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DS7 : Induction et thermodynamique – corrigé

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Academic year: 2022

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TSI1 – Physique-chimie DS7 : Induction et thermodynamique – corrigé – 18/05/2019

DS7 : Induction et thermodynamique – corrigé

Durée : 4h. Les calculatrices sont autorisées. Le devoir est probablement trop long pour être terminé, faites-en le maximum.

Exercice 1:Compression isotherme d’un gaz parfait (TD16)

1. Pour que la compression soit vraiment isotherme il faut que les parois du cylindre conduisent la chaleur, qu’elles soient en contact avec un thermostat à la températureT1et que la compression soit fait suffisamment lentement.

2. La pression est donnée par l’équation d’état des gaz parfaits :P2V2=nRT1, or on au initialementP1V1=nRT1, doncP2=P1V1

V2.

3. La pression du gaz estP = nRTV 1 =P1V1

V . Le travail fourni par les forces de pression lors d’une petite variation de volume estδW =−PedV =−P dV. Donc le travail fourni pendant la compression par les forces de pression estW =

V2

R

V1

δW =−

V2

R

V1

P dV =−P1V1 V2

R

V1 dV

V =−P1V1lnVV21 =P1V1lnVV12

4. Lorsque la compression est adiabatique, on a P1V1γ = P Vγ donc P = P1V1γ/Vγ. On trouve le travail des forces de pression de la même manière qu’à la question précédente : W = −

V2

R

V1

P dV = −P1V1γ

V2

R

V1

V−γdV = P1V1γγ−11 (V21−γ−V11−γ)

5. En pratique pour effectuer une compression adiabatique, il faudrait que le cylindre soit isolé thermiquement, et il faut que la compression soit rapide.

6. Le travail fourni par les forces de pression lors d’une compression adiabatique est plus important que celui fourni lors d’une compression isotherme car le gaz s’échauffe et la pression augmente. l’énergie supplémentaire fournie sert à chauffer le gaz.

Exercice 2:Transformation cyclique d’un gaz parfait

1. Pour un système au repos, la variation d’énergie interne∆U d’un système thermodynamique entre deux états d’équilibre est donnée par ∆U =W +Q, oùW est le travail reçu par le système etQla chaleur reçue par le système au cours de la transformation.

2. Au cours d’une transformation adiabatique, il n’y a pas d’échange de chaleur entre le système et le milieu extérieur. Les transformations adiabatiques sont des transformations rapides.

3. Au cours d’une transformation isotherme, la température du système reste constante. Les transformations iso- thermes sont des transformations lentes pour que les échanges de chaleur aient le temps de se faire.

4. La transformation1→2est adiabatique, on a doncP1V1γ=P2V2γ et doncP2=P1

V1

V2

γ

5. Dans l’état 2 on peut écrire l’équation d’état des gaz parfait :P2V2=nRT2 avecP1V1=nRT1 on a

T2=P2V2

nR = P2V2 P1V1

T1=P2 P1

V2 V1

T1= V1

V2

γ

V2 V1

T1= V1

V2

γ−1

T1 6. Diagramme(P, V):

V P

1 2

3

7. On choisit d’utiliser le premier principe entre 1 et 2 . On a∆U =W12=32nR(T2−T1). Soit

W12= 3 2nRT1

V1

V2

γ−1

−1

!

=3 2P1V1

V1

V2

γ−1

−1

!

8. La transformation 2 →3 est isochore doncW23 = 0. Dans ces conditions, on a ∆U23 =Q23 = 32nR(T1−T2). Soit

Q23=−W12= 3

2P1V1 1− V1

V2

γ−1!

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9. Au cours de la transformation 3 → 1, la température reste constante donc ∆U31 = 0 et W31 = −Q31. On a aussi :

W31=− Z V1

V2

PdV =−nRT1 Z V1

V2

1

V dV =−P1V1lnV1 V2

et Q31=P1V1lnV1 V2

10. Au cours d’un cycle∆U = 0doncW =−Q. Et

W =W12+W23+W31=P1V1

"

3 2

V1 V2

γ−1

−1

!

−lnV1 V2

#

11. On remarque sur le graphique de la question 6 que le cycle est parcouru dans le sens trigonométrique, donc le travail reçu par le système au cours d’un cycle est positif. Qest donc négatif. Le système reçoit du travail et fournit de la chaleur au milieu extérieur.

12. À chaque cycle l’eau du réservoir reçoit un peu de chaleur de la part du gaz, elle va donc s’échauffer. On ne pourra plus considérer le réservoir comme un thermostat.

Exercice 3:Séquestration du CO2

Les activités humaines ont accru sensiblement le taux de la concentration de CO2 dans l’atmosphère : autour de 280 ppm il y a 250 ans, il est actuellement de 387 ppm (soit une augmentation de 38 %). Afin de ne pas dépasser la limite de 450 ppm au-delà de laquelle les conséquences les plus dramatiques du réchauffement climatique seront inévitables de nombreuses options sont envisagées afin de limiter les rejets de CO2 dans l’atmosphère.

