• Aucun résultat trouvé

Influence possible du processus de relaxation structurelle sur la vitesse de propagation du son au point critique

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Influence possible du processus de relaxation structurelle sur la vitesse de propagation du son au point critique"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235386

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235386

Submitted on 1 Jan 1956

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Influence possible du processus de relaxation structurelle sur la vitesse de propagation du son au point critique

L. Galatary, J. Noury

To cite this version:

L. Galatary, J. Noury. Influence possible du processus de relaxation structurelle sur la vitesse de

propagation du son au point critique. J. Phys. Radium, 1956, 17 (4), pp.375-376. �10.1051/jphys-

rad:01956001704037501�. �jpa-00235386�

(2)

375 Nous voyons alors que si v est réel A" s’annule à

l’infini, mais n’est pas de carré sommable (formule 1).

La fonction d’onde ne peut donc être normée. D’autre

part, v, peut être îpositif ou négatif : il n’y a pas

d’énergie minimuml.; on a un spectre continu de masses.

Enfin, l’ensemble des Av ne forme pas un système complet, puisque P et Q font sortir de la variété linéaire sous-tendue par les Av à v réels (formules (2)

et (3)).

Par contre, si v est imaginaire pur (v

=

in),

l’ensemble des Av forme un système complet, mais

alors Av ne peut être normé que si n > 0, et

On voit apparaître un facteur exponentiel qui croît

indéfiniment avec t, et qui correspond, en théorie classique, à l’accélération propre de Dirac [4].

Manuscrit reçu le 23 janvier 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] PAULI (W.) et KALÈN (G.), Det. Kgl. Dansk. Vid.

Selskab., 1955, 30, 407. THIRRING (W.), H. P. A., 1955, 28, 344. ENZ (Ch.), H. P. A., à paraître.

ARNOUS (E.), J. Physique Rad., à paraître.

[2] WENTZEL (G.), H. P. A., 1942, 15, 111.

[3] MAGNUS et OBERHETTINGER, Formeln und Sâtze für die

speziellen Funktionen der mathematischen Physik,

2e édition, Berlin, Springer, 1948, p. 123.

[4] DIRAC (P. A. M.), Proc. Roy. Soc., 1938, 167, 148.

INFLUENCE POSSIBLE DU PROCESSUS DE RELAXATION STRUCTURELLE SUR LA VITESSE DE PROPAGATION DU SON

AU POINT CRITIQUE

Par MM. L. GALATARY et J. NOURY,

Laboratoire des Hautes Pressions, Bellevue,

Seine-et-Oise.

On a constaté [1], [2] que la vitesse du son mesurée

en fonction de la pression passe par un minimum très accusé dans la région critique. Ce phénomène est qualitativement expliqué par le fait que dans cette

région la compressibilité isotherme des fluides passe par un maximum. Cependant il semble que le dépouil-

lement détaillé de mesures récentes qui seront décrites

par ailleurs [1] montre qu’aucune des équations, d’état classiques ne peut rendre complètement compte de

l’allure des résultats expérimentaux au voisinage immé-

diat du point critique. On peut donc penser que cette

divergence correspond à l’intervention d’une cause

supplémentaire, non explicitée par ces équations

d’état.

Malgré l’incertitude inhérente à la difficulté des

mesures dans la région critique et bien que l’emploi

des équations de l’Hydrodynamique classique ait

été mise en doute [3] pour expliquer les propriétés dynamiques des fluides, nous avons néanmoins pensé

utile d’expliciter à l’aide de ces équations une cause possible des écarts constatés.

Nous suggérons dans cette Note l’existence d’une liaison entre les propriétés particulières de « relaxation structurelle » attribuées à l’état critique [4] et la possi-

bilité d’un comportement anormal de la vitesse et de

l’absorption du son dans cette région.

Soit l’équation de propagation d’une onde plane écrite, comme le propose Tisza [5] pour tenir compte des effets de relaxation structurelle, en adoptant un

coefficient de Stokes complexe et fonction de la densité :

où p est la densité du fluide ; y le 1er coefficient de

viscosité ; x1-iK2le coefficient de Stokes et

Un calcul rapide conduit alors, pour une onde acous-

tique progressive de la forme

P === P.

