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W. SIEMENS. — Beitrag zur Theorie des Magnetismus (Contribution à la théorie du magnétisme); Sitzungsberichte der Berl. Acad., 23 juin 1881, p. 701

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238431

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Submitted on 1 Jan 1885

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W. SIEMENS. - Beitrag zur Theorie des Magnetismus (Contribution à la théorie du magnétisme);

Sitzungsberichte der Berl. Acad., 23 juin 1881, p. 701

M. Krouchkoll

To cite this version:

M. Krouchkoll. W. SIEMENS. - Beitrag zur Theorie des Magnetismus (Contribution à la théorie du

magnétisme); Sitzungsberichte der Berl. Acad., 23 juin 1881, p. 701. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4

(1), pp.426-436. �10.1051/jphystap:018850040042601�. �jpa-00238431�

(2)

426

.point lumineux,

on apercevra des anneaux

concentriques

à ce

point,

le rouge en

dehors,

le violet en dedans.

L’apparition

des

anneaux, ainsi que la lecture du

thermomètre, peuvent

se faire de loin avec une lunette.

L’autre

hygromètre,

que nous avons

disposé

pour avoir directe-

ment la

température

de

l’enveloppe métallique

au moment de

l’ap- parition

du voile de

rosée,

est de même forme que le

premier.

Il

est traversé par une

gaine

de même métal dans

laquelle

est

parfai-

tement

ajusté

un thermomètre sensible.

Quelle

due soit la

tempé-

rature de l’air

ambiant,

le refroidissement se fera avec une très

grande rapidité,

en faisant passer un courant d’air au-dessus du

liquide.

Pour mettre en évidence les causes d’erreur que l’on

peut

com- mettre, avec les

hygromètres

dans

lesquels

le thermomètre

plonge

dans le

liquide,

nous avons

placé

dans le même

appareil

un

deuxième thermomètre dont le réservoir

plonge

dans l’éther.

Dans ces

conditions,

si l’on fait

l’appel d’air,

on constatera que le thermomètre mouillé descend avec

plus

ou moins de

rapidité,

suivant que son réservoir sera

plus

ou moins enfoncé dans le li-

quide :

mais il sera

toujours

de

plusieurs degrés

au-dessous de -celui

qui indique

la

température

de la surface

métallique

au mo-

ment de

l’apparition

du

dépôt

de la rosée.

W. SIEMENS. 2014 Beitrag zur Theorie des Magnetismus (Contribution à la

théorie du magnétisme); Sitzungsberichte der Berl. Acad., 23 juin 1881, p. 701.

Le but de cet article est de montrer le rôle du milieu ambiant dans les

phénomènes magnétiques

et d’établir une théorie de

ces

phénomènes

en tenant

cornpte

des

propriétés

de ce milieu.

En

partant

des idées

d’Ampère

sur le

magnétisme,

l’auteur ar-

rive à cette conclusion que les corps

magnétiques,

comme le

fer, opposent

à la

polarisation magnétique

une résistance

plus

faible

que les corps non

magnétiques,

ou bien que les

premiers possè-

dent une conductibilité

magnétique plus grande.

Un anneau ho-

mogène, concentrique

à un

conducteur,

ne

peut produire

aucune

action à

distance,

toutes les

lignes

de force restant à l’in térieiir de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040042601

(3)

l’anneau. Ce

phénomène change

dans un anneau ouvert.

D’après

l’auteur,

il résulte

d’expériences qui

seront décrites ci-dessous que. dans un anneau

interrompu,

le

magnétisme

total doit être

plus petit

à cause de la résistance de l’air

qui remplit

la coupure. Les

lignes

de force

qui

réunissent les deux

parties

de l’anneau doi-

vent

remplir

en nombre variable tout

l’espace qui

l’entoure et

produire

le

phénomène

de l’attraction

magnétique

et celui du

magnétisme

libre.

M. Siemens

généralise

la théorie

d’Ampère

et l’étend à tous les

corps de la nature : « Non seulement les corps

magnétiques,

mais

tous les corps, ainsi que

l’espace vide,

sont

remplis

de courants cir-

culaires

préexistants

de très

petites dimensions,

et les corps nza-

gnétiques

ne diffèrent des corps non

magnétiques qu’en

ce que dans les

premiers

le nombre de ces courants circulaires contenus

dans l’unité de volume est

beaucoup plus grand

que dans les der- niers. o

On pourra réduire tous les

phénomènes magnétiques

à la pro-

priété qu’a le

courant

électrique

d’exercer une action directrice sur

les solénoïdes moléculaires

répandus

dans tout

l’espace,

et dans

les corps

magnétiques

en nombre

beaucoup plus grand.

