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On consid`ere la matrice J ∈ M

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MPSI 2 : Exercices 27 1 Matrices

Ex 1 classique

On consid`ere la matrice J M

n

(R) remplie de 1 :

J =

 

1 . . . 1 .. . 1 .. . 1 . . . 1

 

a)Calculer J

2

puis pour k N, J

k

. b) J est-elle inversible?

c) On consid`ere la matrice

A =

 1 −1 −1

−1 1 −1

−1 −1 1

Calculer les puissances successives de A.

Ex 2 Important, `a faire

Soit une matrice A M

n,p

(R). Montrer que

t

AA = 0

p,p

A = 0

n,p

Ex 3 Facile Soit la matrice A =

1 1

−1 1

. On note C l’ensemble des matrices qui commutent avec A. Montrer que C est un sev de M

n

(R) et d´eterminer sa dimension.

Ex 4 Moyen, classique `a faire

Trouver les matrices A M

n

(R) qui commutent avec toutes les matrices sym´etriques.

Ex 5 Facile, classique

Existe-t-il deux matrices (A,B) M

n

(R)

2

v´erifiant AB BA = I

n

? Ex 6 Moyen, technique `a conna^ıtre

Soit deux matrices A,B M

n

(K). On suppose que

∀X M

n

(K) Tr(AX) = Tr(BX ) Montrer que A = B.

Ex 7 Moyen, classique `a conna^ıtre

Soit une matrice A M

n

(R). On suppose que A commute avec toutes les matrices diagonales. Montrer que A est une matrice diagonale.

Ex 8 Facile, classique

Soit une matrice U triangulaire sup´erieure telle que tous les ´el´ements de la diagonale soient non-nuls. Montrer que la matrice U est inversible. (On montrera que UX = 0 = X = 0 )

Ex 9 Moyen, raisonnement

On se donne deux matrices A,B M

n

(R). Trouver toutes les matrices X M

n

(R) v´erifiant : X + Tr(X)A = B

Indication :SiX est une solution, prendre la trace de l’´equation puis discuter.

(2)

MPSI 2 : Exercices 27 2 Matrices

Corrig´e des exercices Q 1 a) J

2

= nJ puis par r´ecurrence, pour k 1, J

k

= n

k−1

J .

b) Puisque J

2

= nJ , il vient que J (J nI) = 0 et alors si J ´etait inversible, en multipliant `a gauche par J

−1

, on aurait J = nI ce qui est faux pour n 2.

c) Ici n = 3. ´Ecrivons A = 2I J et en utilisant le binˆome (I et J commutent), on trouve pour n 1 que

A

n

= X

n k=0

n k

2

nk

(−1)

k

J

k

= 2

n

I + X

n

k=1

n k

2

nk

(−1)

k

3

k−1

J Mais P

n

k=1

n k

2

nk

(−1)

k

3

k−1

= 1 3

P

n k=0

n k

2

nk

(−3)

k

1

= (−1)

n

1

3 . Et finalement, A

n

= 2

n

I + (−1)

n

1

3 J

Q 2 Notons A = ((a

ij

))

1≤i≤n

1≤j≤p

. D’apr`es la d´efinition de la transpos´ee d’une matrice,

t

A = (( a f

ij

))

1≤i≤p

1≤j≤n

o`u a f

ij

= a

ji

. Cherchons les coefficients de la matrice carr´ee

t

AA = ((b

ij

))

1≤i,jp

. En utilisant la d´efinition du produit matriciel, pour tout (i,j) [[1,p]]

2

,

b

ij

= X

n k=1

f a

ik

a

kj

=

X

n k=1

a

ki

a

kj

En particulier pour j = i,

∀i [[1,p]], b

ii

= X

n k=1

a

2ki

Comme les coefficients sont r´eels, on a montr´e que

∀(k,i) [[1,p]] × [[1,n]], a

ki

= 0 Donc la matrice A est nulle.

Remarque : le r´esultat est faux pour une matrice A `a coefficients complexes (une somme de carr´es nulle n’implique pas que tous les termes sont nuls : 1

2

+ i

2

= 0 . . . ).

Q 3 On montre facilement que C est un sev de M

2

(R). Soit X = a c

b d

M

2

(R) une matrice quelconque. On calcule :

AX =

(a + b) (c + d) (−a + b) (−c + d)

et XA =

(a c) (a + c) (b d) (b + d)

On en d´eduit que AX = XA si et seulement si b = −c et a = d ⇐⇒ X =

a c

−c a

= a id +c

0 1

−1 0

Par cons´equent, (id ,H) est un syst`eme g´en´erateur de C et on v´erifie facilement qu’il est libre. C’est une base de C et donc dim C = 2.