+ Pl exp(- k2 x). exp [i(wt

2013

k1x)]

à une vitesse V et un coefficient d’amortissement oc donnés par :

Dans ces relations, la correction due à x2. est (du premier degré par rapport à ce coefficient. On peut don6

prévoir que si ix2 prend dans certaines conditions des valeurs négatives suffisamment grandes, la vitesse V

sera inférieure à Yo et l’absorption plus importante

que ne l’indiquerait un calcul ne faisant intervenir

que y. On va voir qu’une telle éventualité n’est pas dénuée de tout fondement dans le cas d’un fluide pris

dans sa région critique. En effet si px et po représentent

la pression s’exerçant sur une face d’une tranche élé- mentaire de fluide et la pression déterminée par

l’équation d’état du fluide, on suppose généralement

que ces quantités sont reliées à p par l’équation :

Cette équation est représentée graphiquement par la figure 1, et on voit sur cette figure que l’inéga-

lité x2 0 évoquée plus haut a pour effet (dans la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001704037501

(3)

376

mesure où U, x1 et 1 restent sensiblement constants)

p

d’augmenter le retard de phase de la densité par rap-

port à la pression. Or c’est précisément un tel retard de

phase, localisé dans la région critique, que l’on associe

au temps de relaxation caractéristique des change-

ments de configuration lors des variations rapides de pression dues à l’onde sonore [4]. On peut ainsi penser que l’existence de ces phénomènes de relaxation struc- turelle limités à-la région critique est en rapport, par l’intermédiaire des valeurs de x2 avec le désaccord qui

se manifeste dans cette région entre les valeurs expéri-

mentales de la vitesse et Vo. De même l’équation (II)

laisserait prévoir pour l’absorption des valeurs plus

élevées dans la région critique, également dues à un comportement singulier de x2 dans cette région.

Remarquons enfin que les conclusions précédentes,

soumises à un très grand nombre d’hypothèses, ne

pourront être vraiment validées que lorsqu’on possé-

dera des résultats expérimentaux en nombre impor-

tant.

Manuscrit reçu le 10 janvier 1956.

BIBLIOGRAPHIE

[1] NOURY (J.), Thèse, Paris 1956, à paraître au Journal

des Recherches du C. N. R. S.

[2] HERGET (C. M.), J. Chem. Phys., 1940, 8, 537.

[3] TRUESDELL (C.), Proc. Roy. Soc., 1954, A226, 59.

[4] SCHNEIDER (W. G.), Colloque sur les changements de Phase, Paris 1952, p. 69.

CHYNOWETH (A. G.) et SCHNEIDER (W. G.), J. Chem.

Phys, 1952, 20, 1777.

[5] TISZA (L.), Phys. Rev., 1942, 61, 531.

REVUE DES LIVRES ANDREW (E. R.), Résonance magnétique nucléaire. (Nuclear

Magnetic Resonance.) 1 vol., 14 x 21,5 cm, 266 pages,

Cambridge University Press, 1955, 35 s.

Cet ouvrage est, avec celui de P. Grivet, le premier exposé

d’ensemble sur la résonance magnétique nucléaire. Après

une courte introduction (chapitre 1) le chapitre 2 est

consacré à un exposé élémentaire de la théorie de la réso-

nance magnétique.

Au chapitre 3 l’auteur analyse clairement et complè-

tement les diverses méthodes expérimentales (absorption,

induction nucléaire, méthodes d’impulsion, méthodes optiques...).

Puis viennent les applications : en premier lieu la déter- mination des propriétés nucléaires (moments magnétiques, spins, moments quadrupolaire...) et la mesure des champs magnétiques (chapitre 4).

Les chapitres 5, 6 et 7 sont consacrés respectivement à

la résonance magnétique des liquides (et gaz), des solides

non métalliques et des métaux.

Dans ces trois chapitres les phénomènes sont étudiés en

détail tant au point de vue théorique qu’au point de vue expérimental. Les divers aspects sont mentionnés, des expé-

riences particulières décrites (températures de spin néga- tives, effet Oberhauser).

Le chapitre 8 est consacré aux effets quadrupolaires (relaxation dans les solides) ; le principe de la résonance

électrique quadrupolaire est indiqué.

Six appendices fort utiles terminent le livre (moments nucléaires, théorie de la relaxation dans les liquides, système

de deux spins...).

