que juif et que la plupart des Arabes sont arrivés dans la région au XIXe siècle, quand les Juifs ont commencé à rendre fertile une terre restée en friche depuis des siècles. La notion de «Peuple Palestinien»

est une invention du KGB, à un moment où l’Etat soviétique affaibli, face à une Amérique toute­puissante, a cherché à atteindre les Etats­

Unis en s’en prenant à l’un de leurs alliés. Si vous avez Internet, vous pouvez voir l’article de Jacques Brassard «Le peuple inventé». Vous y trouverez aussi la preuve, en dehors de toute passion politique, avec le livre «Palestina, un ouvrage historique de 1695. Surprise, il n’exis­

tait pas de peuple palestinien». Enfin, et tou­

jours sur Internet, vous comprendrez peut­être mieux la situation dans la région avec la vidéo du Prof. Dennis Prager: «Le conflit du Moyen­

Orient en cinq minutes».

Dr Jacques Stockhammer, Lutry 1 Haemmerle P. 15. Mai 1948: hehrer Gründungs­

mythos für die einen, traurige Besetzungsrealität für die anderen. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(24):949–52.

Projekte in Palästina

Die SÄZ ist ja eigentlich kein politisches Organ, und auch wir Schweizer Ärzte können diesen Konflikt (leider) nicht lösen. Dennoch finde ich es sehr wichtig, dass solche Kleinprojekte, wie das von Dr. Haemmerle vorgestellte [1], in der SÄZ erscheinen. Denn nur diese Klein­

projekte können mithelfen, das grosse Elend der Palästinenser etwas zu lindern. Oder auch die medizinischen Projekte, die von Medico Schweiz in Palästina organisiert werden (übri­

gens jahrzehntelang von einem Schweizer Ju­

den betreut!).

Auch Mauern bringen keine Lösung. Das muss­

ten schon die Chinesen oder die Ostdeutschen in Berlin erfahren.

Wer etwas mehr über die «richtige» Zeittafel erfahren möchte, dem kann ich das ausge­

zeichnete Buch von Marlène Schnieper emp­

fehlen: «Nakba – die offene Wunde», Rot­

punktverlag, 2012.

Dr. med. Pius Meier, Torny-le-Petit 1 Haemmerle P. 15. Mai 1948: hehrer Gründungs­

mythos für die einen, traurige Alltagsrealität für die anderen. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(24):949–52.

Freie Meinungsäusserung in der SÄZ?

Mit Erstaunen habe ich die erbosten Leser­

briefe einer ganzen Reihe renommierter Kolle­

gen zum Artikel von Patrick Haemmerle über seine Palästina­Erfahrungen gelesen. Viele der Attribute, welche dem Artikel in diesen Leser­

briefen zugeschrieben werden, konnte ich auch nach nochmaliger Lektüre nicht ganz nachvollziehen und müssen wohl mit einer persönlichen Identifikation der betroffenen Schreibenden mit der einen Partei zu tun haben. Der Artikel ist klar als persönliche Meinung und Erfahrungsbericht des Autors gekennzeichnet und nicht als ausgewogene, neutrale Berichterstattung. Im Übrigen: So ein­

seitig, finde ich, ist das Ganze nicht dargestellt.

Ich bin dafür, dass auch weiterhin verschie­

dene persönliche Ansichten in der SÄZ ge­

äussert werden dürfen, ohne dass gleich der Ruf nach Zensur durch die Redaktion erschal­

len muss.

Dr. med. Alexander Erlach, Winterthur

Hilfreiche Kommentare?

Kollege Haemmerle schrieb aus persönlicher Betroffenheit einen engagierten Artikel. Was bekommt er für Reaktionen? «Verkennung der Fakten», «Politische Hetztirade und Geschichts­

verfälschung», «Realitätsverzerrung»: so die Ti­

tel dreier Zuschriften, und dann noch einer, der denkt, dass ein solcher Artikel «nicht in den Aufgabenbereich dieser Zeitung fällt». Was soll denn das? Da geschieht auf beiden Seiten (Israel und Palästinenser) Unrecht, und das ist doch das Thema – und geht uns alle an! Da wären Vorschläge gefragt, wie weniger Unrecht ge­

schehen könnte, welche Schritte beide Seiten in diese Richtung machen müssten. Das können die Autoren der erwähnten Zuschriften ja noch nachliefern – so sie denn wirklich wollen und können. Alles andere betrachte ich als nutz­

und sinnlos.

