• Aucun résultat trouvé

(1)MASTER 1 - M´etiers de L’Enseignement en Math´ematiques La Mi-Voix - ULCO ANALYSE 2 Novembre 2012 - Contrˆole Continu, Semestre 1 Dur´ee de l’´epreuve : 3h00 Documents interdits

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "(1)MASTER 1 - M´etiers de L’Enseignement en Math´ematiques La Mi-Voix - ULCO ANALYSE 2 Novembre 2012 - Contrˆole Continu, Semestre 1 Dur´ee de l’´epreuve : 3h00 Documents interdits"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

MASTER 1 - M´etiers de L’Enseignement en Math´ematiques La Mi-Voix - ULCO ANALYSE 2 Novembre 2012 - Contrˆole Continu, Semestre 1 Dur´ee de l’´epreuve : 3h00 Documents interdits. Calculatrice autoris´ee.

(Les deux exercices sont ind´ependants. Un soin tout particulier sera apport´e `a la r´edaction des r´eponses)

Exercice 1 13pts Correction:

1. (a) 0,5pt Soitk≥1 un entier. Alors k≤t≤k+ 1 ⇔ 1

k+ 1 ≤ 1 t ≤ 1

k

Z k+1 k

1 k+ 1dt≤

Z k+1 k

1 tdt≤

Z k+1 k

1 kdt

⇔ t

k+ 1 k+1

k

≤ Z k+1

k

1 tdt≤

t k

k+1 k

⇔ 1 k+ 1 ≤

Z k+1 k

1 tdt≤ 1

k

(b) 0,5pt • On posef(x) = ln(1 +x)−xpour tout r´eelx >−1.f est d´erivable sur ]−1; +∞[.

Sur cet intervalle on a :

f0(x) = 1

1 +x −1 = 1−(1 +x)

1 +x = −x 1 +x. En notant que f(0) = 0, le tableau de variations de f est le suivant :

x −1 0 +∞

signe de−x + 0 −

signe de 1 +x 0 + +

signe de f0(x) + 0 − variations def

−∞

0

@

@

@ R−∞

Pour toutx >−1, on a bienf(x)≤0⇔ln(1 +x)≤x.

• Pour toutn≥1, on a : ln

1 + 1

n

≤ 1 n ⇔ln

n+ 1 n

≤ 1

n ⇔ln(n+ 1)−ln(n)≤ 1 n

⇔ln(n+ 1)≤ln(n) + 1

n. (1)

1pt • La double in´egalit´e de la question 1.(a) ´etant vraie pour tout entier k≥1, on a :

n−1

X

k=1

1 k+ 1 ≤

n−1

X

k=1

Z k+1 k

1 tdt≤

n−1

X

k=1

1 k

n

X

k=2

1 k ≤

Z n 1

1 tdt≤

n−1

X

k=1

1 k

⇔ Hn−1≤[ln(t)]n1 ≤Hn− 1 n

⇔ ln(n) + 1

n ≤Hn≤ln(n) + 1

(1)⇒ ln(n+ 1)≤Hn≤1 + ln(n) 1pt • Pour tout n≥2, on a alors :

(2)

ln(n+ 1)

ln(n) ≤ Hn

ln(n) ≤ 1 + ln(n) ln(n)

⇔ ln(n) + ln n+n1

ln(n) ≤ Hn

ln(n) ≤ 1 + ln(n) ln(n)

⇔ 1 +ln 1 + n1

ln(n) ≤ Hn

ln(n) ≤1 + 1 ln(n). Comme lim

n→+∞1 +ln 1 + n1

ln(n) = lim

n→+∞1 + 1

ln(n) = 1, d’apr`es le th´eor`eme d’encadrement on a finalement :

n→+∞lim Hn

ln(n) = 1⇔Hn

+∞ln(n).

(On remarquera que puisque lim

n→+∞ln(n) = +∞, on a aussi lim

n→+∞Hn= +∞ soit

+∞

X

k=1

1 k est divergente.)

2. 0,5pt Soitn≥1, alors :

Kn+1−Kn=

n+1

X

k=1

1 k2

n

X

k=1

1

k2 = 1

(n+ 1)2 >0 ce qui montre que (Kn)n≥1 est strictement croissante.

1pt Montrons maintenant que (Kn)n≥1 est major´ee. Pour tout entier k≥2, on a : k2≥k2−k≥0 ⇔ 1

k2 ≤ 1

k2−k = 1

k(k−1)= 1 k−1 − 1

k

n

X

k=2

1 k2

n

X

k=2

1 k−1 −1

k

⇒ 1 +

n

X

k=2

1

k2 ≤1 +

1− 1 n

⇔ Kn=

n

X

k=1

1

k2 ≤2− 1 n <2.