Par cette

action

directrice,

les axes des solénoïdes tendent à se

placer

per-

pendiculairement

à la direction du courant et à former des cercles d’attraction

concentriques.

La

grandeur

de la rotation des axes

dépend

de la

grandeur

de la force directrice ou

magnétisante

et

du nombre de courants

particulaires

contenus dans l’unité de vo-

lume. L’auteur recommande de

désigner

ce

rapport numérique

sous le nom de conductibilité

électrique

ou celui de résistance à la di s trihu tion

magnétique.

Afin de soumettre sa manière de voir à une

épreuve expérimen- tale,

l’auteur

prend

le cas d’un anneau de fer

fermé,

entouré de fil

isolé,

ou celui d’un

tuyau

de

fer;

dans ces deux cas,

d’après

les

recherches de M.

Kirchhoff,

il

n’y

a pas d’action à distance si l’enroulement est uniformc. L’auteur a déduit antérieurement des formules

d’Ampère l’expr ession

suivante pour le moment

magnétique

d’un

tuyau

de fer parcouru par un courant suivant

son axe

s étant

l’épaisseur

de la

paroi, lIa longueur

du

tuyau

et i l’inten

(4)

428

sité du courant. L’exactitude de cette formule a été vérifiée par l’auteur

expérimentalemen t.

Si l’on entoure d’une

spirale

serrée un anneau de fer de section q et de rayon moyeno, la force

magnétisante

sera,

d’après

les con-

sidérations

précédentes, proportionnelle

à l’intensité du courant

multipliée

par le nombre des

spires,

chacune

ayant approximati-

vement la

longueur

de l’anneau 2rp. La résistance

qui s’oppose

à cette force

magnétisante

est directement

proportionnelle

à la

longueur

de la barre

courbée,

c’est-à-dire à 9- et inversement

proportionnelle

à la section et à la conductibili té

magnétique

du

fer que l’on

peut désigner

par

y.

Le moment

magnétique

de l’an-

neau de fer sera dans chacune de ses sections transversales

cette

expression ayant

une

signification analogue

à la

précédente

M = ils const.

Dans le but de rechercher si le

magnétisme développé

par une

force

magnétisante

dans un barreau de fer ou dans un fer à cheval

est inversement

proportionnel

à la résistance totale du circuit

magnétique,

l’auteur fit

l’expérience

suivante : il fit

préparer

un

fer à cheval avec une barre de fer de 20mm

d’épaisseur,

deux fois

recourbée à

angle

droit. Chacune des branches avait

70 mm

de lon-

gueur et sur chacune on avait enroulé une

spirale

de 35mm de lon- gueur, formée de 26 à 130 tours de fil isolé de Imm de

diamètre ;

sur le dos du fer à cheval on avait enroulé une bobine d’induction.

Le fer à cheval

pouvait

être fermé sur lui-même à l’aide d’une ar-

mature

ayant

la même section que lui. Les extrémités des bran- ches sortaient des

spirales

sur une

longueur

de 20mm.

A l’aide d’un commutateur convenable on

pouvait

renverser le

sens du courant

qui parcourait

les

spirales magnétisantes.

L’in-

tensité du courant était mesurée avant

chaque

renversement à l’aide d’un

galvanomètre

à

torsion, ayant

un

grand

nombre de tours

de fil fin. Cet instrument donnait la différence de tension aux

deux bornes de la

spirale magnétisante.

On

pouvait

faire varier

l’intensité du courant soit en intercalant des

résis tances,

soit en

dérivant le courant. Le courant

développé

dans la bobine d’induc-

tion au moment de l’inversion du courant

magnétisant

traversait

(5)

les

spires

d’un

galvanomètre

à réflexion presque

apériodique.

L’impulsion

de ce

galvanomètre

mesurait le double du moment

magnétique produit

dans le fer à cheval par l’action du courant.

Si, après chaque

variation

d’intensité,

on

prenait

la

précaution

de

produire plusieurs

inversions du courant avant d’effectuer la me-

sure, on trouvait

toujours

des résultats concordants même avec de

grandes

différences d’intensité.

