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206 FMHRévision tarifaire: TARCO – TARMED Consensus: l’Assemblée des délégués de la FMH valide le concept détaillé

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

7 1 5. 2. 2 017

205 Editorial

Perdre l’autonomie tarifaire pour installer un budget global?

226 Tribune

Die Hausärzte sterben aus oder Der moderne Patient

232 «Et encore…»

par Erhard Taverna

Prévention et angoisse par anticipation

206 FMH

Révision tarifaire:

TARCO – TARMED

Consensus: l’Assemblée

des délégués de la FMH

valide le concept détaillé

(2)

SOMMAIRE 203

Rédaction

Dr med. et lic. phil. Bruno Kesseli, membre de la FMH (Rédacteur en chef); Dipl.-Biol. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Isabel Zwyssig, M.A. (Rédactrice coordinatrice);

Dr med. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr med. Samia Hurst;

Dr med. Jean Martin, membre de la FMH; lic. oec. publ. Anna Sax, MHA;

Dr med. Jürg Schlup, président de la FMH; Prof. Dr med. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr med. Erhard Taverna, membre de la FMH;

lic. phil. Jacqueline Wettstein, cheffe de la communication de la FMH

Rédaction Ethique

Dr theol. Christina Aus der Au, p.-d.; Prof. Dr med. Lazare Benaroyo, membre de la FMH;

Dr phil., dipl. biol. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr med. et lic. phil. Iris Ritzmann; Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff, p.-d.

Rédaction Economie lic. oec. publ. Anna Sax, MHA Rédaction Droit

Me Hanspeter Kuhn, chef du Service juridique de la FMH

FMH

ÉDITORIAL: Jürg Schlup

205 Perdre l’autonomie tarifaire pour installer un budget global? 

QUESTIONS TARIFAIRES: Kerstin Schutz,Christian Oeschger

206 Révision tarifaire: TARCO – TARMED Consensus: l’Assemblée des délégués de la FMH valide le concept détaillé Lors de l’Assemblée des délégués (AD) de la FMH du 26 janvier 2017, les délégués des organisations faîtières, de l’AMDHS, de l’ASMAC et de femmes médecins suisse se sont notamment prononcés en faveur de la révision tarifaire TARCO. En acceptant le concept détaillé, les principes tarifaires et le concept de valeur intrinsèque, l’AD a donné le feu vert à la poursuite des travaux de révision.

THÈME: Thomas Kessler, Mirjam D’Angelo, Anke Trittin

208 Les nouveautés sur le front de l’évaluation de l’économicité  210 Nouvelles du corps médical

Autres groupements et institutions

ASSM: Hermann Amstad, Christof Schmitz, Peter Berchtold

211 L’interprofessionnalité dans le système de santé: la «Charte» porte ses fruits

Courrier / Communications

214 Courrier au BMS

216 Examens de spécialiste / Communications

FMH Services

218 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

Tribune

POINT DE VUE: Konrad Michel

226 Die Hausärzte sterben aus oder Der moderne Patient Les médecins de famille, sortes de dodos et tigres à dents de sabre au sein du corps médical, sont en voie d’extinction. C’est grave. Le monde change et n’a plus besoin d’eux, vraiment? Ou le changement n’est-il que minime et incombe-t-il à chacun de s’y adapter?

(3)

SOMMAIRE 204

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

fax +41 (0)61 467 85 56,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, fax +41 (0)61 467 85 56, www.emh.ch Marketing EMH / Annonces:

Dr phil. II Karin Würz, responsable marketing et communication, tél. +41 (0)61 467 85 49, fax +41

personne de contact, tél. +41 (0)61 467 86 08, fax +41 (0)61 467 85 56, stellenmarkt@emh.ch

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements,

Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

ISSN: version imprimée: 0036-7486 / version en ligne: 1424-4004 Paraît le mercredi

© EMH Editions médicales suisses SA (EMH), 2017. Le Bulletin des médecins suisses est une publication «open- access» de EMH. Sur la base de la licence Creative Commons «Attribu- tion – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 4.0 International», EMH accorde à tous les utilisateurs le droit, illimité dans le temps, de repro- duire, distribuer et communiquer cette création au public, selon les conditions suivantes: (1) citer le nom de l’auteur;

(2) ne pas utiliser cette création à des

obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Schwabe SA, Muttenz, www.schwabe.ch

Horizons

SOUS UN AUTRE ANGLE: Richard O. Binswanger

228 Kurztexte für Ärzte mit knappem Zeitbudget: Die Abgeltung der Kaderärzte im Spital Un sujet délicat, controversé et très émotionnel selon l’auteur qui sait d’expérience de quoi il parle. Se fondant sur trois modèles usuels, l’auteur présente les avantages et les inconvénients de l’indemnisation des médecins-cadres tout en les évaluant de manière critique.

SOUS UN AUTRE ANGLE: Jürg Kesselring

229 Wider Angst und Resignation – im Kopf liegen alle Heilmittel bereit

Et encore…

Erhard Taverna

232 Prévention et angoisse par anticipation Des affiches grand format pour des salles de fitness avec des inscriptions telles que

«Soumettre ma feignasse intérieure» ou «Montrer à mon corps de quoi il est capable». Pas un gramme de graisse, des abdos en béton, un entraînement rigoureux, un but: «Fais partie de quelque chose de grand. Toi-même.» L’enseigne qui fait cette publicité énergique possède des centres de santé, des clubs de fitness et des espaces bien-être. La surveillance et l’amélioration de soi sont tendance, mais reste à savoir si cela nous rend vraiment heureux…

ANNA

(4)

Perdre l’autonomie tarifaire

pour installer un budget global?

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

Les décisions prises en janvier par l’Assemblée des délégués de la FMH (cf. U. Stoffel, BMS 6/2017, p. 177) ouvrent la voie à une proposition de révision, commune et améliorée, donc susceptible de réunir une majorité et aussi d’être négociée avec les partenaires tarifaires.

Un échéancier réaliste a été validé, avec le dépôt d’ici juin 2018 d’une structure tarifaire conforme.

Même si nous faisons le maximum pour que ce projet hautement complexe de révision aboutisse, nous res- tons tributaires d’une décision politique qui pourrait enterrer définitivement l’autonomie tarifaire, décision qui pourrait être prise avant que nous ayons pu dépo- ser notre proposition de tarif. En effet, de plus en plus de voix s’élèvent pour dire que la solution en matière de pilotage des prestations de santé TARMED réside- rait dans la compétence tarifaire élargie du Conseil fé- déral; pourtant ces prestations ne représentent qu’en- viron 15% des coûts totaux de la santé.

En septembre 2016, le Département de l’intérieur a in- diqué comment il entendait économiser: «Il examine d’autres mesures permettant de maîtriser cette hausse importante» [1], notamment par un pilotage financier, à l’aide d’une enveloppe budgétaire. De plus, la déléga- tion des finances des Chambres fédérales a mandaté le Conseil fédéral pour «préparer des projets de loi afin qu’il puisse agir rapidement et concrètement» [2]. Dé- but février 2017, la Commission de la santé du Conseil national est allée encore plus loin en soutenant «un mécanisme de pilotage des coûts et des prestations».

Budget et limitation du volume des prestations, en d’autres termes rationnement, ne sont plus des sujets tabous pour les soins ambulatoires. Sommes-nous face à un changement de paradigme pour l’ambulatoire?

La neutralité des coûts ambulatoires de l’AOS, imposée sans compromis possible par la Confédération, pour- rait faire échouer non seulement les médecins ambula- toires et leur autonomie tarifaire, mais surtout remettre en question la sûreté de notre approvisionnement.

