• Aucun résultat trouvé

en fonction des a

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "en fonction des a"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

Exercice

1. On demande ici de montrer que certaines familles sont des bases et de préciser les matrices de passage à partir d'une base xée. Les vecteurs de ces familles (les a

i

) sont donnés comme des combinaisons linéaires des vecteurs d'une base xe (les e

j

). Le plus économique est d'exprimer les e

j

en fonction des a

i

. Cela montre que la famille des a

i

est génératrice (donc que c'est une base à cause du nombre d'éléments) et donne aussi la matrice de passage.

Preuve que A est une base, calcul de P

AE

.

On transforme par opérations élémentaires le système de relations dénissant (a

1

, a

2

, a

3

)

a

1

= e

1

+ e

2

+ e

3

a

2

= e

1

+ e

3

a

3

= −e

1

+ e

2

+ 2e

3

 

 

e

1

=

13

a

1

+

13

a

2

13

a

3

e

2

= a

1

− a

2

e

3

= −

13

a

1

+

23

a

2

+

13

a

3

On en déduit :

P

EA

=

1 1 −1 1 0 1 1 1 2

, P

AE

= 1 3

1 3 −1

1 −3 2

−1 0 1

Preuve que A

1

est une base, calcul de P

A1E

. Exprimons (e

1

, e

2

, e

3

) en fonction de (e

1

, a

2

, a

3

)

 

 

a

1

= e

1

+ e

2

+ e

3

a

2

= e

1

+ e

3

a

3

= −e

1

+ e

2

+ 2e

3

 

  e

1

= e

1

e

3

= −e

1

+ a

2

e

2

= e

1

+ a

3

− 2e

3

 

  e

1

= e

1

e

2

= 3e

1

− 2a

3

+ a

3

e

3

= −e

1

+ a

2

P

A1E

=

1 3 −1 0 −2 1

0 1 0

 Preuve que A

2

est une base, calcul de P

A2E

.

Exprimons (e

1

, e

2

, e

3

) en fonction de (a

1

, e

2

, a

3

) . On utilise l'expression des e

j

en fonc- tion des a

i

. De e

2

= a

1

−a

2

on tire a

2

= a

1

− e

2

que l'on remplace dans les deux autres relations. On obtient :

e

1

=

23

a

1

13

e

2

13

a

3

e

2

= e

2

e

3

=

13

a

1

23

e

2

+

13

a

3

, P

A2E

= 1 3

2 0 1

−1 3 −2

−1 0 1

2. On rappelle que p

1

est le projecteur sur Vect(e

2

, e

3

) parallélement à Vect(e

1

) . Calcul de Mat

E

p

1

. Par dénition : Mat

E

p

1

=

0 0 0 0 1 0 0 0 1

Calcul de Mat

A

p

1

. On utilise la formule de changement de base avec les matrices de passage déjà trouvées

Mat

A

p

1

= P

AE

Mat

E

p

1

P

EA

Mat

A

p

1

= 1

3

1 3 −1

1 −3 2

−1 0 1

0 0 0 0 1 0 0 0 1

1 1 −1 1 0 1 1 1 2

 = 1 3

2 −1 1

−1 2 1

1 1 2

 Calcul de Mat

EA

p

1

. Par dénition, p

1

(e

1

) = 0 , p

1

(e

2

) = e

2

, p

1

(e

3

) = e

3

. On peut exprimer ces vecteurs dans A avec les calculs déjà faits. On obtient

Mat

EA

p

1

= 1 3

0 3 −1 0 −3 2

0 0 1

Calcul de Mat

AE

p

1

. De a

1

= e

1

+ e

2

+ e

3

on déduit p

1

(a

1

) = e

2

+ e

3

. De même les autres colonnes s'obtiennent directement à partir des expressions des a

i

en fonction des e

j

.