Dr. med. Josef Küttel, Ebikon

Taggeldversicherungen

Sicher, Roger Federer ist grossartig und leistet einen unermüdlichen, hohen sportlichen Ein­

satz – für sich selbst.

Aber nicht nur er: Auch in Ihrer Sprechstunde werden Menschen sitzen, die ähnlich viel leis­

ten – fernab vom Rampenlicht und hoch­

dotierten Preisen. Und manchmal leisten wir selbst Ähnliches, ebenfalls unbeachtet. Wenn Roger sich ein Knie staucht, oder der Rücken schmerzt, dann kommt das in der Tageszeitung, seine finanzielle Sicherheit wird jedoch dadurch nicht in Frage gestellt. Bei unseren Patienten, wenn die Arbeitsbedingungen sie einem immer stärkeren Druck aussetzen und sie diesem schliesslich nachgeben, arbeitsun fähig werden, wenn das dann nicht vorüber gehender Natur ist, sondern sie sich kaum mehr zurück trauen, oder, wenn es sich um ein Burnout handelt, das – mit stationärer Reha­Therapie auf einer psycho­

somatischen Station – gut und gern Monate bis ein Jahr an Arbeitsunfähigkeit bedeuten kann, dann kann jemand, der gut – zu gut – funktio­

niert hat, schon mal vorübergehend auf dem Sozialamt landen – mit allen Konsequenzen.

Nun, und wenn das einer Ärztin passieren würde? Wohlgemerkt nach zwanzigjähriger Doppelbelastung als «Brotgewinnerin» der Fa­

milie, davon, ab der Geburt der jüngsten Toch­

ter, 10 Jahre als Alleinerziehende? Damals wurde sie von ihrem Hausarzt wegen Erschöp­

fung für eine Woche krankgeschrieben, an­

sonsten hat sie immer gearbeitet – hat, um die minimalen Kinderalimente, die die Inkassoali­

mentenstelle ausrichtete, aufzubessern, sogar nächtlichen Drogennotfalldienst geleistet und 100 Franken der Nachtpauschale von 300 Fran­

ken der Studentin abgegeben, die dafür bei ihr übernachtete – der Kinder wegen.

Nun endlich, nach 20 Jahren, macht sich diese Ärztin selbständig und braucht eine Taggeld­

versicherung. Diese möchte sie bei einer Ge­

nossenschaft der Ärztekrankenkasse abschlies­

sen – der Genossenschaftsgedanke gefällt ihr.

Die Kollegen der medizinischen Kommission fragen nach, da sie zur Entlastung der Kinder, teilweise auch mit supervisorischen Anliegen, immer noch in eine Psychotherapie geht.

Denn diese Ärztin ist Psychiaterin – eine Sparte, in der man sich nicht hinter medizini­

schen Handlungen verstecken kann, sondern sich als Mensch voll einbringen muss, in der die Frustrationstoleranz solide sein muss, da die «Operationen» wesentlich länger dauern als in der Chirurgie und die Erfolge sich ent­

sprechend lang nicht einstellen oder nur in Inkrementen, die man wenig spürt.

Und nun die grosse Überraschung: Die Kolle­

gen der medizinischen Kommission wollen die Ärztin nicht für ihren Rücken versichern – geht ja noch – und auch nicht für alle affektiven psychischen Erkrankungen (F 1–5, nach ICD­

10), Erschöpfung wird explizit ausgeschlossen.

Und zwar: für mindestens fünf Jahre, nachdem sie die psychotherapeutische Begleitung auf­

gegeben haben wird – und danach müsste man neu beurteilen.

Na ja, bei einem Diabetiker wollen wir ja auch die Polyneuropathie und die diabetische Reti­

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Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 29/30

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Editores Medicorum Helveticorum

nopathie und Hautinfekte usw. ausschliessen, käme uns doch viel zu teuer, und bei einer Musikerin schliessen wir doch sowieso gleich mal alle Sehnenscheidenentzündungen aus, nicht wahr? Ist doch klar.

Dass in diesen Fällen, v. a. ohne finanziellen Rettungsschirm als Alleinerziehende und Selb­

ständigerwerbende, die Kinder nicht nur eine nicht mehr einsatzfähige Mutter hätten, son­

dern auch gleich noch vor dem finanziellen Abgrund stünden, ist schliesslich nicht die Sache der genossenschaftlichen Versicherer – noch dazu Kollegen ...

