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Traitement des données. De l’acquisition des signaux et images jusqu’à leur interprétation

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Academic year: 2022

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(1)

Traitement des données. De l’acquisition des signaux et images jusqu’à leur

interprétation

Didier VRAY, Denis FRIBOULET MASTER et École Doctorale MEGA

didier.vray@creatis.insa-lyon.fr

(2)

BIBLIOGRAPHIE

2

Bernard MULGREW, "Digital Signal Processing, concepts and applications", Palgrave MacMillan, 2003

Alan OPPENHEIM, A. SCHAFER, "Discrete-time Signal Processing", PRENTICE HALL, 1999

Alan OPPENHEIM, A. WILLSKY, "Signals and Systems", PRENTICE HALL, 1997

J. Mc CLELLAN, "DSP First, A multimedia approach", PRENTICE HALL, 1999

François de COULON, "Théorie et traitement des signaux", DUNOD, 1984

Murat KUNT, "Traitement Numérique des signaux", 1981

Applications ou pour aller plus loin :

J. MARS, J.-L. LACOUME, "Traitement du signal pour géologues et géophysiciens", TECHNIP 2004

Tome 3 : Techniques avancées et Tome 2 : Techniques de base, Tome 1 : Prospection sismique

M. BELLANGER, "Traitement numérique du signal : Théorie et pratique", 8ème édition, DUNOD, 2006

S. MARPLE, "Digital spectral analysis", PRENTICE-HALL, 1987

(3)

Traitement du signal et applications Introduction

Denis Friboulet – Didier Vray

(4)

SIGNAL ? 4

Domaines d’application :

• communication, aéronautique, astronautique, acoustique, contrôle de processus chimique, ingénierie biomédicale, traitement de la parole, économie, météorologie...

• information représentée sous forme de signal

Signal :

• fonction de une ou plusieurs variables indépendantes : f(x,y,z)

• représente / contient information sur un phénomène (physique)

Signaux continus: f(t), t ∈ R Signaux discrets: f[n], n ∈ Z

Types de signaux

Dimension du signal :

• 1D : f(t) f[n]

• 2D :f(u,v) f[i,j]

• 3D : f(u,v,w) f[i,j,k]

• etc...

t

n

(5)

Mesures

• Capteur, statistiques....

• Développement des capteurs : microphone, céramiques piézoélectriques, antennes, capteurs CCD, de pression

Acquisition numérique :

• Stockage

• Traitement numérique par ordinateur

• Perte d’information ?

• Importance des techniques numériques Capteur

t

Capteur Echantillonnage

t

(6)

EXEMPLES DE SIGNAUX 6

Signal de parole

0 0.05 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35

-0.3 -0.2 -0.1 0 0.1 0.2 0.3 0.4

Temps (s)

amplitude

‘e’

b on j ou r

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9

-0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6

Temps (s)

amplitude

b on j ou r

(7)

Évolution de la rente 5% sous le consulat et le 1

er

empire

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100%

1798 1799 1800 1801 1802 1803 1804 1805 1806 1807 1808 1809 1810 1811 1812 1813 1814 1815

Coup d’état du 18 brumaire Paix de Lunéville

L’Autriche attaque la Bavière

Victoire sur la Prusse à Iéna Victoire sur la Russie à Eylau Victoire sur la Russie à Friedland

Traité de Tilsit avec la Russie

Début de la campagne de Russie

Début de la retraite de Russie

Défaite de Vitoria.

L'Autriche se joint à la Prusse et à la Russie contre la France.

Défaite de Leipzig.

Défaites en Espagne et au Portugal

Abdication de Napoléon

Waterloo Napoléon débarque à Golfe Juan

Victoire sur l’Autriche à Ulm L’Angleterre

recherche la paix et l’obtient à

Amiens

© Le Monde 28/01/1997

(8)

EXEMPLES DE SIGNAUX 8

Évolution hebdomadaire du Dow Jones du 5 janvier 1929 au 4 janvier 1930

50 100 150 200 250 300 350 400

5 jan. 1929 4 jan. 1930

(9)

Signaux ultrasonores

Signal réel

t

τ = 2d/c , c ≈ 1540 m/s (tissus biologiques) Émission

Réception d

t

Composante spéculaire Composante diffuse

(10)

EXEMPLES DE SIGNAUX 10

Images ultrasonores: échographie intravasculaire

(11)

Images ultrasonores: échographie intravasculaire

Plaque artérielle

(12)

EXEMPLES DE SIGNAUX 12

Images cardiaques échographie ultrasonore et en IRM

(13)

Tomographie X

(14)

EXEMPLES DE SIGNAUX 14

Tomographie par rayonnement X synchrotron

(15)

Tomographie X

(16)

TRAITEMENT DU SIGNAL ? 16

Buts :

• Modélisation : représentation d’un phénomène (caractérisation, prédiction...)