Une bibliographie complète (à jour au milieu de 1954)

valorise encore l’excellent exposé du professeur Andrew.

J. UEBERSFELD.

RICHTMYER (F. K.), KENNARD (E. M.), LAÜRISEN (T.),

Introduction to modern physies. (1 vol. relié, 15 x 23 cm, 666 pages, Mac-Graw Hill, New-York, 1955, prix $ 8.50,

5e édition.)

Il s’agit d’un ouvrage classique, dont la première édition

remonte à 1928. Cependant, cette 5e édition mérite une analyse spéciale. Les 430 premières pages (historique, rela- tivité, électrons quanta, spectroscopie, mécanique ondula-

toire, structure atomique, rayons X) ne contiennent que peu d’additions (quelques additions sur les calculs de

perturbation en mécanique quantique et sur les applications

à la théorie de la matière en masse). Ce sont les 200 dernières qui méritent le plus d’attention : Le chapitre X est consacré à la physique nucléaire. L’exposé est excellent ; très clair

et suffisamment explicite. Des questions délicates comme

la découverte du neutron sont rendues faciles.

Les propriétés énergétiques des nucléons dans le noyau

sont admirablement exposées, et le double aspect des pro-

priétés théoriques du noyau (gouttelette liquide pour la

fission, et modèle par couches successives d’énergie, comme

en mécanique quantique ordinaire, pour les énergies de liaison) est bien mis en évidence.

Le chapitre XI (rayons cosmiques et particules élémen- taires) n’est pas moins réussi. On lit sans peine l’enchevê-

trement des propriétés des rayons cosmiques, et lai descrip-

tion des différents types de mésons, questions d’une lecture

parfois ardue. Félicitons donc M. Lauritsen, auteur de la révision de ces 2 chapitres.

J. WINTER.

J. WINTER.

REIMANN (A.. L.), Teehnique du vide. (1 vol. relié, 15,5 X 24,5 cm, xiv + 399 pages, Dunod, Paris, 1956,

3 600 F.)

Il s’agit du livre de Reimann traduit et augmenté par

Bonifas. L’ouvrage du Professeur Reimann a paru en 1952.

Il a été conçu par un praticien qui a cherché à faire

comprendre les phénomènes sans en faire de démonstration ;

un examen détaillé des phénomènes physico-chimiques qui

se présentent dans cette technique a été l’objet d’un soin particulier.

Dans les 13 chapitres dont il est composé l’ouvrage en

comporte plusieurs sur le travail du verre, les soudures verre-métal. Le traducteur, dans de nombreuses additions,

décrit les propriétés des verres et des appareils français

concurremment avec ceux qui sont utilisés aux États-Unis

et en Angleterre.

,Une bibliographie importante adjointe à chacun des

chapitres permet de préciser de nombreux points.

G. DUPUY.

Le Gérant : MAURICE BLONDIN.

-

Dépôt légal : 2e trime 1956.

-

Imp. TAFFIN-LEFORT à Lille (France).

Références

Documents relatifs

Le réarrangement local des liaisons covalentes du sélénium, impliqué dans la création d'une paire de défauts chargés, peut expliquer l'in- fluence de la lumière absorbée sur

Les fluctuations de X, (pour q petit) engendrent alors un faible excès d'énergie libre, donc une faible force de rappel, donc le temps de relaxation de Xq est grand : une

Nous suggérons dans cette Note l’existence d’une liaison entre les propriétés particulières de « relaxation structurelle » attribuées à l’état critique [4] et

Cet article propose une approche statistique de la rupture en fatigue statique fondée sur l’analyse de la rupture des fibres dans une mèche sollicitée en traction

Dans ce manuscrit, après avoir détaillé le contexte dans le domaine de la physique statistique de l’étude que nous allons mener (chap1), nous détaillerons l’étude la transi- tion

Notons que cette méthode de mesure de proximité entre sommets dans un graphe peut-être utilisée avantageusement pour la modélisation des graphes de terrain (Gaume et al., 2010), sur

de l’approximation du champ mol6culaire pour arriver a (27); cependant, nous n’avons fait usage de 1’ap- proximation du champ mol6culaire que dans des relations du

expérimentaux [9, 10], que la relaxation peut etre oscillante a T, pour k grand, il faut admettre que la fonction k osc (T) devient une fonction croissante de T. pour