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EVALUATION DE LA CHARGE DU TRAVAIL DU PERSONNEL DE L’UNITE DE LA RADIOLOGIE DU SERVICE DE L’IMAGERIE MEDICALE DE L’HÔPITAL SAINT JEAN DE DIEU DE TANGUIETA (HSJDT)

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Texte intégral

(1)

I

REPUBLIQUE DU BENIN

********

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ENSEGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

**************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***********

DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE (GIMR)

*********

RAPPORT DE STAGE DE FIN DU PREMIER CYCLE

Pour l’obtention du

Présenté et soutenu par :

Aimé Jolliat AKPACHEME

EVALUATION DE LA CHARGE DU TRAVAIL DU PERSONNEL DE L’UNITE DE LA RADIOLOGIE DU SERVICE DE L’IMAGERIE MEDICALE DE L’HÔPITAL SAINT JEAN DE DIEU DE TANGUIETA

(HSJDT)

DIPLÔME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Tuteur de stage

:

Monsieur Georges Sotiré KIEMA Ingénieur des Travaux en IM

Superviseur de mémoire : Docteur Julien DOSSOU

Maître assistant des universités / CAMES Radiobiologie Radioprotectionniste

ANNEE-ACADEMIQUE : 2013 - 2014 7

ème

Promotion

Président Dr Daton MEDENOU

Maître assistant des universités /CAMES

Juge :

Dr Bertin A. GBAGUIDI

Maître assistant des universités /CAMES

Composition du jury :

(2)

I

REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY CALAVI DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE

RADIOBIOLOGIE

DIRECTEUR

Pr titulaire AVLESSI Félicien

DIRECTEUR ADJOINT, CHARGE DES ETUDES, DES AFFAIRES ACADEMIQUES ET PEDAGOGIQUES

Prof BONOU Clément

CHEF DU DEPARTEMENT DE GENIE D’IMAGERIE MEDICALE ET DE RADIOBIOLOGIE

Prof Servais GANDJI

(3)

II LISTE DES ENSEIGNANTS AYANT INTERVENU EN IMAGERIE MEDICALE AU

COURS DE NOTRE FORMATION

Années académiques : 2011 – 2014 Enseignants permanents

PRENOMS et NOM MATIERES ENSEIGNEES

Théodora AHOYO Microbiologie

Sylvère ANAGONOU Education Physique et Sportive I et II.

Nicolas ATREVI Embryologie, Anatomie Radiologique II, Techniques Radiologiques III, et Neuro-Anatomie.

Guy ALITONOU Chimie Générale et Chimie Organique.

Gabriel YANDJOU Techniques d’Expression et Méthodes de Communication I et II.

Noël DESSOUASSI Biophysique de l’Imagerie

Cyriaque DOSSOU Techniques d’Expression et Méthodes de Communication III et IV.

Julien DOSSOU Notions de Radiobiologie et de Radioprotection.

Servais GANDJI Anatomie Radiologique I, Techniques Radiologiques II et Notions générales d’Echographie.

Aristide KOFFI Anglais I et II.

Hubert HOUNSOSSOU Biostatistique.

Evelyne LOZES Immunologie Générale et Appliquée.

Daton MEDENOU Appareillage I, II et Physique Electronique.

Feu Nestor SANTOS Anatomie Humaine I et II, Techniques Radiologiques I Bertin GBAGUIDI Enregistrement d’image.

Mohamed SOUMANOU Biochimie Générale.

Sonagnon Paulin YOVO Pharmacologie.

Casmir AKPOVI Biologie cellulaire et Physiologie générale I et II.

(4)

III Enseignants vacataires

PRENOMS et NOM MATIERES ENSEIGNEES Sylvestre ABLEY Déontologie Médicale Christian AKOWANOU Sciences Physiques

Gilles AGOSSOU Législation et Droit du Travail Gervais AHOGA Soins Infirmiers

Olivier BIAOU Sémiologie Radiologique Justin DEHOUMON Sémiologie Médicale Lordson DOSSEVI Techniques instrumentales Léonard FOURN Santé Publique

Gervais HOUNNOU Sémiologie Chirurgicale Hyppolite HOUNNON Mathématiques

Thirbuce HOUNDEFFO Sémiologie gynécologique et obstétricale Gabriel KOUNASSO Informatique

Bertin DANSOU Anglais III et IV

(5)

IV

DEDICACES

(6)

V Je dédie ce travail,

Au Seigneur Dieu,

Tu m’as créé par amour et tu m’as assisté chaque jour de ma vie. Pour le souffre de vie que tu me donnes chaque matin, sois béni, glorifié ; infiniment merci.

A mon feu grand père Marcellin NOUKONTO,

Pour avoir été pour moi un modèle, je t’en serai éternellement reconnaissant, que ton âme repose en paix.

A ma très chère mère Emma Claudine NOUKONTO,

Ce travail est le fruit de toutes tes nombreuses nuits d’insomnie. Reçois ici toute mon affection. Puisse DIEU te combler de ses grâces et t’accorder longue vie afin que tu puisses profiter des fruits de l’arbre que tu as planté.

A mon très cher père Joseph AKPACHEME,

Tu fais partir des pères dont la réussite de leurs enfants est leur préoccupation première. Trouve ici la marque de toute mon affection.

A la sœur NOUKONTO Honorine,

Pour avoir été pour moi plus qu’une tante, vos conseils et vos moments d’attention ont donné le fruit que vous observez ce jour. Puisse DIEU te combler de ses grâces et t’accorder longévité.

A mon oncle Sylvain AKPACHEME,

Pour votre esprit de bienveillance, de pardon, d’humilité et de compréhension, recevez par ce travail toute ma gratitude. Que Dieu vous le rendre au centuple

A mon oncle Nicolas NOUKONTO,

Pionnier que tu as été dans ce que je suis aujourd’hui, ce travail t’est dédié.

Puisse DIEU t’accorder sagesse et intelligence et veiller sur toi.

A ma tante Béatrice NOUKONTO,

Pour tes conseils, je finis par te trouver raison, reçois ici toute mon affection.

A tous les membres de la famille NOUKONTO et AKPACHEME

(7)

VI

REMERCIEMENTS

(8)

VII Nous sommes redevables de tous les enseignants du Département d’Imagerie Médicale de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi qui ont assuré notre formation.

Ce travail est l'aboutissement des sacrifices combien contraignantes que vous avez consentis de plusieurs manières. Veuillez bien trouver ici, le témoignage de notre profonde reconnaissance.