Comme toute suite croissante et major´ee converge, (Kn)n≥1 est convergente.

3. 1pt Soit n∈N?, on a d’apr`es la formule de Stirling an =

√n 4n

2n n

=

√n 4n

(2n)!

n!(2n−n)! =

√n 4n

(2n)!

(n!)2

+∞

√n 4n

2n e

2n√ 4πn

n e

2n

2πn = 1 4n

22n ne2n√ 4π

n e

2n

2π = 1

4n

(22)n√ 4π

2π = 1

√π

Par propri´et´e des ´equivalents, il vient que lim

n→+∞an= 1

√π. 4. 1pt Soit nun entier non nul, alors :

an+1

an

−1 =

n+1 4n+1

2n+2 n+1

n 4n

2n n

−1 =

√n+ 1 4.4n

(2n+ 2)!

((n+ 1)!)2 4n

√n (n!)2 (2n)! −1

=

√n+ 1 4√

n (2n+ 1)(2n+ 2)

n!

(n+ 1)!

2

−1 =

√n+ 1 4√

n 2(2n+ 1)(n+ 1) 1

(n+ 1)2 −1

= 1

2√ n

2n+ 1

√n+ 1−1 = n+ 1 +n−2√ n√

n+ 1 2√

n√

n+ 1 = (√

n+ 1−√ n)2 2√

n√

n+ 1 .

5. 0,5pt Soit n ≥ 1 un entier. Dans le quotient de la question pr´ec´edente, le num´erateur et le d´enominateur sont tous deux strictement positifs donc :

an+1 an

−1>0⇔ an+1 an

>1an>0an+1 > an.

(3)

On en d´eduit que la suite (an)n∈N? est strictement croissante.

Supposons (par l’absurde) qu’il existe un entierN ∈N? tel queaN > 1

√π. Dans ce cas,

∀n∈N,aN+n> aN > 1

√π car la suite (an)n∈N? est strictement croissante.

1pt Par passage `a la limite on obtient :

√1

π = lim

n→+∞an= lim

n→+∞aN+n> 1

√π ce qui est absurde. On en d´eduit l’in´egalit´e de l’´enonc´e.

6. (a) 0,5pt Pour tous r´eelsaetbon a :

(a−b)2 ≥0⇔a2−2ab+b2≥0⇔a2+ 2ab+b2≥4ab⇔(a+b)2 ≥4ab.

(b) 1pt Soit n∈N?. En posant a=√

netb=√

n+ 1, l’in´egalit´e pr´ec´edente donne : (√

n+√

n+ 1)2 ≥4√ n√

n+ 1 (>0) ⇔ 1 (√

n+√

n+ 1)2 ≤ 1 4√

n√ n+ 1

⇔ (√

n−√ n+ 1)2 (√

n+√

n+ 1)2(√ n−√

n+ 1)2 ≤ 1 4√

n√ n+ 1

⇔ (√

n−√ n+ 1)2 ((√

n+√

n+ 1)(√ n−√

n+ 1))2 ≤ 1 4√

n√ n+ 1

⇔ (√ n−√

n+ 1)2

(n−(n+ 1))2 ≤ 1 4√

n√ n+ 1

⇔ (√ n−√

n+ 1)2 ≤ 1 4√

n√ n+ 1.

7. (a) 0,5pt Soit n ≥ 1 un entier. L’in´egalit´e de gauche d´ecoule du fait que la suite (an)n∈N? est croissante.

1pt Pour l’in´egalit´e de droite, on a an+1−an

an

=4. (√

n+ 1−√ n)2 2√

n√

n+ 1 ⇔ an+1−an= (√

n+ 1−√ n)2 2√

n√

n+ 1 an

⇔ an+1−an5. (√

n+ 1−√ n)2 2√

n√

n+ 1√ π

⇔ an+1−an 6.(b)

≤ 1

4p

n(n+ 1)

1 2√

n√

n+ 1√ π

⇔ an+1−an≤ 1 8n(n+ 1)√

π.

(b) 0,5pt Soient k ≥ 1 un entier et p ≥ k un autre entier. L’in´egalit´e de gauche d´ecoule une nouvelle fois du fait que la suite (an)n∈N? est croissante et que p≥k.

