DS9 vA /156
Exercice 1 /54
Partie I : étude de quelques propriétés d’une variable aléatoire X Dans cet exercice,θ (theta) désigne un réel élément de
0,1
2
.
On considère la fonction f définie par :f :x7→
1 θ x1+1θ
si x>1 0 si x <1 1. Montrer que f peut être considérée comme une densité.
• 1 pt : f continue sauf éventuellement en 1
• 1 pt : ∀x∈R, f(x)>0 car θ >0
• 2 pts : Z +∞
−∞
f(t) dt converge et vaut 1
On considère dans la suite une variable aléatoireX de densitéf et on noteF sa fonction de répartition.
2. Montrer que X possède une espérance et une variance et les déterminer.
• 1 pt : convergence absolue
• 1 pt : Z +∞
−∞
x f(x) dx= Z +∞
1
x f(x) dx car f nulle en dehors de [1,+∞[
• 1 pt : x7→x f(x) continue par morceaux sur [1,+∞[
• 1 pt : lim
B→+∞
1 B1θ−1
= 0 car θ <1
• 1 pt : E(X) = 1 1−θ
• 1 pt : E(X2) = 1 1−2θ
• 1 pt : V(X) = θ2
(1−2θ) (1−θ))2
3. Déterminer, pour tout réel x, l’expression deF(x) en fonction dex etθ.
• 3 pts : F :x7→
0 si x∈ ]− ∞,1[
1− 1 x1θ
si x∈[1,+∞[
× 1 pt : cas x∈ ]− ∞,1[
× 2 pts : cas x∈[1,+∞[
1
4. a) Montrer que l’équationF(x) = 1
2 possède une seule solution, notée Me, que l’on déterminera.
• 1 pt : l’équation n’a pas de solution sur ]− ∞,1[
• 2 pts : 2θ est l’unique solution de l’équation sur [1,+∞[
b) Montrer :∀x∈
0,1 2
,2x(1−x)61.
• 1 pt : 2x(1−x)61 ⇔ x ln(2) + ln(1−x)60
• 1 pt : h:x7→x ln(2) + ln(1−x) dérivable sur [0,12] et :∀x∈[0,12], h0(x) = ln(2)− 1 1−x
• 1 pt : h décroissante sur [0,12] et h(0) = 0 c) ComparerE(X)etMe.
• 1 pt : d’après 2. et 4.a), Me6E(X) ⇔ 2θ(1−θ)61
• 1 pt : dernière inégalité vraie car θ∈ ]0,12[
5. Soit aun réel supérieur ou égal à 1etb un réel strictement positif.
a) Montrer :P[X>a]([X > a+b]) = a
a+b 1θ
.
• 1 pt : P([X > a]) = 1− 1 a1θ
6= 0
• 1 pt : [X > a+b]⊂[X > a] car b >0
• 1 pt : P[X>a]([X > a+b]) = 1−F(a+b) 1−F(a) =
1−
1− 1
(a+b)1θ
1− 1− 1
aθ1
car a>1 et a+b>1
• 1 pt : P[X>a]([X > a+b]) = a
a+b 1θ
b) Déterminer la limite de cette quantité lorsqueatend vers+∞. Interpréter cette dernière valeur si l’on admet que la variableX représente la durée de vie d’un certain appareil.
• 1 pt : lim
a→+∞
1 θ ln
a a+b
= 0
• 1 pt : exp continue en 0 donc lim
a→+∞ P[X>a]([X > a+b]) = exp(0) = 1
• 1 pt : interprétation
Partie 2 : simulation de X
6. On pose Y = ln(X) et on admet que Y est une variable aléatoire définie sur le même espace probabilisé que X. On noteGsa fonction de répartition.
a) Pour tout réelx, exprimer G(x) à l’aide de la fonction F.
• 1 pt : ∀x∈R, G(x) =F(ex)
0 si argument de la stricte croissance de la fonction exp sur R est oublié b) En déduire queY suit une loi exponentielle dont on précisera le paramètre.
