HAL Id: jpa-00241301
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Submitted on 1 Jan 1908
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JAMES RUSSELL. - The superposition of mechanical vibrations (electric oscillations) upon magnetisation, and conversely, in iron, steel and nickel (Action de vibrations
mécaniques sur l’aimantation du fer, de l’acier et du nickel).- Trans. of the Roy. Soc. of Edinburg, t. XLV, p.
491 ; 1907 ; - et Phil. Magazine, 6e série, t. XIV, p.
468-477 ; 1907
Ch. Maurain
To cite this version:
Ch. Maurain. JAMES RUSSELL. - The superposition of mechanical vibrations (electric oscillations) upon magnetisation, and conversely, in iron, steel and nickel (Action de vibrations mécaniques sur l’aimantation du fer, de l’acier et du nickel).- Trans. of the Roy. Soc. of Edinburg, t. XLV, p. 491 ; 1907 ; - et Phil. Magazine, 6e série, t. XIV, p. 468-477 ; 1907. J. Phys. Theor. Appl., 1908, 7 (1), pp.304-306. �10.1051/jphystap:019080070030401�. �jpa-00241301�
304
travail
développé dépend
surtout du volume d’airexpiré;
un orateurdoit donc
apprendre
àemmagasiner
l’air dans ses poumons et à ne pas le laisseréchapper
inutilement.JAMES RUSSELL. - The superposition of mechanical vibrations (electric oscil- lations) upon magnetisation, and conversely, in iron, steel and nickel (Action
de vibrations mécaniques sur l’aimantation du fer, de l’acier et du nickel). -
Trans. of the Roy. Soc. of Edinburg, t. XLV, p. 491 ; 1907 ; - et Phil. Magazine,
6e série, t. XIV, p. 468-477 ; 1907.
L’auteur étudie de deux façons l’action de vibrations
mécaniques
sur l’aimantation, action
qu’il rapproche,
avecjuste
raison, de celled’oscillations
électriques :
1° il fait parcourir à l’aimantation une certaine courbe, courbe depremière
aimantation ou courbehystéré- tique,
et, en un point de cette courbe, faitagir
les vibrations ;puis
il s’arrange de manière à faire de nouveau
parcourir
àl’aimantation
la même courbe, fait
agir
les vibrations en un autrepoint,
et ainside suite
(conditions A) ;
~° ilproduit
un cycle dechamp
magnétisantpendant
que les vibrations agissent d’une manière continuelle(con-
ditions
B).
Les vibrations sontproduites
ainsi : le fil aimanté estattaché au gong d’une sonnerie
électrique
qu’on fait vibrerplus
oumoins fort à la manière ordinaire. Les
expériences
ont porté sur desfils de fer, d’acier ou de nickel.
Lorsqu’il
s’agit de la courbe depremière
aimantation, l’action des vibrations esttoujours d’augmenter
l’aimantationcorrespondant
àune valeur
quelconque
duchamp magnétisant.
Lorsqu’il s’agit
d’une courbe hystérétique, les résultatsdépendent
des conditions de
l’expérience,
commel’indique
parexemple
lafigure ci-jointe,
extraite du mémoire de M. Russell :Lorsqu’on
faitagir
les vibrations en un point d’un cycle bien défini(conditions
A),l’aimantation est augmentée pour les points voisins des extrémités du
cycle,
et au contraire diminuée pour les points de larégion
cen-trale.
