MECA 1855 Thermodynamique et Energ´etique
Solutions de la s´eance 3 - Pertes de charge
Rappel th´eorique
Les fluides en d´eplacement r´epondent `a l’´equation la plus g´en´erale du travail moteur wm =−
Z 2 1
p dv+
Z entr´ee sortie
d(pv) + ∆21k+g∆21z+wf qui, dans un syst`eme ouvert, se transforme en :
wm = Z 2
1
v dp+ ∆k+g∆z+wf
Dans cette ´equation, en hydraulique, le terme de dissipations wf est appel´e la perte de charge de l’´ecoulement. Elle correspond `a la diff´erence de charge entre l’entr´ee et la sortie du syst`eme (la charge a pour d´efinition : v p+g z+v22).
On peut distinguer ces dissipations en deux termes : un terme de dissipations r´eguli`eres et des termes de dissipations singuli`eres. Le premier correspond aux pertes de charge inh´erente au d´eplacement du fluide dans une conduite ayant une certaine rugosit´e. Le second est dˆu aux ´el´ements perturbateurs de l’´ecoulement plac´es dans le syst`eme : coudes, r´etr´ecissements, ...
Les pertes de charge r´eguli`eres sont proportionnelles `a l’´energie cin´etique du fluide, `a la longueur de la conduite et invers´emenent proportionnelles au diam`etre.
wf,reg =λL D
c2 2
Les pertes de charge singuli`eres s’expriment soit sous une forme similaire aux pertes de charges r´eguli`eres en estimant la perte d’´energie cin´etique dˆue `a la singularit´e par une longueur ´equivalente de canalisation, soit sous la forme :
wf,sing =ξc2 2 o`u ξ est un param`etre de la singularit´e
Solution de l’exercice 1
Les pertes de charges r´eguli`eres en conduite sont donn´ees par la formule suivante : wf =λL
D c2
2
Leur estimation n´ecessite le calcul de la vitesse du fluide : c= V˙
A =
60 3600 π×D2
4
= 0.9431 [m/s]
La valeur du param`etre λ s’obtient `a l’aide du diagramme de Moody. Ce diagramme n´ecessite le calcul de deux nombres adimensionnels : le Reynolds et le rapport entre rugosit´e et diam`etre de la conduite :
Re = ρeauc D µeau
= 1000×0.9431×0.15
1.002×10−3 = 1.42 ×105 [−]
D = 0.1×10−3
0.15 = 6.67×10−4[−]
Par l’interm´ediaire du diagramme de Moody, on trouve un coefficient de pertes de charge de : 0.02, que l’on introduit dans le calcul des dissipations r´eguli`eres :
wf =λ L D
c2
2 = 0.022000 0.15
c2
2 = 118.59 J
kg
L’´equation du travail moteur en syst`eme ouvert nous informe que : wm =
Z
v dp+ ∆k+g∆z+wf
Ce qui devient apr`es simplifications (conduite horizontale (g∆z = 0), ´ecoulement de liquide en section constante (∆k= 0), masse volumique constante) :
∆p=−ρ×wf =−1.19 [bar]
La pression 2 km en aval de la pompe est de 6.81 [bar]
Solution de l’exercice 2
90 kPa
500 m
500 m 2500 m
2500 m
100 kPa 2
1 3
4 5 6
7 9 8
10 11 12
Fig. 1: Sch´ema du circuit
Les deux bassins sont ouverts `a l’atmosph`ere. Pour cette raison, la pression qui s’exerce
`
a leur surface est celle de l’atmosph`ere. Le bassin `a la pression la plus basse est simplement situ´e `a plus haute altitude. En cons´equence, le bassin A est le point bas du cycle tandis que le bassin B est son point haut.