1pt Pour celle de droite,

ap−ak = ap−ap−1+ap−1−ap−2+. . . ak+1−ak

7.(a)

≤ 1

8(p−1)p√

π + 1

8(p−2)(p−1)√

π +. . .+ 1 8k(k+ 1)√

π

=

p−1

X

m=k

1 8m(m+ 1)√

π = 1 8√ π

p−1

X

m=k

1

m − 1 m+ 1

= 1

8√ π

1 k−1

p

| {z }

1k

≤ 1 8k√

π.

(c) 0,5pt En faisant tendrepvers l’infini dans l’in´egalit´e pr´ec´edente, la r´esultat de la question 3.

permet d’arriver `a l’encadrement annonc´e.

(4)

Exercice 2 17pts Correction:

Remarque pr´eliminaire : la fonction exponentielle est d´eveloppable en s´erie enti`ere sur Ret on a

∀x∈R, exp(x) = 1 +

X

k=1

xk k!. La fonction, d´efinie surR?,x7→ ex−1

x est donc prolongeable par continuit´e en 0, elle y est d´eveloppable en s´erie enti`ere, de rayon de convergence infini. Le prolongement ainsi obtenu est ´egal `a 1

f, puisque

x→0lim ex−1

x = exp0(0) = 1 et donc 1

f est d´eveloppable en s´erie enti`ere surR, de rayon de convergence infini. Elle est donc de classe C sur R et ne s’y annule pas. Par cons´equent f, qui n’est autre que l’inverse de 1

f est ´egalement de classe C surR.

1. (a) 0,5pt Puisque f est de classeC sur R, elle y est continue et d´erivable.

(b) 0,5pt La fonction exponentielle est convexe. Par cons´equent, son taux d’accroissement entre 0 et un r´eelxest une fonction croissante dex. Comme ce taux tend vers 0 en−∞, il est toujours positif et donc son inverse est positif et est une fonction d´ecroissante de x. Par cons´equent f est d´ecroissante sur R.

(c) 0,5pt Par croissance compar´ee de l’exponentielle et des fonctions polynˆomes, on a

x→+∞lim f(x) = 0.

La courbe (C) admet donc l’axe des abscisses comme asymptote en +∞. De plus

∀x∈R?,f(x) +x= xex ex−1 et donc

x→−∞lim f(x) +x= 0.

Il en r´esulte que (C) admet la seconde bissectrice comme asymptote en −∞. Comme f est continue sur R, il n’y a pas d’autres branches infinies.

(d) 0,5pt

(5)

2. (a) 0,5pt Puisque f est de classe C sur R, le th´eor`eme de Taylor-Young entraˆıne que cette fonction a un d´eveloppement limit´e en tout point et `a tout ordre, en particulier en 0.

(b) 1,5pt D’apr`es l’´ecriture de 1

f donn´ee en remarque pr´eliminaire, on a, au voisinage de 0,

f(x) = 1

1 +x2 +x62 +x243 +120x4 +o(x4)

= 1−x 1

2 +x 6 +x2

24 + x3 120

+x2

1 2+x

6 +x2 24

2

−x3 1

2+ x 6

3

+ x4

24+o(x4)

= 1−x 2 −x2

6 −x3 24 − x4

120+ x2 4 + x3

6 + x4 36+ x4

24 −x3 8 −x4

8 +x4

16 +o(x4)

= 1−x 2 +x2

12 − x4

720+o(x4) 3. (a) 1pt D’apr`es la remarque pr´eliminaire, 1

f est d´eveloppable en s´erie enti`ere sur R et son d´eveloppement en 0 est donn´e par

∀x∈R, 1 f(x) =

+∞

X

k=0

xk (k+ 1)!.

Remarque 0.1 l’´enonc´e ne pr´ecise pas en quel point on doit donner le d´eveloppement en s´erie enti`ere, ce qui est pourtant n´ecessaire.

(b) 0,5pt Puisque f est d´eveloppable en s´erie enti`ere sur R, elle est analytique et est, en parti- culier, de classeC surR.

(c) 1pt La formule de Taylor-Young et l’unicit´e du d´eveloppement limit´e entraˆınent, grˆace `a 2.(b),

f(0) = 1, f0(0) =−1

2,f00(0) = 1

6,f(3)(0) = 0 etf(4)(0) =−1 30.