Ist dem wirklich so? Sind die als Versicherungs­

ärzte tätigen Kollegen so tief gefallen? Wollen sie die menschenverachtende Haltung, die in den Unternehmen grassiert und diese absurd hohe Zahl von Psychiatern notwendig macht, wirklich selbst vertreten?

Es ist schon sehr ernüchternd, wenn man feststellt, dass nach allem, was man so vor sich hin geleistet hat – im Beruf und zu Hause –, man in der Selbständigkeit vollkommen schutzlos stehen gelassen würde, sollte man dem Druck einmal nicht mehr standhalten können.

Ja, die Ärztin bin ich – und ja, es ist peinlich –, aber vielleicht regt diese Offenheit ein Nach­

denken an, richtet einen Mini­Scheinwerfer auf einen vollkommen abseits des Rummels gelegenen Hartbelagplatz – wo Roger niemals auftreten würde ...

Sollte ich mich im Falle des Nicht­mehr­

Könnens an ReMed wenden – weil die Kollegen fanden, ich hätte kein Rettungsnetz verdient?

Über eine Diskussion in der SÄZ würde ich mich freuen.

Med. pract. Andrea Hazan, Zürich

Kommentar

Kinder grosszuziehen ohne die Hilfe des Vaters dieser Kinder, ist eine grosse Leistung, die Res­

pekt verdient. Dass die Kollegin ob der Doppel­

belastung an einen Punkt gelangte, an dem sie psychotherapeutische Hilfe brauchte und auch der Rücken offenbar wegen oder einfach bei dieser Doppelbelastung nicht mehr mit­

machen wollte, ist mehr als nur einfühlbar.

Nun aber will die Taggeldversicherung Vor­

behalte anbringen. Da es sich nicht um eine Sozialversicherung handelt, sondern um eine, welche dem VVG (Versicherungsvertrags­

gesetz) untersteht, will die Versicherung zwei Vorbehalte machen wegen der Psyche und der Rückenschmerzen. Im Gegensatz zu Sozialver­

sicherungen (z. B. Krankenkasse oder Suva) darf die Privatversicherung einen Vorbehalt machen, wenn anamnestische Angaben oder eine aktu­

elle Krankheit auf eine später mit einer gewis­

sen Wahrscheinlichkeit drohende Arbeits­ oder Erwerbsunfähigkeit oder gar Invalidität hin­

deuten. Sie kann einen solchen Antrag, je nach

Risikoeinschätzung, auch vollständig ableh­

nen.

Ob diese Vorbehalte im vorliegenden Fall be- rechtigt sind oder übertrieben, kann aufgrund der vorhandenen Angaben leider nicht ab­

schliessend beurteilt werden. Dass die Kollegin über die Vorbehalte enttäuscht ist, lässt sich gut nachvollziehen. Daraus abzuleiten, hinter dem Entscheid stehe eine menschenverach­

tende Haltung der beurteilenden Ärzte, ist als genereller Schluss aber nicht zulässig. Die Beur­

teilung von Versicherungsanträgen hat nach bestimmten Kriterien zu erfolgen und ist nicht der Willkür der beurteilenden Ärzte unter­

worfen. Dies schliesst einen Ermessensspielraum nicht aus.

Eine Taggeldversicherung ist gewissermassen wie eine Kasko­Versicherung zu verstehen, die man auch nicht nach Eintritt eines Schadens abschliessen kann. Wie die Versicherer zu sagen pflegen: Ein brennendes Haus kann man nicht versichern.

Einen vertieften Einblick in die Risikobeurtei­

lung und das Underwriting erhalten Interes­

sierte im entsprechenden Kapitel des Manuals der Schweizer Vertrauensärzte: www.vertrauens aerzte.ch/manual/chapter16

Dr. med. Jürg Zollikofer, Präsident der Schweizerischen Gesellschaft der Vertrauens- und Versicherungsärzte (SGV, SSMC)

Das Kind vergessen

Der Artikel von Kollege Seidenberg [1] besticht durch seine Nüchternheit und die vermeint­

lich lückenlose Beweisführung hin zur Schluss­

folgerung, der Schwangerschaftsabbruch sei ein evidenzbasierter, integrativer Bestandteil unserer Volksgesundheit. Obschon Seidenberg Wert auf zuverlässige Fakten legt, ist ihm ein gravierender Fehler unterlaufen – er hat das Kind vergessen! In seinem Artikel taucht kein einziges Mal der Begriff «Kind» auf, obschon jede schwangere Frau vom ersten Moment an vom «Kind» in ihrem Bauch redet.