C’est pourtant un fait imparable: une population de plus en plus vieillissante ne pourra pas être soignée au même prix, avec des possibilités toujours meilleures de soins ambulatoires. C’est pourtant ce modèle de rationnement qu’une majorité de la Commission de la santé essaie manifestement de soutenir, en faisant por- ter le chapeau aux fournisseurs de prestations: lorsque les sommes budgétisées auront été dépensées, nous devrons simplement renoncer à des prestations.

Ce n’est pas d’un jeu de passe-passe dont nous avons besoin, mais de solutions intelligentes, permettant de garantir une bonne prise en charge ambulatoire au meilleur prix possible. Il suffit de jeter un regard au-delà des primes, qui correspondent à 40% des coûts de santé, pour comprendre que la hausse du secteur ambulatoire n’est pas le problème, mais une partie de la solution, car une offre alternative de traitements ambulatoires permet souvent d’économiser par rapport à des trai- tements hospitaliers nettement plus onéreux. Mais à cause de la différence de financement entre l’hospitalier et l’ambulatoire, ces économies de coûts se traduisent de fait par une hausse des primes, et alors il n’est pas rare qu’on préfère y renoncer. Celui qui souhaite éco- nomiser des coûts devrait uniformiser le financement des prestations ambulatoires et hospitalières. En re- vanche, celui qui – comme la majorité de la Commis- sion de la santé du Conseil national – mise sur un «mé- canisme de pilotage des coûts et des prestations» [3] en médecine ambulatoire n’économisera que des presta- tions sur le dos des patients.

Avant que le législateur ne mette en danger la sécurité de la prise en charge médicale par des plafonnements budgétaires, il devrait prendre conscience du potentiel d’un financement uniforme des prestations ambula- toires et hospitalières, et il devrait laisser les partenaires tarifaires mener à bien leurs travaux de révision.

Références

1 Communiqué de presse du DFI du 2.9.2016: Des mesures sont né- cessaires pour freiner la hausse des coûts de la santé.

2 Procès-verbal du Conseil des Etats du 21.9.2016: conseillère aux Etats A. Fetz, présidente de la délégation des finances (trad. FMH).

3 Communiqué de presse du secrétariat de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du 3.2.2017 à propos de la médecine ambulatoire.

La neutralité des coûts imposée sans compro- mis au secteur ambulatoire risque de remettre en cause la garantie des soins.

FMH Editorial 205

(5)

Révision tarifaire: TARCO – TARMED Consensus

L’Assemblée des délégués de la FMH valide le concept détaillé

Kerstin Schutza,Christian Oeschgerb

a Experte, division Médecine et tarifs ambulatoires; b Collaborateur scientifique, division Médecine et tarifs ambulatoires

Lors de l’Assemblée des délégués (AD) de la FMH du 26 janvier 2017, les délégués des organisations faîtières, de l’AMDHS, de l’ASMAC et de femmes médecins suisse se sont notamment prononcés en faveur de la révision tarifaire TARCO. En acceptant le concept détaillé, les principes tarifaires et le concept de valeur intrinsèque, l’AD a donné le feu vert à la poursuite des travaux de révision.

Suite à la séance de l’Assemblée des délégués (AD) de la FMH du 7 septembre 2016, les collaborateurs de la divi­

sion Médecine et tarifs ambulatoires ont travaillé acti­

vement à l’élaboration du concept détaillé pour le projet TARCO. Ce concept a été présenté aux délégués de l’AD le 26 janvier 2017 avec les principes tarifaires, le concept de valeur intrinsèque et plusieurs autres documents complémentaires pour approbation. Les délégués ont suivi la proposition de la FMH et chargé ainsi le dépar­

tement Médecine et tarifs ambulatoires de poursuivre les travaux.

Changements fondamentaux des principes tarifaires

Outre le concept détaillé, les délégués ont dû se pro­

noncer sur les principes tarifaires remaniés. A cet égard, il est important de relever que la FMH ne pour­

suivra pas la neutralité des coûts, qu’elle ne normali­

sera pas la structure tarifaire et qu’elle se concentrera, dans le cadre du projet TARCO, sur le secteur ambula­

toire (cabinets). Par ailleurs, le soutien médical et les prestations générales en salle d’opération seront inté­

gralement revus et révisés d’après les retours du corps médical. Enfin, la plausibilité des prestations à l’acte présentant un volume important (par chapitre) devra être contrôlée comme cela a été demandé et, le cas échéant, certaines devront à nouveau être dotées d’une valeur intrinsèque qualitative.

Accent sur les prestations ambulatoires (cabinets)

Certains partenaires tarifaires ont décidé de dévelop­

per leur propre proposition indépendamment de la

FMH et ont soumis au Conseil fédéral des propositions d’adaptation du tarif actuel en octobre 2016. La FMH ne dispose donc plus de toutes les données fournies par les partenaires de la révision lors du précédent projet, mais uniquement des données ambulatoires relatives aux cabinets, c’est pourquoi le département a proposé d’axer le projet TARCO principalement sur ce secteur.

Cette situation ne signifie cependant en aucun cas que le catalogue de prestations sera réduit, ni que la FMH ne défend plus les intérêts des médecins hospitaliers.

1. Toutes les prestations fournies en libre pratique seront tarifées du point de vue du cabinet. D’après les premières estimations, la révision tarifaire TARCO V0.1 contient environ 250 prestations am- bulatoires purement hospitalières, qui ne seront plus prises en compte dans la suite du projet TARCO étant donné que la FMH ne dispose plus des données nécessaires pour calculer la presta­

tion technique (PT). Comme pour les prestations ambulatoires des cabinets, la FMH continuera à s’investir pour la prestation médicale (PM) des prestations ambulatoires hospitalières qui sont dotées du même revenu de référence.

2. Pour la FMH, toutes les prestations médicales doivent être indemnisées selon un principe iden­

tique – qu’elles soient fournies dans un cabinet libéral, à l’hôpital ou par un médecin agréé. L’in­

demnisation se fonde sur le revenu de référence et les facteurs de valeur intrinsèque. Au lieu d’une tarification séparée des prestations ambulatoires hospitalières, la FMH défend un revenu de réfé­

rence identique dans tout le secteur ambulatoire des hôpitaux comme taux minimal pour l’activité médicale.

FMH Questions tarifaires 206

(6)

Contrôle de la plausibilité des prestations à l’acte

Le contrôle de la plausibilité des minutages des pres­

tations à l’acte présentant un volume important et la vérification de l’application correcte de prestations à l’acte ou au temps font partie des objectifs du projet TARCO. De nombreuses sociétés affiliées à la FMH de même que l’OFSP et les répondants des coûts exigent que la plausibilité du temps requis pour fournir les prestations à l’acte soit contrôlée.

Dans un premier temps, l’accent est mis sur le contrôle des minutages des prestations à l’acte présentant un volume important. Avec l’aide de la Haute école spé­

cialisée bernoise (BFH), une étude scientifique est en cours de réalisation, laquelle servira également de concept pour la marche à suivre. La charge de travail devrait être à peu près la même pour toutes les sociétés de discipline concernées. La participation à ce projet est toutefois facultative pour les sociétés. La BFH est en train de peaufiner l’ébauche de concept pour ce projet.

La décision concernant le concept définitif et la marche à suivre de la BFH pour le contrôle de la plausibilité sera prise par le groupe de pilotage TARCO («Cockpit»).