Question a Le calcul de la puissance absorb´ee `a la pompe n´ecessite la connaissance du trvail moteur. En partant de sa formulation m´ecanique en syst`eme ouvert :
wm= Z 2
1
v dp+g∆z+ ∆k+wf
on d´etermine rapidement plusieurs termes grˆace aux hypoth`eses suivantes : – l’eau est un liquide incompressible : ρ = 1000
hkg m3
i
= constante Z 2
1
vdp= p2−p1
ρ = −10000
1000 =−10J/kg
– les sections des conduites sont constantes, donc la vitesse du liquide ne varie pas entre les deux r´eservoirs (impos´e par la conservation du d´ebit massique).
˙
m1 = m˙2
ρ1A1c1 = ρ2A2c2
⇒ c1 = c2
⇒ ∆k = 0
– La diff´erence totale de hauteur est de 1000 m.
g∆z= 9.81×1000 = 9810J/kg
Il reste `a calculer les dissipations rencontr´ees par le fluide entre l’entr´ee et la sortie. Le terme des travaux dissipatifswf peut ˆetre subdivis´e en :
wf = pertes r´eguli`eres en conduite + pertes filtre + pertes coudes + pertes vanne
= wf1+wf2+wf3+wf4 Pertes r´eguli`eres
Pour calculer les pertes r´eguli`eres en conduite : wf1=λl
d c2
2
Dont on peut d´eterminer tous les termes, la vitesse c ´etant ´egale `a : V˙
π D42 =
30 3600 π0.062
4
= 2.95 [m/s]
Le coefficientλse trouve dans le diagramme de Moody grˆace aux param`etresRe,µet: µ = 10−3
kg m s
Re = ρ D c
µ = 1000×0.06×2.95
0.001 = 1.8 105 [−]
d = 50 10−6
60 10−3 = 8.3 10−4 [−]
⇒ λ = 2.05 10−2[−] (via le diagramme de Moody)
Les dissipations r´eguli`eres se calculent donc : wf1 = 2.05 10−2× 6000
0.060×2.952
2 = 8903.8 [J/kg]
Pertes singuli`eres
Les travaux dissipatifs dans le filtre sont calcul´es comme suit : wf2 =ξc2
2 = 17.37 [J/kg]
Et les travaux dissipatifs dans les coudes et la vanne sont calcul´es sur base des longueurs droites ´equivalentes :
wf3 =λ(3×Leq3) D
c2
2 = 18.7 [J/kg]
wf4=λLeq4
D c2
2 = 31.16 [J/kg]
Pertes totales
Au total, on a donc :
wf = 8971 [J/kg]
On remarque imm´ediatement que 99.25% des dissipations subies par le fluide pro- viennent de dissipations r´eguli`eres et que la pr´esence de singularit´es a un effet plutˆot n´egligeable sur l’´evolution de pression dans la conduite.
Ce qui donne un travail moteur massique de :
wm =−10 + 9810 + 8971 = 18771 [J/kg]
Cette ´equation montre de plus que la diff´erence de pression entre les deux bassins a un rˆole n´egligeable. La diff´erence de pression dˆue `a la diff´erence de hauteur de colonne d’air s’appliquant sur les deux bassins est en effet 1000 fois moins importante que la diff´erence de pression dˆue `a la mˆeme hauteur de colonne d’eau dans les conduites. Par ailleurs, on remarque que pour ce type d’installation, les dissipations r´eguli`eres ont un ordre de gran- deur similaires `a la variation d’´energie potentielle.
On note aussi que ces remarques ne sont valables que pour cette g´eom´etrie particuli`ere des conduites. En effet, pour des conduites de diam`etres doubles (D = 0.12 [m]), la vitesse du fluide ´etant beaucoup plus faible (c = 0.74 [m/s]) et le coefficient de perte de charge quasi inchang´e (Re = 0.9 10−5, λ = 2.4), les pertes de charge r´eguli`eres seraient diminu´ees de fa¸con extrˆemement importante :
wf,reg = 0.024×6000
0.12 ×0.742
2 = 328.56 [J/kg]
Soit, pr`es de trente fois moins de pertes r´eguli`eres en doublant le diam`etre des conduites.
