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Academic year: 2022

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Texte intégral

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724 224 n°19

2e trimestre 2012

population de la Communauté urbaine de Bordeaux au 1er avril 2012 (estimation La Cub)

le Journal de

Journal d’information de la Communauté urbaine de Bordeaux

> Immobilier : qui fait

quoi ?

> Qui habite

La Cub ?

> Cité des Castors : un modèle de

coopérative

(2)

> 2

> 2

Notre territoire est aujourd’hui l’un des plus attractifs de France.

La qualité de vie avant tout, mais aussi les emplois, la capacité de s’y loger et des services publics de qualité expliquent cet attrait.

La Gironde gagne de 15 à 20 000 habitants par an, dont la moitié vient s’installer sur le territoire de La Cub.

En tant que décideurs politiques responsables, nous, élus

communautaires, nous devons d’anticiper ces évolutions. La principale concerne le besoin en logement. Des logements pour tous, salubres, abordables, adaptés aux modes, aux étapes, et aux âges de la vie.

Aujourd’hui, nous sommes environ 720 000 à habiter La Cub. Pour anticiper décemment les besoins d’une métropole attractive qui pourrait compter un million d’habitants d’ici 20 ans, nous devons construire davantage de logements : environ 9 000 par an, en maîtrisant les coûts du foncier et de la construction. L’attractivité de notre territoire ne doit pas se traduire par une augmentation inconsidérée du prix au m² sur la métropole bordelaise au risque d’exclure de plus en plus de personnes, qu’il s’agisse de nouveaux arrivants ou de jeunes actifs désirant s’installer. C’est à ce prix que nous enrayerons un étalement urbain vorace en espace naturel et trop souvent synonyme du tout- voiture.

Avec « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs », j’ai voulu envisager une nouvelle façon de construire la ville : mettre en valeur du foncier disponible (les « dents creuses »), faire pression sur les coûts de construction et tirer avantage des investissements publics que nous avons consentis depuis plus de 10 ans sur les transports collectifs, et notamment le tramway. Ils doivent pouvoir profiter au plus grand nombre. Mon ambition est ainsi de développer la « métropole du quart d’heure », celle où, dans l’idéal, se trouvent à proximité écoles, commerces, espaces naturels et travail.

Demain comme aujourd’hui, il s’agit bien de préserver notre qualité de vie, dont notre patrimoine naturel exceptionnel est la principale ressource. Je le répète souvent : le territoire de la Cub, ce sont 55 000 ha, dont 50 % d’espaces naturels. Il n’est pas question d’y toucher : la contrepartie de la métropole millionnaire et d’une croissance démographique raisonnée sera la préservation et la valorisation de nos espaces naturels.

Se loger

Édito zap de cub 4

dossier

« Objectif Métropole » 8 dÉcryptage

Immobilier : qui fait quoi ? 14 portrait

Agriculture bio et urbaine 15 des lieux

La Cité des Castors 16 Les flux de la métropole 18 carte blanche

François Ayroles , illustrateur 20 chantier

La station Louis-Fargue 22 d’une commune à l’autre 24 balade

Bordeaux Art déco 26

rendez-vous 28

pratique 29

parole aux groupes politiques 30

Vincent Feltesse Président de La Cub Maire de Blanquefort

(3)

>>> zap de cub >>> zap de cub

> 4 > 5

Marche arrière

interdite

Pourquoi les bennes à ordures ménagères ne reculeront plus d’ici fin 2012 ? Explications.

Malgré les marchepieds,

les caméras de recul et le respect des consignes de sécurité, chaque année en France, plusieurs « rippeurs » (personnel qui collecte les déchets) meurent écrasés lors d’une marche arrière de leur benne, principalement dans les impasses. Le dernier accident de ce type a eu lieu en janvier en Charente-Maritime.

Les risques encourus par les habitants et usagers de la voie sont les mêmes. C’est pour éviter ces accidents que la Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés a mis en place la recommandation R437 interdisant cette manœuvre en collecte. Sur le territoire communautaire, 700 impasses ont été recensées. La moitié d’entre elles comporte des aménagements pour faire demi- tour, mais souvent encombrés par du stationnement illicite. Pour les autres, elles seront traitées au cas par cas en essayant de trouver la solution la plus acceptable pour la population en fonction des aménagements techniques possibles. Toute la question étant de concilier un service public de qualité avec une sécurité assurée.

Budget

rime avec

projets

Dépassant à nouveau le milliard d’euros, le budget primitif 2012 confirme l’engagement de La Cub dans une dynamique d’investissement.

Équipements, investissements, grands projets… La Cub a réaffirmé, dans son budget 2012 (1,097 milliard d’euros), sa volonté de poursuivre la dynamique enclenchée.

Les quelques 422 millions d’euros programmés pour 2012 serviront en priorité les investissements d’intérêt général, au premier rang desquels les grands travaux et le soutien de l’activité locale. Dépassant, quant à lui, 2,2 milliards d’euros sur 5 ans, le Programme Prévisionnel d’Investissement (PPI) confirme le démarrage d’un nouveau cycle de grands projets pour la décennie à venir : 39,4 % pour les transports (participation à la LGV, 3e phase du tram, navettes fluviales, tram- train du Médoc…) ; 21,8 % pour la voirie ; 13,6 % pour l’urbanisme et l’habitat ; 10,7 % pour l’eau et l’assainissement ; 5,7 % pour l’administration générale ; 4,4 % pour le développement économique et l’enseignement supérieur ; 3,4 % pour

l’environnement ; et 1 % pour les autres domaines.

La Cub

exporte

ses idées

Le projet « 50 000 logements autour des axes de transports collectifs » a été sélectionné pour participer à la 5e édition de la biennale d’architecture de Rotterdam, organisée cette année sur le thème « faire la ville ».

Pas moins de 4 continents, 12 pays et plus d’une vingtaine de villes dont New York, São Paulo et Delhi exposent leurs projets d’urbanisme et d’architecture.

Au total, 35 projets, dont celui de La Cub, ont été retenus comme illustrant de manière exemplaire la thématique de cette année. À travers les recherches des 5 équipes d’architectes de l’opération « 50 000 logements », La Cub présente les perspectives de développement du territoire dans l’espace d’exposition

« accueillir de nombreux habitants dans les villes ».

Une exposition ouverte du 19 avril au 12 août 2012 à Rotterdam.

http://www.iabr.nl/EN/

Dessinez le

VCub 2012

La Cub lance un concours : habillez de votre création les VCub de la nouvelle collection 2012 ! À gagner : un abonnement Tbc et votre création sur 50 nouveaux VCub.

À pois, à flammes ou à fleurs…

les VCub sillonnent la ville et font leur défilé quotidien. Pour le concours 2011, 4 lauréats ont été sélectionnés sur plus de 250 participants, âgés de 7 à 77 ans. Cette année le défi est à nouveau lancé ! Le principe est simple : laissez libre cours à votre imagination et dessinez le nouveau visuel arrière du VCub.

Vous avez du 2 avril au 4 mai pour envoyer vos créations, via le site Internet de La Cub ou par voie postale.