Concept de valeur intrinsèque

Les travaux du groupe de travail dédié aux valeurs in­

trinsèques, composé de 18 représentants des organisa­

tions faîtières de la FMH, ont d’ores et déjà démarré. Au cours de cinq séances, le groupe de travail a développé trois nouveaux modèles visant à remplacer les valeurs intrinsèques quantitatives actuelles et défini des cri­

tères d’application pour les valeurs intrinsèques quali­

tatives. Après avoir adopté à l’unanimité les proposi­

tions élaborées, le groupe de travail les a présentées à l’Assemblée des délégués de la FMH le 26 janvier 2017.

Les éléments des valeurs intrinsèques quantitatives, qui devront être approfondis ces prochains mois, peuvent être résumés comme suit:

Valeur intrinsèque individuelle propre au médecin (VIM):

la valeur intrinsèque individuelle propre au médecin (VIM) doit permettre de rééquilibrer le revenu perçu tout au long de la vie active, qui peut différer selon le

titre de spécialiste et la formation approfondie en rai­

son des différentes durées de formation. Ce modèle tient uniquement compte du revenu issu d’acti vités fi­

gurant dans le tarif médical ambulatoire. A cet égard, les programmes de formation postgraduée de l’ISFM sont déterminants. La VIM est liée au médecin et peut être appliquée à la prestation médicale pour toutes les positions tarifaires.

Supplément pour les prestations au temps: avec les pres­

tations à l’acte, des gains d’efficience sont en partie possibles lorsque le médecin a besoin de moins de temps pour fournir une prestation à un patient que la durée prévue par le tarif. Or le TARMED actuel (version 01.08.00_BR) ne permet pas aux spécialisations qui facturent principalement des prestations au temps d’en profiter: lorsque ces spécialistes traitent un pa­

tient de manière plus efficiente grâce à leur expérience, ils facturent alors une durée plus courte. Appliquer un supplément sur les prestations au temps à partir d’un certain degré d’expérience permettrait de remédier à cette situation. Ce supplément est lié au médecin et peut être appliqué à la prestation médicale pour toutes les positions tarifaires facturées au temps.

Facteur qualité lié à la prestation (FQP): le FQP est un instrument novateur visant à distribuer d’éventuels moyens financiers supplémentaires sur la base des cri­

tères de qualité définis par les sociétés de discipline médicale au sein des différents chapitres. Il se fonde sur l’ASQM et est lié à la prestation.

Prochaines étapes

Les collaborateurs du projet ont pris contact en début d’année avec les premières sociétés et ont commencé à planifier les premières séances des groupes de travail.

Dès que les sociétés auront signé et retourné la conven­

tion de collaboration, les travaux pourront démarrer selon le calendrier ci­dessous.

Vous trouverez de plus amples informations sur le site internet de la FMH à l’adresse www.fmh.ch → Tarifs ambulatoires, et dans la lettre d’information du Bu­

reau des tarifs (www.fmh.ch → Tarifs ambulatoires

→ Publications → Lettre d’information).

Correspondance:

FMH / Division Médecine et tarifs ambulatoires Frohburgstrasse 15 CH­4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

Date Etape

26.01.2017 Décision sur le concept détaillé

01.02.2017–31.10.2017 Travaux de fond au sein des groupes de travail

01.01.2018–31.01.2018 Phase de consultation (accent sur les valeurs intrinsèques qualitatives) 22.03.2018 Assemblée des délégués de la FMH: décision sur la nouvelle structure tarifaire

03.05.2018 Chambre médicale de la FMH: décision sur la nouvelle structure tarifaire et, le cas échéant, votation générale

30.06.2018 Remise des résultats du projet à l’Assemblée des délégués de la FMH 2018 Finalisation avec les partenaires tarifaires et remise au Conseil fédéral

FMH Questions tarifaires 207

(7)

Evaluation de l’économicité – vérification et amélioration de la méthode statistique

Les nouveautés sur le front de l’évaluation de l’économicité

Thomas Kesslera, Mirjam D’Angelob, Anke Trittinc

a FMH, expert de la division Médecine et tarifs ambulatoires; b santésuisse, responsable du projet Evaluations d’économicité; c curafutura, responsable des tarifs

Depuis 2013, la loi sur l’assurance-maladie oblige les assureurs et les fournisseurs de prestations à convenir d’une méthode commune pour contrôler le caractère éco- nomique des prestations médicales. Un groupe de projet, composé paritairement de représentants de santésuisse, de curafutura et de la FMH, a défini une méthode d’analyse de variance qui sera améliorée en y incluant des facteurs de morbidité supplémentaires. Les parties contractantes ont décidé de faire valider ce modèle statistique d’évaluation de l’économicité par un organisme externe.

Depuis plus de trente ans, les assureurs-maladie ana- lysent l’économicité des prestations ambulatoires four- nies par les médecins. D’une part, chaque assureur contrôle les factures individuelles et, d’autre part, santésuisse effectue des évaluations systématiques de l’économicité au moyen de méthodes statistiques pour l’ensemble de la branche.

Identification des prestations non économiques

La méthode statistique vise à identifier les fournisseurs de prestations qui pratiquent par exemple la «surmédi- calisation» (polypragmasie) – ce qui va à l’encontre du principe d’économicité – et génèrent ainsi des coûts sen-

siblement plus élevés que leurs consœurs et confrères de la même spécialité. Les coûts par malade sont com- parés aux coûts moyens du même groupe de spécia- listes. Les fournisseurs de prestations dont les coûts sont supérieurs à la moyenne reçoivent tout d’abord une lettre d’information dans laquelle ils sont priés de jus- tifier leur profil de coût. Si un médecin n’arrive pas à expliquer le niveau plus élevé de ses coûts – ou s’il ne fait pas suffisamment d’efforts pour optimiser les coûts non justifiés de son cabinet –, santésuisse lui adresse une demande de restitution. Dans de rares cas, une action en justice peut être intentée. Les demandes de restitution ne sont toutefois pas le but premier des éva- luations d’économicité; mais elles peuvent en être la conséquence.

FMH Thème 208

(8)

Facteur supplémentaire: morbidité du collectif des patients

Déjà avant l’entrée en vigueur du nouvel article de loi début 2013, la FMH et santésuisse avaient défini dans une déclaration d’intention leurs objectifs communs en vue de l’amélioration de l’évaluation de l’économi- cité. Outre l’engagement de remplir conjointement le mandat du législateur, la méthode statistique doit être adaptée de sorte que, en fonction de la morbidité du collectif des patients, seuls les médecins travaillant effectivement de manière non économique soient iden- tifiés. De plus, la méthode statistique doit régulièrement être vérifiée, adaptée et complétée.

Le groupe de projet composé paritairement de repré- sentants de santésuisse, de curafutura et de la FMH a étudié la question de la méthode adéquate pour réali- ser les évaluations d’économicité et a proposé diffé- rentes solutions. Il en est résulté la convention ANOVA (analysis of variances), qui a été signée dans les délais impartis, en janvier 2014, par toutes les parties.

Moins de soupçons injustifiés

L’amélioration continue de la méthode retenue, qui in- clut des facteurs de morbidité supplémentaires, fait par- tie de la convention signée en janvier 2014. Le consen- sus règne quant au fait que la morbidité du malade influe considérablement sur le coût de ses traitements.

