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(1)

HAL Id: jpa-00233409

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Contribution à la mécanique ondulatoire

J. Céhéniau

To cite this version:

(2)

CONTRIBUTION A LA

MÉCANIQUE

ONDULATOIRE

Par J.

CÉHÉNIAU

(’).

(Bruxelles).

Sommaire. 2014 On ne peut, d’après le principe de la Relativité générale, supposer en toute généralité

que l’espace métrique dans lequel se passent les phénomènes physiques soit

identique

à l’espace pseudo-euclidien de Minkowski. Il est donc utile de développer le plus possible la théorie de la Mécanique

ondulatoire sous une forme complètement invariante. C’est ce que nous avons fait dans le présent travail. Signalons la démonstration très simple des théorèmes de conservation de l’électricité et de

l’impulsion et de l’énergie, ainsi que le théorème d’équivalence entre le principe variationnel 2014

qui

fournit les équations fondamentales de la Mécanique ondulatoire 2014 et le principe des opérateurs.

Nous exposons enfin une théorie relativiste de l’électron 2014

ou positon 2014

magnétique qui e présente

comme une généralisation naturelle de la théorie de l’électron sans spin.

i.

Mécanique

relativiste des

points massiques

électrisés. - Définissons

l’espace-temps

par l’en-semble des

quatre

variables

xi,

X2, x3,

et par la forme

quadratique

fondamentale,

ou sa

métrique

spa-tio-temporelle

(’)

sont dix fonctions

(réelles)

des

X1,.. xl;

ces fonctions sont les

potentiels gravifiques

d’Einstein.

Les

quatre

composantes

covariantes du

potentiel

électromagnétique

seront

représentées

(x 1, ...

x4-):

les six

composantes

covariantes de la

fpree

électromagnétique

seront alors

D’autre

part,

nous

désignerons

par e la

charge,

prise

avec son

signe,

de la

particule

considérée,

et par fllo,

sa masse au repos.

Posons

où A et B sont les extrémités de la

ligne

le

long

de

laquelle

s’effectue

l’intégration.

De

plus,

où c est la vitesse de la lumière dans e vide de Min-kowski.

(1) Aspirant du F. N. R. S.

(2) Nous emploierons toujours les notations et le langage du

calcul tensoriel.

On sait que lés

trajectoires

de toute

particule

maté-rielle

électrisée,

ainsi que leur mode de parcours, s’ob-tiennent en extrémant

(’) .

ô I = 0.

(5)

Dans

(5)

on varie par

rapport

aux

xl,

et en

sup-posant

fixes les extrémités de la

ligne

le

long

de

laquelle

se fait

l’intégration.

Les

potentiels

et sont ceux

relatifs au

champ

extérieuï- : la

particule

électrisée est

un corps

d’épreuve.

Rappelons

que la fonction halmitonienne relative

aux extrémales de

(5)

est

avec la condition nécessaire

L’équation

de Jacobi

correspondante

est

avec la condition nécessaire

as-- .

(9)

ès

(9)

Dans le

système d’équations

aux dérivées

partielles

,

(8), (9),

par

rapport

aux

cinq

variables

indépendantes

.ri,...

x4- et s,

remplaçons

l’équation

(8)

par

l’équation

homogène

1 (1) TH. DE DONDER. Graiififiue Gauthier-Villars, éq. 3.B1.

(3)

182

Le

système(8), (9)

est

équivalent

au

système

(10), (9).

Pour

éviter,

dans les

équations

(9), (10),

toute confu-sion entre ~s

qui

y

figure,

et le 1 s défini par

(1),

nous

remplacerons

ici la variable

indépendante s

par la variRble

indépendante

a,

Le

système (10), (9)

s’écrira donc :

Par

définition,

l’équation

des ondes t2 = 0 associée

à la

particule

matérielle électrisée sera

l’équation

(11),

dans

laquelle

on

remplacera S par

Q, c’est-à-dire

D’autre

part,

nous

justifierons,

dans le

chapitre

sui-vant,

cette

appellation

« ondes Q = 0 associées à la

particule

massique

électrisée ».