Et cette année, vous pourrez voter et élire votre gagnant ! Un prix des internautes sera décerné au plus beau modèle. Un jury sélectionnera également 3 autres gagnants. À vos crayons ! Règlement et conditions de participation sur www.lacub.fr Les colonies d’abeilles accueillies l’an dernier par La Cub se portent

bien ! Les APIdays, en juin, seront l’occasion de découvrir ces indispensables butineuses.

Difficile de dire à quoi ressemblerait un monde sans abeilles : en butinant quelque 250 fleurs à l’heure, elles interviennent dans la reproduction de 80 % des plantes et 35 % de nos ressources alimentaires dépendent d’elles. Or, chaque année, des colonies entières disparaissent, victimes entre autres des pesticides répandus dans nos campagnes. Cela peut paraître paradoxal, mais aujourd’hui les colonies d’abeilles vivent mieux en ville qu’à la campagne !

Dans La Cub, où 50 % de la surface est occupée par des espaces naturels et agricoles, la présence de ruches répond à un triple enjeu : préserver la biodiversité, soutenir les apiculteurs, et sensibiliser le public sur l’importance des abeilles. Partenaire du programme « Abeille, sentinelle de l’environnement » créé par l’Unaf (Union nationale de l’apiculture française), La Cub fêtera les APIdays les 22 et 23 juin sur les sites où des ruches ont été implantées : au Bois Gramond à Eysines et sur la colline du Bourgailh à Pessac. Démonstrations, animations, dégustations… Tout un programme, et c’est gratuit !

www.lacub.fr ou facebook.com/naturesdecub

Ô API

days !

Opération

nature

Pour que la nature soit encore plus ancrée dans l’identité du territoire et à l’heure des grands chantiers, La Cub lance une démarche originale auprès d’équipes pluridisciplinaires.

C’est l’opération « 55 000 hectares pour la nature ».

55 000 hectares, c’est la taille de la Communauté urbaine.

Aujourd’hui, la moitié de cette surface est constituée d’espaces naturels et agricoles.

Objectif : protéger et valoriser cette richesse, en appréhendant la nature aussi bien dans ses fonctions sociales (loisir, cadre de vie), qu’économiques (agriculture urbaine, tourisme vert) ou environnementales (biodiversité).

Qui participe ? Des équipes aux domaines de compétence larges : urbanisme, écologie, paysage, agronomie… D’ores et déjà des domaines d’intervention ont été identifiés comme sujets sur lesquels plancher : le cœur des villes, les grands espaces agricoles et forestiers, la valorisation des zones humides ou inondables, la mutation des friches à travers des projets

nature et le renforcement des trames verte et bleue.

Rendez-vous en juin pour le choix des équipes !

Griller

les feux ?

Le « tourne à droite » pour les vélos quand le feu est rouge se généralise. Prudence : autorisé aux seuls cyclistes et seulement aux feux équipés d’une

signalisation spécifique.

Sous forme de feux jaunes clignotants ou de petits panneaux triangulaires, tous deux représentant un vélo et une flèche à droite, ces nouvelles signalisations du code de la route vous seront bientôt familières.

Le décret d’autorisation a en effet été publié au journal officiel le 27 janvier 2012. Attendu depuis longtemps, le « tourne à droite » concerne uniquement les vélos (en aucun cas les motos et mobylettes) et les cyclistes n’en devront pas moins faire preuve de prudence, céder le passage aux véhicules qui ont la priorité, et bien sûr aux piétons. Cette autorisation intervient après une phase d’expérimentation dans plusieurs agglomérations : Nantes, Strasbourg, Bordeaux.

Dans La Cub, 10 carrefours tests ont ainsi fait l’objet d’un suivi accidentologique et d’observations terrain. Test concluant et du pain sur la planche pour le service expertise de

la direction de la voirie qui devrait auditer pas moins de 921 carrefours à feux. Bonne nouvelle : une centaine de feux a déjà été auditée, il n’en reste que 800 !

www.lacub.fr/velo/tourne-a-droite Info +

Le « tout droit » permet également aux cyclistes de franchir les carrefours au feu rouge lorsqu’aucune voie ne se trouve à droite. Le panneau de signalisation est identique à celui du « tourne à droite » excepté la flèche, qui est verticale !

Calendrier

› Juin 2012 : choix des équipes admises à concourir

› Juillet 2012 à janvier 2013 : dialogue compétitif avec les équipes

› 2013 : définition des premiers projets sélectionnés

© Arthur Péquin © Anne Leroy © Christophe Goussard © Vincent Monthiers

(4)

>>> zap de cub >>> zap de cub

Plus d’espace ! Atelier vélo

mobile

De nouvelles rames pour un accès facilité à tous les voyageurs, pour un tram parfois moins galère ? C’est au programme…

Extension du réseau, fréquentation croissante du tramway… Afin d’améliorer le confort des usagers, l’ergonomie des rames a été repensée. La Cub vient de passer commande de 26 nouvelles rames qui commenceront leur service dès la fin 2013 ; 5 à 30 rames supplémentaires sont encore en option pour l’horizon 2016. Le marché ouvert récemment posait plusieurs exigences. Transporter plus de personnes tout en assurant le meilleur confort possible. Volet important, en outre, ce « plus de personnes possible » devait être étendu à tous les voyageurs : valides comme handicapés. L’occasion pour les constructeurs de prendre en considération la très grande variété de difficultés auxquelles peuvent être confrontées les personnes à mobilité réduite.

On ne voyage pas de la même façon selon qu’on est paraplégique, malentendant, de petite taille, de forte corpulence ou malvoyant.

Les besoins des uns et des autres peuvent apparaître antagonistes…

C’est le constructeur initial, Alstom, qui a finalement remporté la consultation. Les futures rames mesureront 40 m et pourront emporter

300 personnes. Les « taux d’échange », ou montées/descentes seront améliorés par un nombre de portes accru : 6 doubles portes par face, contre cinq jusqu’à présent. Afin de faciliter l’accès aux personnes en fauteuil roulant et aux poussettes, les strapontins des parties centrales n’existeront plus. Ils seront remplacés par 3 sièges fixes de grande largeur sur un seul des côtés du tram. L’espace dégagé en face pourra contenir deux fauteuils roulants, les nouvelles rames pouvant en accueillir 6 en conditions sûres. Les affichages seront plus gros, les appels d’urgence plus accessibles…

Une évolution substantielle, enfin, concernera les barres pour se tenir, jugées insuffisantes par de nombreux passagers. De grandes barres triples (dites « trilobes ») remplaceront les peu pratiques espèces de champignons centraux auxquels l’accès était difficile. Une barre transversale haute, permettra aux plus grands de s’accrocher. Objectif : un tram pour tous !

Une chambre à air à changer ? Des freins usés ? Une selle qui brinquebale… ? Pas de panique, le Petit Camion Rouge du Garage Moderne arrive dans les quartiers.