Calcul des puissances
La puissance utile est le produit du d´ebit massique et du travail moteur hkg
s
i
×h
J kg
i . Elle vaut donc :
Pu =wmm˙ = 156kW
Et la puissance absorb´ee (puisque la machine est r´eceptrice, la puissance consomm´ee par la pompe est plus importante que celle qui est r´eellement transmise au fluide en raison des pertes internes `a la pompe) :
P = Pu
η = 223kW
Question b Dans cette partie de l’exercice, on isole la pompe pour la consid´erer comme un syst`eme complet auquel on va appliquer les lois de conservation. La pression d’aspira- tion est la pression `a l’entr´ee de la pompe, la pression de refoulement celle `a sa sortie.
Ces deux pressions (d’aspiration et de refoulement) d´ependent donc fortement de l’en- droit o`u est plac´e la pompe. L’analyse du circuit montre que la pression ne va faire que d´ecroˆıtre lorsqu’on passera du bassin bas au bassin haut. Il est donc important de placer la pompe de fa¸con `a ce qu’en aucun point du circuit la pression n’atteigne le vide ab- solu (pression nulle) ou mˆeme devienne th´eoriquement n´egative (ce qui est impossible). La pression dans le premier bassin n’´etant pas tr`es importante (simplement ´egal `a la pres- sion atmosph´erique), la pompe est id´ealement plac´ee `a sa sortie. Il est en effet n´ecessaire qu’elle soit plac´ee au point le plus bas du circuit pour pouvoir fonctionner correctement.
La pression d’aspiration vaut donc :
paspiration= 100kP a
NB : On verra dans les tp suivants que ce placement (pourtant id´eal) ne permettrait pas de faire fonctionner la pompe. En effet, le NPSH ne sera pas suffisant pour ´eviter la cavitation (`a peine 0.95 m dans ce cas). Pour ´eviter ce probl`eme, il faudrait introduire la profondeur du bassin A et pr´eciser que l’aspiration du circuit et la pompe sont bien plac´es au plus bas de ce bassin (ce qui augmenterait le NPSH de la hauteur de colonne d’eau dˆue
`
a la profondeur du bassin).
La pression de refoulement est la pression n´ecessaire pour supporter toutes les pertes de charge qui suivent dans le circuit et r´ealiser ainsi l’objectif de la pompe. La diff´erence de pression peut ˆetre ´evalu´ee sur base de l’´equation du travail moteur, appliqu´ee entre l’entr´ee et la sortie de la pompe (syst`eme ouvert) :
wm= Z
v dp+ ∆k+g∆z+wf
Ce qui nous permet d’estimer la diff´erence de pression que doit appliquer la pompe :
∆p=wmρ
Et donc au final, permet le calcul de la pression de refoulement : prefoulement = 100 + 18771 = 18871 [kP a] = 189 [bar]
Question c La r´esolution qui suit est bas´ee sur la configuration du circuit repr´esent´ee `a la figure 1.
Pour chaque tron¸con ou ´el´ement, la chute de pression est calcul´ee sur base de l’´equa- tion suivante, ais´ement d´eduite de l’´equation du travail moteur (dans aucun des tron¸cons
repr´esent´es, il n’y a d’organes moteurs) :
∆p=−wfρ−ρ g∆z
On note directement que les pertes de pression auront des allures diff´erentes entre les conduites horizontales et les conduites verticales. Le tableau 1 donne les pressions en tous les points du circuit, et la figure 2 montre cette ´evolution le long du circuit.