Mat

AE

p

1

=

0 0 0 1 0 1 1 1 2

3. On rappelle que p

2

est le projecteur sur Vect(e

2

, e

3

) parallèlement à Vect(a

1

) . Calcul de Mat

E

p

2

. À partir de la dénition de a

1

= e

1

+ e

2

+ e

3

, il vient p

2

(e

1

) =

−e

2

− e

3

. On en déduit

Mat

E

p

2

=

0 0 0

−1 1 0

−1 0 1

 Calcul de Mat

A

p

2

. Il faut exprimer a

1

, a

2

, a

3

en fonction de a

1

, e

2

, e

3

. En partant des dénitions de a

1

, a

2

, a

3

, on obtient :

 

 

a

1

= a

1

a

2

= a

1

− e

2

a

3

= −a

1

+ 2e

2

+ 3e

3

 

 

p

2

(a

1

) = 0

p

2

(a

2

) = −e

2

= −a

1

+ a

2

p

2

(a

3

) = 2e

2

+ 3e

3

= a

1

+ a

3

(2)

Mat

A

p

2

=

0 −1 1

0 1 0

0 0 1

 Calcul de Mat

EA

p

2

. On exprime p

2

(e

2

) = e

2

et p

2

(e3) = e

3

dans A . De plus, e

1

= a

1

− e

2

− e

3

⇒ p

2

(e

1

) = −e

2

− e

3

= − 2

3 a

1

+ 1 3 a

2

− 1

3 a

3

d'où

Mat

EA

p

2

= 1 3

−2 3 −1 1 −3 2

−1 0 1

 Calcul de Mat

AE

p

2

. On exprime a

1

, a

2

, a

3

en fonction de a

1

, e

2

, e

3

. On obtient : ( a

2

= a

1

− e

2

a

3

= −a

1

+ 2e

2

+ 3e

3

⇒ Mat

AE

p

2

=

0 0 0

0 −1 2

0 0 3

Problème 1

1. On trouve A

2

=

1 −1 1 −1

0 0 0 0

2 −2 2 −1 2 −2 2 −1

(A − I

4

)

2

=

0 1 −3 3 0 1 −2 2 0 0 1 −1

0 0 0 0

A

2

(A − I

4

)

2

= 0

M4(R)

2. a. Comme A

2

= Mat

A

f

2

et (A − I

4

)

2

= Mat

A

(f − id

E

)

2

, la formule du rang donne dim N

1

= 4 − rg A

2

et dim N

2

= 4 − rg(A − I

4

)

2

. Ces dimensions sont égales à 2 car les rangs sont égaux à 2 .

Ce calcul des rangs est justié en transformant les matrices par opérations élé- mentaires.

On transforme (A − I

4

)

2

par les opérations L

4

← L

4

− L

3

, L

3

← L

3

− 2L

1

. Le rang est donc le même que celui de

1 −1 1 −1

0 0 0 0

0 0 0 1

0 0 0 0

qui est clairement 2 .

On transforme (A − I

4

)

2

par les opérations L

1

← L

1

+ 3L

3

, L

2

← L

2

+ 2L

1

, L

2

← L

2

− L

1

. Le rang est donc le même que celui de

0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 −1 0 0 0 0

qui est clairement 2 .

Comme N

1

et N

2

sont deux sous-espaces de dimension 2 d'un espace de dimension 4 , il sut de montrer que leur intersection est réduite au vecteur nul pour prouver qu'ils sont supplémentaires.

Un vecteur v de coordonnées (x, y, z, t) est dans cette intersection si et seulement si (x, y, z, t) est solution d'un système linéaire de 8 équations. Certaines de ces équations sont triviales ( 0 = 0 ) ou équivalentes. Avec les mêmes opérations sur les lignes qui ont servi à calculer le rang, elles se ramènent à :

v ∈ N

1

∩ N

2

 

 

 

 

x− y+z− t = 0 t = 0

y = 0

z− t = 0

 

 

 

  x = 0 y = 0 z = 0 t = 0

On pouvait aussi raisonner plus vectoriellement. Si x est dans les deux noyaux alors

( f

2

(x) − 2f (x) + x = 0

E

f

2

(x) = 0

E

f (x) = 1 2 x f

2

(x) = 0

E

⇒ 0

E

= f

2

(x) = 1

4 x ⇒ x = 0

E

b. Si v ∈ N

1

alors f

2

(f (v)) = f (f

2

(v)) = f (0

E

) = 0

E

donc f (v) ∈ N

1

. Le sous- espace N

1

est stable par f .

De même, si v ∈ N

2

alors (f − id

E

)

2

(f (v)) = f ((f − id

E

)

2

(v)) = f (0

E

) = 0

E

donc f (v) ∈ N

2

. Le sous-espace N

2

est stable par f . Le point important ici est que f commute avec les endomorphismes dont on considère le noyau.