Il résulte des nombres obtenus que, dans le fer à cheval

fermé,

le

niagnétisnie

croît au commencement

plus

vite que l’intensité du

courant. Dans le cas où l’aimant est ouvert, le

magnétisme,

pour

un courant faible

(o,o5 d’an1père),

n’est environ

que 1 3

de celui

qui

se

développe

avec la même force

magnétisante

dans

l’aimantfermé,

et pour un courant deux fois

plus

intense

( o, i i d’ampère)

il

est 1

en-

viron. Dans l’aimant ouvert l’accroissement du

magnétisme

reste

à peu

près constant,

c’est-à-dire

qu’il

est à peu

près proportionnel

à l’intensité du courant

jusqu’à

une certaine limite

qu’on

atteint

sans échauffer

trop

les

spires.

M. Siemens fit couper les bouts des branches

qui dépassaient

les

spirales,

sur une

longueur

de

2ot""1,

et refit les

expériences.

Les résultats de ces dernières font voir que, par le raccourcissement des

branches,

le

magnétisme

de l’aimanu fermé s’accroît notable- ment, tandis que celui de l’aimant ouvert décroît dans une pro-

portion

encore

plus grande,

de sorte que pour

o,05 ampères

le rap-

port précédent

n’est

plus

que

j)

et pour o,

I ampère

il n’est

plus

que

23 .

Cette diminution considérable est évidemment due non seule-

ment à

l’augmentation

de la résistance àla distribution du milieu am-

biant,

par suite du raccourcissement des

branches,

mais encore à la

diminution de la force

magnétisante,

car les

spirales exerçaient

une

action

magnétisante

sur les

parties

actuellement

coupées.

En

adap-

tant sur les extrémités

polaires

des branches

coupées

des bouts

du même diamètre et de 10 mm de

hauteur,

afin d’obtenir une lon- gueur de branches pour

laquelle

le

magnétisme

devînt

double,

l’auteur trouva les nombres suivants :

(6)

430

TABLEAU II. - Courant de o, i

d’ampère.

On voit

qu’avec cinq pièces

additionnelles la limite

qu’on

se

proposait

d’atteindre était

dépassée ;

la

longueur

de l’aimant était

alors le double de la

longueur

initiale. L’accroissement

du magné-

tisme diminue donc avec le nombre des

pièces ajoutées, quoique

ces dernières aient toutes la même

longueur.

Cela tient à ce que l’action des

spirales

est

plus

efficace sur les

pièces

voisines que sur les

pièces éloignées.

C’est encore par l’action des

spirales

sur les

pièces

additionnelles

qu’on peut expliquer

l’accroissement

rapide

du

magnétisme.

Il résulte encore de ces

expériences

que dans un électro-aimant non fermé le

magnétisme développé

par une force

magnétisante

est fonction de sa surface. Ce résultat a été confirmé par cette observation

qu’en remplaçant

les

pièces

additionnelles

pleines

par des tubes de

fer,

à

parois minces,

de même

longueur

et de même

diamètre,

le renforcement du

magnétisme

restai t à

peu

près

le même. En bouchant les tubes avec un

couvercle,

on

n’observait aucune différence si ce couvercle

n’augmentait

pas la

longueur

de l’aimanl.

Pour déterminer la résistance

qu’oppose

le milieu

ambiant,

ma-

gnétique

ou non, à l’aimantation du

fer,

il est nécessaire de comparer la résistance à la distribution de l’air ou du vide avec celle du fer.

Ce

rapport

ne

peut

être constant, la résistance

magnétique spé- cifique

du fer variant avec l’intensité de l’aimantation. Aussi M. Siemens

prend-il

comme terme de

comparaison

le fer à son

aimantation maximum.

Pour trouver le

rapport

entre la conductibilité

magnétique

de

l’air à celle du fer à son maximum

d’aimantation,

M. Siemens fit t

préparer

deux

plaques

carrées de fer

ayant

chacune 80mm de côté

et

4-- d’épaisseur;

ces

plaques peuvent

se visser sur les

pièces prismatiques

que l’on

adapte

sur les extrémités

polaires.