Im Gegensatz zur abtreibenden Mutter weist dieses eine Mortalität von nahezu 100 % auf.

Wieso «nahezu» …? Ein Kind, das seine Abtrei­

bung überlebte, ist die Amerikanerin Gianna Jessen, welche unermüdlich die Welt bereist und den Leuten als lebendiges Zeugnis die Un­

gerechtigkeit der Abtreibung vor Augen führt.

Immer wieder muss ich mir den Vorwurf an­

hören, ich sei ein Ewiggestriger, der das Rad der Zeit zurückdrehen wolle. Nein – gerne würde ich das Rad der Zeit vorwärtsdrehen. Früher hat man mit den Kirchensteuern die Inquisition mitfinanziert, heute mit den Krankenkassen­

prämien die Tötung Ungeborener. Dieses über­

strapazierte Solidaritätsprinzip ist ein Verstoss gegen das KVG und ist in höchstem Mass unethisch! Wo ist die Medizin am wirksams­

ten? Dort wo es gelingt, die Eigenverantwor­

tung zu fördern! Die Initiative «Abtreibungs­

finanzierung ist Privatsache» verfolgt dies als hauptsächliches Ziel. Dass es funktioniert, be­

legen Zahlen aus den USA, welche eine deutli­

che Abnahme unerwünschter Schwanger­

schaften zu Zeiten der Privatfinanzierung zei­

gen [2]. Überdies ist eine Schwangerschaft keine Krankheit, sondern ein werdendes Kind!

Es fällt auf, dass exakt dieser Punkt immer wie­

der ausgeblendet wird – ist die Tatsache der Kindstötung womöglich auch für das Herz ei­

nes Abtreibungsbefürworters eine Zumutung?

Dr. med. Daniel Beutler-Hohenberger Mitglied des Initiativkomitees

«Abtreibungsfinanzierung ist Privatsache»

1 Seidenberg A. Der Schwangerschaftsabbruch und sein Stellenwert in der medizinischen Versorgung. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(25):999–1001.

2 Levine PB, Trainor AB, Zimmerman DJ. The effect of Medicaid abortion funding restrictions on abortions, pregnancies and births. Journal of Health Economics. 1996;15:555–78.

Dépendance de l’industrie La rencontre avec Michal Yaron:

«Es geht um die Freiheit der Frau» [1]

C’est avec intérêt que j’ai lu l’article sur la vie et le travail de ma collègue le Dr M. Yaron, qui s’étale entre autre sur le sujet de la contracep­

tion et de la prescription de la pilule de deu­

xième génération. Malheureusement je ne peux que m’étonner de son attaque des (tra­

duction du texte allemand): «Gynécologues en ville ..., qui sont plus proche des représentants de l’industrie pharmaceutique et de leur mar­

keting» que des structures «indépendantes»

comme l’hôpital cantonal de Genève, où elle tient un poste comme médecin cadre. Ceci fait comprendre qu’elle pense que cette dépen­

dance imaginaire des Gynécologues installés les conduisait à prescrire consciemment ou in­

consciemment des médicaments avec un profil défavorable pour la santé de la patiente. Le texte continu ainsi (traduction): «... cette dé­

pendance n’est pas possible dans nos structures hiérarchiques». Eh bien, une deuxième je m’étonne en continuant ma lecture, car non pas plus loin que quelques lignes plus bas une nouvelle feuille d’information des patients est honorée qui expliquerait les différents moyens de contraception et qui a été développé par le Dr Yaron et dont elle serait selon l’article fière.

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Objet de mon étonnement reste le fait que cette feuille a été «soutenue» par une boîte pharmaceutique importante, ce qui n’est par ailleurs pas mentionné dans l’article. Même si la dépendance de l’industrie doit rester un sujet de discussion, à mon avis les remarques du Dr Yaron sont contre productives et regrettables, je laisse juger chacun(e) de mes collègues.

Dr Margit Eisele Bachelard, Versoix 1 Lüthi D. «Es geht um die Freiheit der Frau».

