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Mesure du module de rigidité du nickel jusqu'à 1000 °C

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235579

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235579

Submitted on 1 Jan 1956

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Mesure du module de rigidité du nickel jusqu’à 1000 °C

C. Susse

To cite this version:

C. Susse. Mesure du module de rigidité du nickel jusqu’à 1000 °C. J. Phys. Radium, 1956, 17 (10),

pp.910-911. �10.1051/jphysrad:019560017010091002�. �jpa-00235579�

(2)

910

[3] MCGOWAN, Phys. Rev., 1950, 80, 482.

[4] MCGOWAN, Phys. Rev., 1954, 93, 169.

[5] GRAHAM (R. L.) et WALKER (J.), B. A. P. S., 29,

1, 57.

[6] CORBÉ (G.), LANGEVIN (M.), REIDE (F.) et J. Physique,

Rad. (à paraître).

[7] NEWTON, Phys. Rev., 1950, 78, 490.

DÉSIGNATION

DES MOUVEMENTS VIBRATOIRES DES ATOMES

A L’INTÉRIEUR D’UNE MOLÉCULE

Par J. CABANNES.

Les physiciens donnent à

ces

vibrations des

noms

anglais alors qu’il existe

en

langue française des noms

aussi valables que devraient connaître les physiciens français.

Ci-joint le

nom

anglais et la désignation française

que je propose.

En réalité les différents types de vibration

se carac-

térisent uniquement par les éléments de symétrie du

groupe d’atomes que

conserve

la vibration. Dans le

cas

(que

nous

considérons actuellement) d’un groupe XY2

-

avec un axe

de symétrie C2 et deux miroirs a, la

vibration peut soit

conserver

la symétrie totale (type A1), soit

ne conserver

que l’axe C2 (type A2),

soit

conserver

l’axe et l’un des deux miroirs (le plan

de la molécule, type B,

ou

le plan normal à la molé- cule, type B2). Aucune des vibrations

ne

peut être considérée soit

comme une

extension pure, soit

comme

une

flexion pure, mais suivant les

cas

c’est l’une

ou

l’autre des déformations qui prédomine, les dési- gnations ci-dessus font image et il serait regrettable

de les abandonner.

Manuscrit reçu le 6 juillet 1956.

MESURE DU MODULE DE RIGIDITÉ

DU NICKEL JUSQU’A 1000 °C

Par C. SUSSE,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue.

Nous

avons

adopté pour

ces mesures une

méthode de résonance déjà employée

au

N. P. L. à Teddington [1]

qui utilise la transmission des vibrations

au

moyen de

fils de nickel très fins. Ceci permet de reporter les

transducteurs

en

dehors de l’enceinte chauffée et

a

l’avantage de laisser l’échantillon pratiquement libre.

Fic.1 (en haut à droite) et 2.

Le principe de la méthode est illustrée figuré 1. La

bobine b excite par magnéto striction dans le fil de nickel f des vibrations de compression qui sont trans- mises à l’échantillon E

sous

forme de vibrations de

torsion grâce à

une

fixation tangentielle réalisée ici par soudure par résistance ( fig. 1 a). La réflexion des vibrations à l’extrémité du fil est évitée

en

l’entourant de matière absorbante

a.

Lorsque la fréquence exci-

tatrice est égale à l’une des fréquences propres de vibration de l’échantillon,

on

détecte

aux

bornes de la

bobine b’

une

f.

e.

m. maximum. Ce maximum est

observé, après amplification,

sur un

oscilloscope ; la fréquence de résonance est mesurée par l’ensemble de deux compteurs électroniques du type D. R. T. du Laboratoire Central de l’Armement dont l’un sert de base de temps. Le module de rigidité G est alors donné par la formule :

d’où l’on tire :

. .

oc

étant le coefficient de dilatation linéaire du nickel.

A l’intérieur du four

nous avons

utilisé des fils de

platine iridié (plus rigide et moins oxydable que le nickel) de 0,2

mm

de diamètre prolongés hors du four

par des tubes de nickel de 0,3

mm

de diamètre extérieur.

L’échantillon

a

la forme d’un barreau cylindrique

de 40

mm

de long et 10

mm

de diamètre ; il est percé

d’un trou axial de 3

mm

de diamètre permettant le passage d’un tube bifilaire

en

alumine de 2,4

mm

de

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019560017010091002

(3)

911 diamètre extérieur contenant les soudures de thermo-

couples. Il repose

sur

des pointes de molybdène

en

des points qui sont dés noeuds de vibration pour l’harmo- ni que trois.

