• Aucun résultat trouvé

Article p.1 du Vol.24 n°253 (2005)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Article p.1 du Vol.24 n°253 (2005)"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

BIOFUTUR 253 • MARS 2005 11

É D I T O R I A L

Elle se définit comme la recherche de solutions fiables, sécurisées et ef- ficaces pour la réparation osseuse à l’aide de substituts osseux qui se- ront associés aux implants métalliques.

En effet l’efficacité de la réparation osseuse est conditionnée par la biomécanique (assurer le maintien des fragments pour la consolida- tion), et aussi par l’apport de greffon artificiels ou non pour l’effet biologique.

Depuis maintenant cinq années les biomatériaux utilisés dans la réparation osseuse ont évolués considérablement. L’orthobiologie est devenue la branche la plus active de la jeune science des biomaté- riaux orthopédiques. Grâce au développement considérable des techniques de fabrication et d’analyse biomécanique, et aux progrès de la chirurgie osseuse, notamment la chirurgie mini-invasive et rachidienne, le besoin en greffons sains, dispo- nibles, sécurisés, a permis l’avènement de cette branche à part entière de la chirurgie.

La recherche clinique sur ces nouveaux biomatériaux osseux a démontré leur efficacité pour une meilleure restauration du complexe osseux. Les chercheurs, les ingénieurs et les chirurgiens travaillent ensemble pour cette discipline, et des progrès sont réalisés dans les techniques de réparation, non seulement osseuses, mais aussi pour le cartilage.

Ces progrès multidisciplinaires permettent le développement d’une génération de bioma- tériaux «actifs», agissant sur le métabolisme, capable d’envoyer des signaux chimiques aux cellules souches et contrôler leur activité.

L’orthobiologie est maintenant une science qu’il faut mener à maturité en fédérant les programmes de recherche et développement entre l’université et l’industrie, avec le concours des cliniciens.

C’est pour montrer cette diversité que le dossier thématique de ce numéro a été conçu, présentant, à la fois des recherches fondamentales avancées qui ont abouti à des produits disponibles pour le chirurgien, et les concepts futurs des biomatériaux de troisième génération.

Yves DeBacker

L'orthobiologie, une nouvelle discipline

pour les biomatériaux de réparation ostéo-articulaire

© DACUSI/JOUBERT/PHANIE

Arthrodèse d’une phalange.

Os artificiel sur une tumeur osseuse.

01edito-253 15/02/05 20:33 Page 1

Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

Références

Documents relatifs

À mon avis, il n’y a rien d’insurmontable dans cette diversité et une confirmation de progrès en bonne voie est donnée par la constitution robuste de la biotechnologie en Europe..

On commence avec un test sensible, de préférence par fluorescence, pour détecter des inhibiteurs d’une protéine identifiée comme cible potentielle, souvent un récepteur couplé

Les poissons gras sont particulièrement recommandés, en tant que principal fournisseur animal de l’acide alpha-linoléique, acide gras essentiel de la famille des omega-3..

Le «grand prix» des services de sous-traitance pour les biotechs et les

Secteur le plus dynamique de la science des biomatériaux, l’orthobiologie vise à répondre à un besoin en greffons sains aptes à se substituer aux tissus osseux ou cartilagineux.

En précisant toutefois que tout n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît : il ne s’agit pas d’une simple dialectique réunion-séparation, car dans la chimie moderne,

Ainsi ABgene ® propose une gamme complète et performante pour la QPCR et la QRT-PCR avec de nom- breuses options correspondant à tous les appareils et toutes les techniques. P OUR

Myologie 2005, congrès international de myologie Cité des Congrès de Nantes. Organisé par l'AFM et présidé par