• Analyse : extraction d’information (mesure, compression, détection, reconnaissance...)

• Filtrage, restauration : transformation du signal (minimisation du bruit, suppression de parasite...)

• Etc.

Notion de système de traitement :

Notion de domaine de représentation :

• Transformée de Fourier

• Modèles autorégressifs, transformée de Laplace, transformée de Wigner, transformée en ondelettes, transformée cosinus....

Système de Traitement

t t

(17)

Imagerie ultrasonore

Image ?

N Signaux

(18)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 18

Signaux acquis

Image Compressée Détection

d'enveloppe

Compression logarithmique

Enveloppe

(19)

Signal de parole : analyse ?

b on j ou r

0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9

-0.4 -0.2 0 0.2 0.4 0.6

Temps (s)

amplitude

b on j ou r

(20)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 20

Domaine de représentation : temps-fréquence

(21)

Détection de rupture

Cas idéal

0 5 10 15 20

-2 -1 0 1 2

0 50 100 150 200 250

-2 -1 0 1 2

Cas réel avec bruit gaussien (σ = 0.4)

0 50 100 150 200 250

-2 -1 0 1 2

Opérateur différentiel : [ 1 -1 ]

0 5 10 15 20

-2 -1 0 1 2

Opérateur différentiel : [ 1 -1 ]

(22)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 22

Détection de rupture

Opérateur différentiel : [ 1 -1 ] Opérateur optimisé : Canny[86] – Deriche[87]

Cas réel avec bruit gaussien (σ = 0.4)

0 50 100 150 200 250

-2 -1 0 1 2

0 50 100 150 200 250

-2 -1 0 1 2

0 50 100 150 200 250

-1 0 1 2 3 4

(23)

Détection de rupture

0 50 100 150 200 250

-4 -2 0 2 4

0 50 100 150 200 250

-4 -2 0 2 4 6

Cas réel avec bruit gaussien (σ = 1.0) Cas réel avec bruit gaussien (σ = 1.2)

0 50 100 150 200 250

-4 -2 0 2 4

0 50 100 150 200 250

-4 -2 0 2 4

Opérateur optimisé :

(24)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 24

Image : Détection de contours

Bords horizontaux Bords verticaux

Norme du gradient Seuillage

||2

(25)

Détection de contour par ensemble de niveau basé sur les dérivées (gradient)

Ensemble de niveau:

Principe d’évolution Evolution basée sur le

gradient d’une image IRM

(26)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 26

Détection de contour par ensemble de niveau basé sur les statistiques

Histogramme

Sang

Histogramme Muscle

(27)

Détection de contour par ensemble de niveau basé sur les statistiques

(28)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 28

 Visualisation de l’information ?

(29)

Visualisation : Rendu de volume par lancer de rayon

Plan de visualisation

1. Intersection avec l’objet : Tracé incrémental d’un rayon dans le volume discret

2. Estimation de la normale à l’objet : opérateur différentiel discret dans les 3 directions

N

α L

N

3. Calcul de la lumière émise au point d’intersection : modèle de diffusion

 Id = Ip (N . L)

4. Application des étapes 1, 2 et 3 à l'ensemble des rayons partant du plan de visualisation

(30)

EXEMPLES DE TRAITEMENT 30

© Joe Kniss, Utah

(31)
(32)

BIBLIOGRAPHIE 32

Ouvrages généraux

• Bernard MULGREW, "Digital Signal Processing, concepts and applications", Palgrave MacMillan, 2003

• Alan OPPENHEIM, A. SCHAFER, "Discrete-time Signal Processing", PRENTICE HALL, 1999

• Alan OPPENHEIM, A. WILLSKY, "Signals and Systems", PRENTICE HALL, 1997

• J. Mc CLELLAN, "DSP First, A multimedia approach", PRENTICE HALL, 1999

• François de COULON, "Théorie et traitement des signaux", DUNOD, 1984

• Murat KUNT, "Traitement Numérique des signaux", 1981 Applications ou pour aller plus loin

• J. MARS, J.-L. LACOUME, "Traitement du signal pour géologues et

géophysiciens", TECHNIP 2004, Tome 3 : Techniques avancées et Tome 2 : Techniques de base, Tome 1 : Prospection sismique

• M. BELLANGER, "Traitement numérique du signal : Théorie et pratique", 8ème édition, DUNOD, 2006

• S. MARPLE, "Digital spectral analysis", PRENTICE-HALL, 1987

(33)

