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Article p.1 du Vol.24 n°260 (2005)

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BIOFUTUR 260 • NOVEMBRE 2005 11

É D I T O R I A L

Il y aura bien une « loi de programme pour la recherche ». Repoussé de mois en mois, l’avant- projet de loi, baptisé « Pacte pour la recherche »*1, a été déposé au Conseil économique et social le 5 octobre dernier, et devrait être présenté dans quelques jours devant le Conseil des ministres.

L

’avant-projet prévoit notamment une augmentation de l’effort public en faveur de la recherche – publique et privée – d’un milliard d’euros par an en 2006 et 2007 et propose de poursuivre cet effort au même rythme jusqu’en 2010. Revalorisation des allocations, agence d’évaluation de la recherche et simplifications administratives figurent également au menu aux côtés de la création de Pôles de recherche et d’enseignement supérieur et de Campus de recherche, ces deux nouvelles structures devant bénéficier d’un financement extra-budgétaire de 300 M€ en 2006.

C

es mesures suffiront-elles à atteindre l’objectif des 3 % du PIB consacrés à la R&D en 2010 ? Pas forcément. Selon le Conseil européen de Barcelone, 2 de ces 3 % doivent provenir du secteur privé. Or en France la part d’investissement des entreprises dans la R&D ne représentait en 2003 que 1,36 % du PIB, contre 1,46 % dix ans plus tôt. Il est donc urgent que les entreprises mettent la main à la poche. Le renforcement du crédit d’impôt recherche (projet de loi de finances pour 2006) et la création de « contrats d’insertion des post- doctorants pour la recherche en entreprise » (CIPRE) figurent parmi les mesures destinées à stimuler l’effort privé. Aux industriels maintenant de jouer le jeu. ●

Julie Wierzbicki

*1L’intégralité de l’avant-projet de loi est consultable sur un site dédié : www.pactepourlarecherche.fr

Encore un effort...

Le Nobel Yves Chauvin, récompensé avec les américains Robert H. Grubbs et Richard R. Shrock pour leurs travaux sur le développement de la métathèse en synthèse organique, qui ont ouvert de nouvelles possibilités notamment pour la création de molécules médicamenteuses. Yves Chauvin a décrit ce procédé de métathèse pour la première fois en 1971 et est aujourd’hui considéré comme un des pères de la catalyse homogène industrielle.

© CHRISTOPHE ENA / AP / SIPA

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Cet article des Editions Lavoisier est disponible en acces libre et gratuit sur biofutur.revuesonline.com

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