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Des vibrations à la surface d'un liquide placé dans un vase de forme rectangulaire

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00237631

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237631

Submitted on 1 Jan 1880

HAL

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vase de forme rectangulaire

M. Lechat

To cite this version:

M. Lechat. Des vibrations à la surface d’un liquide placé dans un vase de forme rectangulaire. J.

Phys. Theor. Appl., 1880, 9 (1), pp.185-192. �10.1051/jphystap:018800090018500�. �jpa-00237631�

(2)

DES VIBRATIONS A LA SURFACE D’UN LIQUIDE PLACÉ DANS UN VASE DE FORME RECTANGULAIRE;

PAR M. LECHAT,

Professeur au Lycée Louis-le-Grand.

La théorie

mathématique

des

petits

mouvements à la surface des

liquides

pesants a été établie d’abord par

Lagrange

dans un

Mémoires inséré dans la collection des Mémoires de 1’-dcaclétitie de

Berlin,

année

1786.

Poisson a

repris

ce tte théorie dans un tra-

vail

publié

dans les Mémoires de l’Académie des

Sciences,

année 1816.

Ces deux

géomètres

se

proposaient

surtout de traiter la

question

de la forme et de la

propagation

des ondes à la surface d’un

liquide

indéfini. Ils admettaient l’un et

l’autre,

comme condition à la sur-

face,

que toute molécule de cette surface y reste constamment

pendant

le mouvement.

Lorsqu’un liquide

est

placé

dans un vase d’une

petite

étendue

et

qu’il

est convenablement

agité,

on voit la surface se diviser en un certain nombre de

parties

vibrantes et les divisions rester fixes.

Les frères Weber me

paraissent

être les

premiers qui

se soien t

occupés

de cet état

particulier

de la surface

liquide

dans un Ou-

vrage

important publié

à

Leipzig

en 1825. Ils l’ont

désigné

du

nom

d’oscillation fixe.

La théorie

qu’ils

ont donnée du

phénomène

ime

paraît

tout à fait insuffisante. Ils

admettent,

sans

s’appuyer

sur

les

principes

de la

Mécanique,

que le mouvement

communiqué

en

un

point

de la surface se propage uniformément et se réfléchi l

sur les

parois

du vase, et

qu’il

y a interférence entre le mouvement

primitif

et les mouvements réfléchis. Ils ne

s’occupent

ni des mou-

vements des molécules dans le sens horizontal ni de la

période

nécessaire pour que telle ou telle

figure

se

produise.

Enfin ils

disent,

en résumé, que les

figures

de la surface sont celles que Chladni a trouvées pour les

plaques

vibrantes.

Les

équations

différentielles de

Lagrange renferment,

en

prin- cipe,

toute la théorie des

petits

mouvements dans les

liquides

pe-

sants. Il m’a paru intéressant de

partir

de ces

équations

pour étudier les vibrations à la surface d’un

liquide

et d’examiner

jus-

J. de Phrs., t. IX. (Juin 1880.)

1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090018500

(3)

qu’à quel point l’expérience

ceux de la théorie. Je

n’eYposerai

ici que la

partie

de ce trayait t

qui

se rapporte aux vases de forme

rectangulaire.

Si l’on

prend

pour

plan

des xy celui de la surface libre du li-

quide

en

équilibre

et l’axe des z

dirigé

verticalement vers le

bas, qu’on place l’origine

à l’un des sommets du

rectangle

de la

surface, qu’on

suppose l’axe des x

dirige

suivant le côté de

longueur

1 et

l’axe

des y suivant le

côté de

lOngLleLlr l’,

et

qu’on

admette enfin que la vitesse initiale soit

nulle,

on trouve que le mouvement à la sur-

face libre résulte de la

superposition

de mouvements

sinlples,

re-

présentés

par les

équations

Dans ces

équations,

g est l’accélération due à la

pesanteur;

zt, rz’

des nombres entiers

positifs ;

H un coefficient

qui dépend

des

données initiales et des valeurs de n,

z2’, l,, l’;

M et v les compo-

santes de la vitesse de

vibration, prises parallèlement

aux axes des

x et

des)’, â l’époqme t

et au

point

dont les coordonnées

sont x, y,

z.

Quant

à y, si l’on

désibne

par A la

profondeur

du

liquide

et par q

l.’exphession

il est donné par la relation

ou

bien,

si l’on admet avec

Lagrange

que la

profondeur

ébranlée

est très

faible,

par la relation

Le mouvement

simple correspondant

à des valeurs

particulières

de n, iz’ est

périodique,

et la durée v de la

période

est donnée par

(4)

I87

l’équation

Pour que l’on

puisse

observer un mouvement vibratoire

régulier

à la surface du

liquide,

il faut que les mouvements

simples

ainsi

superposés

aient la même

période

ou que y soit le même pour tous, ce

qui

ne peut avoir lieu que pour un nombre limité de sys- tèmes de valeurs de ll, n’.