Schweiz Ärztezeitung. 2013;94(26):1050–2.

Zulassungsstopp

Zu der Frage, ob ein Stopp für die Kassenzu­

lassung sowohl gegen Schweizer Ärztinnen und Ärzte als auch für EG­Mitgliedstaatsange­

hörige zulässig ist: Der Zulassungsstopp gegen Ärztinnen und Ärzte in der Schweiz verstösst insbesondere gegen die Stand­still­Klausel des Freizügigkeitsabkommens Schweiz­EG als auch gegen die gemäss Freizügigkeitsabkommen Schweiz­EG im Verhältnis Schweiz­EG zu be­

rücksichtigende Rechtsprechung des Europäi­

schen Gerichtshofes in Luxemburg (zum Gan­

zen s. u. a. auch [1] und [2].

Dr. iur. Udo Adrian Essers, Küsnacht 1 Udo Adrian Essers/Thomas Fleiner, «Über die

Unvereinbarkeit des Zulassungsstopps für Ärzte mit dem Freizügigkeitsabkommen Schweiz–EU und dem schweizerischen Recht» in der Schweizerischen Ärztezeitung Nr. 34/2003 vom 20.8.2003, S. 1749–1750.

2 Udo Adrian Essers, «Das Freizügigkeitsabkom­

men Schweiz–EG: Auswirkungen auf die Berufe der Humanmedizin», Dissertation Universität Fribourg/Schweiz, 2002).»

Entwicklung neuer Arbeitszeitmodelle für junge Assistenzärztinnen und -ärzte Kommentar zum Brief von R. Guggenheim [1]

Kollege Guggenheims Forderung nach Weiter­

bildungsverträgen für Assistenzärztinnen und

­ärzte unterstützen wir natürlich sehr. Schlecht finden wir jedoch seinen Vorschlag, dass Assis­

tenzärztinnen und ­ärzte in intensiven Jahren der Ausbildung mit dem Spital verheiratet sein sollen. Viele junge Ärztinnen und Ärzte wollen verständlicherweise ein Privatleben neben dem Beruf und eine vernünftige Beschränkung der Arbeitszeit, wobei sie durchaus bereit sind, im­

mer noch viel und hart zu arbeiten. Gelebte Gleichberechtigung zwischen den Geschlech­

tern ist zudem nur mit der Vereinbarkeit von Beruf und Familie zu erreichen. Die Entwick­

lung neuer Arbeitszeitmodelle und Prozessopti­

mierungen für junge Assistenzärztinnen und

­ärzte sind eine Herausforderung für die Spitäler.

Verschiedene Kliniken beweisen aber eindrück­

lich, dass eine gute Weiterbildung innerhalb der Wochenarbeitszeit von 50 Stunden möglich ist.

Bei einem Piloten käme auch niemand auf die Idee, dass dieser während seiner Ausbildung täg­

lich 14 Stunden fliegen muss, um ein guter Pilot zu werden. Möchten Sie sich in ein von einem solchen Pilotenanwärter geflogenes Flugzeug setzen? Die 50­Stunden­Woche dient zu einem erheblichen Teil auch dem Patientenschutz.

Dieser ist für uns Ärztinnen und Ärzte nach wie vor zentral.

Dr. med. Daniel Schröpfer, Präsident Verband Schweizerischer Assistenz- und Oberärztinnen und -ärzte (VSAO) 1 Guggenheim R. Es braucht attraktive und faire

Verträge. Schweiz Ärztezeitung.

2013;94(26):1029.

Zur Elimination der Masern in der Schweiz

Seit Jahrzehnten wird in der Schweiz an der Masernelimination erfolglos herumgebastelt.

Neue Artikel zu dieser Thematik zeigen, dass auch bis 2015 dieses Ziel niemals erreicht wird.

In der Schweiz glauben Hirten, man könne eine gute Herdenimmunität mit Flugblättern und Appellen an die Selbstverantwortung er­

reichen. Dies sei bei Pocken und Polio ja auch gegangen, was so nicht stimmt. Pocken wur­

den weltweit über Impfungen eradiziert, die gratis ohne jegliche Formalitäten durchgeführt wurden, gemäss eigenen Erfahrungen in der Sahara 1974. Die Polio wurde in der Schweiz letztlich über mehrere landesweite Gratisimpf­

aktionen mit Lebendviren eliminiert, die mög­

licherweise unbeabsichtigt sogar Impfgegner immunisierten. Sogar das marktwirtschaftliche

«Urgesetz» von «Angebot und Nachfrage» ist bei der Elimination einer Krankheit völlig irre­

levant.