Nos sincères remerciements :

 Au Professeur titulaire Félicien AVLESSI, Directeur de l’EPAC

 Au Professeur Clément BONOU, Directeur Adjoint de l’EPAC

 Au Professeur Servais GANDJI, Chef Département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie

 A tous les Enseignants intervenant dans le Département de Génie de l’Imagerie Médicale et de Radiobiologie.

 Au Docteur Julien DOSSOU, pour avoir accepté de nous encadrer et pour votre grande disponibilité

 Au Frère Florent Docteur G. B. PRIULI, Directeur de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, pour avoir accepté que notre stage se déroule dans votre centre.

 A Monsieur Georges Sotiré KIEMA, Ingénieur des Travaux en Imagerie Médicale en service à l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, pour sa contribution à notre encadrement sur le terrain, sa rigueur, son soutien, son aide et ses conseils.

 A Monsieur Léon TIANDO, Responsable de l’Unité de la Radiologie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, pour ses conseils et pour nous avoir permis d’effectuer notre stage.

 Au personnel du Service d’Imagerie Médicale de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, pour l’ambiance qui a régné dans le service.

 A Monsieur Gildas Fiacre KEDALO, Ingénieur Statisticien en service à l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, pour ses conseils et ses apports, son accompagnement, son analyse critique et esprit d’écoute lors de la rédaction de notre rapport.

(9)

VIII

HOMMAGES

(10)

IX Tous nos hommages,

Au président du jury,

Vous nous faites un grand honneur en acceptant de présider ce jury. Vos jugements ne feront qu’améliorer la qualité scientifique de ce travail. Qu’il nous soit permis de vous exprimer ici notre profond respect.

Aux honorables membres de jury,

Nous vous remercions pour l’honneur que vous nous faites en acceptant de siéger dans ce jury de soutenance. Soyez rassurés que nous tiendrons rigoureusement compte de vos critiques, remarques et conseils.

A notre superviseur,

Malgré vos nombreuses occupations, vous avez mis votre savoir-faire dans la rédaction de ce rapport de fin de formation.

Merci et que DIEU vous comble de ses grâces.

(11)

X RESUME

Notre travail a consisté à montrer la charge de travail du personnel de radiologie de l’HSJDT et s’inscrit dans la démarche assurance qualité des prestations de cette unité. Cette étude s’est déroulée du 19 mai au 23 août 2014. Pour ce faire un questionnaire a été adressée à 100 patients admis au service de radiologie afin d’évaluer leur niveau de satisfaction.

La deuxième étape de notre étude a consisté à faire un dépouillement des registres afin d’évaluer la fréquentation du service. Il ressort de cette étude que le service de radiologie de l’HSJDT connaît une augmentation continuelle du nombre de patients par contre la ressource humaine demeure insuffisante pour une prise en charge optimale.

En somme le service de radiologie de l’HSJDT est confronté à certains problèmes liés à l’insuffisance de personnel. Il en résulte un délai trop long d’acheminement des résultats, la non fonctionnalité de certains postes… Il revient aux autorités de cet hôpital et aux techniciens de tenir compte des suggestions proposées afin de permettre à ce service de jouer pleinement son rôle.

Mots clés : Charge de travail, HSJDT, Personnel qualifié

(12)

XI SUMMARY

Our work consisted in showing the workload of the radiology staff of the HSJDT. This study proceeded of May 19 at August 23, 2014.With this intention a questionnaire was addressed to 100 patients admitted to the radiology department in order to evaluate their level of satisfaction.

The second stage of our study consisted in making an examination of the registers in order to evaluate the frequentation of the department. It comes out from this study that the radiology department of the HSJDT on the other hand knows a continual increase in the number of patient human resources remains insufficient for a catch in optimum load impedance.

In nap the radiology department of the HSJDT is confronted with certain relative problems of the insufficiency of personnel. It results from it a too long time from routing of the results, no functionality of certain stations…It is allocated to the authorities of this hospital and the technicians to take account of the suggestions made in order to fully allow this department of operate its role.

Key words: work load, HSJDT, Personnel qualified

(13)

XII SIGLES ET ABREVIATIONS

ASP : Abdomen Sans Préparation

EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

GIMR : Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie HSG : Hystérosalpingographie

HSJDT : Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta IM : Imagerie Médicale

LB : Lavement Baryté

L-S : Lombo-sacrée

PCIME : Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfant PSP : Pelvis Sans Préparation

SNIGS : Système National d’Information et de Gestion Sanitaire SONU : Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgences

SPSS : Statistical Package for the Social Sciences TETU : Tri Evaluation Traitement d’Urgences TGD : Transit Gastro-Duodenal

TOGD : Transit Oeso-Gstro-Duodénal UCR : Urétro-Cystographie Rétrograde UIV : Urographie Intraveineuse

ZS : Zone Sanitaire

ZST : Zone Sanitaire de Tanguiéta

(14)

XIII LISTE DES TABLEAUX

Tableau I: répartition des différents examens enregistrés et réalisés dans le service au cours

de notre stage. ... 12

Tableau II: Niveau des examens réalisés et des ratios de 2009 à 2013 ... 24

Tableau III: Niveau des recettes de la radiologie de 2009 à 2013 ... 24

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par mois ...24

Figure 2: Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par jour de l’année 2009 à 2013 ...25

Figure 3 : Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par jour au cours de notre période de stage. ...25

Figure 4: Nombre d’examens réalisés et nombre de patients reçus du Lundi au Samedi ...26

Figure 5: Cinq premiers examens réalisés au cours d’une semaine ...26

Figure 6 : Cinq premiers examens réalisés au cours d’une semaine selon le sexe ...27

Figure 7 : Dix premiers examens réalisés de mai à août 2014 selon le sexe ...27

Figure 8: Evaluation de la satisfaction de « l’accueil » du personnel de la radiologie par les patients. ...28

Figure 9 : Evaluation de la satisfaction de « l’information fournie » du personnel de la radiologie par les patients. ...28

Figure 10: Evaluation de la satisfaction du « temps accordé pour l’écoute » du personnel de la radiologie par les patients. ...29

Figure 11: Evaluation de la satisfaction du « temps accordé pour rassurer» du personnel de la radiologie par les patients. ...29

Figure 12: Evaluation de la satisfaction de « l’application des mesures de sécurité» du personnel de la radiologie par les patients. ...30

Figure 13: Evaluation de la satisfaction de « l’utilisation des mots compréhensibles» du personnel de la radiologie par les patients ...30

Figure 14: Evaluation de la satisfaction de « l’horaire de réalisation des examens » du personnel de la radiologie par les patients ...31

Figure 15: Evaluation de la satisfaction du « délai de retrait des clichés » du personnel de la radiologie par les patients ...31

(15)

XIV

SOMMAIRE

(16)

