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Fonctions propres et propriétés des états pathologiques en théorie des champs

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235385

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235385

Submitted on 1 Jan 1956

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Fonctions propres et propriétés des états pathologiques en théorie des champs

E. Arnous

To cite this version:

E. Arnous. Fonctions propres et propriétés des états pathologiques en théorie des champs. J. Phys.

Radium, 1956, 17 (4), pp.374-375. �10.1051/jphysrad:01956001704037401�. �jpa-00235385�

(2)

374

du 25Na, puis toutes les minutes jusqu’à 28 minutes après la fin de l’irradiation.

Nous avons limité le domaine étudié entre 270 keV et 1,6 MeV. La figure 2 montre quelques courbes intégrées de ces mesures. Parmi les pics observés, ceux

à 370 ± 10 keV et à 580 ± 10 keV décroissent sans

FIG. 2.

-

Décroissance du rayonnement du 25Na.

1) Somme des mesures entre t = 20 sec à 80 sec depuis

la fin de l’irradiation.

2) Somme des mesures entre t =1 min 55 sec à 2 min

55 sec depuis la fin de l’irradiation.

3) Mesure entre t = 21 min 55 sec à 22 min 55 sec depuis la fin de l’irradiation.

ambiguïté avec une période de 60 sec ± 2 sec. Par

contre la raie à 975 KeV a une période moins nette,

tout au moins au début de la décroissance. Les inten- sités de ces trois raies seraient environ : 0,8 ; 1 ; 0,74, compte tenu des efficacités du scintillateur pour ces

énergies..

,

Nous n’avons pas observé de raies ni à 460 KeV, ni

à 1,6 MeV. Cette dernière peut nous avoir échappé à

cause de l’efficacité du scintillateur dans cette région

et de la faible intensité de notre source. Toutefois la raie à 1,35 MeV et qui décroît avec une période

de 1 minute (fig. 2) pourrait être en partie due à la

distribution Compton de la raie- de 1,6 MeV dont le

maximum serait à 1,39 MeV. Cette raie pourrait égale-

ment être alimentée par une .transition entre un état excité de 25Mg à 1,96 MeV [6] et l’état à 0,58 MeV: Il

s’ensuivrait que la désintégration 9 du.25Na aurait une cinquième composante de 2 MeV environ non encore

identifiée.

La raie de 460 keV signalée par Iverson et Koski [5]

pourrait être due à 23Ne de 40 sec de période formé

suivant le 26Mg (n, a) 23Na (1).

Les raies à 830 keV, 1,01 MeV, et 1,5 MeV décrois-

sent avec une période égale ou supérieure à 10 min.

Les deux premières peuvent être attribuées au 27Mg

et la troisième à 24Na, formés respectivement suivant : 26Mg (n, a) 27Mg, et 24Mg (n, p) 24N a -

Pour conclure nous confirmons la présence

de 3 raies y du 25Na à 370 ± 10 keV, à 580 ± 10 keV

et à 975 + 10 keV, avec les intensités : 0,8, 1 et 0,74.

(1) Communication privée de M. MAEDER.

La forte intensité de la troisième raie signalée par Maeder et Staehelin [3] pourrait en partie être due à

la contribution de la raie de 1,01 MeV de 27Mg très probablement produite par 2sMg (n, y) près de la cible

du bétatron.

Manuscrit reçu le 20 février 1956.

BIBLIOGRAPHIE

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[4] NAHMIAS (M. E.), C. R. Acad. Sc., 1954, 238, 1875.

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[6] GOVE (H. E.), LITHERLAND (A. E.), PAUL (E. B.) et

BARTHOLOMEW (G. A.), Bull. Amer. Phys. Soc., 1956, 1, 1, 29. Series II.

FONCTIONS PROPRES

ET PROPRIÉTÉS DES ÉTATS PATHOLOGIQUES

EN THÉORIE DES CHAMPS

Par M. E. ARNOUS,

Institut Henri-Poincaré, Paris.

L’existence d’états liés pathologiques a été mise en

évidence récemment [1] sur des modèles simples de champs en interaction avec des électrons et des nucléons représentés pas des sources étendues. Les

propriétés de ces états sont reflétées par les fonctions propres de l’hamiltonien.

Pour le modèle de Wentzel [2], par exemple, l’hamil-

tonien contient un terme

où P et Q sont des opérateurs hermitiens et où m 2 = x2

-

(Jo 2 est positif (x > U). Posons

P == - i dlBdQ. Nous trouvons pour fonctions propres de Hx, les fonctions de Weber [3] :

Ces fonctions ont les propriétés suivantes :

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001704037401

(3)

375 Nous voyons alors que si v est réel A" s’annule à

l’infini, mais n’est pas de carré sommable (formule 1).