Les médecins qui soignent des patients présentant une morbidité supérieure à la moyenne ont donc des coûts plus élevés. Le modèle statistique en tien- dra compte à l’avenir. Le nombre de médecins soupçonnés à tort de travailler de manière non économique va ainsi diminuer – et les coûts pour prouver leur bonne foi également. Par ailleurs, l’éva- luation d’économicité ne faisait pas jusqu’à présent ressortir les fournisseurs de prestations dont le collec- tif de patients présente une morbidité inférieure à la moyenne, et donc des coûts de traitement annuels in- férieurs. La nouvelle méthode statistique le fera désor- mais.

Prise en compte des facteurs de hausse des coûts

Représenter directement le facteur de morbidité est assez complexe, car il est difficilement mesurable. De

plus, nous ne disposons pas de données d’un niveau de qualité suffisant en Suisse. Il s’agit donc d’en tenir compte indirectement, par exemple au moyen de l’âge du malade, de sa franchise ou de sa consommation de médicaments. L’emplacement du cabinet médical ou l’offre de prestations du médecin pourraient être d’autres facteurs décisifs. Le but de ce modèle statis- tique est de reproduire autant que possible tous les fac- teurs exogènes qui occasionnent des coûts élevés, mais sans être assimilables à une «surmédicalisation». En conséquence, il faut avant tout tenir compte des facteurs extérieurs de hausse des coûts sur lesquels le médecin n’a pas d’influence directe.

Validation de la méthode statistique par un organisme externe

A l’automne 2016, les parties sont tombées d’accord pour faire valider par un organisme externe la méthode sta- tistique, le modèle et d’éventuelles amé lio rations. Un cabinet de conseil neutre, spécialisé dans les questions d’économie de la santé, est chargé d’étudier la méthode et de faire des recommandations en vue de son perfec- tionnement, voire de proposer d’autres méthodes statis- tiques au cas où la méthode existante n’atteindrait pas ses buts. Dans le cadre d’un appel d’offres, et après concertation entre les assureurs et la FMH pour évaluer en détail plusieurs offres, le mandat a été confié au cabi- net de conseil Polynomics AG.

La validation externe doit garantir que la méthode statistique satisfait aux standards scientifiques actuels et que, si nécessaire, d’autres facteurs exogènes adé- quats sont pris en compte afin d’adapter le modèle. De plus, l’organisme externe contrôle de manière indé-

pendante si la méthode statistique existante permet de détecter les médecins travaillant de manière non économique. L’objectif est qu’à l’avenir, le moins de médecins soient si possible injustement identifiés comme des prestataires travaillant de manière non économique. Car au final, tous les participants ont inté rêt à réduire le temps consacré aux évaluations d’économicité. Le rapport de validation sera disponible au cours du deuxième trimestre 2017.

Crédit photo

© Otnaydur | Dreamstime.com Correspondance:

FMH

Division Médecine et tarifs ambulatoires Frohburgstrasse 15 CH-4600 Olten Tél. 031 359 12 30 Fax 031 359 12 38 tarife.ambulant[at]fmh.ch

Le consensus règne quant au fait que la mor­

bidité du malade influe considérablement sur le coût de ses traitements.

L’objectif est qu’à l’avenir, le moins de méde­

cins soient si possible injustement identifiés comme des prestataires travaillant de manière non économique.

FMH Thème 209

(9)

Todesfälle / Décès / Decessi Michel Dolivo (1921), † 16.1.2017, 1025 St-Sulpice VD

Alfred Luz (1944), † 19.1.2017,

Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 8802 Kilchberg ZH

Heinrich Zürcher (1952), † 19.1.2017, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 5210 Windisch

Eduard Muggler (1942), † 20.1.2017, Facharzt für Chirurgie, 4312 Magden

Charles-André Richon (1929), † 25.1.2017, Spécialiste en chirurgie, 1950 Sion

Praxiseröffnung /

Nouveaux cabinets médicaux / Nuovi studi medici

AG

Jacek Maciej Kilanowski, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, Bahnhofstrasse 3, 8965 Berikon

GE

Arnaud Jacques Philippe Naville, Spécialiste en médecine interne générale, rue de l’Athénée 4, 1205 Genève

LU

Andreas Scherr, Facharzt für Pneumologie und Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, Löwenpraxis, Zürichstrasse 12, 6004 Luzern

Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Hans Wilhelm Klötgen, Facharzt für Derma- tologie und Venerologie, Schanzenstrasse 1, 3008 Bern

Einsprachen gegen dieses Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet beim Präsidenten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz Zur Aufnahme in die Ärztegesellschaft des Kantons Schwyz haben sich angemeldet:

Thomas Gläser, Facharzt für Orthopädie, Facharzt für Anästhesiologie, ab 1.3.2017, Tätigkeit in der Seeklinik Brunnen

Henning Sepold, Praktischer Arzt, ab 1.4.2017, Übernahme Praxis Dr. Urs Brunner in Wangen

Ulrich Steinhart, seit 1.4.2016, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, Chefarzt der Frauenklinik im Spital Lachen

Einsprachen gegen diese Aufnahmen richten Sie bitte schriftlich oder per E-Mail innert 20 Tagen an: Dr. med. Uta Kliesch, Maria-Hilf- Strasse 9, 6430 Schwyz, e-mail: uta.kliesch@

hin.ch

Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn

Zur Aufnahme als ordentliche Mitglieder per 26. Januar 2017 haben sich angemeldet:

Simone Allemann, Fachärztin Allgemeine Innere Medizin, FMH, Dorfstrasse 1c, 2545 Selzach

Wojciech Syrynski, Praktischer Arzt, FMH, Gesundheitszentrum Thal GmbH, Dorf- strasse 53, 4713 Matzendorf

Einsprachen gegen diese Aufnahmen sind mit Begründung innert 14 Tagen seit Publikation beim Co-Präsidenten der Gesellschaft der Ärztinnen und Ärzte des Kantons Solothurn einzureichen.

Ärztegesellschaft Thurgau

Zum Eintritt in die Ärztegesellschaft Thurgau hat sich gemeldet:

Nhu-An Nguyen-Ha, Fachärztin für Ophthal- mologie, FMH, Rigistrasse 169, 6340 Baar

FMH Nouvelles du corps médical 210

Nouvelles du corps médical

(10)

L’interprofessionnalité dans le système de santé

La «Charte» porte ses fruits

Hermann Amstada, Christof Schmitzb, Peter Berchtoldc

a Dr méd., Secrétaire général ASSM, Berne; b Dr rer. soc. oec., Directeur college M, Berne; c PD Dr méd., Directeur college M, Berne

En novembre 2014, l’ASSM avait publié la Charte «Colla- boration entre les professionnels de la santé». L’objectif de cette Charte était – et est – d’identifier le potentiel de la collaboration interprofessionnelle et de désigner les facteurs-clés qui y sont associés. L’ASSM a adopté diverses mesures pour accompagner la mise en œuvre de la Charte:

– En 2015, elle a fait établir un avis de droit afin de cla- rifier la portée de la responsabilité médicale.

– Au printemps 2016, elle a organisé à Zurich et à Morges des colloques de deux jours intitulés «Com- ment réussir l’interprofessionnalité?».

– En automne 2016, elle a mis au concours le Prix ASSM «Interprofessionnalité».

– En décembre 2016, elle a organisé le symposium

«L’interprofessionnalité dans le système de santé:

jusqu’ici – et ensuite?».

– Début 2017, elle a publié une étude concernant «La pratique d’une collaboration interprofessionnelle réussie».