2.

Principe

variationnel de la

mécanique

ondulatoire. - En

reprenant

le

premier

membre de

(13),

posons : 1

a)

est t une fonction réelle des variables

spatio-temporelles

x’...,

x~ et du

paramètre

6 introduit

précédemment

par

(11)

et

(2~).

En suivant Th. De Donder

(2),

nous déduirons de cette

forme,

l’équation

fondamentale de la

mécanique

ondulatoire du

point

matériel

électrisé,

au moyen du

principe

variationnel

suivant : 1

ux- 0 u

(l) TH. DE DoNDER. Bull. Acad. Roy. de Belgique, 5 février 1927.

(2) Ta. DE DONDER. Bull. Acad. Roy. de Belgique, 5 février 192~.

En

explicitant (16),

nous obtiendrons

l’équation

réelle :

Nous dirons que

(17)

est

l’équation

fondamentale-relativiste de la

mécanique

ondulatoire en

xl, ...

xl et (7.

Remarquons

que cette

équation (17)

est linéaire par

rapport

aux dérivées secondes et

premières

de la fonc-tion ~.

b)

Les surfares

caractéristiques

de

Cauchy

ou ondes

Q

(xl,... XI, T)

# 0

(tg)

compatibles

avec

l’équation

(40)

doivent satisfaire à

l’équation

C’est

précisément

l’équation ( 13).

Soient "BV’ et W" deux fonclions réelles

assujetties

cha-cune à satisfaire à

l’équationfondamentale (réelle) (Z ~ );

on aura donc :

Ces deux

équations

étant comme nous l’avons

re-marqué, linéaires,

pourraient

être

remplacées

parl’équa-tion

unique équivalente

d’où

l’équation’

fondamentale

complexe

et relativiste de la

mécanique

ondulatoire à

cinq

variables

(x ’ , , ..

x ,

(7).

-n - fi

Remarquons

que si w~ est la

conjuguée

de

W,

on

3.

Equation

fondamentale dans

espace temps.

- Posons

S est donnée par

(12);

h est la constante de Planck. En vertu de

(12),

on aura :

(4)

Il résulte de

(23)

que

Considérons maintenant

l’équation

(Z1’)

et

rempla-ô2 qr _

çons-y _ô

par leur valeur

(25).

Nous verrons

cr a û""

ainsi que la fonction ’

(xi,... X4)

doit satisfaire à

l’équation

C’est

l’équation

relativiste de la

mécanique

ondula-toire

(1).

Remarquons

que le

paramètre

6 a été éliminé

grâce

à

l’hypothèse

(22) ;

celle-ci introduit la constante h de Planck. De

plus,

les coefficients de

l’équation

(26)

ne

sont

plus

tous

réels,

comme c’était le cas dans

(2l’).

Si,

au lieu de

(22),

on avait

posé

CB! J Ch

; ,o,

puis

on aurait obtenu au lieu de

(~26),

l’équation

en cp,

On déduit

(~6‘ j

de

(26)

en

changeant

dans cette der-nière

équation i

en - i et W

en ?,

ou bien encore, en

y

changeant

e en - e et IF en ?.

4. Autres formes du

principe

variationnel.

-a)

Dans

l’espace

(.1:1,...

- Au lieu de

prendre

la forme réelle J

(/)

comme forme servant de base au

principe

variationnel

in 6),

prenons dans

l’espace

à

cinq

dimensions la fonction réelle

où le

symbole

T*

indique

la fonction

conjuguée

de la fonction

complexe

introduite au

paragraphe

2.

(1) TH. DE DONDER. Loc. cit.

On vérifiera immédiatement que

Il en résulte que

l’équation

est

équivalente

à

(2l).

On aura de même

b)

Dans

l’espace-temps

(x~ .., ,

x4).

- En tenant

compte

de

(25)

et

(Z3), (18) donne,

dans

l’espace-temps,

et calculons la dérivée variationnelle de cette fonction

L,

par

rapport

à On aura

Il en résulte que les

équations

sont

respectivement identiques

à

(26)

et

(~6’).