XV

INTRODUCTION ... 1

Première partie : Présentation du lieu de stage ... 3

1.1-Description du lieu de stage _____________________________________________________ 4 1.2- LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE ___________________________________________ 5 Deuxième partie : Déroulement du stage ... 8

2.1 - OBJECTIF DU STAGE _______________________________________________________ 9 2.2-ACTIVITES REALISEES AU COURS DU STAGE ___________________________________ 9 2.3- EXAMEN REALISES AU COURS DU STAGE _____________________________________ 11 2.4- DIFFICULTES RENCONTREES ______________________________________________ 13 2.5-PROLEMATIQUE ____________________________________________________________ 13 2.6- OBJECTIFS _______________________________________________________________ 15 Troisième partie : Etude du thème ... 16

3.1- GENERALITES _____________________________________________________________ 17 3.2- CONSEQUENCE DE LA SURACTIVITE _________________________________________ 18 3.3-CADRE ET METHODE D’ETUDE _______________________________________________ 22 3.4- PRESENTATION DES RESULTATS ____________________________________________ 24 3.5- COMMENTAIRES ET APPROCHES DE SOLUTIONS AUX DIFFICULTES ______________ 32 CONCLUSION ... 34

SUGGESTIONS ... 36

REFERENCES ... 38

ANNEXES ... 40

Table des matières ... 43

(17)

1

INTRODUCTION

(18)

2 L’Ecole Polytechnique d’ABOMEY-Calavi (EPAC) autrefois appelée Collège Polytechnique Universitaire (CPU), fut créée en 1977. C’est alors une école professionnelle au sein de laquelle se déroulent les cours théoriques appuyés par des travaux pratiques. Cet établissement comporte deux secteurs, à savoir le secteur biologique et le secteur industriel. Le département de Génie d’Imagerie Médicale et de Radiobiologie (D /GIMR) est dans le secteur biologique et forme ses étudiants en licence et en master professionnels. Retenons que dans ce département le second master de recherche en Radiobiologie a récemment ouvert ses portes. Les étudiants de fin de formation du premier cycle c'est-à-dire en licence professionnel sont tenus de faire un stage pratique de trois mois (3) dans un centre radiologique. C’est dans cette optique que l’EPAC nous a envoyé dans l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta (HSJDT) pour renforcer notre formation pratique pour acquisition de compétence.

Cet hôpital dispose d’un certain nombre de spécialités médicales dont le service d’imagerie médicale qui nous a favorablement accueillis.

Ce stage qui s’est déroulé du 19 mai au 23 août fut l’occasion de confronter une fois encore les cours théoriques reçus et les réalités du terrain, afin d’acquérir une amélioration de la qualité dans le travail. Le second volet de notre stage est d’identifier un problème parmi les difficultés de l’unité qui nous a servi de cadre de stage afin d’en apporter une solution.

C’est ainsi au cours de notre stage dans le service de radiologie de l’HSJDT, un problème parmi tant d’autres a retenu notre attention. Le thème est alors intituler : « Evaluation de la charge du travail du personnel de l’unité de radiologie du service d’Imagerie Médical de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta ». Car en dépit de la forte fréquentation de cette unité, force est de constater une insuffisance de personnel qualifié, qui ploie sous l’immensité de la charge journalière dont il nous faut rechercher la cause et relevé ces conséquences sur : le personnel, les patients, la prestation…afin de faire des suggestions pour la réorganisation de cette unité.

Pour mener à bien notre étude, il apparaît logique de présenter en première partie le lieu de stage puis d’envisager son déroulement pour finir par l’étude du thème.

.

(19)

Première partie :

Présentation du lieu de stage

(20)

4 1.1-Description du lieu de stage

L’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, fortement voulu par les Missionnaires et les populations de la région au temps de l’Administrateur Apostolique Mgr CHOPARD puis de Mgr Patient REDOIS, a été réalisé entre 1968 et 1970 par les Frères de l’Ordre Hospitalier de Saint Jean de Dieu de la Province Lombardo-Veneta de Milan (Italie).

Ainsi inauguré le 29 juin 1970, le petit Hôpital de 82 lits a commencé par accueillir et soigner les malades dont le nombre augmentant chaque année a nécessité l’agrandissement progressif de l’œuvre et l’amélioration de son plateau technique. Vu son caractère et sa mission, l’Etat béninois l’a exonéré par décret N°179/PR/MFAEP/D.D en 1967 des droits de douane et taxes pour tous les articles et matériaux destinés à la construction et à l’équipement du centre.

Le 13 avril 1989, le Gouvernement de la République Populaire du Bénin d’alors l’a reconnu d’utilité publique par une convention. Ensuite, il a été érigé en Hôpital de Zone, hôpital de première référence de toutes les formations sanitaires périphériques de la Zone Sanitaire de Tanguiéta, Matéri et Cobly par Arrêté Ministériel N°6022/MSP/DC/SGM/CADZS du 14 décembre 1998.

Il couvre ainsi toute la population de la zone sanitaire estimée à 264 647 habitants1 en 2013 soit environ les 3 % de la population totale du pays.

Situé à 60 km et à 120 km respectivement des frontières du Burkina Faso et du Togo, il est devenu depuis des années l’hôpital de prédilection pour les populations de ces pays limitrophes.

Cet hôpital de zone de Tanguiéta en plus de ses activités ordinaires, est un centre de référence pour la prise en charge des fistules obstétricales, de la chirurgie plastique, de la chirurgie orthopédique, de l’ophtalmologie, de l’ozonothérapie, etc.

La présence continue des spécialistes, points focaux, fait de l’hôpital l’un des centres privilégiés de formation pratique dans les domaines suivants : PCIME, TETU et de SONU. Par ailleurs, sa convention avec les universités du pays et de l’Europe offre la

1 Les projections de DDS Atacora 2013

(21)

5 possibilité de stage pour des étudiants tout au long de l’année dans le domaine de la pédiatrie, de la gynécologie, de la chirurgie, de la radiologie…

L’hôpital Saint Jean de Dieu est membre fondateur de l’Association des Œuvres Médicales privées Confessionnelles Associatives et Sociales (AMCES) créée en 1987. En tant que structure médicale catholique, il fait également partie de la Commission Catholique Nationale de la Santé (CCNS). A cet titre et étant l’œuvre des Frères de l’Ordre Hospitalier Saint Jean de Dieu, sa gestion est assurée en majeure partie par ces derniers.