Avis de droit sur la responsabilité médicale

La question de la portée de la responsabilité médicale a été régulièrement soulevée dans les débats pu- blics autour de la «Charte». Un avis de droit,1 réalisé par l’Institut de droit de la santé de l’Université de Neuchâtel (IDS) à la demande de l’ASSM, répond à ces questions.  L’avis de droit clarifie d’une part la notion de «responsabilité» et conclut d’autre part qu’en principe chaque professionnel de la santé en- dosse une responsabilité dans le cadre de son activité et en assume les conséquences.

La responsabilité pour les actes de tierces personnes dépend du statut de celles-ci. L’avis de droit distingue trois statuts et précise que plus la tierce personne est indépendante, plus elle doit assumer de responsabili- tés. Il va de soi que cette règle s’applique également à la collaboration interprofessionnelle.

Prix ASSM «Interprofessionnalité»

Les exemples de bonne pratique font figure de mo- dèles et peuvent apporter soutien et conseil lors de la mise en œuvre de l’interprofessionnalité. Pour faire

connaître de tels exemples, l’ASSM a mis au concours, en autome 2016, le Prix ASSM «Interprofessionnalité»

pour des projets émanant de la pratique, de la forma- tion et de la recherche. 42 requêtes ont été soumises suite à la mise au concours, 29 d’entre elles se sont vues décerner le prix. La remise des prix s’est déroulée début décembre, dans le cadre du symposium «L’in- terprofessionnalité dans le système de santé». Les exemples de bonne pratique honorés proviennent de toutes les régions de la Suisse et de diverses organisa- tions de soins, de formation et de recherche.

Certaines différences régionales sont frappantes: parmi les 11 projets de la Suisse romande, 7 d’entre eux pro- viennent du domaine de la formation et 4 de la pra- tique. En Suisse alémanique, la proportion est inver- sée: 6 projets du domaine de la formation et 9 de la pratique. Concernant les projets du domaine de la for- mation, cela pourrait signifier qu’il manque un vis-à- vis aux facultés de médecine en Suisse alémanique, comme c’est le cas en Suisse romande avec les hautes écoles spécialisées de la santé.

Dans les projets concernant toute la Suisse, on re- marque le groupe de travail interprofessionnel «Dos- sier électronique du patient». Huit associations profes- sionnelles se sont réunies pour participer ensemble

à la réalisation de l’eHealth. Pour ce faire, ils ont dû surmonter divers obstacles tels que, par exemple, une terminologie divergente pour des processus similaires.

Pour le succès de la collaboration interprofessionnelle, il est essentiel d’identifier et d’éliminer ces difficultés.

Etude «La pratique d’une collaboration interprofessionnelle réussie»

Ces dernières années, la collaboration interprofession- nelle a fait l’objet d’une attention accrue. Tandis que la CIP devient une exigence croissante, la question de savoir ce qu’elle signifie concrètement pour les prati- ciens reste en suspens. Face à cette situation, l’ASSM a chargé le college M de Berne d’une étude, dont l’objectif

1 L’avis de droit «Responsa- bilité médicale» est publié sur le site Internet de l’ASSM sous: assm.ch → Projets → Interprofession- nalité → Avis de droit.

Les exemples de bonne pratique font figure de modèles et peuvent apporter soutien et conseil lors de la mise en œuvre de l’inter­

professionnalité.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 211

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est de comprendre ce que signifie la CIP dans la pra- tique et d’en tirer des conclusions générales. L’institut de sociologie de l’Université Ludwig Maximilian de Munich a participé à cette étude. Les résultats sont publiés dans la série «swiss academies reports» et peuvent être téléchargés sur le site Internet de l’ASSM.2 Cette étude englobait cinq différents settings de soins:

la prise en charge de base, les soins palliatifs, la chirur- gie, la médecine interne et la psychiatrie. 25 entretiens ont été menés avec des experts de différents groupes professionnels des cinq settings mentionnés. La ques- tion de savoir ce que les praticiens considèrent comme CIP réussie ou comme CIP échouée était au cœur de ces entretiens, qui ont permis de déduire des stratégies pour l’amélioration de la collaboration des profession- nels de la santé.

Les descriptions des personnes sondées montrent que la collaboration interprofessionnelle et la manière dont elle est perçue par les personnes concernées – comme un succès ou comme un échec – dépend large- ment des contextes ou des settings dans lesquels ces professionnels exercent. L’étude permet en particulier de conclure que les exemples de CIP mentionnés comme réussis présentent des densifications respecti- vement des synchronisations intensifiées des processus et des activités de travail. L’étude a pu identifier trois modes de collaboration entre les professions.

– La densification coordinatrice concerne des formes de collaboration dans lesquelles des modes d’action clairement définis et bien établis au sein de l’institu- tion interagissent avec des compétences éprouvées.

En mode coordinateur, la collaboration entre diffé- rentes professions est souvent caractérisée par un manque de temps dû à une situation de crise ou par un horizon temporel clairement défini (par exemple réanimation, intervention chirurgicale).

Cette forme de densification permet notamment d’accéder à des compétences éprouvées qui sont ré- unies en une sorte de «programme». Les program- mations et les orientations de l’action obéissent en premier lieu à la rationalité médicale. Du point de vue de la compétence médicale, toutes les compé- tences professionnelles sont associées de manière complémentaire. Des exemples de ce type de densi- fication ont notamment été observés dans les do-

maines de la chirurgie et de la médecine interne. Le programme sert alors de modèle supérieur.

– La densification co-créative englobe des formes de collaboration qui misent sur la succession et la jux- taposition des différentes compétences profession- nelles et individuelles, adaptées les unes aux autres, dans un horizon temporel relativement vaste (par exemple dans les soins palliatifs). Les différentes professions doivent rechercher ensemble des solu- tions et prendre des décisions d’un commun accord avec le patient. Aucune profession ne peut pré- tendre intrinsèquement à une quelconque domina- tion. Les asymétries et les compétences décision- nelles dépendent de leurs échanges et de leurs mises à l’épreuve dans la pratique quotidienne.

Dans la théorie d’organisation, la collaboration co-créative pourrait être décrite comme un modèle de réseau – avec toutes ses formes de monopole d’in- terprétation respectives.

– Entre la densification coordinatrice et la densifica- tion co-créative, il existe une large zone pouvant être qualifiée de densification type projet dans l’étude. Les CIP réussies peuvent être considérées comme des projets de collaboration intensifiée tem- poraires ou organisés de manière complexe. On peut citer comme exemples des tables rondes en médecine de premier recours, des tumorboards ou des gestions de cas interprofessionnelles ainsi que des formes d’organisation plus complexes au sens d’une relation réciproque attentionnée (heedful interrelating) en psychiatrie. Du point de vue de la théorie d’organisation, on part d’un modèle de nœud.

Les descriptions des personnes interrogées expriment également dans quelle mesure (a) la médecine avec ses perceptions et ses compétences, respectivement l’indi- vidualité du patient, détient le monopole d’interpréta- tion; (b) les compétences professionnelles spécifiques et l’individualité des professionnels de la santé entrent en jeu ou le dirige. A cet égard, la réanimation et les soins palliatifs s’opposent de manière exemplaire: d’un côté, la collaboration obéit à des logiques d’action purement médicales et, de l’autre côté, elle s’articule autour de processus de discussion pluridimensionnels entre la perspective des patients et les différentes perspectives professionnelles. Manifestement, le rapport entre ces deux dimensions peut varier. Le tableau 1 montre la relation entre les trois formes de densifications et le rapport médecine–individualité.

L’étude conclut que les densifications de la collabora- tion interprofessionnelle – selon les perceptions et les

2 L’étude «La pratique d’une collaboration interprofessionnelle réussie» (en allemand avec un résumé en français) est disponible en ligne sous:

assm.ch → Publications

→ Recommandations.