(5)

De-184

Donder

(’)

consiste essentiellement à affirmer que tout

problème posé

par la

Mécanique

ondulatoire est

iden-tique

à un

problème

correspondant

de la théorie des

champs gravifiques.

Considérons ici le cas où la fonction

lagrangienne

de la

Mécanique

ondulatoire est donnée par

(29).

En vertu du

principe

de

correspondance,

le courant

élec-trique correspondant

sera donné par

et le tenseur

massique symétrique

sera

Plus

explicitement,

on aura

6. Théorèmes de la conservation de l’élec-tricité et théorème de

l’impulsion

et de

l’éner-gie.

-

a)

Considérons les

quatre’ composantes

du

cou-rant

électrique

données par les seconds membres de

(34),

et démontrons

qu’on

a, en vertu des

équations

(31),

Pour

cela,

nous calculerons

Nous obtiendrons d’abord

(1) Bull. Acad. Roy. de

Belgique,

2 août 1927,

Mais on verra que

(3~),

Grâce à

(38)

et

(39),

De

(40)

et

(37),

il résulte immédiatement

qu’on

aura

(a6),

en vertu de

(3

1).

b)

Posons maintenant

1 - .

appliquons

les identités de D. Hilbert

généralisées (’)

au

multiplicateur

L. Nous obtiendrons ainsi

(.

a)

désigne

encore une dérivée covariante par

rap-port

à xa. En tenant

compte

de

(31),

(56’)

et

(72),

nous

.1 aurons alors

Ces

quatre

équations

constituent le théorème de

l’impulsion

et de

l’énergie.

Elles sont satisfaites par

toute solution U’+ des

équations

(31).

La

réciproque

n’est pas vraie. Mais on

accepte

comme solution de

(43)

que les fonctions

T,

T+

qui

satisfont à

(3i).

Posons

ce sont les

composantes

covariantes de l’accélération

du

point

matériel considéré. En tenant

compte

de

(33),

(43)

s’écrit

On

reconnaîtra,

dans

(~3’),

l’expression

du théorème de

l’impulsion

et de

l’énergie

de la théorie des

champs

gravifiques.

Remarquons

enfin

qu’on

a

(6)

C’estla condition

d’orthogonalité dansl’espace-temps,

condition écrite dans le

langage

de la

Mécanique

ondu-latoire.

7. Théorème

d’équivalence

entre le

principe

variationnel et le

principe

des

opérateurs.

-Dans le

paragraphe

2,

nous sommes

passés

de la

Méca-nique

relativiste

classique

du

point

matériel électrisé

aux

équations

de la

Mécanique

ondulatoire

(31), grâce

à un

principe

variationnel.

On

peut

obtenir ces

équations (31)

par le

procédé

sytîibolique

suivant. La

f onction

hamiltonienne de la

Mécanique

relativiste du

point

(mo, e)

a été définie par la formule

(6).

On avait la condition

(7~,

Introduisons dans

(~~),

des

opérateurs

en y

rempla-çant

L

où le

symbole ( ), « désigne

la dérivée

covariante,

par

rapport

à xa, de la fonction

qui

sera mise dans la

parenthèse.

Nous obtiendrons ainsi

l’opérateur,

La relation

(44)

sera

remplacée

par

l’équation

sym-bolique.

La

première

équation

(31)

peut

alors s’écrire

C’est ce

qu’on

vérifie

aisément,

compte

tenu de

- 1 - -...

Remarquons

que,

grâce

à

(49),

on

peut

intervertir

dans

(46)

l’ordre des facteurs.

8.

Application. -

Une

application

particulière-ment

simple

des formules relativistes est celle du rota-teur

gravifique plan.

Le rotateur

gravifique plan

est un

point

matériel de masse au repos nio

qui

se meut

libre-ment dans un

champ

de

Schwarzschild,

dans le cas où l’orbite donnée par la

mécanique

einsteinienne est une

circonférence de rayon R. Le carré de l’intervalle est alors

(’)

(l) TH. Do DONDER. Applications de la Gravifique einsteinienne,

Mém. des sciences

mathérnattques,

fasc. XLIII.

avec r _-_ 1 -

a/R.