Les débrouillards, ceux qui n’hésitent pas à mettre les mains dans le cambouis pour réparer eux-mêmes et à moindre coût, mais avec l’aide de vrais mécanos, leur voiture ou leur vélo, connaissent déjà le Garage Moderne. Ce lieu hors du commun, un ancien hangar industriel, mêle avec succès mécanique, insertion et culture. Seulement voilà, ce garage associatif est à Bacalan et s’y rendre, son vélo sous le bras, n’est pas toujours évident selon que l’on habite à Talence, Cenon, Lormont… D’où l’idée d’investir dans un atelier mobile. L’idée était simple, encore fallait-il y penser ! Aidée par La Cub à hauteur de 30 %, l’association a inauguré, le 10 février place Pey-Berland, son Petit Camion Rouge. Potence à vélo, compresseur… Tout y est pour effectuer la plupart des réparations. Au service de la mobilité des populations actives, en formation, ou en recherche d’emploi, le Petit Camion Rouge vise en priorité certains quartiers (où il suffira de s’inscrire via les partenaires sociaux

sur le terrain) et les salariés des entreprises dans le cadre des Plans Déplacement Entreprise. Aujourd’hui, seuls les vélos sont concernés, mais, dans un deuxième temps, l’expérience pourrait s’étendre aux deux roues motorisées.

Le Garage Moderne

› 1 rue des Étrangers 33300 BORDEAUX

› 05.56.50.91.33

› www.legaragemoderne.org

› Adhésion : 5 par an

Le dernier bilan des aides à la pierre de La Cub porte à près de 3 300, le nombre de nouveaux logements sociaux programmés en 2011. Détails…

Distinctes des « aides à la personne » que sont par exemple les APL (Aides personnalisées au logement) ou les ALS (Allocations logement social), les « aides à la pierre » sont des subventions versées aux constructeurs de logements sociaux par l’État et les collectivités territoriales pour améliorer l’offre de logement.

Hormis ses propres subventions, La Cub agrée pour le compte de l’État les opérations de logement social sur son territoire, ouvrant droit aux organismes HLM à des financements spécifiques et à des subventions d’État.

L’objectif de La Cub est de répondre aux besoins en logements à loyer modéré, y compris pour certains publics spécifiques (jeunes…) et de permettre aux familles de rester en cœur d’agglomération. Pour cela, la programmation 2011 s’est concentrée sur les zones les mieux desservies en transports en commun et en services et a travaillé à équilibrer les zones déficitaires en logement social.

Le bilan 2011 des aides à la pierre est consultable sur www.lacub.fr

+ de

logements

Une nouvelle œuvre vient d’être choisie dans le cadre de la commande publique artistique du tramway. Elle prendra place à la station

« Lagardette Bassens Carbon-Blanc ».

Travelling, Le Lion, Lieu-dit… vous les avez certainement déjà aperçues depuis le tram.

Ce sont quelques-unes des 11 œuvres qui ont vu le jour depuis la création du réseau de tram en 2002. Le comité de pilotage de la commande artistique tramway s’est réuni en mars dernier et a sélectionné « Les Fées », une œuvre d’Antoine Dorotte, pour la station

« Lagardette Bassens Carbon-Blanc ».

« Le projet fait directement référence au patrimoine industriel qui façonne les rives de l’estuaire. Il s’attache à conjuguer les sentiments d’angoisse et d’espérance que les mythes du progrès et des techniques génèrent dans l’imaginaire collectif. À la croisée du réel et du fantasme, de la science et de l’affabulation, il puise ses référents dans la culture populaire, le cinéma fantastique, la science-fiction, le rock ou la bande dessinée ». Réalisé avec Zébra3, il sera accompagné de l’édition d’une bande dessinée de Winshluss (Zébra3, Les Requins Marteaux, galerie ACDC).

« Les fées » sera présenté à la commission nationale de la commande publique au mois de mai, puis aux élus de la Communauté urbaine pour réalisation.

L’art

en ville Sur les

rails

Lancement du projet « tram-train » du Médoc. Prévu pour fin 2014, il se matérialisera sous la forme d’un tramway classique reliant les villes de Bruges et de Blanquefort au reste du réseau de transports de l’agglomération.

Feu vert pour les travaux du tram-train suite à la signature par le Préfet de Région de l’arrêté de déclaration d’utilité publique le 23 mars dernier. Il s’agit d’un document administratif par lequel le Préfet donne son accord au projet.

Le chantier débutera cette année pour une mise en service prévue fin 2014. Il s’agit d’aménager une ligne de tramway sur 7,1 km entre Bordeaux et Blanquefort, jalonnée de 6 stations et utilisant pour partie d’anciennes voies ferrées. La ligne sera raccordée au reste du réseau de transports en commun de La Cub (réseau Tbc), et notamment à la ligne C au niveau de la station Cracovie à Bruges.

Dans un premier temps, seules les rames de tramway en service sur le réseau pourront y circuler. Des aménagements techniques seront effectués pour permettre à terme, la circulation d’autres matériels

roulants type

« tram-train », Ter ou convois de fret.

www.lacub.fr

Chiffres clés

› Vitesse moyenne de 38 km/h et vitesse maximale de 70 km/h

› Blanquefort – Bordeaux Quinconces en 22 minutes

› Blanquefort – gare Saint-Jean en 34 minutes

› Un tram toutes les 10 à 15 minutes de 5 h à 1 h du matin, 7j/7

© Alstom © Sabine Delcour © Anne Leroy

(5)

>>> zap de cub

objectif

mÉtropole

dossier

> 8 > 9

>>> dossier

Le Journal de La Cub (JLC) : En quoi l’étude de la démographie peut nous aider à penser l’évolution de la métropole ?

Christophe Bergouignan (C.B.) : Connaître les habitants d’un territoire permet d’avoir une idée de leurs besoins. C’est évident, par exemple, pour la part d’enfants et les équipements scolaires ou pour la part des personnes de plus de 80 ans et les hébergements pour personnes âgées. Savoir quels sont les types de ménages les plus fréquents permet d’adapter les politiques de construction de logements.

Les caractéristiques de la population peuvent aussi jouer sur l’offre de transports publics.

Vu sous l’angle du besoin d’équipements, les choses paraissent simples, mais il s’agit de relations complexes, les équipements sont aussi des facteurs de peuplement. Pour tenter de répondre à ces questions le démographe construit des simulations.

JLC : Quelle a été l’évolution démographique de la Cub ces dernières décennies ?

C.B. : Depuis plus de 40 ans, La Cub connaît une croissance démographique assez soutenue, il n’y a qu’à la fin des années 1970, que cette croissance a été presque nulle. Pour toutes les autres périodes,

depuis 1968, la Cub a gagné entre 4 000 et 5 000 habitants par an.

Cette relative régularité cache une forte hétérogénéité, notamment au début des années 1970, lorsque la population des banlieues augmentait très vite et que la commune de Bordeaux perdait beaucoup d’habitants. À partir de la fin des années 1980, les différences de croissance démographique au sein de la Cub sont moins marquées, la commune de Bordeaux cesse de perdre de la population. Au début des années 2000 elle fait même partie des communes dont la démographie est la plus dynamique.

JLC : Comment caractériser la population de l’agglomération bordelaise aujourd’hui ? C.B. : C’est une population plus jeune que la moyenne de la France ou de l’Aquitaine, avec dans les banlieues éloignées une sur- représentation des couples avec enfants, dans les banlieues proches davantage de jeunes adultes en début de carrière, des familles monoparentales et des couples avec leurs premiers enfants, et dans les communes de Bordeaux et Talence une forte sur-représentation des étudiants.