• 2 pts : G:x7→
0 si x∈ ]− ∞,0[
1−e−1θ x si x∈[0,+∞[
(1 pt par cas)
• 1 pt : Y ,→ E 1
θ
7. On rappelle qu’enScilab, la commandegrand(1, 1, 'exp', 1/lambda)simule une variable aléa- toire suivant la loi exponentielle de paramètre λ. Écrire des commandes Scilabutilisant grand et permettant de simuler X.
• 3 pts : 1 pt par ligne
1 theta = input('Entrez un paramètre theta :')
2 Y = grand(1, 1, 'exp', theta)
3 X = exp(Y)
Partie 3 : estimation d’un paramètre
On suppose dans la suite que le paramètre θ est inconnu et on souhaite en trouver une estimation ponctuelle puis par intervalle de confiance.
On considère pour celanvariables aléatoiresY1,. . .,Yntoutes définies sur le même espace probabilisé, mutuellement indépendantes, et suivant toutes la même loi queY.
8. On pose Tn= 1 n
n
P
i=1
Yk.
a) Justifier queTn est un estimateur deθ.
• 1 pt
b) Tn est-il un estimateur sans biais deθ?
• 1 pt : Tn admet une espérance
• 2 pts : E(Tn) =θ
c) Calculer le risque quadratique deTnen tant qu’estimateur deθ.Tnest-il un estimateur convergent deθ?
• 1 pt : Tn admet un risque quadratique
• 1 pt : décomposition biais-variance
• 1 pt : V n
P
i=1
Yi
=
n
P
i=1
V(Yi) par indépendance de Y1, . . ., Yn
• 1 pt : rθ(Tn) = θ2 n
• 1 pr : lim
n→+∞ rθ(Tn) = 0, donc Tn est un estimateur convergent de θ 9. a) Écrire l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev pour la variableTn.
• 1 pt : Tn admet une variance
• 1 pt : d’après 8.b) et 8.c), ∀ε >0, P([|Tn−θ|> ε])6 θ2 n ε2
b) Établir l’inégalité :
∀ε >0, P([θ∈[Tn−ε, Tn+ε]]) > 1− θ2 n ε2
• 1 pt : P([|Tn−θ|> ε]) = 1−P([|Tn−θ|6ε])
• 1 pt : P([|Tn−θ|6ε]) =P([Tn−ε6θ6Tn+ε])
• 1 pt : conclusion
c) En utilisant le fait queθ6 1
2, déterminer un intervalle de confiance pourθau niveau de confiance 90%lorsque l’on choisitn= 1000.
• 1 pt : θ6 1
2 donc 1− θ2
n ε2 >1− 1 4n ε2
• 2 pts : 1
4n ε2 >0,9 ⇔ r 5
2n 6ε
• 1 pt : comme n= 1000, ε= r 5
2n = 1 20
Exercice 2 /48
On considère la fonction f définie sur l’ouvert deR∗+×R∗+ par :
∀(x, y)∈R∗+×R∗+, f(x, y) = x
y2 +y2+ 1 x
La première partie consiste en l’étude des extrema éventuels de la fonction f, et la deuxième partie a pour objectif l’étude d’une suite implicite définie à l’aide de la fonction f.
Ces deux parties sont indépendantes.
Partie A
1. On utiliseScilabpour tracer les lignes de niveau de la fonction f. On obtient le graphe suivant : Établir une conjecture à partir du graphique quant à l’existence d’un extremum local pourf, dont on donnera la nature, la valeur approximative et les coordonnées du point en lequel il semble être atteint.
• 2 pts : f admet un minimum local, de valeur 3, au point (1,1) 2. a) Démontrer quef est de classeC2 surR∗+×R∗+.
• 2 pts
b) Calculer les dérivées partielles premières de f, puis démontrer que f admet un unique point critique, notéA, que l’on déterminera.