Signaux de base

Opération élémentaires sur les signaux

(34)

TRANSFORMATIONS DE LA VARIABLE INDEPENDANTE 34

Retournement

f(t) f(-t)

f[n] f[-n]

Opérations de base sur les signaux:

• Retournement, décalage, changement d’échelle, etc.

 transformation de la variable indépendante

(35)

Changement d’échelle

f(t) f(2t)

f[n] f[2n]

(36)

TRANSFORMATIONS DE LA VARIABLE INDEPENDANTE 36

Décalage temporel

f(t) f(t-t0)

 Retard

f[n]

f(t+t0)

 Avance

f[n-n0]

 Retard

f[n+n0]

 Avance

t 0

-t 0

-n 0

n 0

(37)

Signaux pairs : invariance par retournement

f(-t) = f(t) f[-n] = f[n]

f[-n] = - f[n]

Signaux impairs : symétrie par retournement

f(-t) = - f(t)

(38)

SIGNAUX DE BASE CONTINUS 38

Signal sinusoïdal :

f t ( ) = A cos(2 π f t

0

+ φ )

A AcosΦ

T 0 = 1 / f 0

A : amplitude φ : phase f

0

: fréquence T

0

: période

Variation de la fréquence f0 :

f

1

f

2

f

3

f

1

< f

2

< f

3

(39)

Exponentielle complexe

e

j2πf0t

= cos 2 π f

0

t + j sin 2 π f

0

t

Interprétation

Partie réelle

t f e

j2 f t

) cos 2

0

Re(

π 0

= π

t f e

j2 f t

) sin 2

0

Im(

π 0

= π

) 2 (

2 1

cos π f

0

t = e

j2πf0t

+ e

j2πf0t

) 2 (

2 1

sin

0

e

j2 f0t

e

j2 f0t

t j

f

π π

π = −

Partie imaginaire

Exponentielles harmoniques

f k ( t ) = e j 2 π kf

0

t , kZ

f0 : fréquence fondamentale f0: vitesse de rotation

sin 2πf0t

t

Re Im

cos 2πf0t

(40)

SIGNAUX DE BASE CONTINUS 40

Échelon unité

Impulsion unité (ou Dirac) :

δ

(t)

 Représentation u(t) = 0 si t < 0

1 si t > 0

1

=

t

d t

u ( ) δ ( τ ) τ

on veut à savoir

dt t t du ( )

) ( = δ

∆ u(t) 1

1/∆

δ

(t)

Aire = 1

δ(t) = lim δ

(t) ∆ → 0

1

δ

(t)

C

C

δ

(t)

δ

(t-t0)

t0

(41)

Dirac : interprétation

δ

(t)

t 0

τ

Intervalle d’intégration

1 u(t) 0

)

( =

t

d

τ τ

δ

si t < 0

t

τ

0

Intervalle d’intégration

δ

(t)

1 )

( =

t

d

τ τ

δ

si t > 0

 L’aire du Dirac est "concentrée" en un point

(42)

SIGNAUX DE BASE CONTINUS 42

Dirac : Propriété

Dirac : Propriété

x(t) δ(t) = x(0) δ(t)  Dirac de poids x(0)

x(t)

δ

(t)

x(0)

δ

(t)

( ) t dt 1

+∞ δ

−∞

∫ =

Dirac : Propriété

x(t) δ(t-t

0

) = x(t

0

) δ(t-t

0

)

x(t)

δ

(t-t0) t0

x(t)

x(t0)

δ

(t-t0)

t0

(43)

0 0

( ) ( ) ( )

x t δ t t dt x t

+∞

−∞

− =

Dirac : Propriété

Dirac : Propriété

+∞ x t ( ) ( ) δ t dt x (0)

−∞

∫ =

(44)

SIGNAUX DE BASE CONTINUS 44

2

1

2

( , )

1 2

( )

t s

t

E t t = ∫ s t dt

Énergie d’un signal continu s(t)

Signaux à énergie finie :

Exemples : les signaux suivants sont-ils à énergie finie ?

• u(t)

• u(t)e-t/τ

• Sinusoïde

• Signaux périodiques

• Énergie moyenne calculée sur l’intervalle [t1, t2] :

( ) 2

E s s t dt

+∞

−∞

= ∫

• Énergie totale :

E s < ∞

(45)

Puissance d’un signal continu s(t)

Exemples : les signaux suivants sont-ils à puissance finie ?