Avec l’allongement de la durée des études, la présence étudiante à Bordeaux et Talence est de plus en plus marquée. La population des banlieues a commencé à vieillir, même si elle reste encore assez jeune.

JLC : Et demain ?

C.B. : Dans l’absolu il est impossible de répondre, car la future population de La Cub dépend de politiques dont toutes les modalités ne sont pas définies. On peut quand même proposer des simulations du futur se basant sur quelques déterminants. Elles montrent qu’on peut atteindre l’objectif d’une Cub millionnaire en habitants en 2035 avec plusieurs changements des comportements migratoires. Il faudrait réduire les départs de jeunes diplômés cherchant un emploi qualifié en Ile de France, dans d’autres régions et, de plus en plus, à l’étranger. Réduire aussi les départs de familles cherchant plus d’espace, achetant des maisons hors Cub, parfois très loin si leurs revenus sont modestes. Il faudrait aussi accroître les arrivées, de couples et de familles d’Île de France, de jeunes diplômés et d’étudiants d’autres régions de province, ou encore de populations étrangères. Cela suppose d’agir sur le développement économique et sur le logement et de savoir concilier la croissance démographique et la qualité de vie qui fait l’attrait de l’agglomération bordelaise.

L’avenir

démographique

Démographe et professeur à l’Université Bordeaux 4, Christophe Bergouignan analyse l’évolution de la

démographie sur le territoire de la Communauté urbaine de Bordeaux, et pense son avenir.

Savoir quels sont les types de ménages les plus fréquents permet aussi d’adapter les politiques de construction de logements.

En mutation pErmanEntE, l’agglomération bordElaisE nE cEssE dE changEr.

lEs grands projEts urbains, lEs ambitions économiquEs, l’évolution démographiquE Et lE bEsoin dE logEmEnts laissEnt EntrEvoir unE métropolE qui aura un visagE nouvEau En 2030.

décryptagE…

© Pascal Calmettes © Anne Leroy

(6)

>>> dossier

< 15 ans 15-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans >

province hors Aquitaine Île de France

Gironde hors CUB

Aquitaine hors Gironde

hors France métropolitaine

16 415 19 532

49 608

27 937

15 876

19 445 40 902

46 750 14 608

12 385 Cub

Âge des personnes entrées et sorties de la Cub

entre 2002 et 2007 (source INSEE RRP 2007)

Flux migratoires

entre 2002 et 2007 (source INSEE RRP 2007)

< 15 ans 15-24 ans 25-34 ans 35-49 ans 50-64 ans 65 ans >

province hors Aquitaine Île de France

Gironde hors CUB

Aquitaine hors Gironde

hors France métropolitaine

16 415 19 532

49 608

27 937

15 876

19 445 40 902

46 750 14 608

12 385 Cub

Évolution de la population

entre 1990 et 2010 (source INSEE)

France Aquitaine

+10,98 % +15,60 % +19,30 % +15,25 %

Gironde La Cub

Emplois

par secteur d’activités dans la Cub en 2007

(source INSEE RRP 2007)

Agriculture Construction Industrie

Commerce, transports, services divers

Administration publique, enseignement, santé, action sociale

186 567

122 796

38 054

22 809

1 821

Destination des sols

du territoire de la Cub

(source Cub – PLU)

Zones à

urbaniser Zones agricoles

Zones naturelles Zones urbaines

Variation de la population

des communes de la Cub

(source recensement INSEE de la population)

hausse de la population stagnation de la population baisse de la population

1968-1982 1982-1999 1999-2009

Personnes recensées de 2005 à 2009 et déclarant un autre territoire de résidence 5 ans auparavant.

Les départs hors France métropolitaine et

mouvements des enfants de moins de 5 ans ont été estimés par simulation.

(7)

>>> zap de cub

> 12 > 13

>>> dossier

L’appel à projets des « 50 000 logements » avait reçu dans un premier temps 27 réponses émanant de cabinets internationaux

d’architectes et d’urbanistes. En juillet 2010, La Cub a retenu 5 équipes1 et a instauré avec elles un « dialogue compétitif » jusqu’en mars 2011. Un comité de 10 élus a été désigné pour réfléchir avec elles pendant presque un an afin de parvenir à des propositions qui deviendront des projets concrets, sur des sites pilotes, dès 2012. Comme le dit Christine Bost, vice-présidente de La Cub déléguée à l’urbanisme : « Avec toutes ces réunions avec les cinq équipes, je crois que l’on a enclenché une nouvelle culture et une nouvelle manière de faire la ville (...) C’est une nouvelle méthode où les élus prennent vraiment leur place ; l’urbanisme c’est vraiment de la politique, cela entraîne beaucoup de choses, c’est le vivre ensemble qui est en jeu. » Opérateurs privés et bailleurs sociaux ont également été de la partie même s’il s’agit avant tout de redonner l’initiative au public, par une maîtrise foncière plus réflexive, pour construire des logements de qualité et économiques dans un délai assez court. Certaines stratégies, comme la volonté de construire des T3, T4 ou T5 pour des familles nombreuses ou séparées en ville ont été retenues. De même que l’idée centrale de construire autour des axes de transports publics. C’est une impulsion qui en appelle d’autres, des projets qui veulent avoir valeur d’exemple.

Attirer les habitants dans l’agglomération

Il se construit actuellement de 5 000 à 6 000 logements par an sur La Cub : il faudrait passer à 10 000 par an pour répondre aux besoins d’un accroissement de plus de 200 000 habitants d’ici 2030. Un des objectifs principaux est que le choix de résidence puisse se faire à l’intérieur de l’agglomération et pas forcément « hors ses murs ». Les familles qui fuient les fortes augmentations de loyers et des prix à l’achat s’éloignent de l’agglomération et par là même des bassins d’emplois.

Elles multiplient leurs factures d’essence et sont confrontées à une forme d’isolement.

Pour contrarier cette tendance lourde, il est nécessaire de proposer en nombre des

logements dans les limites de La Cub, de densifier l’espace et pas seulement en montant en hauteur les habitations.

Situer ces nouveaux logements près des lignes de transports en commun est un des leviers pour l’immobilier. Cette conception de l’aménagement urbain offre également la possibilité d’atteindre à pied ou à vélo les services et commerces de proximité afin de construire la « métropole du quart d’heure ».

Des axes de réflexion

Chaque équipe a travaillé sur des

problématiques identifiées comme importantes : construire en tissu constitué (51N4E) ;

proposer une offre résidentielle à proximité des pôles d’échanges et de transport (AUC) ; habiter la lisière des villes, entre ville et nature (Chemetoff) ; développer le logement dans les grandes zones commerciales (OMA) ; penser les espaces pavillonnaires et ensembles résidentiels (Lacaton-Vassal). Elles ont ensuite confronté leurs stratégies d’intervention sur le territoire de l’agglomération, en travaillant sur 15 sites pilotes.