• 1 pt : ∀(x, y)∈R∗+×R∗+, ∂1(f)((x, y) = 1 y2 − 1
x2 et ∂2(f)(x, y) =−2x y3 + 2y
• 1 pt : (x, y) point critique de f ⇔ ∇(f)(x, y) = 0M2,1(R)
• 1 pt : ⇔
( y = x
y = x
y3
• 1 pt : ⇔
y = x x = 1
• 1 pt : f admet A= (1,1) comme unique point critique
c) Calculer les dérivées partielles secondes de f, puis démontrer que la matrice hessienne de f au pointA est la matriceH définie par : H =
2 −2
−2 8
.
• 2 pts : ∀(x, y) ∈ R∗+ ×R∗+, ∂21,1(f)(x, y) = 2
x3, ∂1,22 (f)(x, y) = ∂2,12 (f)(x, y) = −2 y3 et
∂22,2(f)(x, y) = 6x y4 + 2
• 1 pt : H=∇2(f)(x, y) =
2 −2
−2 8
d) En déduire que la fonctionf admet au pointAun extremum local, préciser si cet extremum est un minimum, et donner sa valeur.
• 1 pt : det
∇2(f)(1,1)−λ I
= 12−10λ+λ2
• 1 pt : P(X) = 12−10X+X2 admet 2 racines 5 +√
13 et 5−√ 13
• 1 pt : 5 +√
13>0 et 5−√ 13>0
• 1 pt : f admet un minimum local en (1,1) Partie B
Pour tout entiern non nul, on notehn la fonction définie surR∗+ par :
∀x >0, hn(x) = f(xn,1) = xn+ 1 + 1 xn
3. Démontrer que pour tout entier naturel n non nul, la fonction hn est strictement décroissante sur ]0,1[ et strictement croissante sur[1,+∞[.
• 1 pt : hn dérivable sur R∗+ et : ∀x∈R∗+, h0n(x) =n x2n−1 xn+1
• 1 pt :
x Signe deh0n(x)
Variations dehn
0 1 +∞
− 0 +
+∞
3 3
+∞
+∞
4. En déduire que pour tout entier nnon nul, l’équation hn(x) = 4 admet exactement deux solutions, notées unetvn et vérifiant : 0< un<1< vn.
• 3 pts : théorème de la bijection sur ]0,1[
× 1 pt : hypothèses
× 1 pt : hn(]0,1[) = ]3,+∞[
× 1 pt : 4∈ ]3,+∞[
• 1 pt : théorème de la bijection sur ]1,+∞[
• 1 pt : hn(1) = 36= 4 5. a) Démontrer :
∀x >0, ∀n∈N∗, hn+1(x)−hn(x) = (x−1)(x2n+1−1) xn+1
• 1 pt
b) En déduire :∀n∈N∗, hn+1(vn)>4.
• 1 pt : ∀x∈ ]1,+∞[, hn+1(x)−hn(x)>0
• 1 pt : on applique à vn>1 : hn+1(vn)> hn(vn) = 4 c) Montrer alors que la suite(vn) est décroissante.
• 1 pt : hn+1(vn)>hn+1(vn+1)
• 1 pt : réciproque de hn+1 sur ]1,+∞[strictement croissante sur ]3,+∞[
6. a) Démontrer que la suite(vn) converge vers un réel`et montrer : `>1.
• 1 pt : (vn) décroissante et minorée par 1 donc converge vers `>1 b) En supposant que` >1, démontrer : lim
n→+∞vnn= +∞.
En déduire une contradiction.
• 1 pt : vn ∼
n→+∞ ` donc (vn)
∼
n→+∞ `n
• 1 pt : comme ` >1, lim
n→+∞ `n= +∞
• 1 pt : hn(vn) = (vn)n+ 1 + 1
(vn)n donc lim
n→+∞ hn(vn) = +∞
• 1 pt : absurde car hn(vn) = 4 c) Déterminer la limite de(vn).
• 1 pt : lim
n→+∞ vn= 1 d’après6.a) et 6.b) 7. a) Montrer :∀n>1, vn63.
• 1 pt : vn63 ⇔ hn(vn)6hn(3) ⇔ 46hn(3)
• 1 pt : hn(3) = 3n+ 1 + 1
3n >3 + 1 + 1 3n >4
b) Écrire une fonctionScilabd’en-tête function y = h(n,x)qui renvoie la valeur de hn(x) lors- qu’on lui fournit un entier naturelnnon nul et un réel x∈R∗+ en entrée.