Wenn die Schweiz die Masern eliminieren will, geht das nicht mit dem Impfen von Lämmern neben den Hirten. Wichtig sind die Adoleszen­

ten, die zwischen Herden migrieren. Sie sollten dort, wo sie sind, freiwillig und ohne Forma­

litäten (wie z. B. bei der drohenden Grippe­

pandemie) gratis auf Kosten des Bundes ge­

impft werden. Nur durchgeführte Impfungen sind immunogen. Empfehlungen, elektroni­

sche Impfausweise und Formulare, Rabatte bez.

Krankenkasse usw. sind hierzu wertlos, verur­

sachen nur Kosten!

Dieses Jahr werden wir über das neue Epide­

miegesetz abstimmen. Impfgegner haben das Referendum ergriffen. Im Art. 64 Absatz 3 bleibt festgelegt, dass bei einem Impfschaden zuerst der Arzt (Ausfallhaftung) dafür aufkom­

men muss. Ein betroffener Patient muss also seinen Arzt verklagen. Juristen schützen heute in Haftpflichtfragen weder Ärzte noch Patien­

ten. Man muss sich nicht wundern, wenn vie­

len Ärzten zunehmend auch die Lust am Imp­

fen vergeht. Die SGPG, SGAI, SAMW, FMH hat­

ten auf diesen Irrsinn hingewiesen. Sozial­ und präventivmedizinisch prominente Politiker aber hatten da wohl etwas zu sehr im eigenen Interesse oder der Assekuranz agiert.

Sollen wir Ärzte eine unheilige Allianz mit Impfgegnern eingehen? – Früher exportierte die Schweiz schützende Impfstoffe, heute nur mehr krankmachende Wildviren. Vielleicht ist es für eine bessere Durchimpfung der Bevölke­

rung gut, dieses Gesetz wie das Präventionsge­

setz sausen zu lassen. Aussenpolitischer Druck wird (wie bei Banken) ein besseres Epidemiege­

setz in unserer Confoederatio sehr rasch be­

schleunigen.

Dr. med. Markus Gassner, Grabs

Lettres de lecteurs

Envoyez vos lettres de lecteur de manière simple et rapide. Sur notre site internet, vous trouverez un outil spécifique pour le faire.

Votre lettre de lecteur pourra ainsi être traitée et publiée rapidement.Vous trouverez toutes les informations sous: www.bullmed.ch/

auteurs/envoi-lettres-lecteurs/

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Editores Medicorum Helveticorum Bulletin des médecins suisses | Schweizerische Ärztezeitung | Bollettino dei medici svizzeri | 2013;94: 29/30

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Date: mercredi, 4 juin 2014 (au lieu du jeudi, 5 juin)

Délai d’inscription: Examen écrit: 5 février 2014 Examen oral: 6 mai 2014 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins-assistants → Examens de spécialiste

Hemmi-Stiftung Forschungspreis 2013

Die Hemmi-Stiftung zur Förderung der kli- nischen Forschung im Allgemeinen und der Krebsforschung im Besonderen stiftet im Jahr 2013 einen Preis von 20 000 Franken.

Ausgezeichnet werden eine oder zwei wissen- schaftliche Arbeiten aus dem Bereich der klini- schen Forschung. Bewerben können sich Ärz- tinnen und Ärzte, die an einer schweizerischen Klinik, einem Institut oder in der Privatpraxis ein entsprechendes Forschungsprojekt durch- führen. Der Antrag soll eine Beschreibung des Projekts, allenfalls bereits vorliegende Ergeb- nisse und Publikationen und ein Curriculum Vitae des Gesuchstellers enthalten. Nähere An- gaben erteilt der Präsident der Jury, Professor Dr. med. Hans Kummer, 4106 Therwil.

Die Bewerberinnen und Bewerber sind gebe- ten, ihre Unterlagen bis zum 31. August 2013 an Herrn Dr. iur. Markus Bürgin, Präsident des Stiftungsrates der Hemmi-Stiftung, St. Alban- Anlage 44, Postfach, 4010 Basel einzusenden.