• u(t), u(t)e-t/τ

• Cas général des signaux à énergie finie

/ 2 2

/ 2

lim 1 ( )

T

s T

T

P s t dt

→∞

T

= ∫

• Puissance totale, cas général :

P s < ∞

Signaux à puissance finie :

2

1

2 1 2

2 1

( , ) 1 ( )

t s

t

P t t s t dt

t t

= − ∫

• Puissance moyenne calculée sur l’intervalle [t1, t2] :

 Interprétation : énergie dissipée par unité de temps

• Puissance totale, cas des signaux périodiques

0

0

/ 2

2

0 / 2

1 ( )

T s

T

P s t dt

T

= ∫

(46)

SIGNAUX DE BASE DISCRETS 46

Échelon unité

Impulsion unité :

δ

[n]

Propriétés

u[n] = 0 si n < 0 1 si n ≥ 0

∑ = −∞

= n

m

n n

u [ ] δ [ ]

on veut à savoir

δ [ ] n = u n [ ] − u n [ − 1]

δ

[n] = 1 si n = 0 0 si n ≠ 0

x[n]

δ

[n] = x[0]

δ

[n]

x[n]

δ

[n-n0] = x[n0]

δ

[n-n0]

[ ] 1

n

δ n

+∞

=−∞

∑ =

0 0

[ ] [ ] [ ]

n

x n δ n n x n

+∞

=−∞

− =

[ ] [ ] [0]

n

x n δ n x

+∞

=−∞

∑ =

0 1

...

0

1

(47)

Sinusoïdes discrètes : cos 2πf0n

A la différence du cas continu, la rapidité des oscillations n’augmente pas continûment avec f0

0 10 20 30

0 0.5 1

fréquence = 0

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 1/16

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 1/8

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 1/4

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 1/2

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 3/4

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 7/8

0 10 20 30

-1 0 1

fréquence = 15/16

0 10 20 30

0 0.5 1

fréquence = 1

(48)

SIGNAUX DE BASE DISCRETS 48

Sinusoïdes discrètes : cos 2πf0n

A la différence du cas continu, la rapidité des oscillations n’augmente pas continûment avec f0

en continu : cos 2πf1t ≠ cos 2πf2t si f2 ≠ f1

en discret : cos 2πf1n = cos 2πf2n si f2 = f1

± k, k∈ N

Exemple avec

• f1 = 1/8

• f2 = 1/8-1 = 7/8

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4

-1 -0.5 0 0.5 1

cos(2 π *t/8) cos(2 π *t*7/8) cos(2 π *n*/8)

(49)

Sinusoïdes discrètes

cos 2πf0(n+N) = cos 2πf0(n)  N = k/f0

Périodicité

Pour que N soit un entier, il faut donc que f0 = k/N rationnel

Période N= k*31/4  N = 31 (avec k=4)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

-1 -0.5 0 0.5 1

cos(8π*t/31)

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

-1 -0.5 0 0.5 1

cos(n/6)

cos n/6 f0 = 1/12π, (non rationnel) Période N = k * 12π  Non périodique

Exemples 31 )

cos( 8 π n

 f0 = 4/31 (rationnel)

(50)

SIGNAUX DE BASE DISCRETS 50

Exponentielles discrètes

Mêmes propriétés que sinusoïdes (différence de comportement par rapport au cas continu et contraintes sur la périodicité)

n f j

n f

e

j2

π

f0n

= cos 2 π

0

+ sin 2 π

0

(51)

Énergie et puissance d’un signal discret s[n]

Énergie

Condition pour énergie finie Énergie totale Es Énergie moyenne

E s < ∞ [ ] 2 n

s n

+∞

=−∞ ∑

2

1

[ ] 2 n

n n

s n

∑ =

2

1

2

2 1

1 [ ]

n n n

nn= s n

/ 2 2

/ 2

lim 1 [ ]

N

N n N

N s n

→∞ =−

P s < ∞

0

0

/ 2 2

0 / 2

1 [ ]

N

n N

N =−s n

Puissance

Condition pour puissance finie Puissance totale Ps (signaux périodiques) Puissance totale Ps (cas général)

Puissance moyenne

(52)

52

Les Systèmes Linéaires Invariants

(53)

Définition :

• Un système est un modèle mathématique d’un processus physique qui relie un signal d’entrée à un signal de sortie

• Un système est un dispositif de traitement du signal

• En entrée : e(t) signal d’entrée

• En sortie : s(t) signal de sortie

Exemples :

• Amplificateur, système audio, téléphone, système vidéo

• Un système complexe peut être vu comme l’interconnexion de plusieurs systèmes dont les fonctions sont plus simples

Questions

• Comment caractériser un système ?

• Quelles sont les propriétés intéressantes des systèmes ?

• Comment modéliser la relation entre entrée et sortie ?