La fonction d’onde ne peut donc être normée. D’autre

part, v, peut être îpositif ou négatif : il n’y a pas

d’énergie minimuml.; on a un spectre continu de masses.

Enfin, l’ensemble des Av ne forme pas un système complet, puisque P et Q font sortir de la variété linéaire sous-tendue par les Av à v réels (formules (2)

et (3)).

Par contre, si v est imaginaire pur (v = in),

l’ensemble des Av forme un système complet, mais

alors Av ne peut être normé que si n > 0, et

On voit apparaître un facteur exponentiel qui croît

indéfiniment avec t, et qui correspond, en théorie classique, à l’accélération propre de Dirac [4].

Manuscrit reçu le 23 janvier 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] PAULI (W.) et KALÈN (G.), Det. Kgl. Dansk. Vid.

Selskab., 1955, 30, 407. THIRRING (W.), H. P. A., 1955, 28, 344. ENZ (Ch.), H. P. A., à paraître.

ARNOUS (E.), J. Physique Rad., à paraître.

[2] WENTZEL (G.), H. P. A., 1942, 15, 111.

[3] MAGNUS et OBERHETTINGER, Formeln und Sâtze für die

speziellen Funktionen der mathematischen Physik,

2e édition, Berlin, Springer, 1948, p. 123.

[4] DIRAC (P. A. M.), Proc. Roy. Soc., 1938, 167, 148.

INFLUENCE POSSIBLE DU PROCESSUS DE RELAXATION STRUCTURELLE SUR LA VITESSE DE PROPAGATION DU SON

AU POINT CRITIQUE

Par MM. L. GALATARY et J. NOURY,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue,

Seine-et-Oise.

On a constaté [1], [2] que la vitesse du son mesurée

en fonction de la pression passe par un minimum très accusé dans la région critique. Ce phénomène est qualitativement expliqué par le fait que dans cette

région la compressibilité isotherme des fluides passe par un maximum. Cependant il semble que le dépouil-

lement détaillé de mesures récentes qui seront décrites

par ailleurs [1] montre qu’aucune des équations, d’état classiques ne peut rendre complètement compte de

l’allure des résultats expérimentaux au voisinage immé-

diat du point critique. On peut donc penser que cette

divergence correspond à l’intervention d’une cause

supplémentaire, non explicitée par ces équations

d’état.

Malgré l’incertitude inhérente à la difficulté des

mesures dans la région critique et bien que l’emploi

des équations de l’Hydrodynamique classique ait

été mise en doute [3] pour expliquer les propriétés dynamiques des fluides, nous avons néanmoins pensé

utile d’expliciter à l’aide de ces équations une cause possible des écarts constatés.

Nous suggérons dans cette Note l’existence d’une liaison entre les propriétés particulières de « relaxation structurelle » attribuées à l’état critique [4] et la possi-

bilité d’un comportement anormal de la vitesse et de

l’absorption du son dans cette région.

Soit l’équation de propagation d’une onde plane écrite, comme le propose Tisza [5] pour tenir compte des effets de relaxation structurelle, en adoptant un

coefficient de Stokes complexe et fonction de la densité :

où p est la densité du fluide ; y le 1er coefficient de

viscosité ; x1-iK2le coefficient de Stokes et

Un calcul rapide conduit alors, pour une onde acous-

tique progressive de la forme

P === P.

+ Pl exp(- k2 x). exp [i(wt

2013

k1x)]

à une vitesse V et un coefficient d’amortissement oc donnés par :

Dans ces relations, la correction due à x2. est (du premier degré par rapport à ce coefficient. On peut don6

prévoir que si ix2 prend dans certaines conditions des valeurs négatives suffisamment grandes, la vitesse V

sera inférieure à Yo et l’absorption plus importante

que ne l’indiquerait un calcul ne faisant intervenir

que y. On va voir qu’une telle éventualité n’est pas dénuée de tout fondement dans le cas d’un fluide pris

dans sa région critique. En effet si px et po représentent

la pression s’exerçant sur une face d’une tranche élé- mentaire de fluide et la pression déterminée par

l’équation d’état du fluide, on suppose généralement

que ces quantités sont reliées à p par l’équation :

Cette équation est représentée graphiquement par la figure 1, et on voit sur cette figure que l’inéga-

lité x2 0 évoquée plus haut a pour effet (dans la

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