La constante

positive

a est donnée par

f

est la constante de Gauss et M la masse de la

sphère

homogène

produisant

le

champ

de Schwarzs-child considéré.

Les raisonnements se font comme dans le cas du

rotateur

classique.

C’est

pourquoi

nous nous bornerons à donner les résultats suivants. Les fonctions propres sont

Grâce au

principe

de

correspondance

on trouve

alors,

en

désignant

par 6 le facteur de densité

électrique

et

par 1) la

quantité

de mouvement du rotateur.

Remarques. - a)

Au lieu de

(52),

nous aurions pu

prendre

la fonction d’onde

conjuguée

La formule

(54)

n’aurait pas

changé,

tandis que

(53)

serait

remplacée

par

Ceci

correspond

au fait que

l’exposé

fait dans les

paragraphes précédents

donne aussi bien la théorie du

point

matériel

(mû,

+

e)

que celle du

point

matériel

(m9 - e).

b)

Si dans

(35),

on

remplace ~

par sa valeur

(52),

on

obtient

9. Cas d’une

particule massique

électrisée

avec

spin. -

En 1928

déjà

(’),

J. M. Whittaker

publia

un travail

qui

avait pour but de

formuler,

à l’aide de

grandeurs

tensorielles

uniquement,

une théorie de la

Mécanique

ondulatoire de l’électron

magnétique

dans

un

champ

gravifique

quelconque.

Cette étude fut

re-prise

peu

après

par Th. De Donder

(2),

et

précisée,

grâce

au

principe

de

correspondance.

Les calculs que

nécessite le

développement

de cette théorie sont très ardus.

(1) Proc Roy. Soc., London, 1928, p. 543.

(2) Applications de la Gravique einsteinienne, loc. cit., chap. IV.

(7)

186

Nous allons montrer comment une

généralisation

des

considérations

exposées plus

haut conduit à la théorie de J. M. Whittaker-Th. De

Donder,

très

simplifiée.

Soient

et

Q,

(p.

=

1,.,.

4),

les

composantes

cova-riantes des deux

potentiels

de Whittaker. Ce sont des fonctions

complexes.

En nous

inspirant

directement de la fonction

lagran-gienne

(~9),

nous poserons d’abord

La

partie

de cette fonction

lagrangienne

renfer-mant les et

P

est due à Th. De Donder et Y.

Du-pont (’).

La fonction

lagrangienne

totale sera

posée

ici

égale

à

la fonction

(57) augmentée

d’un terme ¡;

qui

tiendra

compte

clu «

spin

de l’électron.

Dans ce

but,

nous posons

où À est une constante

imaginaire

pure que nous

lais-serons ici

arbitraire;

N,n est tel que yv

u,v

forme une

permutation paire

des nombres

1, 2, 3,

4.

Remarquons

+

que l’ est

une fonction réelle.

L’expression (58)

a bien la variance d’un

multipli-cateur.

Considérons donc la fonction

lagrangienne

Par un calcul

analogue

à celui effectué

plus

haut,

en

partant

de

(29)

nous obtiendrons d’abord

(1) Bull. Acad. Roy., Belgique, 1933, 12, 593.

on aura une

expression identique

au second membre de

(68),

où l’on devra

remplacer

P,

par

QA .

Ensuite

Introduisons le

symbole

D

désignant

un

opérateur,

par l’identité

o

Les

équations

fondamentales relativistes de la

Méca-nique

ondulatoire de l’électron

magnétique

seront

alors

Whittaker a montré que, dans un

champ

de

Min-kowski,

ses

équations

sont

équivalentes

à celles du second ordre de Dirac.

b)

Il suffit de

reprendre l’exposé

des

paragraphes (5)

et

(6)

et de

l’appliquer

au cas où la fonction

lagran-gienne

est donnée par

(58)

pour obtenir

l’expression

du courant-densité

électrique

et du tenseur

symétrique

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