Si l’on prend l’exemple de Mérignac, une des options est d’implanter du logement à Mérignac-Soleil, et aller ainsi contre une certaine pratique des années 70, le « zoning », qui consistait à séparer le logement du lieu de travail et du commerce. Comme le dit Samuel Soriano, directeur du projet

« 50 000 logements » à La Cub : « Les équipes ont cherché des terrains inhabituels ou non utilisés, ce que l’on appelle les délaissés de voirie ou les fonciers cachés. »

La Cub compte par ailleurs une surface plus importante que d’autres villes françaises de friches, de terrains non occupés qui offre des possibilités d’habitat. L’agglomération compte aussi une surface importante de nature et de terres agricoles qui représente 50 % du territoire communautaire. Dans une logique similaire à l’opération « 50 000 logements », La Cub lance une consultation pour faire en sorte de conserver cette qualité de vie, grande préoccupation des habitants de l’agglomération. Une manière d’articuler habitation, transports, services, commerces de proximité et espaces paysagers pour faire de la métropole de demain un modèle d’équilibre.

www.lacub.fr/50-000-logements

Anticiper

la métropole

Penser le futur de la métropole implique de s’interroger sur la question du logement. Comment faire du logement différemment ? Où peut-on avoir envie d’habiter ? Comment faire des logements pour tous, à la fois connectés aux transports et aux services ? C’est l’objet de l’opération

« 50 000 logements autour des axes de transports collectifs ».

« L’habitant n’habite pas juste son logement, il habite la ville en ayant conscience de celle-ci. » Équipe AUC

« Le seul logement intéressant est le logement qui offre le maximum de volume et de relation avec l’extérieur. » Équipe Lacaton-Vassal

« Un beau logement est lumineux, traversant (double orientation), bien connecté à la ville, aux réseaux de transport et aux services, c’est aussi un logement économique. » Équipe 51 N4E

« Cette manière de penser la “fabrication de la ville” se base sur la conviction que pour être pérenne et amène, l’urbain doit être produit par et pour le citoyen, l’habitant. » Équipe OMA

1. Groupement OM ; Groupement Lacaton-Vassal ; Goupement Chemettoff et associés ; Groupement 51N4E ; Groupement AUC. Ces équipes comprennent des architectes, des urbanistes, des paysagistes, des économistes…

« Le logement est la porte d’entrée dans la ville. » Équipe Alexandre Chemetoff

À voir !

Exposition Arc-en-Rêve Centre d’architecture

du 26 juin au 29 novembre Infos sur www .lacub.fr

© Arthur Péquin

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>>> portrait

>>> dÉcryptage

Passionné, c’est sûrement ce qu’il faut être pour créer, à contre- courant de la crise agricole, une exploitation bio à 30 ans.

C’est ce qu’est, sans nul doute, un Nicolas Capeyron confiant dans l’avenir de son maraîchage installé il y a moins d’un an sur la commune du Taillan-Médoc.

Pas loin de 4 hectares en tout et vue panoramique sur le parc de Majolan. Pas mal… Avant de trouver à louer son terrain, le jeune agriculteur s’était fait la main – verte – un peu partout ailleurs en France. Le petit-fils d’artichautiers de Parempuyre, devenu technicien agricole, était monté jusque loin dans le Nord (l’Oise et même la Picardie) avant de revenir au pays comme chef de culture et formateur technicien au CFPPA1 de Blanquefort.

Devenir maraîcher s’affirmait une aspiration de plus en plus évidente. La rencontre avec cette terre abandonnée du Taillan- Médoc l’a décidé à sauter le pas. « Je savais qu’il y avait ici de gros besoins en légumes et notamment en bio. » Pour autant,

il avoue qu’il ne pensait pas forcément s’installer tout de suite en bio. « C’était un projet de développement d’entreprise.

Parce que quand on travaille en bio, c’est beaucoup plus technique et pointu. J’avais un peu de crainte parce que sans l’arsenal phytosanitaire contre les maladies et les ravageurs qui attaquent les cultures, on travaille sans filet. Idem côté gestion des sols : les engrais organiques mettent aussi plus longtemps à agir. Il faut être beaucoup plus attentif et anticiper. Être à l’écoute des légumes ! »

C’est l’éligibilité de sa parcelle directement en bio qui l’a décidé.

« Ç’aurait été idiot de commencer en agriculture traditionnelle pour être obligé d’attendre les trois ans réglementaires de reconversion le jour où j’opterais pour le bio…

En plus, nous ne sommes que 3 sur La Cub à avoir pu bénéficier de l’agrément direct 2. » Et c’est comme ça qu’il s’est lancé…

Jusqu’ici tout s’est bien passé, comme en témoignent la quarantaine de légumes (de la

classique carotte à la roquette en passant par le radis noir…) et les dizaines de clients fidèles qui attendent leurs paniers chaque semaine dans les deux Amap avec lesquelles il travaille ou qui viennent les chercher eux-mêmes le samedi à l’exploitation. D’ici très peu de temps son site Internet permettra aux particuliers de passer commande directe. Il sera, en principe, le premier en Gironde à proposer cela. Technologies et traditions peuvent aussi former les plus heureux ménages…

1. Centre de Formation Professionnelle et de Promotion Agricole

2. Dans le cas d’une reprise de friches, bois, landes, parcours ou jachères, une réduction ou une annulation de la période de conversion est possible.

Pour cela, un organisme certificateur vient constater l’état des terres en question.

CONTACT

Biomajolan – Rue François Ransinangue au Taillan-Médoc www.biomajolan.fr

Vente à la ferme le samedi de 10 h à 12 h

DISTRIBUTION EN AMAP

> Amap Nansouty Jeudi 19 h - 20 h

31 rue Mermoz à Bordeaux www.affinitiz.net/space/amap- bordeaux-nansouty/about

> Amap Bordeaux Descas anime4@habitat-jeunes- bordeaux.fr

installé dEpuis moins d’un an aux confins du taillan-médoc Et dE blanquEfort, nicolas capEyron croit dans l’avEnir d’unE agriculturE à la fois bio Et urbainE.

Il écoute

pousser

les légumes…

du 6 au 9 mars, la cub a présEnté lE dévEloppEmEnt dE l’agglomération au marché intErnational dEs profEssionnEls dE l’immobiliEr.

l’occasion dE livrEr un apErçu dE qui fait quoi En matièrE d’immobiliEr.

Agglo en mouvement, « 50 000 logements », mutation des quartiers Bordeaux Euratlantique, bassins à flot, quais de Floirac…

Les grands projets de La Cub, changent le visage du territoire.

Quid du rôle des promoteurs ?

La mixité au cœur des négociations avec les

promoteurs

Deux cas de figure distincts président à l’activité des promoteurs. Lorsqu’ils sont à l’initiative d’une opération, les promoteurs entrent directement en contact avec les propriétaires des terrains qu’ils souhaitent acheter. Aucune autre obligation que celle de respecter le Plan local d’urbanisme (PLU) ne pèse alors sur eux. Dans la pratique, toutefois, ils se rapprochent le plus souvent des collectivités concernées (municipalité, Cub) non seulement pour s’informer sur la teneur exacte du PLU, mais aussi pour s’enquérir des attentes en matière de logement.

S’engagent alors des négociations sur le programme de l’opération.

Ceci concerne non seulement le type de logements prévus (taille, hauteur, architecture…) mais aussi l’intérêt de proposer, au- delà des logements en accession

directe à la propriété réalisés par les promoteurs, une partie destinée au locatif social.

Certains règlements dans le PLU obligent d’ailleurs à cette mixité.