3. a. On a montré à la question 1 que A

2

(A − I

4

)

2

est la matrice nulle. Cela entraine

que f

2

◦ (f − id

E

)

2

et (f − id

E

)

2

◦ f

2

sont égaux à l'endomorphisme nul donc que

Im(f

2

) ⊂ N

1

et Im((f − id

E

)

2

) ⊂ N

1

. Par le calcul de rang déjà fait, les deux

images sont de dimension 2 . De l'égalité des dimensions, on déduit l'égalité des

sous-espaces.

(3)

b. Le vecteur u

2

doit vérier f (u

2

) = u

1

et f

2

(u

2

) = f (u

1

) = 0

E

. Il s'agit donc d'un vecteur de N

1

qui n'est pas dans dans le noyau de f . On trouve de tels vecteurs en considérant les colonnes de (A − I

4

)

2

. La première ne convient pas car elle correspond à un élément du noyau, en combinant les colonnes 2 et 3 on peut former u

2

= −e

1

+ e

3

puis u

1

= f (u

2

) = e

1

+ e

2

.

Choisissons un vecteur u

4

dans N

2

, par exemple u

4

= e

1

qui est dans N

2

car la première colonne de (A − I

4

)

2

est nulle. Posons u

3

= (f − id

E

)(u

4

) = e

3

+ e

4

. On a alors u

3

= f (u

4

) − u

4

donc f (u

4

) = u

3

+ u

4

. De plus, de (f − id

E

)

2

(u

4

) = 0

E

, on tire alors f (u

3

) = u

3

.

On vérie facilement que la famille U = (e

1

+ e

2

, −e

1

+ e

3

, e

3

+ e

4

, e

1

) est une base. Par construction de ces vecteurs :

Mat

U

f =

0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 1

Problème 2

Partie I

1. D'après les dénitions :

Mat

B

=

0 0 · · · · · · 0 −a

0

1 0 −a

1

0 1 ... ... ...

... 0 ... ... ...

... ... ... 0 −a

p−2

0 0 · · · 0 1 −a

p−1

2. On a bien Q(f ) ◦ f = f ◦ Q(f ) car f commute avec ses puissances.

D'après la dénition, pour tout i < p , f

i

(e

1

) = e

i+1

et

f

p

(e

1

) = f (e

p

) = −a

0

e

1

− a

1

e

2

− · · · − a

p−1

e

p

On en déduit

P (f )(e

1

) = a

0

e

1

+ a

1

e

2

+ · · · + a

p−1

e

p

+ f (e

p

) = 0

E

On vérie alors que P (f )(e

i

) est nul pour tous les i entre 2 et P car P(f )(e

i

) = P(f ) ◦ f

i−1

(e

1

) = f

i−1

◦ P(f )(e

1

) = f

i−1

(O

E

) = 0

E

L'endomorphisme P (f ) est donc nul puisqu'il prend la valeur 0

E

sur tous les vecteurs d'une base.

3. a. Soit λ une valeur propre de f . Il existe alors un vecteur u 6= 0

E

tel que f (u) = λu . On en déduit que f

i

(u) = λ

i

u pour tous les entiers naturels i . Cela entraîne

0

E

= P (f)(u) = P (λ)u d'où P (λ) = 0 car u est non nul.

b. D'après les conditions de l'énoncé, Q est un polynôme unitaire de degré n − 1 . Il existe donc des complexes b

0

, · · · , b

p−2

tels que

Q =b

O

+ b

1

X + · · · + b

p−2

X

p−2

+ X

p−1

Q(f )(e

1

) =b

O

e

1

+ b

1

e

2

+ · · · + b

p−2

e

p−1

+ e

p

Comme la famille (e

1

, · · · , e

p

) est libre et que

(b

0

, · · · , b

p−2

, 1) 6= (0, 0, · · · , 0)

le vecteur Q(f )(e

1

) est non nul. Notons v = Q(f )(e

1

) ce vecteur non nul. Alors : P = (X − λ)Q ⇒ (f − λ Id) ◦ Q(f ) = O

L(E)

⇒ (f − λ Id) ◦ Q(f )(e

1

) = O

E

⇒ f (v) = λv Le complexe λ est donc bien une valeur propre.

Partie II

1. Considérons un C-espace vectoriel F quelconque de dimension p muni d'une base U = (u

1

, · · · , u

p

) .