Les

pla-

ques étant

placées

à 5mm l’une de l’autre et l’intensité du courant

(7)

étant de 0,1 ampère,

celles-ci

renforçaienlle magnétisme

de la même

quantité du’un

morceau de tôle de fer de 1 -,q de

section,

reliant

entre eux les deux

pôles

mobiles

placés

l’un par

rapport

à l’autre

à la même distance de

Jmm, après

avoir enlevé

préalablemen t

les

deux

plaques.

Il résulte de là que la conductibilité

magnétique

du

fer à son maximum d’aimantation estde

48o

à

5oo,

si l’on

prend

pour unité celle de l’air. On a

répété

la même

expérience

avec de

plus grandes

distances entre les

plaques,

avec des fils de

fer,

des

plaques

de tôle et de

petits

barreaux de fer

carrés,

et toutes ont

donné les mêmes

rapports numériques.

Afin de s’assurer si cette résistance

magnétique

de

l’air, qui

est

5oo fois celle du

fer,

ne doit pas être attribuée à l’influence de

l’oxygène

de

l’air, qui

est

magnétique,

l’auteur fit

préparer

deux

plaques

de fer de 8rom de

diamètre,

réunies l’une et l’autre par l’intermédiaire d’un anneau de

laiton,

celui-ci étant soudé à

chacune des

plaques.

Deux ouvertures,

pratiquées

dans l’anneau de

laiton, permettaient (la

distance entre les

plaques

étant de

5mm)

soi t

d’emplir

l’intervalle entre les deux

plaques

de fer d’m gaz

quel-

conque, soit

d’y

faire le vide. Les

plaques

ainsi

disposées

étaient

fixées sur les

allonges

de l’aimant. On n’a constaté aucune diffé-

rence dans l’effet

nzagnétique quand

l’intervalle entre les

plaques

était

rempli d’air, d’oxygène

et

d’hydrogène,

ou

quand

il était

vide.

D’après l’auteur,

en rattachant l’idée

d’Ampère

sur les courants

particulaires

aux idées du P. Secchi et de M. Edlund sur les tourbillons d’éther

qui rempliraient

tout

l’espace,

ces tourbillons

produiraient

les courants

d’Ampère,

et ils seraient

plus

intenses

ou en

plus grand

nombre dans les corps

magnétiques qu’ailleurs.

L’expérience

suivante a été faite pour prouver que

l’espace rempli

de matière non

magnétique,

ainsi que le

vide, peut

être influencé par des courants

électriques,

tout à fait comme le fer à

son état de maximum

d’aimantation,

seulement l’effet est environ 5oo fois

plus

faible

qu’avec

le dernier métal.

Deux bobines faites avec du fil de 1 mm de

diamètre, ayant

chacune 0 m, 10 de

longueur

et

87 mm

de diamètre

intérieur,

sont

placées

à

131 mm de distance l’une de

l’autre,

leurs axes étant

parallèles.

Les faces

polaires

de ces deux solénoïdes sont couvertes de

pla-

dues de

fer,

une seule

plaque

couvrant les deux faces voisines.

(8)

432

Les

parties

des

plaques

entre les bobines sont couvertes de

spirales

d’induction. Deux boulons

de laiton,

traversant les

plaques

et les

bobines suivant leurs axes, servent à presser les

premières

contre

les dernières. Les deux solénoïdes formaient ainsi avec les deux

plaques

un aimant en fer à cheval fermé sur

lui-mème,

dont le

moment

magnétique pouvait

être mesuré à l’aide des deux

spirales

d’induction

qui

couvraient les

plaques

de fer. Les mesures sont

résumées dans le Tableau

ci-joint.

On

voit, d’après

ce

Tableau,

que le

phénomène

se passe comme si les deux

plaques

étaient réunies par un

cylindre

de fer au lieu

du

cylindre

de laiton. Dans une

expérience,

l’auteur réalisa cette

dernière

condition;

il réunit les deux

plaques

par un

cylindre

de

fer de

4 mm

de diamètre : sa section était

ainsi 1 500

de celle des solé-

,

noïdes,

e t

il trouva que le moment magnétique

étai t environ deux fois

plus grand

que dans le cas

précédent, lorsque

l’intensité du courant

était de

pan’p,2.