• 1 pt :
1 function y = h(n, x)
2 y = x∧∧∧n + 1 + (1 / x∧∧∧n )
3 endfunction
c) Compléter la fonction suivante pour qu’elle renvoie une valeur approchée à10−5 près devnpar la méthode de dichotomie lorsqu’on lui fournit un entiern>1en entrée :
• 3 pts : 1 pt par ligne
1 function res = v(n)
2 a = 1
3 b = 3
4 while (b-a) > 10∧∧∧(-5)
5 c = (a+b) / 2
6 if h(n,c) < 4 then
7 a = c
8 else
9 b = c
10 end
11 end
12 res = a
13 endfunction
d) À la suite de la fonctionv, on écrit le code suivant :
1 X = 1:20
2 Y = zeros(1,20)
3 for k = 1:20
4 Y(k) = v(k)∧∧∧k
5 end
6 plot2d(X, Y, style=-2, rect=[1,1,20,3])
À l’exécution du programme, on obtient la sortie graphique suivante : Expliquer ce qui est affiché sur le graphique ci-dessus.
Que peut-on conjecturer ?
• 1 pt : le nuage de points correspond au tracé des 20 premières valeurs de la suite (vnn)
• 1 pt : on conjecture que (vnn) est constante, approximativement de valeur 2,61.
e) Montrer :∀n>1, (vn)n= 3 +√ 5 2 .
• 1 pt : (vn)n−3 + 1
(vn)n = 0 donc (vn)n2
−3 (vn)n+ 1 = 0
• 1 pt : les racines de P(X) =X3−3X+ 1 sont 3 +√ 5
2 et 3−√ 5 2
• 1 pt : 5
2 < 3 +√ 5
2 <3 et 0< 3−√ 5 2 < 1
2
• 1 pt : comme vn>1, alors (vn)n>1. D’où : (vn)n= 3 +√ 5 2 f ) Retrouver ainsi le résultat de la question6.c).
• 1 pt : ln(vn) = 1
n ln 3 +√ 5 2
!
• 1 pt : vn= exp ln(vn)
n→+∞−→ exp(0) = 1
Exercice 3 /54
On noteB= (e1, e2, e3) la base canonique deR3.
On considère l’endomorphisme f deR3 dont la matrice dans la baseB est la matrice Adonnée par : A=
0 −2 −5
−2 0 4
1 1 0
On considère également l’endomorphisme g deR3 défini par :
∀(x, y, z)∈R3, g(x, y, z) = (x+y−z, 2y, −x+y+z) Enfin, on pose :
u=e1−e2 = (1,−1,0) et v=f(e1) +e1
1. a) Calculerv.
• 1 pt : MatB f(e1)
=
0
−2 1
• 1 pt : v=f(e1) +e1 = (1,−2,1)
b) Montrer que la familleC= (u, v, e1) est une base deR3.
• 2 pts : C famille libre
• 1 pt : Card(C) = 3 = dim(R3)
c) On noteP la matrice de passage de la base B à la baseC.
Expliciter la matriceP et calculer P−1.
• 1 pt : P =
1 1 1
−1 −2 0
0 1 0
• 3 pts : P−1=
0 −1 −2
0 0 1
1 1 1
2. a) Déterminer la matriceA0 de f dans la baseC.
• 1 pt : MatC f(u)
=
2 0 0
• 1 pt : MatC f(v)
=
0
−1 0
• 1 pt : MatC f(u)
=
0 1
−1
car, comme v=f(e1) +e1, f(e1) =v−e1
• 0 pt : A0 =
2 0 0
0 −1 1
0 0 −1
b) En déduire les valeurs propres def. L’endomorphismef est-il diagonalisable ?