1.2- LE SERVICE D’IMAGERIE MEDICALE

Le Service d’Imagerie de l’HSJDT regroupe l’Echographie, la Radiologie, la Fibroscopie et l’Electrocardiographie. Comme tous les services d’Imagerie, il participe à l’établissement du diagnostic de certaines pathologies, à partir des images obtenues après irradiation du patient. Il est situé entre le bâtiment administratif qui se trouve à gauche de la salle des archives ; en face se trouve un couloir menant à l’urgence auquel y sont attenantes les salles de consultations. Il comporte plusieurs unités que sont : le scanner, l’échographie, la mammographie, le panoramique et la radiographie conventionnelle.

1.2.1 – Unité de la Radiologie

L’unité de radiologie était le cadre précis de notre stage. On y trouve :

 Un (01) hall d’attente : C’est un couloir qui sert d’attente pour les patients qui attendent leur tour, deux bancs servent de siège.

 Trois salles d’examens

 Une (01) chambre noire

Elle dispose pour son fonctionnement de trois postes d’examens et d’une chambre noire

 Au niveau du Poste I : on y trouve deux appareils, l’un de marque BMI utilisé souvent pour les cas de traumatisme grave et l’autre de marque GILARDONI habituellement utilisé.

(22)

6

 Au niveau du Poste II : on y trouve aussi deux appareils, l’un de marque Timber qui n’est plus utilisé pour raison de non fonctionnement et l’autre mobile de marque BMI pour la réalisation des examens au lit des patients.

 Au niveau du Poste III : on trouve deux appareils, un panoramique dentaire de marque GENDEX ORTHORALIX SD2 et une mammographie de marque JE.

Le fonctionnement du service est assuré par un personnel réduit composé d’un ingénieur des travaux en Imagerie Médicale, d’un infirmier adjoint et d’un aide- soignant.

1.2.2 - Unité du scanner

L’unité du scanner est composé de :

 un hall d’attente ;

 une salle d’examen dont une partie sert de reconstitution et de récupération.

On retrouve dans la salle d’examen un scanographe de marque JE ProSeep SX Power.

1.2.3 - Unité d’échographie – Fibroscopie –Endoscopie – ECG

Elle est détachée du bâtiment abritant le service d’imagerie médical, on retrouve :

 des échographes.

 des appareils de Fibroscopie digestive,

 Un électrocardiogramme

Cette unité est animée par les médecins généralistes à compétences d’interprétations en Imagerie Médicale, les pédiatres, les gynécologues et les différents spécialistes venus en missions.

1.2.4- Mécanisme de fonctionnement du service

 En radiologie

Les examens se déroulent tous les jours ouvrables de 08h à 12h et de 15h à 18h pour le service de jour et au-delà de 18h pour la garde. Les week-ends les patients sont reçus en cas d'urgence. Cependant, les samedis de 08h à 12h l’unité laisse ouverte sa porte sans interpellation d’urgence.

(23)

7

 En échographie

Cette unité délocalisée du service est animée par les médecins généralistes à compétences d’interprétations en Imagerie Médicale, les pédiatres, les gynécologues et les différents spécialistes venus en missions.

(24)

Deuxième partie :

Déroulement du stage

(25)

9 2.1 - OBJECTIF DU STAGE

. Tout étudiant en fin de cycle effectue un stage d’une durée de trois mois dans un centre de référence afin d’être confronté très tôt aux réalités du terrain pouvant ainsi leur permettre de rédiger un rapport de fin de formation nécessaire pour l’obtention du diplôme de la licence professionnelle. C’est dans cet optique que le 19 mai 2014 nous avons débuté notre stage à l’hôpital saint Jean de DIEU de Tanguiéta dont les objectifs étaient les suivants :

 Participer et exécuter des examens radiologiques

 Acquérir une bonne dextérité dans la conduite des différentes techniques d’examens et être capable de produire de bons radiogrammes sans l’aide d’aucun technicien ;

 Appliquer les règles de radioprotection pour soi-même, pour le personnel, pour le patient et pour le public en connaissance de cause de la radiologie ;

 Amener à assimiler et à effectuer autant que faire se peut la pratique clinique de films après chaque examen ;

 Apprendre les notions élémentaires d’interprétation radiologique sur la base des connaissances en anatomie, en sémiologie, en technique radiologique et en pathologies radiologiquement décelables.

2.2-ACTIVITES REALISEES AU COURS DU STAGE

A notre arrivée le surveillant du service de radiologie M. Georges KIEMA nous a présentés au personnel du service. Suite à cette présentation il nous a été accordé une visite guidée des lieux de notre stage à l’issue de laquelle nous avions décidé avec son avis de travailler en rotation au niveau des postes fonctionnels.

Notre stage s’est strictement déroulé en radiologie conventionnelle dans les différents compartiments que sont le secrétariat, les salles d’examen et la chambre noire.

2.2.1- Secrétariat

Le secrétariat est le lieu d’accueil et d’enregistrement des patients. Dans ce secteur nous avons mené plusieurs activités parmi lesquelles nous pouvons citer :

(26)

10

 L’accueil, l’information et la réorientation des patients vers la caisse en cas de mauvaise facturation de l’examen demandé ;

 L’enregistrement des patients au niveau du registre selon le statut externe ou interne (en mentionnant le service demandeur). Les patients internes sont ceux provenant des services d’hospitalisation alors que les externes sont composés des patients provenant des centres de santé avoisinants ou non et des pays limitrophes ;

 Le tri des bulletins et l’orientation des patients au niveau des différentes salles d’examen ;

 Programmer certains examens spéciaux ;

 La remise des résultats d’examen aux patients les lundis, les mercredis et les vendredis.

2.2.2- Salles d’examen

Au cours de notre stage, deux salles d’examen ont été effectivement fonctionnelles sur les quatre que comportait le service. Pour faciliter le travail, il a été instauré au niveau de ces différentes salles, une politique rigoureuse de rotation par binôme pour permettre à tous les apprenants de mieux se familiariser avec les différents types d’examen (standards et spéciaux).

Grâce aux conseils que nous prodiguait chaque technicien, nous avons pu progressivement acquérir la possibilité d’exécuter sans assistance certains examens. Il faut noter que nous avons eu grâce à cette franche collaboration avec nos devanciers l’occasion de mieux parfaire notre formation théorique par la pratique. A ce niveau, nous devrions essayer de minimiser un peu le temps de réalisation des examens, faire une interprétation judicieuse des bulletins d’examen afin d’améliorer la prise en charge des patients.

2.2.3- Chambre noire

A la suite de la réalisation des examens, les cassettes irradiées sont envoyées à la chambre noire pour développement. Le type de développement utilisé est le manuel et nécessite les phases suivantes :

 la révélation du film exposé dans le bac contenant le révélateur après déchargement de la cassette irradiée ;

(27)

11

 le passage du film dans le bac du bain d’arrêt intermédiaire pour arrêter la révélation après la survie de la révélation à la lumière inactinique ;

 le passage du film dans le fixateur ;

 enfin le passage du cliché dans le bain final ;

 faute de séchoir électrique à l’aide d’une pince on sèche les clichés dans la chambre noire ;

 le rechargement des cassettes par des films vierges.