4. (a) 1pt Par d´efinition def, pour tout r´eel non nul, on a (ex−1)f(x) =x. Comme cette formule est encore vraie en 0, elle l’est sur R. Les fonctions x7→ ex−1, f et l’identit´e sont de classe C sur Ret on peut donc leur appliquer la formule de Leibniz :

∀n∈N,∀x∈R,n≥2⇒(ex−1)f(n)(x) +

n

X

k=1

Cnkexf(n−k)(x) = 0 et donc

∀n∈N,n≥2⇒

n

X

k=1

CnkBn−k= 0 ou encore

∀n∈N,n≥2⇒

n−1

X

k=0

CnkBk = 0

0,5pt Pour n entier naturel on note (Hn) la propri´et´e : “pour tout entier inf´erieur `a n, Bk est rationnel”. Comme B0 = 1, la propri´et´e (H0) est vraie. Si maintenant n est un entier naturel non nul quelconque,n+ 1 est alors sup´erieur `a 2 et l’identit´e pr´ec´edente montre que (n+ 1)Bn est l’oppos´e de

n−1

X

k=0

Cn+1k Bk= 0. Comme n+ 1 est un entier et comme les nombres de combinaisons aussi, la propri´et´e (Hn) est h´er´editaire et le principe de r´ecurrence permet de conclure que, pour tout entier naturelk,Bk est un nombre rationnel.

Remarque 0.2 On utilise en fait la question 5.(a). Bien entendu la rationnalit´e r´esulte de la formule de Leibniz d’une fa¸con qualitative, mais il faudra en 5.(a) le rendre quantitatif, alors autant le faire tout de suite.

(b) 0,5pt Pour tout r´eel non nulx, on a f(x)−B1x= x

2 ×2 +ex−1 ex−1 = x

2 ch(x2) sh(x2) = x

2cothx 2

(6)

et donc la fonction, d´efinie surR, x 7→ f(x)−B1x est paire. Par unicit´e du d´eveloppement limit´e, son d´eveloppement limit´e `a tout ordre est donn´e par un polynˆome pair et il en r´esulte que les nombres de Bernoulli d’indice impair, except´e le premier, sont tous nuls.

5. (a) 0,5pt D’apr`es les r´esultats d´emontr´es dans 4.(a), on aB0= 1 et

∀n∈N,n≥1⇒

n

X

k=0

Cn+1k Bk= 0 et l’assertion cherch´ee en r´esulte.

(b) 0,5pt Il vient

B6 =−1 7

1− 7

2+21 6 −35

30

= 1 42.

6. (a) Remarque 0.3 L’´enonc´e est absurde. Il faut pr´eciser o`u on doit r´esoudre l’´equation diff´erentielle (E).

2pts Soitx0 un r´eel non nul, au voisinage de x0, l’´equation diff´erentielle (E) est ´equivalente

`

a l’´equation

(E0) y0= 1−x x y−y2

x .

Comme la fonction, d´efinie sur R? ×R, (x, y) 7→ ((1−x)y−y2)

x est de classe C1, on peut en particulier appliquer le th´eor`eme de Cauchy-Lipschitz. Par cons´equent, si y est solution de (E0) et est nulle en x0, alors elle y est nulle au voisinage de x0, par unicit´e de la solution au voisinage de x0. Ceci ´etant vrai pour tout r´eel non nul x0, il en r´esulte qu’une solution de (E) qui s’annule sur un intervalle inclus dans R? y est identiquement nulle. Soit maintenant I un intervalle ne contenant pas 0. Soity une solution non nulle de (E) sur I; d’apr`es ce qui pr´ec`ede, elle ne s’annule en aucun point deI. On peut donc consid´erer la fonctionz= 1

y etz est une fonction d´erivable surI. De plus z v´erifie, surI, l’´equation diff´erentielle

(E00) −xz0+ (x−1)z+ 1 = 0.

Posons enfinu=xz etv=u+ 1. Ces fonctions sont ´egalement d´erivables et v´erifient, surI,

−u0+u+ 1 = 0 et−v0+v= 0.

Il en r´esulte qu’il existe un r´eel λtel que, pour tout xdans I, on ait v(x) =λex,u(x) =λex−1,z(x) = λex−1

x ety(x) = x λex−1.

Remarquons que cette solution de (E) n’est prolongeable par continuit´e en 0 (si 0 est adh´erent

`

aI) que si λvaut 1 et quey est alors la restriction def `aI. Dans ce cas le prolongement en 0 vaut 1 et ne peut donc se recoller avec la fonction nulle. Il en r´esulte que les solutions de (E) sur un intervalle quelconqueI sont

i. la fonction nulle,

ii. siI contient 0, la restriction def `a I,

iii. si I ne contient pas 0, les fonctionsx7→ x

λex−1 pour λr´eel.