La

mesure

de la température

se

fait

au

moyen d’un

couple Pt/Pt Rh. Un ensemble de trois soudures

réparties le long du barreau permet de connaître la répartition de la température et d’en réaliser l’uni- formité à mieux que 0,5 OC à 1 000 °C, la température du centre étant

connue avec une erreur

maximum

de ± à 1 000 OC.

La précision dans la

mesure

de la fréquence est

limitée par l’amortissement de la courbe de résonance et

non

par la précision du fréquencemètre qui est

de 5.10-6. L’erreur absolue

sur

C(T) /G(2Qo) est partout inférieure à 4.10-4 sauf dans les

cas

où l’amortissement devient trop important, c’est-à-dire au-dessus de 900°C et, après la montée à 1 000 OC, au-dessous du point

de Curie. Dans

ces cas

l’erreur est

au

maximum de 1,5.10-3.

Les résultats représentés figure 2 ont été obtenus

avec un

barreau de nickel pur (fourni par le Comptoir Lyon Allemand) recuit à 850°C pendant

une

heure

et répondant à l’analyse ci-dessous :

Mn 0,01 Fe 0,05 Mg 0,06 à 0,15 C 0,03 Cu 0,05 Si 0,05 S 0,005 Co néant.

Dans l’équation (2)

nous avons

fait la correction qui correspond

au

facteur (1

-

ocAT)

en

tenant compte de la variation de oc

avec

la température. C (200) est le

module de rigidité initial à 20°C.

On remarque

sur

la figure 2

un

léger hystérésis et

surtout l’allure anormale de la courbe

aux

températures décroissantes au-dessous du point de Curie qui marque la discontinuité. Nous

avons

observé que si le nickel est porté à

une

température inférieure à 900°C, le

minimum relatif n’apparait pas. Le même phénomène

a

été observé pour le module de Young par Zachârias [2].

FIG. 3.

-

1. Kikuta (1921).

-

2. Tokibé, Sakai (1921).

3. Koch, Danneker (1915).

-

4. Travail actuel.

Nous

avons

représenté aussi figure 3 les résultats des travaux antérieurs. Malheureusement les auteurs

n’indiquent pas toujours la pureté de leur nickel ni les traitements thermiques et mécaniques subis avant les

mesures.

C’est pourquoi la comparaison des résultats

est difficile. Koch et Danneker [3] qui ont utilisé la

méthodes des oscillations de Coulomb ont atteint 1 300 OC

en

faisant passer

un

courant électrique dans

leur fil de nickel, mais leurs

mesures

sont peu précises

surtout

en ce

qui

concerne

la température ;

on

peut déduire des considérations précédentes

sur

l’allure des courbes que le fil avait dû être recuit au-dessus de 900°C

ou

bien que les

mesures

furent faites à température décroissante ; le déplacement de la discontinuité qui

est à 320°C

au

lieu de 355 OC semble montrer que le nickel n’était pas très pur. Iokibé et Sakai [4] ont recuit

leur fil à 800°C. Leurs résultats et

ceux

de Kikuta [5]

obtenus aussi par la méthode des oscillations de Coulomb présentent

avec

les nôtres des différences qui

ne

sauraient provenir uniquement de la détermination de la température mais plutôt de la méthode utilisée.

Manuscrit reçu le

11

juillet 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BRADFIELD, Proceedings of the Ist I. C. A. Congress,

1952.

[2] ZACHARIAS, Phys. Rev., 1933, 44, 116.

[3] KOCH et DANNEKER, Ann. Phys., 1915, (4), 47, 197.

[4] IOKIBE, et SAKAI, Sci. Rep. Tohoku Imp. Univ., 1921, 10, 1.

[5] KIKUTA, Sci. Rep. Tohoku Imp. Univ., 1921, 10, 139.

APPLICATION DE LA MÉTHODE DE BORN A DIVERS PROBLÈMES DE PROPAGATION

Par Maurice JESSEL,

Laboratoire d’Électricité Générale de l’École de Physique et Chimie.

La méthode établie par Max Born [1] pour résoudre les problèmes de collisions atomiques est susceptible

d’une généralisation très étendue, basée

sur

des équa-

tions fonctionnelles d’un type déterminé. Nous l’avons appliquée à la propagation des ondes électro-

magnétiques dans

un

milieu de permittivités

e

et IL

variables, et spécialement

aux

problèmes de la dif-

fraction de la lumière par les ultrasons et de la pro-

pagation troposphérique des ondes hertziennes.

1. Énoncé du problème général.

-

Soit à trouver le champ C(P) rayonné

au

point P par ’la distribution de

source

K°(P), suivant l’équation

,

Sans savoir résoudre (1) directement,

on

connaît

solution de l’équation

«

plus simple »

Le point d’observation P est le point courant d’un

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