Position Pertes Pression
1 - Sortie pompe - 188,71bar
2 Longueur droite (2500m) 151,61bar
3 Coude 151,55bar
4 Longueur droite et colonne d’eau (250m) 123,31bar
5 Filtre 123,14bar
6 Longueur droite et colonne d’eau (250m) 94,91bar
7 Coude 94,84bar
8 Longueur droite (1250m) 76,30bar
9 vanne 75,98bar
10 Longueur droite (1250m) 57,43bar
11 Coude 57,37bar
12 Longueur droite et colonne d’eau (500m) 0,9bar Tab. 1:Evolution de la pression
Fig. 2:Evolution de la pression le long du circuit
On note clairement sur le tableau 1 que les singularit´es ont un effet n´egligeables sur les variations de pressions (entre 0.06 bar et 0.17 bar seulement) et qu’elles n’apparaissent donc pas clairement sur la repr´esentation des variations de pression 2.
Solution de l’exercice 3
Question a Les travaux dissipatifs dans l’´elargissement brusque sont calcul´es comme suit :
wf = c21
2(1−β2)2
La vitesse c1 `a l’entr´ee de l’´elargissement est calcul´ee sur base du d´ebit massique, de la masse volumique, et de la section annulaire d’entr´ee :
˙
m = ρ A c
→ c1 = m˙ ρ
1 π(r1e2 −r1i2)
→ c1 = 660 0,376
1
π(2,22−1,52) = 215.7m/s
Le facteur β2 ´etant le rapport des aires d’entr´ee et de sortie, on calcule :
β2 = Ae
As = π(r1e2 −r1i2) π(r22)
→ Wf = c21
2(1−r1e2 −r1i2 r22 )2
→ Wf = 215.72
2 (1−2.22−1,52
2.52 )2= 7978J/kg
Sous l’hypoth`ese ∆z= 0, on peut donc calculer la perte de pression totale (la pression totale est la somme de la pression statique et de la pression dynamique) :
wm = Z
v dp+g∆z+ ∆k+wf
→ ∆ptot = (p2−p1) +ρc22−c21
2 =−ρWf
→ ∆ptot = 3000P a Question b Sur base de la r´ef´erence, on trouve :
k1= 1.2 ϕd= 0.25 On a donc :
∆ptot = 0.376×215.72
2 ×1.2×0.25×(1−0.4144)2
∆ptot = −900P a
Question c Sur base des chutes de pressions totales, et connaissant l’´evolution de la pression dynamique, on peut calculer les variations de pression statique. La variation de pression dynamique vaut dans les deux cas :
∆pdyn = ρc22−c21 2
∆pdyn = −7247P a La pression statique en sortie de turbine vaut donc : p1 =p2+ ∆pdyn−∆ptot
Dans le cas de l’´elargissement brusque, on obtient :
p1 = 101300−7247 + 3000 = 97053P a Et dans le cas du diffuseur :
p1 = 101300−7247 + 900 = 94953P a
Question d Les faibles diff´erences de pression statique justifient l’hypoth`ese selon laquelle la masse volumique est constante.
Solution de l’exercice 4 - Diaphragme
De l’´equation m´ecanique du premier principe de la thermodynamique : wm =
Z 2
1
v dp+ ∆k+g∆z+wf
On simplifie l’´equation en conduite horizontale sans organe moteur (d’un fluide incom- pressible) avec les indices suivants :
1 Prise de mesure en amont du diaphragme 2 Prise de mesure en aval du diaphragme 3 Plan de vitesse maximale (vena contracta)
p2 ρ +c22
2 = p1 ρ +c21
2 −wf
Ce qui nous donne une ´equation `a trois inconnues (wf,c2 etc1). Deux relations suppl´e- mentaires sont n´ecessaires. Par conservation du d´ebit, on peut estimer une relation liant les vitesses :
c1ρ A1 = c2ρ A2 =c3ρ A3
⇒ c1 = c3
c2 = A1
A2
c1
Un diaphragme est un organe d´eprimog`ene (par cr´eation d’une diff´erence de pression) de mesure de d´ebit.