Dans la chambre noire nous disposons d’un négatoscope qui nous permet de vérifier la qualité de l’image avant de libérer le patient.

2.3- EXAMENS REALISES AU COURS DU STAGE

Au cours de notre stage, nous avons effectué différents examens aussi bien pour les malades externes que les hospitalisés. Ces examens sont divisés en plusieurs catégories à savoir :

 Les examens standards : pulmonaire, télécœur, crâne, sinus, membres pelviens (bassin, fémur, genoux, jambes, chevilles, pieds), membres thoraciques (épaules humérus, coudes, avant-bras, poignets et mains) ; rachis (cervical, thoracique et lombo-sacré), grille costal, ASP et

 les examens spéciaux : HSG, UIV, UCR, LB, TOGD.

Nous avions réalisé au total 2147 examens dont 529 ont été réalisés par nous- même soit un indice de performance de 24,64%.

(28)

12 Tableau I: répartition des différents examens enregistrés et réalisés dans le service au cours de notre stage.

Type d’examens Examens observés

Examens auxquels j’ai participé

Examens réalisés seule

Total fréquences (%)

ASP 05 71 20 96 4,47

Crâne et Sinus 10 71 23 104 4,84

TOGD 05 05 02 12 0,56

UCR 10 14 01 25 1,16

UIV 03 04 01 08 0,37

LB 14 15 06 35 1,63

HSG 20 23 00 43 2

Invertogramme 01 01 01 03 0,14

Fistulographie 03 05 02 10 0,47

Panoramique dentaire

03 07 00 10 0,47

Membres pelviens 40 539 230 809 37,68

Membres thoraciques

10 186 80 276 12,86

Poumons et Télécoeur

25 364 120 509 23,71

Rachis 15 149 43 207 9,64

Total 164 1454 529 2147 100,00

De la lecture de ce tableau, il ressort que durant notre stage :

 La radiographie des membres pelviens était plus fréquent (37,68%)

 Des examens spéciaux réalisés, l’HSG vient en tête avec 34,96%

(29)

13 2.4- DIFFICULTES RENCONTREES

Au cours de notre stage, nous avons été confrontés à divers problèmes

:

Au secrétariat

Défaut d’une bonne communication avec les patients

.

Dans la salle d’examens

 Les renseignements administratifs et cliniques non mentionnés sur le bon d’examen ne permettent pas la réalisation exacte des examens,

 Absence de panneau de signalisation des dangers des rayons x au seuil d’entrée de la salle d’examen. Ce qui entraine souvent l’irradiation des personnes qui font leur incursion dans la salle lors des examens,

 L’épuisement du technicien à la fin de la journée du fait de la masse de travail,

Dans la chambre noire

 Absence d’imprimante pour imprimer le nom des patients sur les films, ce qui ne facilite pas l’identification en cas de réalisation successive de même examen lorsqu’il y a affluence,

 Absence du séchoir,

 Absence de développeuse automatique,

Autres

 Insuffisance de personnel,

 Absence de salle de garde pour le personnel,

 Absence de bureau pour le chef service,

 Exiguïté et insuffisance des salles d’examen, 2.5-PROLEMATIQUE

2.5.1- Justification du contexte

L’importance de la radiologie ou de l’imagerie médicale dans la prise en charge des patients en milieu hospitalier n’est plus à démontrer. Les avancées technologiques, scientifiques et médicales de ces dernières années, lui ont donné une place importante dans le diagnostic et le traitement des pathologies [7]. Alors le personnel médical, pour infirmer ou confirmer un diagnostic, a recours à des examens de radiologie.

Cependant, pour que le bénéfice médical s’exprime pleinement, il lui revient d’adapter son organisation aux réalités actuelles. Il s’agit entre autres des exigences de la radioprotection, des exigences accrues des patients et des prescripteurs de bons

(30)

14 concernant toutes les dimensions de la qualité de la prestation étroitement liée à la charge de travail (information, délais de rendez-vous, délais de comptes rendus, fil d’attente…),.

Ce constat énoncé plus haut, est exactement le même dans le monde entier, en particulier au Bénin.

Si la qualité de la prestation devrait dépendre de la charge de travail, il semble opportun de s’intéresser au cas de l’unité de radiologie de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.

En effet, selon le Rapport d’activité 2013 de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta, 6909 examens ont été réalisés par l’unité de radiologie en 2011 contre 8840 en 2013 soit une augmentation de 21,84%. Il est clair que cette unité est bien fréquentée et beaucoup d’examens sont réalisés.

Cette forte fréquentation de l’hôpital est une donnée très importante à prendre en compte dans l’évolution de l’hôpital d’une part et d’autre part exigerait une disponibilité de l’unité de radiologie et de personnel qualifié. De surcroit cette fréquentation vient expliquer aussi une suractivité au niveau de l’unité.

Pour mieux appréhender cette suractivité ou charge de travail, nous nous sommes intéressés au thème : « Evaluation de la charge de travail au niveau de l’unité de radiologie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta » en posant des questions de recherche suivantes : quel est le nombre de patients reçus à l’unité de radiologie quotidiennement? Cette unité est-elle encombrer par les patients ? Quel est la ratio prestation et personnel qualifié ? Quelle est la part des recettes des prestations effectuées? Quel est le niveau de satisfaction des patients en fonction de l’accueil et le délai de retrait des clichés ?

Afin de répondre à ces questions de recherche, nous avons formulé des hypothèses suivantes.

(31)

15 2.5.2- Hypothèses de recherche

L’hypothèse de base ou principale s’exprime.

 L’insuffisance de personnel qualifié entrainerait un encombrement et/ou un ralentissement du travail au niveau de l’unité de radiologie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.

Les hypothèses secondaires sont ainsi formulées :

 Les recettes de l’unité de radiologie constitueraient une part importante dans la réalisation des recettes de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.

 Les patients fréquentant l’unité de radiologie seraient mécontents ou peu satisfaits de l’accueil et du délai de retrait des clichés.

2.6- OBJECTIFS

2.6.1- Objectif général

La présente étude vise à évaluer la charge du travail de l’unité de radiologie et le niveau de satisfaction des patients bénéficiant de ses prestations.

2.6.2-Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques associés sont :

 Déterminer le nombre de patients reçu par jour ;

 Evaluer le chiffre d’affaire réalisé par l’unité de radiologie ;

 Déterminer le niveau de satisfaction des clients bénéficiant des prestations de l’unité de radiologie ;

 Identifier les difficultés liées au fonctionnement de l’unité de radiologie.