Alors,

en réunissant les termes

qui

cor-

respondent

à ces

systèmes

de

valeurs, l’équation

de la surface libre

est

et les composantes de la vitesse de vibration

prises parallèlement

aux x et aux y sont

Si l’on pose z = o ou

on a

l’équation

d’un

système

de

lignes

sur

lesquelles

le niveau ne

varie pas avec le

temps

et que l’on

appelle lignes

nodales.

Inéquation

donne un

système

de

lignes

sur

lesquelles

la composante de la vitesse de vibration

prise parallèlement

aux x est nulle à toute

époque.

Sur ces

lignes dz dx)

est aussi

nulle,

et, par

conséquent,

elles renferment la série des

points qui,

pour

chaque

valeur

de y,

ont les excursions maxima de part et d’autre de la surface libre.

Nous les

appellerons lignes

ventrales relati BTes aux x.

L’équation

est de même celle des

libnes

ventrales relati;es aux y.

(5)

points systèmes lignes

de mouvement que dans le sens

vertical,

et les excursions dans ce sens y sont maxima. Ce sont les ventres de vibration. Si cepen- (lant certains de ces

points appartiennent

aux

lignes nodales,

ils

sont en repos absolu. On les

appelle

alors 7itetids de vibration.

J’ai construit les

lignes

nodales et les

lignes

ventrales pour un

grand

nombre de cas des vases

rectangulaires,

en supposant que les conditions initiales

présentent

une

symétrie complète

par rap- port aux x et aux y.

La fig.

i se rapporte au cas d’un vase

carré,

et

Fig. i.

elle a été faite

pour les

deux

systèmes

de valeurs de 7Zy n’

Les

lignes

nodales sont tracées en traits

pleins,

les

lignes

ventrales

du

premier système

en tirets et celles du second

système

en tirets

sépares

des

points.

Il

s’agissait

maintenant de vérifier les

conséquences

de la théorie.

J’ai fait

construire,

dans ce

but,

une série de vases carrés et de

vases

rectangulaires.

Les uns sont faits avec des lames de

glace;

les autres sont en bois. Ces derniers ont été creusés dans des blocs d’un bois bien

homogène

et on leur a conservé une

épaisseur

de

(6)

I89

parois

d’environ 0m,01. Tous ces vases ont une

profondeur

bien

constante. Les vases en bois ne conviennent que pour le mercure;

les autres peuvent être

employés

pour l’eau et pour les autres li-

quides qui

ne dissolvent pas le mastic.

J’ai cherché un

procédé

d’ébranlement du

liquide qui permit

de

le faire vibrer

seul,

autant que

possible,

et

qui

donnât facilement la

période

du mouvement vibratoire. La

grande épaisseur

laissée

aux

parois

des vases avait pour but

d’empêcher

les vibrations du

liquide

de se

communiquer

sensiblement au vase.

Sur un

support

en fonte très pesant

(fig. 2)

est fixé une sorte

Fig. 2.

d’étau à deux vis

AB, qui

serre,

près

de son extrémité

inférieure,

une lame d’acier verticale CD. A l’extrémité

supérieure

de cette

lame s’attache une barre horizontale en cuivre

EF,

et l’extrémité F de cette barre

porte

une

tige

d’acier verticale

R, qui agira

directe-

ment sur le

liquide.

Le vase

rectangulaire T

est

placé

sur une tablette

horizontale,

au-dessous de la

tige R,

et le

liquide

affleure exactement

à l’extrémité de cette

tige.

Si l’on met la lame CD en

vibration,

la

tige pénètre

dans le

liquide

et en ressort

périodiquement.

Les vibra-

(7)

terrupteur

à mercure

G,

M.

Le

liquide

peut ainsi être

attaqué

en un

point quelconque

de la

surface. Il y aura

symétrie

par rapport à deux des côtés du vase si l’on

prend

le

poin t d’attaque

sur la bissec trice de leur

angle.

Pour une même lame

vibrante,

on fait varier la

période

des vi-

brations au moyen de la

tige

à vis

Q

et du

poids cylindrique 0,

mo-

bile sur cette

tige.

On peut du reste, dans ce

but, allonger

ou

raccourcir la

partie

vibrante et même

changer

la lame.

Lorsqu’on

a déterminé un mouvement vibratoire à la surface d’un

liquide,

il est assez difficile

d’apercevoir

directement les divisions.

Ainsi,

pour le mercure, on est

obligé

de se

placer

assez

loin et de

regarder

très

obliquement,

de

façon

à ne recevoir que la lumière diffuse. Le

phocédé

suivant a réussi

parfaitement.

On fait tomber sur la surface du

liquide

un faisceau de lumière

presque

parallèle,

provenant d’une

lampe

ou d’un bec de gaz, et l’on

place

à

l’opposite

un écran blanc

qui reçoit

le faisceau réfléchi.

Si l’axe du faisceau incident est

perpendiculaire

à l’un des côtés du vase, et que l’écran soit

parallèle

au même

côté,

on obtient sur cet

écran une

impression rectangulaire qui

sera semblable à la surface

liquide

dans le cas l’écran fera avec les rayons réfléchis le même

,angle

que la surface

liquide

avec les rayons incidents. Tant que le

liquide

est en repos, cette

impression

est uniformément éclairée.