c22 2
1−A22
A21
= p1−p2 ρ −Wf
Les sections A1 et A2 correspondent aux sections amont et avals du diaphragme o`u l’on peut consid´erer que le champ de vitesse est uniforme. On pose l’hypoth`ese que les pertes de charge entre l’amont du diaphragme et le col sont n´egligeables. Il s’agit d’une hypoth`ese acceptable car les dissipations relatives `a la partie convergente de l’´ecoulement sont tr`es nettement inf´erieurs `a celles lors d’un ´epanouissement (c’est dˆu au fait que dans un convergent, le fluide acc´el`ere et ralentit dans un divergent). On se ram`ene donc `a une
´egalit´e de type Bernoulli :
c2 = v u u u t
2p1−pρ 2
1−A22
A21
Pour calculer la vitesse du fluide, il est maintenant n´ecessaire de calculer les diam`etres de la veine fluide aux sections de passage 1 et 2. La simplification usuelle consiste `a ´ecrire la relation suivante :
A22 A21
∼= A2d A2D
o`u la section Ad repr´esente la section de passage au col du diaphragme et AD la section de la conduite. On en d´eduit donc que :
Ad
AD
= πd2 πD2 =β2
o`u β repr´esente le rapport des diam`etres (c’est une caract´eristique donn´ee par le fabri- quant).
Ce qui permet de r´e´ecrire la vitesse :
c2,approx. = v u u u t
2p1−pρ 2
1− AA22d D
= s
2p1−pρ 2
(1−β4) = 2.0261 [m/s]
Ceci dit, l’hypoth`ese qui est faite l`a entraine une certaine d´eviation par rapport `a la r´ealit´e. Ces d´eviations sont prises en compte dans la litt´erature par l’utilisation d’un
coefficient de d´echarge : CD = 0.5959 + 0.0312β2.1 −0.1840β8 + 0.029β2.5
106 ReD
0.75
qui prend en compte d’une part la d´eviation due `a la diff´erence de rapport de sections et d’autre part les quelques pertes de charge entre les prises de mesure en 1 et 2. La formule de la litt´erature est donc la suivante :
c2,CD = CD p1−β4
r
2p1−p2 ρ
Le calcul de la vitesse en 1 s’obtient alors ais´ement c1= Ad
AD c2,approx.= 0.8104 [m/s]
c1 = A2
A1 c2,CD Pertes de charge en sortie de conduite
Les pertes de charge dans cette conduite peuvent ˆetre provoqu´ees par quatre obstacles
`
a l’´ecoulement diff´erents :
– Une perte de charge r´eguli`ere intervient le long de la conduite amenant au dia- phragme. Cette perte ne peut ˆetre mod´elis´ee car aucune information n’est donn´ee sur la longueur de conduite en amont du diaphragme.
– Une perte de charge singuli`ere due au r´etr´ecissement de la veine fluide au passage vers le diaphragme. Cette perte de charge est consid´er´ee comme n´egligeable. En effet, le fait que le fluide est en pleine acc´el´eration renvoie les variations de pressions au second ordre.
– Une seconde perte de charge singuli`ere due `a l’´elargissement brusque de la veine fluide en sortie du diaphragme.
– Une perte de charge r´eguli`ere le long de la conduite reliant le diaphragme `a l’´el´ement suivant de l’installation (situ´e `a 9 fois le diam`etre de l`a)
L’expression des pertes de charge en ´elargissement brusque s’exprime simplement :
wf,el.br.= 1−β22c22
2 = (1−0.16)2 2.02612
2 = 0.2315 [J/kg]
La vitesse utilis´ee dans cette expression correspond `a la vitesse de passage dans le diaphragme. Car une perte de charge r´eguli`ere est au final une mesure de la dissipation de l’´energie cin´etique de l’´ecoulement avant l’obstacle.
Tandis que l’expression des pertes de charge en conduite s’exprime de fa¸con habituelle (o`u l’on n’oublie pas que la vitesse apr`es et avant diaphragme est identique en raison de l’incompressibilit´e de l’eau et de la constance de la section) :
wf,reg.=λL D
c21
2 = 0.07×9×0.812
2 = 1.4483 [J/kg]