La sixièlne colonne du Tableau donne les

rapports

des déviations dans les deux cas, et l’on voit que, pour l’intensité de

2amp ,

ce

rapport

est 2 environ. Ces

rapports

ne diffèrent pas beau- coup de l’unité dans le cas des courants très

faibles, puis croissent, atteignent

vite une valeur double et se mettent à décroître

lentement. Cela tient à la nature du fer des armatures et de celui du

cylindre;

sa résistance

magnétique

est

grande lorsque

les cou-

rants sont ou très faibles ou très intenses.

(9)

D’après

JM.

Siemens, lorsqu’un

courant

parcourt

un conducteur enroulé sur une barre de

fer,

il se

développe

dans cette dernière

autant de

magnétisme qu’il peut

en être fixé par la somme des moments

magnétiques

des éléments d’air ou

d’espace qui

touchent

sa surface.

Pour le

démontrer,

l’auteur fait le raisonnement suivant : Il considère un

cylindre

de fer de

longueur

indéfinie

de rayon

r

sur

lequel

en un

point quelconque,

loin de ses

extrémités,

on a

enroulé une

spirale.

Soit y le moment

magnétique du’un

cou-

rant circulant dans la

spirale peut développer

dans l’unité de sec-

tion à une distance x du milieu de la

spirale,

le moment

magné- tique

de la section considérée sera

rr 2 y.

Ce moment diminue

lorsque

croît et, si la théorie énoncée est exacte, d’une

quantité qui peut

être liée par le moment de la couche d’air en conlact avec la surface extérieure de la

partie correspondant

à

l’allonge-

ment clx. On a donc

Inéquation

différentielle

c étant la

longueur

du chemin suivant

lequel

s’efiectue

l’intégra- tion ;

on a donc

et, pour des

déplacements égaux

sur des barres de diamètres diffé-

rents 2,. et 2 0, on aura

Ces

équations

montrent que dans le même

cylindre

de fer le

quotient

des moments

magnétiques

de deux

sections, également éloignées

l’une de

l’autre,

est constant sur toute la

longueur

d’une

moitié du

cylindre,

de sorte que des

déplacements égaux

d’une

bobine fourniraient des diminutions pour cent du moment

magné- tique égales partout.

Ces

équations

montrent encore que, pour des barres

d’épaisseurs

différentes et des

déplacements égaux

de

la bobine

d’épreuve,

les

logarithmes

des

rapports

des moments sont en raison inverse des diamètres des harres.

En établissant

l’équation différentielle,

on a admis que le mo-

ment de la couche d’air en contact avec la barre ne

dépendait

(10)

434

que du moment de l’unité de section de la barre au

point

consi-

déré,

ce

qui

voudrai dire que la résistance

magnétique

de tous les

circuits

magnétiques

extérieurs est la même. En

réalité,

l’effet de la distribution s’exerce entre

chaque

élément de surface d’une moitié de la barre et tous les

points magnétiques opposés

de l’autre

moitié. La distribution

dépend

donc aussi de la distance au milieu de la barre. Cette cause d’erreur sera donc d’autant

plus

sensible

que le

déplacement

se fera

plus près

du milieu de la barre.

Les

expériences précédentes justifient, d’après l’auteur, l’hypo-

thèse de la non-existence du

magnétisme

libre : il

n’y

a,

d’après

lui,

que du

magnétisme fixe,

et une force

magnétisante

ne

peut

produire

dans les corps

magnétiques plus

de

magnétisme qu’il

n’en

peut

être

fixé,

à l’intérieur de ces corps ainsi que dans le milieu

ambiant,

par l’effet de la distribution

magnétique

sous

forme de courbes fermées

produisant

dans

chaque

section le même

moment

magnétique.

Cette

conception

est

analogue

à celle de la distribution

électrique moléculaire,

et les lois de cette dernière

peuvent s’appliquer

à la distribution

magnétique ;

à l’aide du coer-

ficient

48o exprimant

le

rapport

de la résistance

magnétique

du fer

à celle de

l’air,

on

pourrait

déterminer l’influence de la masse et

de la forme du fer sur L’intensité du

champ magnétique qu’on

dé-

sire créer.

La formule

a été établie dans

l’hypothèse

d’un

cylindre

lnflnlnlent

long;

elle

ne

s’applique

pas à un

cylindre

de

longueur

finie à cause de l’in-

fluence des surfaces terminales.

