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Des vibrations à la surface d'un liquide placé dans un vase de forme rectangulaire

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237649

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237649

Submitted on 1 Jan 1880

HAL

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Des vibrations à la surface d’un liquide placé dans un vase de forme rectangulaire

M. Lechat

To cite this version:

M. Lechat. Des vibrations à la surface d’un liquide placé dans un vase de forme rectangulaire. J.

Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.244-248. �10.1051/jphystap:018800090024401�. �jpa-00237649�

(2)

geahle

dans la

composition

de l’onde

qui

porte à

l’oreille,

fondus

en un même

timbre-voyelle

des sons

parfois

discordants.

DES VIBRATIONS A LA SURFACE D’UN LIQUIDE PLACÉ DANS UN VASE DE FORME RECTANGULAIRE;

PAR M. LECHAT,

Professeur au Lycee Louis-le-Grand.

(SUITE)(1).

La

comparaison

des résultats de la théorie avec ceux que donne

l’expérience comprend

deux

parties :

i" Les

figures

de la surface réellement obtenues sont-elles bien celles que fait connaître la théorie?

La durée de la

période

ou, ce

qui

est la même

chose,

la

valeur de y

correspondant

à une

figure donnée,

pour

laquelle

n

et n’ sont connus, est-elle fournie par

l’équation

due à

Lagrange,

ou par

l’équation

qu’on

obtient en supposant la

profondeur

Ia

quelconque,

ou bien

la valeur de y ne se

représente-t-elle

par aucune de ces deux for- mules ?

Sur le

premier point

il

n’y

a aucun doute. Toutes les

figures

obtenues et en très

grand

nombre sont

parmi

celles que la théorie

indique.

Quant

à la seconde

question,

elle se divise naturellement en

deux autres :

io

Quelle

est, pour une même

figure,

l’influence de la

profon-

deur du

liquide?

( t ) Voir Jourizal de Physique, t. IX, p. 185; 1880.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090024401

(3)

Comment,

pour une même

profondeur,

la valeur

de y

varie-

t-elle avec la forme de la surface?

Les

expériences

relatives à cette seconde

question

ont été faites

seulement avec le mercure. On a

employé

des vases de forme carrée

et des vases

rectangulaires

ayant leurs côtés dans le rapport de 2 à 3.

Pour déterminer la

profondeur

du

liquide,

on en

prend

le

poids

et l’on tient compte de l’accroissement de

profondeur

du à la dé-

pression capillaire près

des

parois

du vase. Pour

cela,

on a sup-

posé

que le

ménisque

est une

portion

de

cylindre

droit à base cir-

culaire et que

l’angle

de raccordement est de

45°.

La

petite

erreur

qui

résulterait de l’inexactitude de ces deux

suppositions

est

insignifiante.

La

longueur

des côtés du vase doit être connue.

Lorsqu’on

a obtenu une

figure

bien nette de la

surface,

la

dispo-

sition des ientres, des

lignes

ventrales et des

lignes

nodales fait

connaître, d’après

la

théorie,

les valeurs de n et n’

qui

lui corres-

pondent.

On peut alors calculer la valeur

de q, puisqu’on

a

Enfin,

on obtient la durée T de la

période

en

comptan t

le

nombre N de vibrations

complètes

exécutées par la lame vibrante

en trente secondes. On a

et l’on en déduit y par la formule

Si l’on compare d’abord les valeurs de y, relatives à une même

figure

obtenue avec le même valse, pour des

profondeurs

dîne-

rentes, on reconnaît

qu’elles

vont en augmentant à mesure que la

profondeur s’accroit,

mais de moins en

moins,

de sorte que, à

partir

d’une certaine

profondeur

assez

faible,

un accroissement dans la

profondeur

n’amène

plus

de variations sensibles dans y.

Cette

profondeur

limite est d’autant moindre que q est

plus

grand.

(4)

Les valeurs

de y

pour la même forme de la

surface,

mais avec

des

profondeurs différentes,

sont

parfaitement représentées

par la formule

dans

laquelle a

est un coefficient variable avec les dimensions du

vase et la forme de la surface. Cette formule

s’accorde,

sous le

rapport

de la

profondeur

, avec la valeur

théorique

et non pas avec la valeur

Si maintenan t on cherche comment, pour une même

profon- deur,

le coefficient cc varie avec la forme de la

surface,

on reconnaît

qu’il peut

être

représenté

par la formule

empirique

et que cette valeur de a convient pour tous les vases

essayés,

aussi

bien les vases carrés de diverses dimensions que les vases rectan-

gulaires.

On peut donc

écrire,

d’une manière

générale,

Pour montrer l’accord de

l’expérience

avec cette formule

empi- rique,

nous remarquerons que, si N

exprime

le nombre des

périodes

de la vibration en trente

secondes,

on doit avoir

ou

cet accord est alors

indique

par les Tableaux suivants :

(5)

Côté du vase, h = Om,I;

profondeur

du mercure, h - 0m,0038.

Même vase. Profondeur du mercure, Olll,Û72.

Même vase. Profondeur du mercure, Om ,021.

Côté du vaS2, À =

om,05; profondeur

du mercure, h =

om, 0156.

(6)

Les formules

données par la

théorie,

la

première

en supposant la

profondeur

h

très

petite,

la deuxième en ne faisant aucune

supposition

sur

lr,

résultent de la seule

hypothèse

que toute molécule de la surface y

reste

pendant

le mouvement.

L’expérience

montre que ni l’une ni l’autre de ces formules ne

représente

le

phénomène.

Il faut

donc en conclure que cette

hypothèse

n’est pas

justifiée

et que

probablement,

ainsi que les frères Weber l’ont démontré

expéri-

mentalement pour les ondes en mouvement, les molécules de la surface

pénètrent

à l’intérieur du

liquide.

SUR LA VITESSE DU SON;

PAR M. A. TERQUEM.

Lettre à M. le Directeur du Journal de Physique.

Dans

Fanasse

que

j’ai

faite du

remarquable

travail de l’T. Kor-

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