Dénissons un endomorphisme ϕ de F par sa matrice dans la base U : Mat

U

f = A

D'après le cours, A est inversible si et seulement si f est bijective. Comme f est un

endomorphisme d'un espace vectoriel de dimension nie, f est bijective si et seulement

si elle est injective. On en déduit que A est non inversible si et seulement si f est non

injective c'est à dire de noyau non nul. À chaque vecteur non nul du noyau correspond

la colonne X de ses coordonnées dans la base U . Cette colonne vérie AX = 0 .

(4)

2. Soit A une matrice non inversible et X =

 x

1

x

2

...

x

p

une colonne telle que AX = 0 . C'est à dire

∀i ∈ {1, · · · , p}

p

X

k=1

a

ik

x

k

= 0

Il existe un entier m entre 1 et p tel que

|x

m

| = max(|x

1

|, · · · , |x

p

|) Écrivons la relation pour i = m et formons une inégalité

− a

mm

x

m

= X

k∈{1,···,p}−{m}

a

mk

x

k

⇒ |a

mm

||x

m

| ≤ X

k∈{1,···,p}−{m}

|a

mk

||x

k

|

⇒ |a

mm

||x

m

| ≤ X

k∈{1,···,p}−{m}

|a

mk

||x

m

| = r

m

(A)|x

m

|

⇒ |x

m

| (|a

mm

| − r

m

(A)) ≤ 0 ⇒ |a

mm

| ≤ r

m

(A) car X étant non nulle, |x

m

| > 0 .

3. Si λ est une valeur propre de A , la matrice A − λI

p

n'est pas inversible. Il existe donc un m tel que

|a

mm

− λ| ≤ r

m

(A − λI

p

) = r

m

(A)

Ceci signie que λ est dans le m ieme disque de Ger²gorin. Toutes les valeurs propres sont donc dans le domaine de Ger²gorin de A .

4. Soit P ∈ C [X ] , on a vu en I.3. que les racines de P sont les valeurs propres de A . Elles sont donc dans le domaine de Ger²gorin de A .

Précisons ce domaine dans le cas où P = −1 + iX − 4X

2

− (1 + i)X

3

+ X

4

.

A =

0 0 0 1

1 0 0 −i

0 1 0 4

0 0 1 1 + i

 

 

 

 

r

1

(A) =1 r

2

(A) =2 r

3

(A) =5 r

4

(A) =1

Fig. 1: Domaine de Ger²gorin pour P = −1 + iX − 4X

2

− (1 + i)X

3

+ X

4

Fig. 2: Domaine de Ger²gorin pour P = −2 + iX − jX

2

− 4X

3

+ X

4

Les trois premiers disques sont centrés à l'origine. Ils sont tous dans le disque D centré à l'origine et de rayon 5. Le dernier disque est centré au point d'axe 1 + i et de rayon 1. Il est aussi contenu dans le disque D .

Précisons ce domaine dans le cas où P = −2 + iX − jX

2

− 4X

3

+ X

4

.

A =

0 0 0 2 1 0 0 −i 0 1 0 j 0 0 1 4

 

 

 

 

r

1

(A) =2 r

2

(A) =2 r

3

(A) =2 r

4

(A) =1

Les trois premiers disques sont confondus centrés à l'origine et de rayon 2. Le dernier

(5)

disque est centré au point d'axe 4 et de rayon 1.

Références

Documents relatifs

[r]

La formulation du lycée est une forme condensée qui ne doit pas faire oublier qu’il s’agit en fait de deux énoncés (énoncé direct et énoncé réciproque). Cela est fondamental

Dans cet exercice, il sera utile de considérer diverses quantités conjuguées ainsi que des modules de nombres complexes... Ce rationnel est non nul

Dans cet exercice, il sera utile de considérer diverses quantités conjuguées ainsi que des modules de nombres complexes.. On appelle zéro d'une fonction dénie dans I un élément de I

La matrice A est inversible car l'algorithme du pivot partiel permet de se ramener à une forme triangulaire, on peut poursuivre alors pour calculer l'inverse.. Il existe un

(iii) La fonction f est le quotient de deux fonctions polynˆ omiales qui sont Ha- damard dif´erentiables.. On suppose B

On note la distance moyenne d'une droite (AB) au centre O lorsque A et B sont deux points (distincts)

On reste formel aussi longtemps que possible.. On n’a généralement pas besoin de