(32)

Troisième partie :

Etude du thème

(33)

17 3.1- GENERALITES

3.1.1- Notion de la charge de travail

Même si la charge de travail ne constitue pas un concept récent, dans le contexte actuel, elle est redevenue une source d’intérêt pour les chercheurs et de préoccupations pour les organisations. La notion de charge de travail se définissait globalement comme l’intensité de l’effort fourni par le travailleur pour répondre aux exigences de la tâche dans des conditions matérielles déterminées, en rapport avec son état et les divers mécanismes en jeu dans son travail [6]. Dans ce sens et par rapport au travail journalier d’un technicien, nous sommes directement concernés par ce concept dans notre unité de radiologie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.

C’est dans ce cas précis que les chercheurs se sont davantage intéressés aux mesures de la charge de travail qu’à sa définition théorique. Traditionnellement, l’étude de la charge de travail répond à des besoins très pragmatiques et est liée, en particulier, aux limitations de la capacité physique et de traitement de l’information de l’individu. La charge de travail est alors essentiellement abordée sous deux angles distincts: la charge physique et la charge mentale ou psychologique. Ainsi, à la fin d’une journée ne nous sommes-nous pas fatigués physiquement et psychologiquement ?

Alors, la littérature scientifique regorge d’études sur la charge physique de travail.

Celles-ci abordent principalement la charge de travail en termes de seuil physique dans l’exécution de tâches pouvant entraîner des conséquences sur la santé et la sécurité des personnes. Par ailleurs, selon la psychologie expérimentale, la charge mentale de travail réfère à l’identification des limites cognitives ou mentales qui affectent les performances humaines à l’égard du traitement de l’information. À ces caractéristiques s’ajoutent des facteurs tels que la responsabilité, l’incertitude, la pression temporelle et les interruptions du travail qui contribuent à augmenter la charge mentale et physique de travail.

Eu égard à tout ce qui précède, le terme charge de travail représente alors généralement la quantité de travail physique et intellectuel qu’un travailleur peut accomplir sans mettre en danger sa santé et sa sécurité, ainsi que celle des autres, tout en demeurant efficace [6]. C’est là tout le sens de la collégialité du travail dans un centre d’imagerie médicale dans un hôpital comme celui de Tanguiéta et comme un rendu social aux indigents face à la lutte pour vivre.

(34)

18 3.2- CONSEQUENCE DE LA SURACTIVITE

L’intensification du travail entraîne, entre autres, l’élimination des temps-morts, l’optimisation du temps travaillé, la compression des coûts associés à la production et l’adaptation aux technologies de l’information et de la communication, mais aussi l’augmentation des situations d’urgence dans le travail, la multiplication des tâches connexes et des attentes parfois contradictoires, ainsi que la réduction de la marge de manœuvre au quotidien [6].

Cette suractivité se traduit, pour les travailleurs, par l’intensification des attentes qui leur sont adressées et l’augmentation de l’intensité de leur travail. Le processus d’intensification du travail se traduit par l’augmentation de la charge de travail vécue par l’individu où la charge de travail est le résultat d’une combinaison de caractéristiques d’un poste ou d’un métier entraînant des conséquences sur l’individu et sur l’organisation. Ainsi, l’individu est amené à développer une polyvalence, une disponibilité et une flexibilité accrues. Dans cette perspective, il peut ressentir une perception de débordement, un sentiment d’urgence et des difficultés à mener à bien ses tâches selon un cadre temporel restreint [6]. Ceci met au claire la condition de travail du personnel de l’unité de radiologie de l’Hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.

3.2.1- Sur le personnel

La conséquence de la suractivité sur le personnel est recensée en cinq points :

 Épuisement professionnel: les travailleurs ont le sentiment d’avoir épuisé leurs ressources émotionnelles;

 Déshumanisation ou désinvestissement de la relation: les travailleurs se détachent des personnes qu’ils sont supposés aider, pour lesquels ils éprouvent des sentiments négatifs;

 Baisse du sentiment d’accomplissement personnel au travail: les travailleurs évaluent négativement leur propre performance au travail, perçue comme un échec.

 Contradictions dans les attentes fixées;

 La mauvaise manipulation [6].

3.2.2- Sur la qualité de la prestation

La qualité des prestations offertes, l’efficacité de l’établissement, comme les conditions de travail des personnels dépendent en effet, au-delà de facteurs quantitatifs (effectifs, moyens matériels), du contenu et de l’organisation du travail, de l’aménagement

(35)

19 et de la gestion du temps de travail, de la gestion de l’emploi et des compétences. La répartition d’effectifs sur le plan quantitatif, mais aussi les modes de gestion et la souplesse dans l’utilisation des ressources humaines, sont des sujets sensibles.

L’efficacité globale de l’hôpital ne peut se réduire à la somme des efficacités de chacun des services qui le compose. A cet effet il est convenable que chaque service soit doté d’assez de personnel pour mieux s’appuyer sur la variabilité du temps de travail afin d’éliminer la fatigue qui fait partir des facteurs partir compromettant la compétence du personnel. Un personnel médical pour donner le meilleur de lui-même ne doit excéder 7heures de travail par jour soit 35heures par semaine. Au-delà de cela il se pose un problème de suractivité qui peut nuire à la compétence du personnel d’où la conséquence directe est la mauvaise qualité de la prestation. La mauvaise prestation en radiologie induit la repris de l’examen et pour conséquence le non-respect des normes de radioprotection du patient ainsi que du personnel [3].

3.2.3- Normes de radioprotection

La radioprotection désigne l'ensemble des mesures prises pour assurer la protection de l'homme et de son environnement contre les effets néfastes des rayonnements ionisants d’origine médical [8].

L’humanité ne pouvant plus se passe des avantages offerts par les rayonnements ionisants, il a paru nécessaire d’établir un juste équilibre entre risques et avantages, de définir des limites de dose de rayonnement en fonction du risque acceptable [2]. Mais de nos jours, les effets liés aux rayons X sont mieux connus. Pour cela des normes et règlementations ont été mises sur pied par des organismes internationaux pour protéger le patient contre les rayonnements. Ainsi pour prétendre être dans les normes de radioprotection du patient, un service de radiologie doit respecter les normes éditées à ce propos : le principe d’ALARA

Le principe D’ALARA se résume en trois principes à savoir : la justification, l’optimisation et la limitation.

3.2.3.1- La justification

Les différents types d'activités impliquant une exposition aux rayonnements ionisants doivent pouvoir être justifiés par les avantages qu'ils procurent, après avoir pris en compte l'ensemble des avantages et des inconvénients [1].