Aussitôt que le mouvement vibratoire se

produit,

on voit

apparaître

des espaces

plus

brillants et d’autres

plus sombres,

et, pour des valeurs convenables de la

période,

les

figures

obtenues ont une

grande

netteté.

On

distingue

dans les

figures

nettes de

petits

espaces fortement

éclairés,

des

lignes

un peu moins brillantes et des espaces relative-

ment sombres. Les

petits

espaces très éclairés

correspondent

aux

ventres de vibration et les

lignes

brillantes aux

lignes

ventrales. Il

est facile de s’en rendre compte. Les ventres de vibration et les espaces

qui

les avoisinent immédiatement

forment,

par suite du

mouvement

vibratoire,

de véritables miroirs

courbes,

tantôt con-

caves, tantôt convexes, alternativement.

Lorsque

la surface devient concave, les rayons réfléchis sont convergents et

l’éclairage

est

très vif sur un

petit

espace. De une succession d’illuminations

au même

point

de l’écran et une sorte de mouvement vibratoire

(8)

visible si la durée de la

période

est moindre que celle de

l’impres-

sion sur la rétine. La même chose a lieu

jusqu’à

un certain

point

pour les

lignes

ventrales. Il en est tout autrement pour les

lignes nodales,

parce que, de part et d’autre de ces

lignes,

la surface est

concave d’un côté et convexe de l’autre.

La

fig.

3

représente

la forme de la

figure qu’on

obtient sur

Ti g. 3.

l’écran,

avec un vase carré de à" de côté et du mercure sur une

profondeur

de

m,56, lorsqu’on attaque

le mercure au centre du carré et que la lame vibrante exécute cent

quarante-deux

vibra-

tions doubles en trente secondes. Elle se rapporte à

la fig.

i .

La

position

connue des ventres des

lignes

ventrales et des

lignes

nodales fait connaître le mode de division de la surface en mouvement.

Il serait facile de

projeter

les

figure,

en

disposant

au-dessus

de la surface

liquide

un miroir incliné à

45° et en

recevant les rayons réfléchis sur une lentille

qui

donnerait une

image

nette

sur un écran

vertical;

mais il faudrait alors

employer

une source

de lumière

beaucoup plus

intense et

opérer

dans une chambre

obscure.

Lorsqu’on

veut déterminer la durée de la

période

du mouve-

ment vibratoire

correspondant

à une certaine

figure

de la

surface,

il se

présente

une difficulté

qui

tient à la

production

d1harnlo-

(9)

mouvement de la lame vibrante.

Mais,

si le mouvement n’est pas trop

rapide,

on reconnaît facilement la vraie

période qui

corres-

pond

à cette

figure.

Il suffit de comparer le mouvement vibra- toire sur l’écran avec celui de la lame et de voir

s’il y

a

synchro-

nisme.

La nécessité de cette

comparaison

m’a

obligé

à ne

jamais

em-

ployer

de mouvements vibratoires très

rapides.

Il y a à cela un autre avantage : c’est que les divisions de la surface sont

plus grandes

et que les détails s’observent mieux. Mais on ne peut ob- tenir ainsi

qu’un

nombre relativement restreint de

figures,

celles

qui

se rapportent à des valeurs assez faibles de n et n’.

Dans ces

conditions,

pour avoir avec exactitude la durée de la

période,

il m’a suffi de faire usage d’une montre à secondes. J’ai pu compter

jusqu’à

deux cent seize

périodes

en trente secondes.

L’opération

est facilitée par les

petites

étincelles de

l’Interrupteur

et le bruit sec

qui

les accompagne.

(-A suivre.) (A suivre.)

EXPÉRIENCES SUR LA COMPRESSIBILITÉ DES MÉLANGES GAZEUX;

PAR M. CAILLETET.

En

poursuivant

mes recherches sur la

compression

des gaz,

j’ai constaté,

ainsi que M. Andreyvs et

plusieurs

autres savants l’avaient

déjà fait,

que l’acide

carbonique mélangé

à l’air ne se

liquéfie plus

avec la même facilité que l’acide pur.

J’ai étudié

également

les

mélanges

d’acide

carbonique

et de

prot-

oxyde d’azote avec

l’oxygène, l’hydrogène

et

l’azote, et j’ai

constaté

plusieurs

faits intéressants

dont je poursuis

l’é tude en ce moment.

J’emploie

pour mes recherches

l’appareil qui

m’a servi pour la

liquéfaction

des gaz, et

je

mesure les

pressions

à l’aide d’un mano-

mètre à azote que

j’ai

décrit à l’occasion de mes recherches sur la loi de Mariotte

(1 ).

En

comprimant

dans le tube de

l’appareil

un

mélange

de 1vol

(1) Voir Comptes rendus des séances de l’Academie des Sciences) t. LXXXVIII, p. 6 i .

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