(54)

Représentation des Systèmes 54

Représentation sous forme de schéma bloc

e(t) s(t)

S

continu

e[n] s[n]

S

discret

s(t) = S{e(t)}

s[n] = S{e[n]}

Interconnections des systèmes

• Série / Cascade

• Parallèle

• Série / Parallèle

• Feed-back

Système 1 Système 2

Input Output

Système 1

Système 2

+ Output

Input

Système 1

Système 3

+ Output

Input

Système 2

Système 4

(55)

AMPLIFICATION RETARD

MOYENNE GLISSANTE FILTRAGE

MODULATION DETECTION

REDRESSEUR (valeur absolue) QUADRATEUR (élever au carré)

Réalisation de systèmes :

Y[n] = (2x[n] – x[n]2)2

Corrélateur

X

+ 2

| |

2

| |

2

x[n] + y[n]

-

/ 2

/ 2

( ) ( ) ( )

T xy

T

C x t y t dt

τ

τ

τ

+

τ

= ∫ −

(56)

PROPRIETES DES SYSTEMES 56

ETUDE DE 2 PROPRIETES FONDAMENTALES (système continu ou discret):

LINEARITE

INVARIANCE EN TEMPS

LINEARITE (Propriété de superposition)

Soit y1[n]=S{x1[n]} et y2(t)=S{x2[n]} ALORS a y1[n]+ b y2[n] = S{a x1[n]+b x2[n]}

Conséquence : une entrée nulle produit une sortie nulle

INVARIANCE EN TEMPS

Soit y[n]=S{x[n]} ALORS y[n-n0]=S{x[n-n0]}

La sortie du système ne dépend pas de l'origine des temps

La sortie du système ne dépend pas de l’instant où est appliquée l’entrée

On notera SLIT un système Linéaire et Invariant en Temps

(57)

x(t)

t

0 1 2

y(t)

t

0 1 2

y[n] = x[-n], y(t) = sin(6t) x(t) y[n] = 2x[n]+3, y(t) = a exp(x(t))

UTILISATION DES PROPRIETES :

Soit un système LINEAIRE et INVARIANT EN TEMPS qui a en sortie y(t) lorsque l’entrée est x(t) :

Quelle est la réponse du système lorsque l’entrée est x

1

(t)

x1(t)

t

0 1

4 3

2

LIT

L

IT

(58)

RAPPEL DE QUELQUES PROPRIETES DE L’IMPULSION UNITE 58

δ ( ) t dt =

−∞

+∞

1

[ ] 1 n

+∞

δ

−∞

∑ =

x t ( ) ( ) δ t dt = x ( )

−∞

+∞

0

[ ] [ ] [0]

x n δ n x

+∞

−∞

∑ =

x t ( ) ( δ tt dt ) = x t ( )

−∞

+∞

0 0

x n [ ] [ δ nn ] = x n [ ]

−∞

+∞ 0 0

δ τ τ ( ) d u t ( )

t

=

−∞

δ [ ] k u n [ ]

k

n

=

=−∞

( ) ( ) (0) ( ) x t δ t = x δ t [ ] [ ] [0] [ ]

x n δ n = x δ n

0 0 0

( ) ( ) ( ) ( )

x t δ tt = x t δ tt

0 0 0

[ ] [ ] [ ] [ ]

x n δ n n − = x n δ n n

(59)

Exemple de la représentation d’un signal discret en terme d’impulsions retardées

Généralisation :

• Tout signal discret peut être décrit comme une somme d’impulsions de Dirac retardées et pondérées par

l’amplitude de ce signal :

Décomposition équivalente pour les signaux continus :

x n x k n k

k

[ ] = [ ] [ − ]

=−∞

∑ +∞ δ

x t ( ) = x ( ) ( t − ) d

−∞

+∞

τ δ τ τ

[ ] x n

[ 2] [ 2]

x δ n+

[0] [ ] x δ n -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4

-4 -1 2 3

-3 -2 0 1 4

2 -4 -3 -2 -1 0 1 3 4 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4

-1

-4 -3 -2 0 1 2 3 4

[ 1] [ 1]

x δ n+

[1] [ 1]

x δ n

[2] [ 2]

x δ n n

n

n

n

n

(60)

NOTION DE REPONSE IMPULSIONNELLE 60

La réponse impulsionnelle h[n] d’un système est la réponse du système lorsque le signal d’entrée est l’impulsion de Dirac δ[n] :

Dans le cas des systèmes linéaires et invariant en temps (SLIT), la réponse impulsionnelle h[n] permet de caractériser totalement le système.