La collaboration interprofessionnelle et la manière dont elle est perçue par les personnes concernées dépend largement des contextes ou des settings dans lesquels ces professionnels exercent.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 212

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récits des spécialistes interrogés – se produisent en premier lieu autour des crises des patients. Ce faisant, les types de crise et les formes de densification de la collaboration interprofessionnelle ainsi provoquées divergent fortement. Les expertises des différents spé- cialistes coordonnent les crises somatiques aiguës se- lon une logique médicale; les crises de la fin de vie d’un patient en soins palliatifs demandent à chaque fois une thérapie individuelle, sans se soumettre à une pro- cédure unique.

Tandis que ces deux formes de densifications se consti- tuent autour de cas concrets, respectivement de pa- tients, la troisième forme – la densification type projet – dépend moins de la situation. Il s’agit de processus à l’organisation ponctuelle ou globale qui permettent un meilleur suivi des patients traités par plusieurs disciplines et professions. La densification type projet entre en jeu lorsqu’on ne veut pas se satisfaire d’une jux- taposition de compétences complémentaires faiblement coordonnées – le «cas normal» de la prise en charge mé- dicale. Les densifications type projet varient énormé- ment et se retrouvent dans de multiples settings.

Conclusion et perspectives

Une culture constructive de la collaboration et un niveau d’égalité entre les différents groupes profes- sionnels sont incontestablement des conditions préa- lables importantes à une CIP réussie – et cela a été confirmé expressément par toutes les personnes inter- rogées. Parallèlement, les résultats de l’étude présentés ci-dessus montrent clairement qu’un changement culturel est nécessaire, sans toutefois être un point d’ancrage suffisant pour l’encouragement de la colla- boration interprofessionnelle. De même, la reconnais- sance et l’harmonisation des exigences spécifiques aux différents settings, définis du point de vue organisa- tionnel et professionnel, sont tout aussi capitales.

Deuxièmement, si nous voulons prendre au sérieux les expériences des professionnels interrogés, la CIP ne doit pas correspondre à une (nouvelle) répartition des tâches entre les groupes professionnels ou à une délégation ou une substitution. Le transfert des tâches entre les groupes professionnels – aussi indiqué puisse- t-il être pour diverses raisons – n’influence pas systé- matiquement le moment de la densification des procé- dures et des actions tel qu’il est décrit. Reste néanmoins à signaler que la thématisation et l’implémentation de ces nouvelles répartitions peuvent être d’excellentes occasions de se livrer à des réflexions pertinentes pour la CIP.

Crédit illustration Cf. note de bas de page 2.

Correspondance:

Dr méd. Hermann Amstad Secrétaire général ASSM Maison des Académies Laupenstrasse 7 CH-3001 Berne h.amstad[at]samw.ch

densification coordinatrice médecine

individu densification type projet densification co-créative

Figure 1: Collaboration interprofessionnelle: formes de densification, rapport médecine–individualité et mode d’organisation.

Une culture constructive de la collaboration et un niveau d’égalité entre les différents groupes professionnels sont incontestablement des conditions préalables importantes à une CIP réussie.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS ASSM 213

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Wie man manches Versagen der Grippeimpfung vermeiden kann

Brief zu: Schlossberg D. Wenn die Grippe kommt – wehe dann!

Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(3):64.

Kollege Schlossberg weist verdienstvoll auf das Problem der optimalen Zeit für die Grip­

peimpfung hin. Der Schutz der Grippeimp­

fung beginnt nach 10–14 Tagen, erreicht den Gipfel nach 14–28 Tagen, um sich dann all­

mählich mit der Zeit abzuschwächen. Impft man zu früh, ist der Schutz am Ende der Grippe welle nicht gewährleistet, impft man zu spät, ist das so an ihrem Anfang.

Als ich mit meiner Praxis begann, betreute ich einen Patienten mit COPD (damals Em­

physem). Es gelang mir, ihn zu einer Grippe­

impfung Ende Oktober zu überreden. Zuerst war er mir sehr dankbar, da er den ganzen Winter ohne Grippe blieb. Als er sie jedoch im April bekam, war er weniger begeistert. Es wiederholte sich das nächste Jahr. Dann schal­

tete ich mein Hirn ein, und das dritte Jahr impfte ich ihn zweimal, wie üblich und noch­

mals Ende Januar. Und siehe da, er blieb das ganze Jahr ohne Grippe. Das tat ich dann mit allen Patienten mit Lungen­ und Herzkrank­

heiten mit durchschlagendem Erfolg. Ich ver­

schob auch die Impfung anderer Patienten, wie auch meine eigene, die meiner Familie, von Freunden und Bekannten, in die zweite Hälfte von November, was ich ihnen auch wei­

terhin empfehle. Ich bin, unberufen, auch die­

ses Jahr mit einer Impfung noch ohne Grippe geblieben.

Das Versagen der Impfung kann üble Folgen haben – manche auch schwerkranke Patien­

ten wollen sich nicht mehr impfen lassen.

Mein Patient war einsichtiger.

Dr. med. Peter Marko, St. Gallen

«Choosing wisely» – brauchen wir das?

Brief zu: Gerber M, Kraft E, Bosshard C. Grundlagenpapier der DDQ/SAQM: «Choosing Wisely» – für weniger unnötige Leistungen. Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(5):140–3.

Zentralvorstand der FMH. Die Position der FMH: «Choosing Wisely»: Weniger Leistungen für mehr Nutzen. Schweiz Ärztezeitung. 2017;98(5):144–5.

In der Ausgabe Nr. 5 unserer Ärztezeitung wird eine Aktion «Choosing wisely» propagiert und werden Studien gefordert über deren Wirksamkeit, im Klartext: Kosteneinsparung in der Medizin. Sie will mit einem 5­Punkte­

Programm unnötige Untersuchungen in wei­

ser Weise verhindern.

Der Hausarzt jedoch braucht keine Anleitung mit Top­5­Listen, um Overuse und Overcare zu vermeiden, denn das ist sein täglich Brot:

«Bauchweh – Blinddarm; Brustschmerz – Herzinfarkt», damit meldet sich der Google­

aufgeklärte Patient. Dem Hausarzt obliegt es, die NEIN­Diagnose zu stellen: Spitaleinwei­

sung ist nicht nötig, gehen Sie nach Hause und machen einen Wickel!

Was fehlt: Studien über die enorme Kosten­

einsparung der Hausarztmedizin durch diese NEIN­Diagnosen. Hier läge ein weites Feld zu beackern durch die akademisch installierte Hausarztmedizin.

Was es braucht: mehr Schutz bei Klagen «etwas nicht getan» zu haben, Schutz in der heutigen juristischen Welt, in welcher hausärztliche und auch klinische Medizin fast nackt da­

stehen.

Denn: für «Choosing wisely», die im Nach­

hinein vielleicht einmal nicht weise war, braucht es unabdingbar Risikofreudigkeit, die bedroht ist durch Anklage «man hätte sollen», mit juristischen Folgen.

Der unvergessliche Kliniker Prof. Wilhelm Löffler hat es so formuliert: «Wer zwanzig Jahre Hausarzt war und nie eine appendicitis übersehen hat, war ein schlechter Arzt.»

Begraben wir die amerikanische «Choosing wisely»­Kampagne des American Board of Internal Medicine, gestartet im Jahr 2012, in der Vor­Trump­Ära, als alles «von drüben»

noch sakrosankt war – sie kostet viel Geld und bringt nichts.