(36)

20 Art. R. 43-51. - Pour l'application du principe mentionné au 1° de l'article L. 1333-1, toute exposition d'une personne à des rayonnements ionisants, dans un but diagnostique, thérapeutique, de médecine du travail ou de dépistage, doit faire l'objet d'une analyse préalable permettant de s'assurer que cette exposition présente un avantage médical direct suffisant au regard du risque qu'elle peut présenter et qu'aucune autre technique d'efficacité comparable comportant de moindres risques ou dépourvue d'un tel risque n'est disponible » [8].

3.2.3.2- L’optimisation

L'optimisation consiste à réduire les doses individuelles et collectives à un niveau aussi bas que possible, compte tenu des impératifs sociaux et économiques (Principe ALARA*) [2]. Sommes toutes, l’optimisation fait référence à la compétence du technicien qui exécute les examens au regard de tout ce qui suit.

Qu’il s’agisse de (du) :

 Choix de l’équipement ;

 La production régulière d’informations diagnostiques adéquates ;

 L’assurance qualité /contrôle qualité pour les équipements et accessoires ;

 L’évaluation des doses par les facteurs immatériels.

Chez l'enfant, l’optimisation est d'autant plus justifiée que la sensibilité des organes cibles aux radiations ionisantes est supérieure à celle de l'adulte. Selon la loi de Bergonié et de Tribondeau il a été souligné que les rayons X agissent avec d’autant plus d’intensité sur les cellules lorsque leur morphologie et leurs fonctions sont moins définitivement fixées [9].

L'espérance de vie des enfants étant également supérieure, le risque théorique de voir apparaître une tumeur radio-induite est plus élevé [8].

Chez la femme enceinte, bien que le risque soit très faible, l’attitude générale est de reporter, si cela est possible, l’examen après la grossesse. Si celui-ci est nécessaire, étant donné la plus grande sensibilité de l’embryon aux rayonnements ionisants, notamment en début de grossesse, l’attitude est de le remplacer par un examen non irradiant. Si cette substitution n’est pas envisageable, il sera effectué en optimisant sa technique pour réduire la dose délivrée. En générale chef la femme, si on doit exposer aux radiations la région du bassin, durant la période d’activité menstruelle et s’il n’y a pas d’urgence, les radiographies doivent être faites durant les dix premiers jours du cycle menstruel [9]. En pratique, seuls les examens concernant l’abdomen et le petit bassin en tomodensitométrie peuvent poser problème [8].

(37)

21 Il faut retenir que nul ne peut être technicien s’il n’a reçu une formation qualifiée en radiologie et qu’il maîtrise les règles de radioprotection ainsi que les incidences techniques des examens radiologiques. Pour cette raison, la pratique par des formés sur le tas doit être réprimée. Cette optimisation incombe surtout la responsabilité du technicien qui pratique l’examen.

3.2.3.3 - La limitation

Il faut également réduire les expositions individuelles aux limites pour lesquelles le risque est jugé acceptable. Ces limites sont telles qu’elles permettent :

 d'éviter tout effet pathologique, en se situant bien au-dessous des seuils des effets déterministes,

 de maintenir le détriment éventuel provoqué par les effets aléatoires à un niveau jugé acceptable pour l’individu et la société [2].

Les conséquences de la suractivité peuvent conduire à la reprise des examens d’où le non-respect des normes de radioprotection.

3.2.4-Matériels de protections

Les rayonnements ionisants ou rayons X sont des rayonnements invisibles capables de traverser le corps humain. Dans le cadre d’applications médicales, la différence d’atténuation du rayonnement provoquée par les différents composants du corps humain (os, graisse, muscles, eau, air, vaisseaux…) permet en radiologie de réaliser une image diagnostique ou de traiter les patients [8]. Cependant il est à noter que ces rayonnements peuvent aussi provoquer des lésions radioinduites. A cet effet en matière de radiologie, la protection comprend une hiérarchie de mesures de contrôle. La conception technique et la construction, la politique / les procédures administratives ainsi que le matériel de protection individuelle s'attaquent aux trois principes de base de réduction des doses : le temps, la distance et la protection. Dans le cadre des examens aux rayons X à faisceau ouvert pendant lesquels un opérateur d'appareil de radiographie doit demeurer dans la salle d'examen, le matériel de protection individuelle (MPI) constitue la dernière barrière de défense pour réduire l'exposition au rayonnement ionisant une fois toutes les autres mesures techniques et administrative maximisées [5]. Cela n’est souvent par le cas dans le service de radiologie de l’HSJDT car la pression qu’exercent les techniciens sur eux même pour finir leur masse de travail ne leur permet de porte les matériels de protections (tablier plombé, gants plombés, les caches gonades et thyroïdes…)

(38)

22

Tabliers et cache-thyroïde en plomb

L'efficacité des tabliers et des cache-thyroïde en plomb pour réduire l'exposition aux fuites ou à la dispersion de rayons dépend directement de leur conception, de l'ajustement et de la façon dont on les utilise. Tout matériel toxique utilisé dans le MPI pour atténuer les effets des rayons X devrait être placé entre des matières inertes ou encapsulé dans une substance qui ne lui permet pas d'entrer en contact avec la personne qui le porte. Le matériau d'atténuation devrait être fixé au matériau encapsulant, ce qui l'empêche de se tasser, de se déchirer ou de se déformer avec le temps [5].

Gants de protection

Les gants de protection ou les gants à manchette doivent présenter une épaisseur équivalente de plomb d'au moins 0,5 mm dans leur totalité, y compris aux doigts et aux poignets, conformément au Règle de l’Ont. 67/93 [5].

Tous ces matériels de protection entrent dans le cadre de la protection des clients et du personnel. Nous constatons avec amertume que ces moyens de protection sont loin d’être mise en vigueur dans le service de radiologie de l’HSJDT peut être pour raison d’épuisement professionnel, déshumanisation liés à la suractivité

3.3-CADRE ET METHODE D’ETUDE 3.3.1-Intérêt de l’étude

Notre étude a pour intérêt d’amener les autorités chargées de la gestion de l’HSJDT à recruter plus de personnel pour l’unité de radiologie.

3.3.2-Cadre de l’étude

L’unité de radiologie de l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta a servi de notre cadre d’étude.

3.3.3-Matériel et méthodes d’étude

Nous avons utilisé des registres, et une fiche d’enquête

.

3.3.3.1-Type d’étude

Il s’agit d’une étude rétrospective et prospective de type descriptive, et analytique.

3.3.3.2- Période d’étude

Cette étude s’étend du 19 Mai 2013 au 23 Août 2014.