La Transformée de Fourier ou la transformée en z de la réponse impulsionnelle permettent de déduire :

• La réponse en fréquence ou gain complexe H(f)

• Le gain en fonction de fréquence |H(f)| ou la phase arg(H(f)

• La fonction de transfert H(z)

δ[n] h[n]

S

(61)

Considérons un système S linéaire et invariant en temps (LTI) de réponse impulsionnelle h[n]. Nous pouvons donc écrire :

entrée

S

sortie

δ[n] h[n]

δ[n-k] h[n-k]

x[k] δ[n-k] x[k] h[n-k]

x[n]

S

y[n]

D’où l’équation de convolution discrète qui lie signal d’entrée, signal de sortie et réponse impulsionnelle d’un système LIT :

[ ] [ ]

k

x k δ n k

+∞

=−∞

∑ − [ ] [ ]

k

x k h n k

+∞

=−∞

∑ −

[ ] [ ] [ ]

k

y n x k h n k

+∞

=−∞

= ∑ −

(62)

EQUATION DE CONVOLUTION 62

Un changement de variable permet de convertir l’équation de convolution sous une autre forme:

Notation de la convolution

L’équation de convolution permet de calculer la sortie du système pour n’importe quelle entrée x[n]

[ ] [ ] [ ] [ ] [ ]

k k

y n x k h n k h k x n k

+∞ +∞

=−∞ =−∞

= ∑ − = ∑ −

[ ] [ ] [ ] [ ] [ ]

y n = x nh n = h nx n

(63)

y[n] ?

x[n]

h[n]

S

y[n] = x[n] * h[n]

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

0 4 k

0 k

k

0

0 k

0 k

0 k

h[n-k]

h[n-k]

h[n-k]

h[n-k]

h[n-k]

n-6 n

n-6

n-6

n-6

n-6 n<0

n n

n n 0<n<4

4<n<6

6<n<10

n>10

x[n]

0 1 2 3 4 5

1

0 1 2 3 4 5 6 7

h[n]

1 2 4 8 16

32 64

(64)

CALCUL PRATIQUE DE LA CONVOLUTION 64

Cas usuel :

• soit x de durée N, h de durée M, avec N≥M (signaux à durée finie)

• x et h ont des amplitudes nulles pour les temps (indices) négatifs (signaux causaux) alors l’équation de convolution se simplifie :

On note que la durée de y[n] est N+M-1 : la convolution ‘allonge’ les signaux

[0] [0] [0]

[1] [0] [1] [1] [0]

[2] [0] [2] [1] [1] [2] [0]

...

[ ] [ 1] [ 1] .... [ ] [ ] ... [ ] [0]

...

[ 2] [ 1] [ 1]

y x h

y x h x h

y x h x h x h

y i x i M h M x i M j h M j x i h

y N M x N h M

=

= +

= + +

= − + − + + − + − + +

+ − = − −

1 1

0 0

0

2

[ ] [ ] [ ] [ ] [ ]

N M

k k

N M

y n x k h n k h k x n k pour n à

− −

= =

+ −

= ∑ − = ∑ − =

(65)

( ) ( ) * ( )

( ) ( )

( ) ( ) y t x t h t

x h t d

h x t d

τ τ τ

τ τ τ

+∞

−∞

+∞

−∞

=

= −

= −

τ h(τ)

τ h(t0-τ)

t0>0

t0

0 0

( ) ( ) ( )

y t +∞x τ h t τ τd

−∞

=

τ x(τ)h(t0-τ)

t

( ) ( ) * ( )

y t x t h t

=

t0

τ x(τ)

t0

y(t) ?

x(t)

S

h(t)

(66)

PROPRIETES DE LA CONVOLUTION 66

Commutativité

Mise en cascade

Distributivité

Élément neutre, définition de la réponse impulsionnelle d’un système LIT

Attention, ces propriétés ne sont valables que pour les systèmes LIT

[ ] [ ] [ ] [ ] x nh n = h nx n

1 2 1 2

[ ] { [ ] [ ]} { [ ] [ ]} [ ] x nh nh n = x nh nh n

1 2 1 2

[ ] { [ ] [ ]} { [ ] [ ]} { [ ] [ ]}

x nh n + h n = x nh n + x nh n

[ ] n h n [ ] h n [ ]

δ =

(67)

Soit un système LIT de réponse impulsionnelle h(t)

Considérons le signal d’entrée x(t) exponentielle complexe (phaseur pur) :

Calculons la sortie correspondante à ce système:

H(f0) est une constante complexe dont la valeur ne dépend que de f0 et de la réponse impulsionnelle du système

Résultat extrêmement important

: La réponse d’un système LIT à un signal d’entrée de type exponentielle complexe (fonction sinusoïdale de fréquence fixée), est le même signal (pas de changement de fréquence) mais pondéré par un coefficient qui dépend uniquement de la réponse impulsionnelle du système.