Dr. med. Johann Jakob, jahrzehnte lang Hausarzt, Bad Ragaz

Vignette

Brief zu: Tschumper A, Künzli N, Gloor B, Dratva J. Public­

Health­Aufgaben am Puls der Zeit. Schweiz Ärztezeitung.

2016:97(4):120–1.

Schulärztlicher Besuch der 6­jährigen Enkelin.

Im Kindergarten: «Ihr müsst keine Angst ha­

ben, niemand wird euch wehtun, ihr dürft auch alles fragen, wenn ihr wollt.»

Sie will. «Was ist denn hinter dem Himmel?

Meine Mama, mein Papa, meine Kindergärt­

nerin haben es mir nicht sagen können.»

«Was war denn die Antwort der Schulärztin, darf ich das auch wissen?»

Sie kuschelt sich an mich und schaut ernst:

«… das sei eine wichtige, eine sehr schwierige Frage. Sie könne es eigentlich auch nicht wirk­

lich sagen. Aber vielleicht würde ich es selber einmal herausfinden. Wenn ich meine Augen fest zuschliesse und versuche, gar nichts zu denken; gar nichts; das sei ganz schwierig.

Aber vielleicht dann.»

Dr. med. Christa Spycher, Bern

Hippokrates bloss Arzt und Lehrer?

Brief zu: Steinke H. Der hippokratische Eid. Schweiz Ärztezeitung. 2016;97(48): 1699–1701.

Angesichts schwieriger Grenzentscheidungen in der Medizin mehren sich in letzter Zeit Stimmen, die den Eid des Hippokrates wieder in den Mittelpunkt der medizinischen Ethik rücken. Zugleich wird Hippokrates auf die Be­

gründung der modernen somatischen Medi­

zin reduziert, da bekanntlich nur die Natur­

wissenschaften als wissenschaftlich gelten.

Dabei wird vergessen, dass Hippokrates vor al­

lem geisteswissenschaftlich Bedeutendes hin­

terlassen hat und in einem energetischen Welt­ und Menschenbild wirkte. Dies wird besonders im Buch «Diätetik» des Corpus Hip- pocraticum deutlich, aber auch im Eid mit der heute schwer verständlichen Anrufung der vier göttlichen Kräfte, der Schweigepflicht für Psychisches und der Unterhaltspflicht für

«Mitbrüder». In der Therapeutik bleibt insbe­

sondere der Tempelschlaf immer noch unver­

standen.

Die geisteswissenschaftliche Komponente und das energetische Weltbild des Heilens bilden den Schwerpunkt in Annie Berner­Hürbins Buch Hippokrates und die Heilenergie, einer Studie [1], die eben nachgedruckt wurde. Die Autorin, Sprachwissenschaftlerin und Psy­

chotherapeutin, weist nach, dass ins hippo­

kratische Gedankengut präsokratische Philo­

sophie, sokratische Psychotherapeutik und

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Courrier au BMS

Lettres de lecteurs

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Menschenkenntnis, besonders aber ein durch und durch energetisches Weltbild eingeflos­

sen sind. Der Kern des hippokratischen Hei­

lens ist eine auf den Menschen adaptierte Säfte­ und Temperamentenlehre, modern ge­

sagt eine Wandlungsphasen­ und Konstitu­

tionslehre. Dazu kommt die Lehre des dyna­

mischen Durchgangs im Krankheits­ und Heilungsprozess, der Phasenlehre. In der Dia­

gnostik spielen die energetischen Leitkrite­

rien Yin­Yang, Leere, Kälte, Tiefe, ferner Chro­

nizität eine wesentliche Rolle. Dabei ergeben sich entsprechend dem Konzept der Achsen­

zeit zwischen 800 und 200 v. Chr. erstaun­

liche Parallelen zur traditionellen indischen und chinesischen Medizin. Alles nur Ge­

schichte und Philologie? Mitnichten! Auch in unserer Schulmedizin, besonders aber in der Komplementärmedizin, sind zahlreiche nicht naturwissenschaftliche, energetische Kon­

zepte eingeflossen: der Gesamtausdruck des Kranken im diagnostischen Blick (gnome / lat.

facies), der rechte Augenblick zum Eingreifen (kairos), das Gefühl für den Verlauf, das pri- mum nil nocere, das Konzept des Schicksals, das Verständnis des Kranken in seinem Um­

feld (diaitel), der psychosomatische Zusam­

menhang (Buch «Epidemien»), das Einfüh­

lungsvermögen und last but not least der spirituelle Bezug (die vier göttlichen Kräfte).

Mir ist wohler in einer Medizin, die neben der Naturwissenschaft auf das Vertrauen in eine ordnende und verbindende kosmische Kraft setzt und nicht nur auf irgendwelche neuro­

biologischen Surrogat­Parameter.

Dr. med. Jean Berner, Luzern

1 Berner­Hürbin A. Hippokrates und die Heilenergie.

Basel: Schwabe; 1997, Nachdruck 2016.

Nebeneffekte einer Woche Akutspital bei einem 80-jährigen Patienten Als pensionierter Arzt, 30 Jahre in einer Pra­

xis tätig, hatte ich Gelegenheit, von aussen eine Notfalleinweisung einer älteren, gesun­

den, noch rüstigen und alleinstehenden Dame zu beobachten.

Nach einem nächtlichen Sturz, kein Trauma, kurze Absenz, vermutlich Unwohlsein, er­

folgte durch die Nachbarn eine notfall­

mässige Einweisung in ein Akutspital. Einen Hausarzt hatte die Patientin nicht mehr. Am folgenden Morgen ist die Patientin beschwer­

defrei, guten Muts und nimmt ihr Frühstück im Zimmer.

Vermutlich hätte hier die Entlassung einge­

leitet und die Patientin ambulant weiter beob­

achtet und abgeklärt werden sollen. Aber das Spital wollte «sicher» sein. Eine Woche kardio­

logische, neurologische, CT­ und MRI­Abklä­

rung ohne pathologischen Befund.

Während der Hospitalisation regrediert die Patientin, die zunehmend aus dem Rhythmus

geworfen ist, nur im Bett zu immer neuen Untersuchungen hin­ und hergeschoben wird. Es werden vom Spital aus keine Anstren­

gungen gemacht, die Patientin zu selbständi­

gen Handlungen aufzufordern (Kaffeebesuch, Haarewaschen usw.). Im Bett liegen und war­

ten ist angesagt.

Schliesslich erfolgt die Entlassung der Patien­

tin in ein Pflegeheim zur Rehabilitation.

Schlussüberlegungen:

War das eine Überarztung?

Haben die Spi talärzte Angst, dass nach der Entlassung anderswo eine seltene Erkran­

kung diagnostiziert werden könnte?

Welche Rolle spielen die freien Kapazitäten im Spital, Bettenbelegung, Amortisation von Geräten?

Ist die Rehabilitation im Pflegeheim wegen der Bettliegephase in der Hospitalisation nötig geworden oder ist sie Folge des Sturzes?

Hätte der praktizierende Hausarzt hier einen Riesenaufwand und viele Kosten erspart?