C’est le cas, par exemple, des Servitudes de mixité sociale (SMS) qui obligent les propriétaires construisant à réserver un certain pourcentage d’une parcelle à la création de logements sociaux ; et des Secteurs de diversité sociale (SDS), qui imposent sur des zones beaucoup plus larges, de produire du logement social sur tout projet dépassant les 2 500 m2 de SHON (soit environ une trentaine de logements).

Quand La Cub a l’initiative

La donne varie, bien sûr, quand l’initiative est publique. L’exemple le plus connu est celui des Zac (Zones d’aménagement concerté) qui permettent de développer les projets les plus adaptés aux besoins du territoire. Les collectivités, dans ce cas-là, maîtrisent davantage les données.

Elles définissent le programme, arrêtent les différents types de logements et sélectionnent les constructeurs qui pourront les réaliser. En même temps que le terrain, qui généralement lui

appartient, La Cub fournit un cahier des charges précis et a toute latitude pour organiser, si elle le souhaite, des concours d’architectes ou des consultations intégrant différents critères comme la modération sur le prix de vente des logements. Des systèmes de concertation sont alors obligatoires aux différentes étapes du projet.

Mais la collaboration de La Cub avec les promoteurs va plus loin.

Hors la question des logements sociaux, des réflexions sont menées qui visent à servir l’intérêt général. Il s’agit notamment de modérer les prix de l’accession à la propriété. La Cub travaille actuellement, avec la Fédération des promoteurs et constructeurs, à la signature d’accords globaux avec l’ensemble de la profession.

Glossaire

> PLU : le Plan local d’urbanisme (PLU) est le principal document de planification de l’urbanisme au niveau intercommunal.

Il fixe les grandes lignes de l’aménagement urbain souhaité sur un territoire.

> ZAC : les Zones

d’aménagement concerté sont des zones d’aménagement spécifiques. Elles disposent de projets d’urbanisme et d’équipements publics précis soumises toutefois au PLU.

> SHON : remplacée depuis le 1er mars 2012 par la « surface de plancher », la Surface hors œuvre nette représente la surface habitable effective (hors épaisseur des murs, hauteurs sous plafond inférieure à 1,80 m, sous- sols dépourvus d’ouvertures, cages d’escalier, etc.).

Immobilier :

qui fait quoi ?

© Anne Leroy

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>>> des lieux

> 16 > 17

Nous sommes en 1948. Les logements manquent cruellement dans l’après-guerre.

Les ouvriers n’ont pas les moyens financiers de se faire construire une maison. Les banques ne prêtent pas. Un prêtre ouvrier, membre des Jeunesses ouvrières chrétiennes (JOC), Etienne Damoran, a une idée : unir les forces d’un groupe de travailleurs pour autoconstruire des logements. Il organise une réunion ouverte à l’Athénée municipal, à Bordeaux, pour présenter le projet et, à sa grande surprise, la salle est comble. Les militants syndicaux sont là, les simples curieux aussi : le projet Castor est lancé et ne s’arrêtera pas, malgré toutes les difficultés. En 1949, Étienne Damoran, accompagné de deux délégués, « monte » à Paris pour faire le siège du ministère avec son idée en tête. Là encore, c’est un succès couronné par une loi de 1949 dite de « l’apport travail ». Elle précise que le travail que feront les Castors peut être comptabilisé comme un patrimoine et permettre l’octroi d’un prêt par les banques afin d’acheter le matériel. Ils sont 150 jeunes à s’unir. Ils achètent un terrain à l’extérieur de Pessac et le chantier commence dans l’enthousiasme communautaire, dans la jubilation d’une sorte de cité idéale faite par soi et pour soi. Ce que l’on nomme une

« autoconstruction coopérative ».

Un « héritage merveilleux »

Entre 1948 et 1953, 150 maisons sont ainsi construites. Le système est le suivant : chacun doit donner 25 heures de travail par semaine et 15 jours de congés par an pour le chantier.

Dessinés par un architecte, les pavillons sont d’une conception fonctionnelle mais ils bénéficient de tout le « confort moderne » et sont entourés de jardins. On attribue les maisons suivant le choix de chacun.

Les Castors ne sont alors pas propriétaires des pavillons qui appartiennent à un Comité ouvrier du logement (qui intervient en cas de litige sur l’attribution). Ce n’est qu’en 1979, selon une volonté commune, que les maisons seront rétrocédées à leurs occupants. Le Comité ouvrier du logement sera lui l’opérateur de deux autres cités, l’une à Villenave-d’Ornon et l’autre à Mérignac. Martine Bourguelas, enfant à l’époque, toujours résidente, se souvient avec nostalgie que la cité comprenait une salle pour le cinéma et le théâtre, une coopérative alimentaire, une caisse de solidarité et, parce que la mairie de Pessac ne voulait alors pas aller jusqu’à eux, un château d’eau, toujours en fonctionnement aujourd’hui. Comme le dit Alain Sendat, président de l’Association syndicale des propriétaires de la cité des Castors : « Première du genre, cette initiative a égrené en France des années 50 aux années 70. On en dénombre une quarantaine et le mouvement des Castors compte nationalement 50 000 adhérents. Aujourd’hui, les choses ont changé à Pessac. À part l’approvisionnement en eau, les réseaux sont raccordés à la ville.

Les Castors sont devenus propriétaires de leurs maisons en 1979 et 40 % des pavillons sont maintenant occupés par des personnes venues d’ailleurs. L’esprit n’est plus tout à fait le même.

On tente quand même de conserver une forme de solidarité. Et, quoi qu’il en soit, quand on a été Castor, on le reste.

Le rêve des

Castors

construirE unE maison soi-mêmE Et implantEr un lotissEmEnt grâcE à l’autoconstruction fut l’utopiE dE cEux quE l’on nommE lEs castors. lEur œuvrE Est toujours là, à pEssac, avEc lEurs habitants, commE un îlot qui résistErait au tEmps.

« Chacun doit donner 25 heures

de travail par semaine et 15 jours de congés

par an pour le chantier. »

En savoir plus

www.cites-castors.com

> Génération Castors – 1948-1998 la Cité des Castors de Pessac-Alouette, ouvrage collectif auto- édité, 1999

> L’étonnante aventure des castors - l’auto-construction dans les années 50, de Maurice Vilandrau, L’Harmattan, 2002

> À voir : L’utopie de Pessac, un film de Jean-Marie Bertineau, produit par France 3

© Sabine Delcour © Sabine Delcour© Sabine Delcour© Sabine Delcour

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les flux de la métropole

59 %

des déplacements sur la cub se font

en voiture

24 %

des déplacements sur la cub se font

à pied

11 %

des déplacements sur la cub se font

en transports collectifs

4 %

des déplacements sur la cub se font

à vélo

2 540 000

déplacements / jour

sur l’agglomération bordelaise

10 % de la

population ne se déplace pas

1 500 000

utilisations vcub en 2010 domicile > lieu de travail : 5,09 km

moyenne à vol d’oiseau pour les résidents de la cub

26 700 000 km parcourus + de 102 millions de voyages sur le réseau tbc en 2010

sur une journée, une voiture passe

93 % du temps en stationnement

12

6

9 3

12

6

9 3

matin soir

17 % 30 %

pics de déplacement

6 pErsonnEs

= 5 voiturEs

sur la rocadE

© Sabine Delcour

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François Ayroles , illustrateur