On dit que l’exponentielle complexe est une fonction propre des systèmes SLIT

0 0

( )

2 jf t

x

f

t = e

π

2 0( )

( ) ( ) ( ) ( )

jf t

y t x t h t

+∞

h τ e

π τ

d τ

−∞

= ∗ = ∫

0 0 0

2 2 2

( ) (

0

)

jf t jf jf t

e

π +∞

h τ e

π τ

d τ e

π

H f

−∞

= ∫ =

(68)

EXEMPLES DE SYSTEMES LIT 68

RETARD PUR

On déduit que la réponse impulsionnelle de ce système est

x[n] y[n]=x(n-n0)

retard n0

0 0

[ ] [ ] [ ] [ ]

y n = x n n − = x n ∗ δ n n

h[n]

0 n

0

n

1

h[n]=δ[n-n

0

]

(69)

On déduit que la réponse impulsionnelle de ce système est

x[n] Moyenneur sur y[n]

M échantillons

1

0

[ ] [ ]

k M

k

h n

= −

δ n k

=

= ∑ −

0 1

M-1

h[n]

1 1 1

0 0 0

[ ] [ ] [ 1] [ 2] .... [ 1]

[ ] [ ] [ ] [ ]* [ ]

k M k M k M

k k k

y n x n x n x n x n M

x n k x n δ n k x n δ n k

= − = − = −

= = =

= + − + − + + − +

= ∑ − = ∑ ∗ − = ∑ −

(70)

PROPRIETES DES SYSTEMES 70

LINEARITE

INVARIANCE EN TEMPS

CAUSALITE

Définition générale : La sortie d’un système causal ne dépend que des valeurs présentes ou passées de l’entrée

Cas d’un système LIT : un système LIT est causal si sa réponse impulsionnelle h[n] est nulle pour n≤0

STABILITE

Définition générale: Un système est stable si à toute entrée d’amplitude bornée correspond une sortie bornée

Cas d’un système LIT : un système LIT est stable si et seulement si :

INVERSIBILITE

Un système LIT de réponse impulsionnelle h[n] est inversible si on peut trouver une réponse impulsionnelle inverse h1[n] telle que

h[n]* h1[n]=δ[n]

Les caractéristiques des LIT sont étudiées avec la Transformée en Z

Réponse indicielle s[n]:

un système peut être caractérisé par sa réponse à l’échelon u[n].

La réponse impulsionnelle peut être retrouvée par dérivation de la réponse indicielle

[ ]

k

h k

+∞

=−∞

< ∞

(71)

Un sous-ensemble très important de systèmes discrets LIT sont ceux dont l’entrée x[n]

et la sortie y[n] sont reliés par une équation aux différences à coefficients constants (de même les systèmes continus qui sont décrits par des équations différentielles)

La représentation par équations aux différences d’un système LIT est très importante parce qu’elle permet d’envisager de manière efficace la réalisation de ces systèmes

La représentation par équations aux différences permet de connaître les caractéristiques du système (ordre du système, fréquences transmises ou atténuées…)

La Transformée en Z est une outil très efficace pour la réalisation et l’analyse des caractéristiques de ces systèmes

(72)

DESCRIPTION DES SYSTEMES EQUATIONS AUX DIFFERENCES 72

L’expression la plus générale reliant entrée x[n] et sortie y[n] d’un système LIT est de la forme :

Si on considère un système causal d’ordre N, l’expression peut s’écrire :

Exemple d’un système du 1er ordre : y[n]=x[n] +Ky[n-1]

Exemple d’un système du 2ème ordre : y[n]=x[n] +a1y[n-1]+ a2y[n-2]

[ ] [ ]

k k

k k

b x n k a y n k

+∞ +∞

=−∞ =−∞

− = −

∑ ∑

0 1

[ ] [ ] [ ]

M N

k k

k k

y n b x n k a y n k

= =

= ∑ − − ∑ −

(73)

Exemple : soit le filtre causal de réponse impulsionnelle h[n]

[ ] ( 1)

n

h n = k α n + e

α

Solution 1 : troncature de la réponse impulsionnelle pour une précision donnée

Filtre à réponse impulsionnelle infinie (IIR) : pas d’implantation exacte par convolution

0 10 20 30 40 50

0 0.005

0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04

α = 0.15

Nombre de coefficients du filtre nécessaires pour une précision donnée

α

Nombre de coefficients

0.2 0.4 0.6 0.8 1

0 20 40 60 80 100

1e-02 1e-03 1e-04 1e-05

(74)