Dr. med. Walter Stamm, Aarau

COURRIER redaction.bms@emh.ch 215

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ISPM Université Berne / OFSP

Papillomavirus humains dans les lésions précancéreuses et les carcinomes du col de l’utérus en Suisse au début des programmes cantonaux de vaccination:

l’étude CIN3+

Suite à l’introduction en Suisse de la vaccina- tion contre les papillomavirus humains (HPV), il est important d’en surveiller l’impact sur le fardeau de la maladie. Afin d’obtenir des don- nées avant la mise en œuvre des programmes cantonaux de vaccination, l’Institut de méde- cine sociale et préventive (ISPM) de l’Univer- sité de Berne a réalisé une étude, en collabora- tion avec l’Office fédéral de la santé publique (OFSP). Le but de cette étude était d’examiner la distribution des types de HPV dans les échantillons de tissu cervical de femmes souf- frant de néoplasies intraépithéliales de stade 3 ou de cancers du col utérin (CIN3+). En outre, des données pertinentes supplémentaires relatives à l’infection par les HPV et le carci- nome du col de l’utérus devaient être collec- tées. La période d’étude s’est étendue de jan- vier 2015 à l’été 2016. Les premiers résultats sont maintenant disponibles. L’étude CIN3+ a été financée par la Recherche suisse contre le cancer (KFS-3264-08-2013) et l’Office fédéral de la santé publique. Dix laboratoires de patho- logie dans six cantons y ont participé.

Examens de spécialiste

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en infectiologie Date: Mercredi, 6 septembre 2017

Lieu: Hôpital de l’Ile Berne; Hôpital Universi- taire Bâle; Hôpital Universitaire Zurich Délai d’inscription: le 14 mai 2017

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Infectiologie.

Examen de spécialiste en vue de l’obten- tion du titre de spécialiste en oncologie médicale

Examen théorique écrit:

Lieu: Hôpital cantonal d’Olten (examen théorique écrit)

L’examen écrit peut également être passé pendant le congrès ESMO à Madrid, Espagne (voir www.esmo.org).

Date: Samedi, 9 septembre 2017 (examen théorique écrit) Examen pratique oral:

Lieu: Hôpital cantonal d’Olten, 4600 Olten, Bâtiment D, Rez-de-chaussée 1

Date: Samedi, 28 octobre 2017 Heure: dès 9:00 heures

Délai d’inscription: le 31 juillet 2017

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Domaines spécialisés → Titres de spécia- liste et formations approfondies (formation postgraduée) → Oncologie médicale ou sous www.esmo.org ou sous www.sgmo.ch.

La présence et le type de HPV ont été recher- chés dans 768 biopsies cervicales prélevées en 2014 et 2015 et provenant de 767 femmes, dont l’âge moyen était de 35 ans (fourchette: 17 à 81 ans). 475 (61,8%; 95% CI 58,3–65,3) des biop- sies étaient positives pour les types de HPV 16 et/ou 18 (HPV-16: 435/768, 56,6%; HPV-18:

50/768, 6,5%). Les types oncogènes de HPV couverts par le vaccin HPV nonavalent (HPV- 16, -18, -31, -33, -45, -52, -58) étaient présents dans 89,5% des biopsies. Aucun HPV n’a pu être mis en évidence dans 5 des échantillons analysés (0,7%; 95% CI 0,2–1,5) et 18 échan- tillons (2,3%; 95% CI 1,4–3,7) n’ont pas pu être analysés. Les résultats de cette étude jettent les bases de la surveillance des maladies dues aux HPV et de la planification des mesures de santé publique, en particulier de la vaccina- tion. Des compléments d’informations et de résultats de l’étude CIN3+ seront disponibles dans le bulletin de l’OFSP 6/17 (www.bag.

admin.ch/bag/fr/home/service/publikationen/

bag-bulletin.html).

Sujet d’actualité en ligne –

www.bullmed.ch/fr/tour-dhorizon

Interview de Karin Wäfler, OFSP, responsable du projet global StAR, et de Homa Attar, OFSP, responsable médecine humaine StAR

Directives nationales de prescription

L’une des nombreuses mesures de lutte contre l’antibiorésistance

Karin Wäfler Homa Attar

COMMUNICATIONS 216

Communications

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Die Hausärzte sterben aus oder Der moderne Patient

Konrad Michel

Prof. em. Dr. med., Psychiater

Hausärzte, die Dodos und Säbelzahntiger unter uns, zum Aussterben verurteilt [1]. Schlimm. Die Welt hat sich verändert und braucht sie nicht mehr. Der mo- derne Patient geht direkt in die Comprehensive Sports Clinic. Subito, und mit MRI und Labor vom Hb bis Mo- lybdän.

Ok, der moderne Mensch mag selbstbestimmt, techno- logie-, internet- und facebookgläubig sein. Als Psychia- ter behaupte ich, dass die Grundsubstanz die gleiche geblieben ist. Der Mensch sucht nach wie vor Sicher- heit, vor allem «in times of calamity» (J. Bowlby, Vater der Bindungstheorie), also in Zeiten der Not.

Ich weiss, dass viele Leute heute nicht mehr ihren Hausarzt haben. Leider ist das so. Das heisst aber nicht, dass es die andern nicht mehr gibt. Vor 40 Jahren hörte ich von Freunden, die ein Literaturstudium ge- wählt hatten, Dialekte würde es in unserem Land in 20 Jahren nicht mehr geben. Man sagte den Tod des Kinos und des gedruckten Buches voraus. Die Realität

ist, dass der Dialekt neben Frühenglisch, das Kino neben TV und Streaming, das Buch neben eBooks weiter – und gut – existiert.

Liebe Hausärzte, können Sie sich vorstellen, dass Sie neben den Ärztezentren am Bahnhof – mit wechseln- dem Personal – weiterhin eine wichtige Rolle in der Gesundheitsversorgung spielen? Dass es zwar Patienten gibt, die finden, den Hausarzt brauche es nicht, wäh- rend andere beim Hausarzt langfristig Sicherheit und Verständnis suchen – und noch einmal andere den

Hausarzt und die Subito Comprehensive Clinic neben- einander brauchen. Sind wir überzeugt, dass der Bank- angestellte, der vom Bike fällt, nicht wiederum beim Hausarzt, der ihn durch die Scheidung begleitet hat, er- scheinen wird, wie auch die andern zwei Patientinnen?

Ja, man könnte gekränkt sein, wenn die Leute neben dem Dorfladen auch bei Lidl einkaufen, das ist nahe- liegend. Ich denke, besser ist es, sich auf die veränderte Welt einzustellen.

Der Hausarzt ist der Experte der Arzt-Patienten-Be- ziehung. Lassen Sie mich etwas dazu sagen. Die gute alte Arzt-Patienten-Beziehung hat etwas mit Vertrauen und Ernst-genommen-Werden zu tun. Vor 30 Jahren erlebte ich das als Patient bei einem Internisten alter Schule. Prof. C. hatte nicht nur immer eine frische Rose auf seinem Schreibtisch, sondern nahm sich Zeit – und notierte Anamnese und Symptome sorgfäl- tig mit der Füllfeder. Dieses wunderbare Gefühl des Aufgehobenseins und der Sicherheit kann ich noch heute jederzeit wachrufen. Das ist nicht etwas von ges- tern, sondern hochmodern. Im spannenden Buch von Bene detti [2] wird vieles, was zur guten Arzt-Patien- ten-Beziehung gehört, neurowissenschaftlich belegt.

So lässt sich zum Beispiel der Placeboeffekt als Ver- änderung der neuralen Aktivierung im Gehirn des Patien ten zeigen. Empathie ist gut, aber Hoffnung vermitteln ist besser: Die Erwartung auf Linderung der Beschwerden setzt das Belohnungshormon Dopa- min frei. Medikamente können ein Vehikel der ärzt-

Der Mensch sucht nach wie vor Sicherheit, vor allem «in times of calamity».

TRIBUNE Point de vue 226

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