Q 4 Soit une matrice A = ((a

ij

)) qui commute avec toutes les matrices sym´etriques. Soit k [[1,n]]. La matrice E

kk

est sym´etrique, et on calcule

AE

kk

= X

n

i=1

X

n j=1

a

ij

E

ij

E

kk

= X

n i=1

X

n j=1

a

ij

δ

jk

E

ik

= X

n i=1

a

ik

E

ik

E

kk

A = X

n i=1

X

n j=1

a

ij

E

kk

E

ij

= X

n i=1

X

n j=1

a

ij

δkiE

kj

= X

n j=1

a

kj

E

kj

Par cons´equent, les coefficients de la matrice AE

kk

sont nuls, sauf sur la ki`eme colonne o`u ce sont les coefficients de la ki`eme colonne de la matrice A. De mˆeme, les coefficients de la matrice E

kk

A sont tous nuls sauf sur la ki`eme ligne, o`u l’on retrouve les coefficients de la matrice A. Puisque AE

kk

= E

kk

A, on en d´eduit que ∀(i,k) [[1,n]]

2

, i 6= k a

ik

= a

ki

= 0

K

. La matrice A est donc n´ecessairement une matrice diagonale : A = P

n

i=1

d

i

E

ii

. Consid´erons ensuite pour (k,l) [[1,n]]

2

, k 6= l, la matrice sym´etrique S = E

kl

+ E

lk

. On calcule

AS = X

n

i=1

d

i

E

ii

E

kl

+ X

n i=1

d

i

E

ii

E

lk

= d

k

E

kl

+ d

l

E

lk

(3)

MPSI 2 : Exercices 27 3 Matrices

SA = X

n

i=1

d

i

E

kl

E

ii

+ X

n i=1

d

i

E

lk

E

ii

= d

l

E

kl

+ d

k

E

lk

Puisque le syst`eme (E

kl

,E

lk

) est libre, on trouve que d

l

= d

k

. En d´efinitive, la matrice A doit ˆetre une matrice scalaire : ∃α K tel que A = αI

n

. R´eciproquement, une matrice scalaire commute avec toute matrice, donc avec toute matrice sym´etrique.

Q 5 Si AB BA = I

n

, en prenant la trace, on obtiendrait Tr(AB) Tr(BA) = Tr(I

n

) et alors Tr(I

n

) = 0 ce qui est faux.

Q 6 Si A = ((a

ij

) et X = ((x

ij

)), on calcule

Tr(AX) = X

n

i=1

X

n k=1

a

ik

x

ki

En prenant X = E

pq

, x

ki

= δ

kp

δ

iq

, Tr(AX) = a

qp

et donc ∀q,p [[1,n]], a

qp

= b

qp

et donc A = B.

Q 7 Notons A = ((a

ij

)). Soit k [[1,n]]. Comme A commute avec la matrice E

kk

, X

n

i=1

X

n j=1

a

ij

E

ij

E

kk

= X

n

i=1

X

n j=1

a

ij

E

kk

E

ij

et donc

n

X

i=1

a

ik

E

ik

= X

n j=1

a

kj

E

kj

On en d´eduit que pour i 6= j, a

ij

= 0 et donc que A est une matrice diagonale. La r´eciproque est claire.

Q 8 Soit une matrice colonne X M

n1

(R) telle que UX = 0. On obtient un syst`eme d’´equations triangulaire sur les coordonn´ees de X qui se r´esout de proche en proche en partant de la derni`ere ´equation et on obtient finalement que X = 0. Par cons´equent, U est inversible.

Q 9 Soit une matrice X M

n

(R) solution. Alors Tr(X ) + Tr(X ) Tr(A) = Tr(B). Il faut ´etudier deux cas : 1. Si Tr(A) 6= −1, alors Tr(X) = Tr(B)

1 + Tr(A) et alors X = B Tr(B)

1 + Tr(A) A. On v´erifie que r´eciproquement, cette matrice convient.

2. Si Tr(A) = −1, alors ∃λ R tq X = B λA. R´eciproquement, (B λA) + Tr(B λA)A = B + Tr(B)A et dans ce cas, il existe des solutions ssi Tr(B) = 0.

Conclusion : Si Tr(A) 6= −1, S = {B Tr(B)

1 + Tr(A) }. Si Tr(A) = −1 et Tr(B) 6= 0, S = ∅. Si Tr(A) = −1 et

Tr(B) = 0, alors S = {B λA; λ R}.

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