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Logique, theorie des ensembles et quantificateurs.

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

le 29 Novembre 2008 UTBM MT11

Arthur LANNUZEL http ://mathutbmal.free.fr

Logique et th´ eorie des ensembles

Accordons nos notations.

N:={entiers naturels}={0,1,2,3, ...}.

Pour n∈N :=N− {0}, l’oppos´e de n n’existe pas dans N.

Z:={entiers relatifs}={n,−n;n N}. Z :=Z− {0}.

Pour z Z− {−1,0,1}, l’inverse de z n’existe pas dans Z.

Q:={nombres rationnels}={pq; (p, q)Z×Z}avecpq1

1 = pq2

2 ⇐⇒p1.q2 =p2.q1.Q :=Q−{0}.

Mais π,√

2, e6∈Q.

R := {nombres r´eels} = QS

{limites de suites d’´el´ements de Q} (voir chapitre sur les r´eels).

R :=R− {0}.

Mais les racines iet −i dex2+ 1 ne sont pas dans R.

C:={nombres complexes}={a+i.b; (a, b)∈R2}.C :=C− {0}.

1 Logique.

1.1 Propositions logiques.

D´efinition 1.1 On appelleproposition, un ´enonc´e qui ne prend que 2 valeurs : ou bienvrai, ou bien faux.

Exemples 1.2 ”3≤4” est une proposition (vraie).

”√

2 rationnel” est une proposition (montrer qu’elle est fausse).

1.2 N´ egation d’une proposition.

Soit P une proposition, on note ¬P sa n´egation.

Exemples 1.3 ”3>4” est la n´egation de ”34”.

43 rationnel” est la n´egation de ”43 irrationnel”.

Le tableau de valeurs suivant r´esume la n´egation : P ¬ P

V F

F V

(2)

1.3 Connecteurs logiques.

2 propositions P et Q peuvent ˆetre connect´ees pour obtenir une troisi`eme proposition R.

Le connecteur est d´efini par la valeur de la proposition R en fonction des valeurs de P et Q.

1.3.1 Connecteur ”et”.

La conjonction de P et Q est P∧Q.

P∧Q est vraie si et seulement si P est vraie et Q est vraie.

P Q P∧Q

V V V

V F F

F F F

F V F

Exemples 1.4 P∧¬P est toujours fausse.

1.3.2 Connecteur ”ou”.

La disjonctionde P et Q est P∨Q (”ou” non exclusif).

P∨Q est fausse si et seulement si P est fausse et Q est fausse.

P Q P∨Q

V V V

V F V

F F F

F V V

Exemples 1.5 P∨¬P est toujours vraie.

Exercice 1.6 Montrer que ¬(P ∨Q) et (¬P)(¬Q) ont mˆeme tableau de valeur.

Idem pour ¬(P ∧Q) et (¬P)(¬Q).

1.3.3 Connecteur ”implique”.

L’implication de P vers Q est P=⇒Q.

P=⇒Q est fausse si et seulement si P est vraie et Q est fausse.

P Q P=⇒Q

V V V

V F F

F F V

F V V

Exercice 1.7 Faire le tableau de valeurs de (¬P)∨Q. Que remarque-t-on ? En d´eduire une proposition ´equivalente `a ”f d´erivable=⇒f continue”

(3)

Remarque 1.8 Si P=⇒Q et Q=⇒P, on dit que P est ´equivalente `a Q et on note P⇐⇒Q.

Exemples 1.9 D’apr`es l’exercice pr´ec`edent, on a le th´eor`eme de propositions (i.e. tou- jours vraie quelles que soient les valeurs de P et Q) :

(P =⇒Q)⇐⇒(¬P ∨Q).

Exercice 1.10 i) tableau de valeurs de P⇐⇒Q.

ii) Montrer que ((P=⇒Q)∧(Q=⇒R))=⇒(P=⇒R) est un th´eor`eme de propositions.

iii) Montrer que ((P=⇒Q)⇐⇒(¬Q=⇒ ¬P) est un th´eor`eme de propositions (contrapos´ee).

iv) Donner la n´egation et la contrapos´ee de : ”si tu travailles en MT11 alors tu obtiens l’UV”

v) Loi de Peirce : ((A=⇒B) =⇒A) =⇒A.

Remarque 1.11 (pour aller plus loin...)

1) Le syst`eme de connecteur {¬,∨} est complet (i.e. il suffit pour d´efinir les autres connec- teurs).

2) Connecteur d’incompatibilit´e de Sheffer : P Q P|Q

V V F

V F V

F F V

F V V

Le syst`eme {|} est complet.