La Cub a passé commande à des dessinateurs et illustrateurs de l’agglomération pour donner à voir leur perception de la future métropole. En voici deux extraits.

carte blanche

(12)

>>> chantier

>>> chantier

Une machinerie sophistiquée

À l’extérieur de la station, l’ambiance est plutôt silencieuse. L’intégration architecturale et paysagère a été abordée avec soin en raison de l’implantation dans le périmètre classé par l’Unesco. Une résille métallique habille les premiers bâtiments, un sobre bardage bleu les suivants. Des grilles rappelant celles des parcs publics seront installées par la suite, et un millier de végétaux vont être plantés. Une fois à l’intérieur, on ne verra pas, pour des raisons de sécurité, le bassin enterré de 22 000 m3 – soit 22 m de profondeur et 40 m de diamètre ! Mais d’une salle à l’autre, on croirait

explorer la machinerie d’un supertanker.

Des canalisations énormes, le chuintement sourd des pompes, une centrale d’énergie de secours grande comme un appartement.

Des technologies très performantes ont été mises en œuvre selon un principe de traitement par décantation et biofiltration.

Les matières organiques extraites de l’eau concentrent la pollution et sont consommées par des bactéries qui les transforment en boues, valorisées dans l’agriculture ou incinérées. Une fois l’eau entièrement décantée, elle peut être rejetée dans

la Garonne sans risque pour le milieu naturel.

Sur le site, du biogaz est produit pour chauffer de construction et d’extension répondent

à une mise en conformité européenne du traitement des eaux résiduaires urbaines », explique Pascal Botzung, directeur adjoint du service de l’eau à La Cub. Derrière les hautes façades de béton convergent les eaux usées et les eaux de pluie d’une partie de Bordeaux, Pessac, Mérignac, Le Bouscat, Eysines et Bruges.

Depuis les vastes toitures de la station Louis-Fargue, la vue s’échappe à 360° sur le nord de Bordeaux. Rien de tel qu’un peu de hauteur pour mesurer l’ampleur de ce chantier qui s’achèvera début 2014. Mise en service en 1975, remaniée une première fois en 2002, Louis-Fargue est l’une des plus importantes stations d’épuration parmi les 6 de l’agglomération. « Ces nouveaux travaux

une partie des locaux et générer de l’électricité revendue à EDF. La gestion des odeurs a elle aussi fait l’objet d’une attention particulière.

Piégées dès leur origine, elles sont envoyées dans des tours de traitement, le bâtiment étant lui-même entièrement couvert.

Où vont les eaux de pluie ?

Dès les années 1980, La Cub a engagé d’importants investissements pour lutter contre les inondations en construisant des bassins de stockage et de gros collecteurs, en amont de la station. « Nous avons saisi l’opportunité de ce formidable ensemble d’ouvrages pour stocker, en dehors des périodes d’orage, la pollution générée par le ruissellement des eaux de pluie », poursuit Pascal Botzung.

Qu’elle bruine ou tombe à verse, l’eau du ciel se charge en effet de poussières, de détritus ou d’hydrocarbures au contact des toitures et des chaussées bitumées. Elle doit donc être traitée, et un quart des capacités de Louis-Fargue va être utilisé en ce sens. Il faut savoir que ce ruissellement des petites pluies mensuelles génère à l’année une pollution comparable à celle des eaux usées.

Les précipations d’orages n’en restent pas moins très surveillées en raison de leur intensité parfois violente. Celles du 2 août 2011 ont été

les plus fortes depuis 30 ans, et, sans cette logistique de collecteurs et de bassins de stockage pour lutter contre les inondations, il aurait pu y avoir jusqu’à un mètre d’eau dans certaines rues de la ville !

Pour expliquer tous ces mécanismes, les bâtiments d’exploitation de Louis-Fargue accueilleront un espace pédagogique avec mur d’eau virtuel et visite de l’usine en 3D…

En savoir plus

Suivez le guide “Une odyssée au fil de l’eau”, émission spéciale de TV7 à retrouver sur : www.lacub.fr/services-proximite/eau

L’eau

grand

format

la station louis-farguE Est l’un dEs chantiErs lEs plus importants actuEllEmEnt pilotés par la cub. maillon EssEntiEl du traitEmEnt dE l’Eau, EllE participE

égalEmEnt à la luttE contrE lEs inondations.

> Maître d’ouvrage et propriétaire : Communauté urbaine de Bordeaux

> Délégataire chargé de l’exploitation : Lyonnaise des Eaux

> Architecte : Tanguy du Bouetiez

> Paysagiste : Anouk Debarre

> 54 mois de chantier au total, 60 entreprises régionales, nationales et européennes

> Coût des travaux : 100 millions d’euros dont 25 % financés par l’Agence de l’eau

> Capacité de la station de 400 000 équivalents habitants

© Anne Leroy © Anne Leroy © Anne Leroy

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> 24 > 25

>>> d’une commune à l’autre

>>> d’une commune à l’autre

Habiter La Cub

Qu’est ce que vivre dans sa ville ? C’est autour de cette question que le Collectif «Je suis noir de monde» crée

Une ville à la campagne

, du 2 au 12 mai, à

Ambarès-et- Lagrave

Les artistes s’intéressent à la vision que les Ambarésiens ont eux-mêmes de leur commune.

Pour cette nouvelle installation présentée dans la salle du comité des fêtes de Lagrave, réservez vite : c’est gratuit ! Infos : 05 56 77 36 26 / www.evasion.ville-ambaresetlagrave.fr

Comprendre notre rapport à la nature

En partenariat avec le Conseil départemental des Agendas 21, des étudiants de l’université Bordeaux 3 réalisent une étude sur la perception de la nature à

Artigues-près-Bordeaux

mais aussi à Martillac et à Saint-Médard-en-Jalles. Reposant sur une enquête menée auprès de la population, il s’agit de connaître le regard que chacun porte sur la nature et la biodiversité dans la ville. Restitution : mai 2012.

Infos : 05 56 38 50 50 / www.artigues-pres-bordeaux.fr

Tu tires ou tu pointes ?

Pour la vingtième fois, la plaine des sports de Séguinaud, maintenant desservie par le tramway, accueillera son

National de Pétanque

du 1er au

3 juin 2012. Cette année, la compétition se déroulera sur le nouveau terrain extérieur au cœur de la commune de

Bassens

Le boulodrome couvert, en cours de construction, sera terminé fin 2012. Venez

encourager les joueurs, dont certains font partie de l’élite nationale, voire mondiale et n’oubliez pas vos boules de pétanque !

Infos : www.ville-bassens.fr

Quand la morue invite la pomme de terre

Pour sa 17e édition,

la Fête de la Morue

, désormais traditionnel rendez-vous du début d’été, invite la pomme de terre d’Eysines. Cette grande fête populaire se tiendra les 1er, 2 et 3 juin dans les rues de la ville de

Bègles

de la place du 14 Juillet au stade, fermées à la circulation et rendues aux piétons en la circonstance. Concerts, arts de la rue, expositions, jeux et ateliers pour les enfants, mais aussi cuisine et gastronomie, font de ces trois jours une fête pour tous, où chacun trouvera son bonheur.