Remarque 0.4 On remarquera que l’ensemble des solutions n’est pas un espace affine et n’a pas n´ecessairement la dimension attendue. Il sert encore une fois de faire la question suivante avant celle-ci ! Une solution particuli`ere de (E) un peu plus simple estx 7→x. Enfin l’introduction de u et v est guid´ee par le fait que l’on cherche `a retrouver f comme solution particuli`ere. . .

(b) 0,5pt Ceci r´esulte de l’´etude pr´ec´edente, `a condition de supposer que l’on cherche les solutions de (E) d´efinies sur R.

7. (a) 1pt Commef est de classeC surR,g l’est aussi et on a, par la formule de Leibniz,

(7)

∀n∈N?,∀x∈R,

g(n)(x) =xf(n+1)(x) +nf(n)(x) + (x−1)f(n)(x) +nf(n−1)(x) +

n

X

k=0

Cnkf(k)(x)f(n−k)(x) et donc

∀n∈N?,g(n)(0) =nBn−Bn+nBn−1+

n

X

k=0

CnkBkBn−k. Comme g est nulle, d’apr`es 6.(b), il vient

∀n∈N?, (n−1)Bn+nBn−1+

n

X

k=0

CnkBkBn−k= 0.

(b) 1pt Par d´efinition on a b0 = 1 et b1 = B2

2 = 1

12. De plus la relation pr´ec´edente et la nullit´e des nombres de Bernoulli impairs (`a l’exception de B1) entraˆıne, en l’appliquant `a 2npour n entier naturel non nul,

(2n−1)bn+ 1 (2n)!

n

X

k=0

C2nk (2k)!(2n−2k)!bkbn−k = (2n+ 1)bn+

n

X

k=1

bkbn−k= 0 et la relation cherch´ee s’en d´eduit.

(c) 2pts Il vient

B8 =−8!2b1b3+b22

9 =−1

9

2C82 1

42,6 +C84 1 900

=−1 9

2 9 − 7

90

=− 27

810 =−1 30 et donc, en r´esum´e,

n 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9

Bn 1 -1/2 1/6 0 -1/30 0 1/42 0 -1/30 0

8. 1pt Pour n entier naturel non nul, soit (Hn) la propri´et´e : “pour tout entier naturel non nul inf´erieur `a n,B2k est du signe de (−1)n−1”.

CommeB2 = 1

6, (H1) est vraie. Soit maintenantnun entier naturel non nul. Si (Hn) est vraie, pour tout entier naturel non nul k, la quantit´e bkbn−k est du signe de (−1)k−1+n−k−1, i.e. du signe de (−1)n. La relation donn´ee en 7.(b) montre alors quebnest du signe de (−1)n−1 et donc la propri´et´e (Hn) est h´er´editaire. Le principe de r´ecurrence permet de conclure que, pour tout entier naturel non nuln,B2n est du signe de (−1)n−1.

Références

Documents relatifs

Trouver une contradiction en utilisant ce qui précède. On suppose désormais que f est une fonction non constante, élément de E.. 6°) a) Après avoir justifié que la

R´esolvez ce syst`eme par la m´ethode du pivot de Gauss, et donnez le nombre initial `a trois chiffres.. Quelles autres m´ethodes connaissez-vous pour r´esoudre un syst`eme

f est une fonction trinˆ ome du second degr´ e dont la repr´ esentation graphique est donn´ ee dans l’annexe ci-contre.. D´ eterminer en utilisant les donn´ ees du

0,5pt Le domaine D est représenté par la surface hachurée du graphique ci-dessous :2. Le pourcentage des élèves de 1ère ES par rapport à l’effectif total du lycée est

Montrer que les deux espaces pr´ ec´ edents, c’est-` a-dire le noyau de f et le sous-espace des vecteurs invariants par f, sont suppl´ ementaires dans

2pts Comme on l’a remarqu´e dans la question pr´ec´edente, multiplier la matrice par elle mˆeme donne les pourcentages de passage d’une note ` a l’autre sur 2 ans... Cependant,

(Les trois exercices sont ind´ ependants. F) la matrice triangulaire inf´ erieure (resp. sup´ erieure) stricte de A.. En d´ eduire un algorithme pour le calcul r´ ecursif des q

(Les quatre exercices sont ind´ependants. Soit P un polynˆ ome non nul `a coefficients entiers. En effet, soit un nombre alg´ebrique non rationnel x, racine d’un polynˆ ome `