Lorsqu’on
fait agir les vibrations d’une manière continue pen- dant le parcours d’uncycle
de faible arnplitude, ce qui est lecas pour p presque toutes les
expériences
de M. Russell 10de gausspour les cycles de la
figure),
l’aimantation est constammentplus grande
que celle du cycle obtenu au repos.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019080070030401
305 Si on veut bien se reporter au mémoire dans
lequel j’ai
étudiél’action des oscillations électriques sur
l’aimantation (~),
on verraque
l’explication générale
que j’en donne, et qui est valable pour tous lesprocédés
de réduction del’hystérésis,
permet d’interpréterConditions B. Conditions A . Courbes 1. Z. 3. avec croissante.
en
particulier
les résultats de M. Russell : une action réductrice del’hystérésis
intervenant en un point défini d’une courbe d’aiman- tation rapproche le pointreprésentatif
initial du pointcorrespondant
de la courbe d’aimantation stable
(anhystérétique) ;
or cette courbe, qui passe parl’origine
et monte très rapidement, coupe un cycled’hystérésis quelconque ;
d’un côté du point d’intersection, l’action réductrice, par exemple celle de vibrations, est d’élever le point représentatif, et c’est l’inverse de l’autre côté du point d’intersection.D’ailleurs la courbe de
première
aimantation est tout entière au-dessous de la courbe anhystérétique : l’action réductrice de l’hysté-
résis relève alors
toujours
lepoint représentatif.
Quant aux résultats B obtenus pour des cycles de très faible
amplitude,
auxquels mon interprétation ne semble pas d’abords’appliquer, ils correspondent à des conditions tout autres ; l’action cont£nuelle des vibrations élève beaucoup l’extrémité du cycle, et .paraît élever aussi tous les autres points, par exemple l’aimantation
(i) J. de Phys., 4e série, t. p. 5-25; janvier 1907.
306
rémanente ; or partir de du cycle, on cessait de faire agir les vibrations, et qu’on ramenât le
champ
à zéro, l’aiman- tation rémanente serait plusgrande
que celle obtenue en faisantagir
continuellement les vibrations, de sortequ’en
réalité il y a làencore une diminution de l’aimantation rémanente par l’action des vibrations. Avec des
cycles d’amplitude
un peugrande,
on obtientdes résultats tout différents : le sommet du
cycle
normal est alorstrès peu au-dessous de la courbe
anhystérétique
représentant l’ai-mantation stable, et presque toute la branche de retour du cycle
normal est au-dessus de cette courbe ; il en résulte qu’un cycle
obtenu avec action continuelle d’oscillations
électriques
ou de vibra-tions est alors au contraire beaucoup moins ample que le cycle normal ; une
expérience
de M. Russell relative au nickel, et portantsur un cycle
d’amplitude égale
à 10 gauss seulement, manifestedéjà
cet effet. Ch. MAURAIN.
TRAVAUX NÉERLANDAIS.
J,-J. VAN LAAR. - Sur l’allure des courbes spinodales et des courbes de plisse-
ment pour des mélanges binaires de substances normales. 4e communication : Le pli longitudinal. - née7°Zandccises, 2e série, XII, p. 489.
Il
s’agit
de la continuation du travailanalysé
l’an dernier(1)
et dontla
publication,
commencée dans les Archives îiéerlandaises, se ter- mine dans les Archives du Musée Tayler.D’ H. KAIMERLINGH Contributions to the knowledge of the tf; surface
of Van der Waals. - XI. A gas that sinks in a liquid (Contributions à la con- naissance de la su1-face ,§ de Van der Waals. - Xl. Un gaz qui tombe dans un
liquide).
D H. KAMERLINGH ONNES et Dr W.-H. Contributions, etc. -
XII. On the gas phase sinking in the liquid phase for binary mixtures (Contribu- tions, etc. - XII. Sur la phase gazeuse tombant dans la phase liquide dans le
cas de mélanges binaires).
Dr W.-H. KEESOM. - Contributions, etc. - XIII. On the conditions for the
sinking and again rising of the gas phase in the liquid phase for binary mixtures (Contributions, etc.- XIII. Conditions pour que, dans des mélanges binaires, la phase gazeuse puisse descendre, puis monter, dans la phase liquide). -
nica1ions fi--om the Physical of Leiden, n° 96.
Si on a un gaz idéal et un
liquide incompressible
sans tension de(1) J. de Phys., 4e série, t. VI, p. 312; 1906.