Schweizerische Gesellschaft für Angiologie

Schweizerischer Angiologiepreis 2013 Die Schweizerische Gesellschaft für Angiologie verleiht einen Preis von 10 000 CHF für eine wissenschaftliche Arbeit über Gefässkrank- heiten. Die Arbeit kann ein zur Publikation eingereichtes Manuskript oder bereits veröf- fentlicht sein (2012–2013).

Curriculum Vitae und Bewerbung für den Angiologiepreis sind bis zum 15. September 2013 in je 5 Exemplaren einzusenden an Prof. Kurt Jäger, Universitätsspital Basel, Klinik Angio- logie, Petersgraben 4, 4031 Basel.

Der Preis wird anlässlich der 14. Unionstagung 30.10.–1.11.2013 in Montreux verliehen.

Examens de spécialiste

Examen de spécialiste pour l’obtention du titre de spécialiste en Néphrologie Lieu: Berne

Date: 29. 11. 2013 (date de réserve 28. 11. 2013) Délai d’inscription: 31. 8. 2013

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins-assistants → Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en Chirurgie orale et maxillo-faciale

Lieu: Interlaken

Date: jeudi, le 21 novembre 2013 Délai d’inscription: le 30 septembre 2013 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins-assistants → Examens de spécialiste

Examen de spécialiste pour l’obtention de la formation approfondie en endocrino- logie-diabétologie pédiatrique à adjoindre au titre de spécialiste en pédiatrie

Lieu: Hôpital des Enfants, Genève (HUG), 6, rue Willy-Donzé, 1211 Genève

Date: jeudi, le 31 octobre 2013 Heure: examen oral: 10h00–12h00 (1 heure par candidat)

examen écrit: 13h30–16h00

Délai d’inscription: le 30 septembre 2013 Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch → formation postgraduée médecins-assistants → Examens de spécialiste

Examen de spécialiste

Changement de date pour Lausanne!

Examen de formation approfondie en vue de l’obtention de la formation approfondie en psychiatrie, psychiatrie de consultation et de liaison

1ère partie (écrite) et 2e partie (orale) à Lausanne

reha schweiz

Schweizerische Gesellschaft für Physikalische Medizin und Rehabilitation

Vorstand/Comité (Stand/Etat 20. 6. 2013) Präsidentin/Présidente

Dr. med. Inès Anne Kramers-de Quervain, Zürich

Past-Präsident/Président sortant KD Dr. med. Marcel Weber, Zürich Quästor/Trésorier

Dr. med. Rolf Frischknecht, Lausanne Beisitzer/Membres

PD Dr. med. Stefan Bachmann, Valens Dr. med. Michael Baumberger, Nottwil Dr. med. Stefan Bützberger, Bad Schinznach Prof. Dr. med. Thierry Ettlin, Rheinfelden Med. pract. Stephanie Garlepp, Bellikon Dr. med. Werner Karrer, Crans-Montana PD Dr. med. Andreas Klipstein, Zürich Dr. med. Jürg Sturzenegger, Kreuzlingen Dr. med. Hansueli Tschanz, Heiligenschwendi PD Dr. med. Daniel Uebelhart, Fribourg Dr. med. René Zenhäusern, Zürich Sekretariat/Secrétariat

Stadelhoferstrasse 42, 8001 Zürich, Tel. 044 350 26 22, Fax 044 366 40 85 sekretariat[at]reha-schweiz.ch www.reha-schweiz.ch

Académie Suisse des Sciences Médicales (ASSM)

Nouveaux membres dans le Comité de direction

Début juillet, le Comité de direction de l’ASSM a pris congé de trois de ses membres autour d’un petit dîner festif. Prof. Peter Suter de Presinge quitte le Comité de direction après treize années d’engagement, dont sept (de 2004 à 2011) en tant que président. Après 15 années au service de l’ASSM en tant que questeur, Dr Dieter Scho- ler de Bottmingen, responsable des finances de l’ASSM, se retire à son tour. Egalement Prof.

Verena Briner de Lucerne se retire après avoir fait partie du Comité de direction depuis 2011.

Lors de sa séance de fin mai 2013, le Sénat de l’ASSM a élu quatre nouveaux membres dans le Comité de direction:

– Prof. Claudio Bassetti est Directeur de la Cli- nique et Policlinique Neurologique de l’hô-

CO M M U N I C AT I O N S

Communications

Références

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