La distribution

magnétique

dans une barre de

longueur finie, quand

la force

magnétisante agit

d’une manière uniforme sur toutes

les

parties

de la

barre, perd complètement

son caractère

logarith- mique

et

prend,

comme l’a montré Van

Rees,

le caractère para-

bolique

ou celui d’une chaînette. M. Siemens a

disposé

un bar-

reau de 150 mm de

longueur

et de

jlllm,7°

de

diamètre,

dans un tube

de verre d’une

longueur

à peu

près

double dans

lequel

le barreau

entrait à frottement doux. Le tube

porte

une

spirale magnétisante,

ayant

un enroulement

uniforme ;

le barreau

peut

se

déplacer

à

l’intérieur du tube et l’on

pouvait

mesurer le moment

magnétique

(11)

de

chaque

section à l’aide d’une bobine d’induction enroulée sur

le milieu du

tube,

en renversant le sens du courant.

Le Tableau suivant donne les moments

magnétiques

du barreau

mesurés à des distances variant de 20 mm à

701l11l1

du

milieu,

dans le cas

où l’aimantation

partait

du milieu et dans celui elle s’eiectuait d’une manière uniforme. Les intensités du courant étaient choisies de telle manière que l’extrémité du barreau eût à peu

près

la même

aimantation dans les deux cas.

En

calculant, d’après l’écluation

de la

parabole

les valeurs 2 p à l’aide des nombres

compris

dans la deuxième,

colonne,

on trouve pour ces valeurs le nombre

Si l’on calcule avec les nombres de la troisième colonne le quo- tient

L, d’après

la formule

L y y1 = 2 r x,

pour un

déplacement

con-

stant de 10 mm de la bobine

d’induction,

on trouve les valeurs sui-

vantes :

On voit que ce

quotient

n’est pas constant conme dans le cas

d’un barreau de

longueur

indéfinie : il croît à mesure

qu’on s’ap- proche

de l’extrémité du

barreau,

ce

qui

était à

prévoir.

Van Rees a trouvé que, dans un aimant en forme de barreau

prismatique,

les moments

magnétiques

des différentes sections dé- croissaient suivant une

parabole

de la même manière que pour un

(12)

436

barreau de fer aimanté.

(ceci, d’après

31.

Siemens,

n’a lieu que dans les aimants

auxquels

on a

donné, pendant l’aimantation,

un

moment uniforme sur toute leur

longueur. Lorsque

la force

magné-

tisane cesse

d’agir,

les aimants moléculaires tendent à

reprendre

les

positions cIu’ils occupaient

avant l’aimantation : il en résulte

un état

d’équilibre qui

est le méme que dans le fer aimanté.

Dans un autre

Mémoire,

Fauteur a

développé

l’idée que,

d’après

la théorie

d’Ampère,

les aimants moléculaires devraient être con-

sidérés comme formés chacun de deux aimants élémentaires ou

solénoïdes

placés

l’un en face de l’autre avec les

pôles

de sens con-

traire en

regard.

Ces deux aimants élémentaires tournent ensemble librement dans toutes les

directions,

sans

éprouver

aucune résis-

tance,

mais,

sous I’effet d’une force

magnétisante extérieure, chaque petit

airnant tournerait par

rapport à

son voisin de manière à

prendre

tous les deux des

positions

semblables.

D’après l’auteur,

les idées

développées plus

haut conduiraient à étendre la théorie

d’Ampère

et à admettre que tout l’univers esu

rempli

de solénoïdes moléculaires

accouplés,

on

bien,

de tourbil-

lons

d’éther,

si l’on admet les idées de M.

Edlund;

et le nombre

de ces tourbillons serait

plus grand

dans la matière

magnétique

que dans la matière non

magnétique.

lie moment

magnétique produit

par une force

magnétisante

serait non seulement un effet direct du courant, mais surtout le

produit

de l’action mutuelle des aimants élémentaires contribuant à une rotation

provoquée

par le courant. L’auteur

s’aperçoit

d’une difficulté que rencontre cette dernière

hypothèse :

celle d’ex-

pliquer

le retour des aimants à l’état initial

après

la

suppression

de la force

Inagnétisante lorsqu’il n’y

a pas de

force coercitive,

difficulté que Fauteur veut

expliquer

par un effet simultané de forces attractives et

répulsives, qui produirait

un état

d’équilibre compatible

avec les faits fournis par les

expériences.

M. KROUCHKOLL.

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