Infos : www.fetedelamorue.

mairie-begles.fr

20 ans d’Échappée Belle à

Blanquefort

Le festival Échappée Belle fêtera ses 20 printemps du 4 au 10 juin. Un joli parcours et une longévité assez exceptionnelle pour un festival jeune public vitrine des arts de rue, dont l’essence même est de jongler avec les esthétiques, du théâtre à la danse, du conte à la musique, du mime aux arts du cirque. Cette édition anniversaire promet de belles surprises. Un week-end grand public (les 9 et 10 juin) de folie passagère investira le Parc de Fongravey pour vous offrir une fois encore une échappée poétique.

Infos : www.lecarre-lescolonnes.fr

Rétrospective consacrée à Michel Majerus : une 1

ère

en France

Du 31 mai au 23 septembre 2012, la Grande nef du CAPC de

Bordeaux

s’habille des couleurs du Luxembourgeois Michel Majerus. Outre la célèbre rampe de skateboard, support de peinture, le musée présente 33 œuvres puissamment actuelles de l’artiste disparu en 2002. Gigantisme, culture numérique, réinterprétation du Pop Art : cette exposition est une occasion unique d’initier les adolescents à l’art contemporain.

Infos : 05 56 00 81 50 / www.capc-bordeaux.fr 2012 est l’année du

lancement officiel de l’agenda 21

à

Bruges

Deux années seront nécessaires à la construction du plan d’actions dans la perspective d’inscrire Bruges durablement dans son développement. La semaine du développement durable, qui s’est déroulée du 1er au 7 avril, était l’occasion d’inviter les Brugeais à participer à de multiples animations ainsi qu’à recueillir leurs attentes.

Infos : www.mairie-bruges.fr

Rencontres Citoyennes

Carbon-Blanc

souhaite continuer le débat citoyen amorcé par La Cub à l’occasion de la concertation PLU 3.1. La ville organise en 2012 quatre

“rencontres citoyennes”

pour débattre avec les habitants sur les grandes politiques sectorielles (transport, urbanisme, cadre de vie, emploi, éducation). Chaque rencontre traitera le sujet en deux temps : « Carbon-Blanc aujourd’hui »,

« Carbon-Blanc demain ».

Infos : www.carbon-blanc.fr

Un nouveau parc à

Floirac

Le tout jeune Parc des Étangs

comprend sur ses trois hectares un

cheminement piéton de 800 mètres, qui permet de profiter d’un paysage naturel au sein même d’un nouveau quartier d’habitations. L’étang de deux hectares est parsemé d’une dizaine de petits jardins flottant sur l’eau où fourmillent carpes et truites. Accessible depuis la voie Bordeaux-Eymet, ouvert toute la journée, il

fera le bonheur des promeneurs comme des pêcheurs…

Infos : www.ville-floirac33.fr

La 5

e

Saison : quand le théâtre vient à vous

Des spectacles habituellement proposés au Théâtre des Quatre Saisons envahissent les différents quartiers de

Gradignan

:

dans un coin de verdure, sur les bords de l’Eau Bourde... Partagez un moment décalé dans un cadre unique et atypique. Du 3 au 6 mai 2012, des artistes toujours plus inventifs et des spectacles surprenants prennent possession des lieux : cabaret participatif, chorégraphie contemporaine, théâtre burlesque, musique Klezmer, airs de tango, de jazz et de musique manouche...

Infos : 05 56 89 98 23 / www.ville-gradignan.fr Cenon cultive la teranga

Comme chaque année depuis 2001, l’Union des Travailleurs Sénégalais de France organise à

Cenon

son festival, Sénéfesti, une journée entière consacrée à la mise en valeur des pratiques artistiques et de la

culture africaine

. La prochaine édition enchantera le Parc Palmer le 23 juin prochain. Films, concerts, défilés et débats propices aux échanges et à la célèbre convivialité sénégalaise ! Infos : 06 88 05 30 45 / www.utsf-gironde.org / www.ville-cenon.fr

Une journée bien remplie !

Eysines

propose le samedi 2 juin de 8 h à 14 h la 8e édition du

Raid des Maraîchers

, en partenariat avec les communes voisines : à travers les terres maraîchères de la vallée de la Jalle, randonnées pédestres et cyclos, visites, dégustations des produits des agriculteurs locaux. Un parcours enfants est également prévu. L’après-midi, la ville d’Eysines, partenaire de la Fête de la Morue, donne rendez-vous à Bègles aux randonneurs pour venir déguster une brandade !

Infos : 05 56 16 18 18 ou 18 13 / www.ville-eysines.fr

Chaude ambiance et ferveur populaire au Carnaval d’Ambès

Le 4 février dernier à

Ambès

les « carnavaleux » locaux et leurs invités dunkerquois ont su, sous le regard bienveillant d’un géant des Flandres, « la Reuzine », enflammer le cœur des 400 à 500 personnes défilant dans les rues de la cité. Les repas pris en commun le midi et le soir ont redonné les forces nécessaires à tous pour apprécier sans retenue le concert final « des Prout ». À l’année prochaine pour une nouvelle édition !

Infos : www.mairie.ambes.fr

Les silhouettes peintes de Maïtena

Pour la deuxième fois, l’artiste diplômée des Beaux- Arts Maïtena présentera un ensemble

d’œuvres inédites au Centre culturel François Mauriac, à

Bouliac L’exposition Silhouettes se déroulera du 21 au

23 avril 2012. Détournement de papiers peints

ou de matières plastiques, matières abandonnées

et brodées, tricotées, aiguilletées, assemblées,

devenues précieuses… Rendez-vous au vernissage

le vendredi 20 avril à 19 h 30 !

Infos : www.ville-bouliac.fr

Références

Documents relatifs

Le Conseil de Cub décide l’attribution d’une subvention de 18 000 € - le versement sera réparti sur trois exercices - à la ville de Bordeaux, pour l’aider dans son projet

D’une part, cette rue, aux vues de sa situation urbaine actuelle (enjeu de réfection liée à une extension urbaine en cours) a permis d’élaborer collectivement les

• 1ère piste : production d'arbres pour les milieux naturels humides – aujourd'hui la ville connaît des problèmes d'approvisionnement en arbres pour la restauration de plusieurs

55 000 hectares pour la nature ::: Livret de synthèse &#34;un habitant - un arbre&#34; | 10/03/2014 | /31 La question du financement d'un projet de végétalisation urbain

Le recours au financement participatif permet de renforcer la dynamique de la plateforme « 55 000 ha de challenges », d’offrir une offre d’accompagnement supplémentaire

Ainsi, lors de la phase 1 du dialogue compétitif des « 55 000 hectares pour la nature » le groupement a acquis la conviction que le périmètre de la parcelle, plus petit

Guidée par l'ambition de &#34;faire plus de nature avec plus d’habitants&#34;, l’ADN a pour objectif d’associer le développement économique et urbain au développement de la

Les bords des zones humides : les espaces naturels, subsistants dans les arrières cours des zones d’activités et artisanales, possèdent un potentiel important pour guider