2 Th´ eorie des ensembles.

2.1 D´ efinition-notation.

Tentative de d´efinition d’un ensemble.Des objets pr´esentant une ou plusieurs propri´et´es communes constituent un ensemble.

Exemples 2.1 Ensemble des ´el`eves de MT11.

Q est l’ensemble des nombres rationnels.

D´efinition 2.2 Soient E, A des ensembles.

i) e∈E signifie ”e est un ´el´ement de E”.

ii) Si A est fini le cardinal de A, card(A) ou ]A, d´esigne le nombre d’´el´ements de A.

iii) On d´esigne par l’ensemble vide.

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2.2 Inclusion

D´efinition 2.3 On dit que A est inclus dans B, not´e A B si la proposition suivante est vraie :

(a∈A) =⇒(a∈B).

A est alors un sous-ensemble ou une partie de B.

On dit que A=B ssi A⊂B et B ⊂A.

Exemples 2.4 NZQRC.

pour tout ensemble A, on a ∅ ⊂A.

2.3 Op´ erations sur les ensembles.

2.3.1 R´eunion.

D´efinition 2.5 Soient A, B ensembles. La r´eunion de A et B, not´ee A∪B, est l’ensemble des ´el´ements appartenant `a A ou `a B :

(x∈A∪B)⇐⇒((x∈A)∨(x∈B)).

Exemples 2.6 Z=N∪ {−n, n∈N}.

2.3.2 Intersection.

D´efinition 2.7 SoientA, B ensembles. L’intersection deA etB, not´eeA∩B, est l’ensemble des ´el´ements appartenant `a A et `a B :

(x∈A∩B)⇐⇒((x∈A)∧(x∈B)).

Exemples 2.8 ZQ=Z.

Q+Z=N.

R∩ {x∈C/Im(x)6= 0}=∅.

2.3.3 Compl´ementaire.

D´efinition 2.9 Soient A E ensembles. Le compl´ementaire de A dans E, not´ee E/A ou CEA (ouAc si E est ´evident), est l’ensemble des ´el´ements de E n’appartenant pas `a A :

(x∈ CEA)⇐⇒((x∈E)∧ ¬(x∈A)).

Exemples 2.10 CZN={−n, n∈N} 2.3.4 Produit d’ensembles.

D´efinition 2.11 Soient A, B ensembles. On appelleproduit de A par B l’ensemble A×B ={(a, b), a∈A, b∈B}.

Exemples 2.12 R2 ={(u, v), u∈R, v R}.

{1,2,3} × {i,−i}={(1, i),(2, i),(3, i),(1,−i),(2,−i),(3,−i)}.

Remarque 2.13 Si les ensembleA, B sont finis alors card(A×B) = card(A).card(B).

(5)

3 quantificateurs.

Une proposition logique peut d´ependre d’une variable appartenant `a un ensemble donn´e.

Par exemple, x∈R+ =⇒x3+ 1>1 signifie ”pour toutx∈R+, on a x3 + 1>1”.

On introduit le quantificateur qui signifie ”pour tout”.

L’exemple pr´ec´edent devient : ∀x∈R+, x3+ 1>1.

A l’inverse, une proposition peut n’ˆetre vraie que pour certains ´el´ements d’un ensemble.

On introduit le quantificateur qui signifie ”il existe”.

Exemples 3.1 ∃x R, x3 + 1>1 signifie ”il existe au moins un x R tel que x3+ 1> 1.

Ce qui est vrai.

Remarque 3.2 ∃! signifie ”il existe un unique ´el´ement” :

∃!x∈R, x3+ 1 = 1.

Exercice 3.3 Les propositions suivantes sont-elles vraies ? Quelle est la n´egation de celles qui sont fausses ?

i) ∀x∈R, x1.

ii) ∃x∈N, xR.

iii) ∀x∈R+,ln(x) = 1.

iv) ∀x∈R,∃n∈N, n≤x < n+ 1.

v) ∃n Z,∀x∈R, n≤x < n+ 1.

Exercice 3.4 quel le plus grand sous-ensemble F de E sur lequel la proposition A est un th´eor`eme ?

1) E ={1,2,3,4,5,6,7,8,9}, A=”Si x∈F alors x est divisible par 2”.

2) E ={1,2,3,4,5,6,7,8,9}, A=”Si x∈F est divisible par 2 alors x est divisible par 3”.

3) E ={1,2,3,4,5,6,7,8,9}, A=”Si x∈F est divisible par 2 et par5 alors x est divisible par 3”.

4) E ={1,2,3,4,5,6,7,8,9}, A=”Si x ∈F est divisible par 2 alors x est divisible par 3 sinon x est sup´erieur ou ´egal `a 5”

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