• 1 pt : Sp(f) = Sp(A0) ={2,−1}
• 3 pts : E2(A0) = Vect
1 0 0
× 1 pt : écriture système
−3y + z = 0
− 3z = 0
× 1 pt : résolution système { y =z= 0
× 1 pt : détermination E2(A0)
• 1 pt : dim E2(A0)
= 1 car
1 0 0
base deE2(A0)
• 1 pt : E−1(A0) = Vect
0 1 0
et dim E−1(A0)
= 1
• 1 pt : dim E1(A0)
+ dim E−1(A0)
= 26= 3 et A0 ∈M3(R), doncA0 n’est pas diagona- lisable et f non plus
c) L’endomorphismef est-il bijectif ?
• 1 pt : non car 0 n’est pas valeur propre
d) Expliciter, sans justification, le lien entre les matricesA,A0,P etP−1.
• 1 pt : A0 =P−1A P
3. a) Déterminer la matriceB deg dans la base B.
• 1 pt : g(e1) = (1,0,−1)
• 1 pt : g(e2) = (1,2,1)
• 1 pt : g(e3) = (−1,0,1)
• 0 pt : B =
1 1 −1
0 2 0
−1 1 1
b) Montrer :B2 = 2B.
• 1 pt
c) En déduire les valeurs propres deg, ainsi qu’une base de chaque sous-espace propre.
• 1 pt : X2−2X est un polynôme annulateur de B
• 1 pt : Sp(g) = Sp(B)⊂ {0,2}
• 2 pts : E0(g) = Vect ((1,0,1))
• 2 pts : (1,0,1)
base de E0(g)
× 1 pt : caractère générateur
× 1 pt : caractère libre
• 1 pt : (1,1,0),(−1,0,1)
base de E2(g)
d) L’endomorphismeg est-il diagonalisable ?
• 1 pt : dim E0(g)
= 1 et dim E2(g)
= 2
• 1 pt : dim E0(g)
+ dim E0(g)
= 3 = dim(R3), donc g est diagonalisable On pose : E ={M ∈M3(R) |BM =M A}.
4. a) Montrer queE est un espace vectoriel.
• 1 pt : E ⊂M3(R)
• 1 pt : 0M3(R)∈ E
• 2 pts : E stable par combinaison linéaire b) SoitM une matrice appartenant à E.
Montrer queM n’est pas inversible. (On pourra raisonner par l’absurde).
• 1 pt : si M inversible, alors A=M−1B M
• 1 pt : A et B semblable donc représentent le même endomorphisme
• 1 pt : absurde car f non diagonalisable (2.b)) et g diagonalisable (3.d))
5. On cherche à montrer que E n’est pas réduit à l’ensemble{0}.
a) Justifier que, pour tout réelλ, les matricesA−λ I3 et(tA)−λ I3 ont même rang, la matrice I3
désignant la matrice identité deM3(R).
• 1 pt : t(A−λ I3) =tA−λ I3 par linéarité de la transposition
• 1 pt : rg(tN) = rg(N)
b) En déduire que la matricesB ettA admettent une valeur propre en commun, notéeα.
• 1 pt : d’après 2.b) et 3.c), A et B ont la valeur propre 2 en commun
• 1 pt : rg(tA−2I3) = rg(A−2I3)<3, donc 2 est aussi valeur propre de tA
c) Soient X un vecteur propre de B associé à la valeur propre α, et Y un vecteur propre de tA associé à la valeur propreα. On note : N =XtY.
Montrer que la matriceN est non nulle et que N appartient à E.
• 1 pt : N 6= 0M3(R)
• 1 pt : B N = 2N =α N
• 1 pt : N A=Xt(tA Y)
• 1 pt : N A=X(α Y) =α N =B N d) En déduire :dim(E)>2.
• 1 pt : X1 =
1 1 0
et X2 =
−1 0 1
sont des vecteurs propres de B associés à la VP 2
• 1 pt : comme Y vecteur propre detA associé à la VP2, d’après la qst précédente, N1 =X1tY ∈ E et N2 =X2tY ∈ E. D’où : Vect (N1, N2)⊂ E
• 2 pts : (N1, N2) libre
• 1 pt : dim Vect (N1, N2)
= 2