(39)

23 3.3.3.3- Population d’étude

Nous avons inclus dans notre étude :

 les rapports d’activités et les rapports financiers de l’hôpital,

 les patients reçus en consultation ambulatoire.

Pour les patients reçus en consultation ambulatoire, des critères suivant ont été retenus :

 Critère d’inclusion

Sont inclus dans notre étude tous les patients consultés en ambulatoire et chez qui un examen de radiologie a été demandé.

 Critère d’exclusion

Sont exclus de notre étude tous les patients consultés en ambulatoire ayant refusé de répondre à notre questionnaire.

3.3.3.4- Méthodes d’analyses

Le traitement et l’analyse des données sont faits de façon successive par plusieurs étapes à partir d’une base de données établie suivant les variables de l’étude grâce au logiciel statistique SPSS version 17.

Il s’est agi de faire :

 faire le dépouillement des rapports et des questionnaires

 la saisie des données collectées

 L’apurement des données. Il se fera par l’apurement des erreurs de saisie, des valeurs aberrantes et enfin des données manquantes par les techniques statistiques appropriées

 l’analyse descriptive des données : elle sera caractérisée par les représentations graphiques tels que les barres, les camemberts, les histogrammes, les boîtes à moustaches et les résumés statistiques suivis de commentaires bien documentés.

(40)

24 3.4- PRESENTATION DES RESULTATS

3.4.1- Résultats issus des dépouillements des registres et des rapports d’activités

Tableau II: Niveau des examens réalisés et des ratios de 2009 à 2013

Années

Nombre d'examens

réalisés

Nbre de personnels

qualifiés

Ratio Nbre Examens réalisés/

Personnels

Nbre de personnels à la

radiologie

Ratio Nbre Examens réalisés / Personnels

2009 6 515 1 6 515 3 2 172

2010 7 053 1 7 053 3 2 351

2011 6 909 1 6 909 3 2 303

2012 8 136 1 8 136 3 2 712

2013 8 840 1 8 840 2 4 420

Source : Rapport d’activités 2013 – HZ Saint Jean de Tanguiéta

Tableau III: Niveau des recettes de la radiologie de 2009 à 2013

Années Recettes globales

Recettes de Radiologie

Part de la radiologie (en %)

Nombre d'examens

réalisés

Recettes moyennes par examens

réalisés

2009 727 463 318 24 956 400 3% 6 515 3 831

2010 744 618 575 26 887 510 4% 7 053 3 812

2011 756 781 631 29 576 261 4% 6 909 4 281

2012 884 301 491 28 845 004 3% 8 136 3 545

2013 942 580 117 31 888 500 3% 8 840 3 607

Source : Rapport d’activités 2013 – HZ Saint Jean de Tanguiéta

Figure 1: Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par mois

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

(41)

25 Figure 2: Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par jour de l’année 2009 à 2013

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

Figure 3 : Niveau d’évolution du nombre moyen d’examens réalisés par jour au cours de notre période de stage.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

18

20 19

23

25

0 5 10 15 20 25 30

2009 2010 2011 2012 2013

20 19

23

20

0 5 10 15 20 25

mai 2014 juin 2014 juillet 2014 août 2014

(42)

26 Figure 4: Nombre d’examens réalisés et nombre de patients reçus du Lundi au Samedi

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

Figure 5: Cinq premiers examens réalisés au cours d’une semaine

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

3%

13% 13%

24%

34%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Crân + Sinus Membres thoraciques

Rachis Pulmonaire + thoracique

Membres pelviens

(43)

27 Figure 6 : Cinq premiers examens réalisés au cours d’une semaine selon le sexe

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

Figure 7 : Dix premiers examens réalisés de mai à août 2014 selon le sexe

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

83%

52%

70%

55%

76%

17%

48%

30%

45%

24%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Câne+ Sinus Membres thoraciques

Rachis Pulmonaire+

thoracique

Membres pelviens Masculin Féminin

50%

100%

77%

63%

83%

57%

68%

54%

64%

50%

23%

100%

38%

17%

43%

32%

46%

36%

0%

20%

40%

60%

80%

100%

120%

Masculin Féminin

(44)

28 3.4.2- Résultats issus de l’évaluation du niveau de satisfaction des patients de la radiologie

Figure 8: Evaluation de la satisfaction de « l’accueil » du personnel de la radiologie par les patients.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

Nous remarquons que dans 85% des cas les patients sont « satisfaits» voire « très satisfaits » de l’accueil du personnel de la radiologie.

Figure 9 : Evaluation de la satisfaction de « l’information fournie » du personnel de la radiologie par les patients.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

2%

13%

19%

66%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Peu satisfait Moyennement satisfait Satisfait Très satisfait

2%

13%

19%

66%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Peu satisfait Moyennement satisfait Satisfait Très satisfait

(45)

29 La capacité du personnel de la radiologie à informer le client sur le type d’examen à réaliser, est bonne puisque 85% des personnes qui ont répondu ont choisi les mentions

« très satisfaisante » ou « satisfaisante ».

Figure 10: Evaluation de la satisfaction du « temps accordé pour l’écoute » du personnel de la radiologie par les patients.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

66% des interrogés juge le temps accordé pour l’écoute « Peu satisfaisant» ou

« Moyennement satisfaisant ».

Figure 11: Evaluation de la satisfaction du « temps accordé pour rassurer» du personnel de la radiologie par les patients.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

82% des interrogés juge le temps accordé pour rassurer lorsqu’ils ont des inquiétudes « Satisfaisant» ou « Très satisfaisant ».

29%

37%

17% 17%

0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Peu satisfait Moyennement satisfait

Satisfait Très satisfait

3%

15%

55%

27%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

Peu satisfait Moyennement satisfait

Satisfait Très satisfait

(46)

30 Figure 12: Evaluation de la satisfaction de « l’application des mesures de sécurité» du personnel de la radiologie par les patients.

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

L’application des mesures de sécurité lors de la réalisation des examens est un des points forts du personnel de la radiologie mis en avant par l’enquête. En effet, 93% des interrogés la juge comme « très satisfaite » ou « satisfaisante ».

Figure 13: Evaluation de la satisfaction de « l’utilisation des mots compréhensibles» du personnel de la radiologie par les patients

Source : Données issues des dépouillements de registre et des rapports calculées dans SPSS 17.

75% des interrogés juge l’utilisation des mots compréhensibles « Peu satisfaisant»

ou « Moyennement satisfaisant ».

1%

6%

64%

29%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

Peu satisfait Moyennement satisfait Satisfait Très satisfait

5%

70%

20%

5%

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

Peu satisfait Moyennement satisfait Satisfait Très satisfait

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