DESCRIPTION DES SYSTEMES EQUATIONS AUX DIFFERENCES 74

Solution 2 : Transformée en z  réalisation récursive par équation aux différences

( )

2

[ ] [ ] ( 1) [ 1] 2 [ 1] [ 2]

y n = k x n + e

α

α − x n − + e

α

y n − − e

α

y n

Comparaison des 2 implantations

0 1 1 2

[ ] [ ] [ 1] [ 1] [ 2]

y n = b x n + b x n − − a y n − − a y n

0 10 20 30 40 50

0 0.005 0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04

Réponse impulsionnelle théorique, alpha = 0.15

0 10 20 30 40 50

0 0.005

0.01 0.015 0.02 0.025 0.03 0.035 0.04

Réponse impulsionnelle de la version récursive, alpha = 0.15

 Complexité: 4 multiplications et 3 additions, quel que soit α

(75)

[ ]

[ ]

2

2 ( 1)

( 1)

( 1)

[ 1] 2 [ ] [ 1]

2 ( 1) ( 1) 1

(2 2 1)

( 1) 1

n n

n

n

y n e y n e y n

e k n e e k n e

ke n n

k n e

cqfd

α α

α α α α

α

α

α α

α α α

α

+

+

+ = − −

= + − − +

= + − + −

= + +

[ ] ( 1)

n

y n = k α n + e

α

Vérification : calcul de la réponse impulsionnelle de la solution récursive

2 2

2 3

[0]

[1] ( 1) 2 [0] ( 1) 2 ( 1)

[2] 2 [1] [0] (2 1)

[3] 2 [2] [1] (3 1)

y k

y ke e y ke e k k e

y e y e y k e

y e y e y k e

α α α α α

α α α

α α α

α α α

α α

=

= − + = − + = +

= − = +

= − = +

Terme général On suppose

On vérifie alors

( )

2

[ ] [ ] ( 1) [ 1] 2 [ 1] [ 2]

y n = k x n + e

α

α − x n − + e

α

y n − − e

α

y n

avec

x n [ ] = δ [ ] n

(76)

76

Transformée de Fourier des signaux continus

(77)

Principe : représenter un signal continu comme la combinaison linéaire de signaux de base (pour faciliter l'analyse des signaux et des systèmes)

Choix des signaux de base

• Ils doivent pouvoir représenter une large classe de signaux

• La réponse d'un système linéaire invariant à un signal de base doit être simple

Signaux de base :

• Ensemble des exponentielles complexes de la forme:

• Elle constituent les fonctions propres des systèmes linéaires invariants

ft

e j 2 π

x(t) h(t) y(t)

2 2 2

j ft

( )

j f j ft

e

π +∞

h τ e

π τ

d τ He

π

−∞

∫ =

2 ( )

( ) ( ) ( ) ( ) ( ) ( )

j f t

y t x t h t

+∞

h τ x t τ τ d

+∞

h τ e

π τ

d τ

−∞ −∞

= ∗ = ∫ − = ∫ =

Conséquence - interprétation :

• un système linéaire invariant ne change pas la fréquence d'une sinusoïde

 On a donc: y(t) = H x(t)

x(t) h(t) y(t)

(78)

SERIES DE FOURIER 78

Exemple

• x(t) fréquence fondamentale f0,

a0 = 1, A1=1/2, A2=1, A3=2/3 et Ak=0 pour k > 3 Θk = 0 ∀ k

Rappel sur les séries de Fourier :

• x(t) : signal réel, périodique, de période T0 = 1/f0 (vérifiant les conditions de Dirichlet)

• x(t) peut s'écrire sous la forme :

( ) cos( 2

0

)

1

0 k

k

k

kf t

A a

t

x = + ∑

π + θ

=

Interprétation:

• Équivalence des représentations dans le domaine temporel et dans le domaine de Fourier

1 1

1/2 2/3

0 f 0 2 f 0 3 f 0 A k

f

=

0 20 40 60 80 100 120

-1 0 1 2 3 4

(79)

1

0

2 cos(6 )

3 π f t

cos(4 π f t 0 )

-60 -40 -20 0 20 40 60

0 1

-60 -40 -20 0 20 40 60

-0.5 0 0.5

-60 -40 -20 0 20 40 60

-1 0 1

-60 -40 -20 0 20 40 60

-1 0 1

-60 -40 -20 0 20 40 60

-2 0 2 4

0

1 cos(2 ) 2 π f t

=

x(t) +

+ +

1 1

1/2 2/3

0 f 0 2 f 0 3 f 0 A k

f

Références