Une première proposition un peu simple consiste à former des blocs de CO2solide à l’aide d’installations frigorifiques puis de les laisser tomber dans des fosses marines. On effectue les approximations suivantes :

— L’océan est un fluide homogène au repos, de température constante, incompressible et indilatable.

— Les blocs de CO2 sont incompressibles et indilatables. Ils ont de plus une masse constante tout au long de la descente dans la fosse (approximation forte).

On donne ci-dessous le diagramme de phases de CO2.

1 10 100 1000 10000

200 250 300 350 400

Température (K)

Pression(bar)

2 1

4

3 a

b

c

Caractéristiques des points a, b, c : Pointa,Ta =280 K,Pa=4×103bar ; Pointb,Tb=304 K,Pb=70,4 bar ; Pointc,Tc=216 K,Pc=5,11 bar.

Figure1 – Diagramme du phases du CO2. 1. 1:solide ; 2:liquide ; 3:gaz ; 4:supercritique.

2. Le point c est le point triple, les trois états solide, liquide et gaz coexistent. Le point b est le point critique, au-delà de ce point il n’y a plus de différence entre liquide et gaz.

3. À pression (1 bar) et température (300 K) ambiantes, le CO2 se trouve dans la zone 3 il est donc gazeux. Il va donc se sublimer.

4. Pour que le CO2reste solide au fond d’une fosse océanique, la température étant de l’ordre de 280 K il faut que la pression soit d’au moinsPmin=4×103bar.

5. La profondeur minimale pour que le CO2 reste solide est donnée parhs = Pminρg−P(0) ≈41 km. C’est bien plus profond que la fosse la plus profonde sur Terre (environ 13 km). Le CO2 ne pourra donc pas rester solide, au mieux il sera liquide.

6. Dans le modèle du gaz parfait, on considère que les particules du gaz sont ponctuelles et n’ont pas d’interactions à distance. Dans ces conditions on aP V =nRT.

7. On calcule le produitP V pour les différentes valeurs données, on obtient :

P (bar) 0,804 0,868 0,968 1,060 1,130 1,179 V (m3) 0,658 0,610 0,547 0,499 0,468 0,449 P V (kJ) 52,9 52,9 52,9 52,9 52,9 52,9

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On observe que le produitP V ne dépend pas de la pressionP, ces données sont compatibles avec le modèle du gaz parfait.

On donne ci-dessous le diagramme de Clapeyron et des données thermodynamiques relatives à CO2.

10−3 10−2 10−1

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

T=235 K T=250 K T=265 K T=280 K

T=295 K T=310 K

T=340 K T=325 K

courbe de rosée

courbed’ébullition AB

C D

Volume massique (m3/kg)

Pression(bar)

Figure2 – Diagramme de Clapeyron du CO2. L’abscisse est logarithmique, sont représentées les isothermes pour les températures suivantes : 340 K, 325 K, 310 K, 280 K, 265 K, 250 K, 235 K

8. Voir diagramme.

9. Voir diagramme.

10. Sur les données thermodynamiques et sur le diagramme de Clapeyron, on observe qu’à 295 K et 59 bar, le volume massique du gaz n’est pas très différent de celui du liquide (il est moins de 4 fois plus grand). Il y a donc peu de chance pour que le gaz puisse être considéré comme parfait.

11. On peut calculer les coordonnées des pointsA,B,C et D sur le diagramme de Clapeyron. On a n0 = P VRT ≈ 404 mol, la masse correspondante est doncm=MCO2n0≈18 kg.

12. Voir tableau ci-dessous.

13. La masse de vapeur est donnée parmv=mvv−vl

g−vl. Attention, l’échelle sur le graphique est logarithmique, on ne peut pas mesurer les distances graphiquement à la règle, il faut faire le calcul.

On obtient donc les données suivantes :

Point A B C D

Température (K) 280 280 295 310

Volume (`) 120 53 53 53

Volume massique (10−3m3/kg) 6.67 2.94 2.94 2.94

État L+V L+V L+V Supercritique

Pression (bar) 41.9 41.9 59.5 79

Masse de vapeur (kg) 14.3 4.7 8.7 –

14. EntreA et B la pression est constante, le travail fourni pour comprimer le CO2 est doncW =−P(VB−VA). AvecP =41,9 bar,VA=mvA≈120×10−3m3 etVB=mvB ≈53×10−3m3. On trouveW ≈281 kJ

Exercice 4:Moteur asynchrone (CCP 2012) I – Étude du stator

1. Pour trouver l’unité de K on peut se rappeler que le flux propre est Φ =Li donc l’unité du flux est le HA et d’autre partΦ =BS donc c’est également des Tm−2.K est en TA−1 et donc en Hm−2.

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2. La somme des trois champs magnétiques au pointO estB~ =B~1+B~2+B~3. En utilisant le théorème de Ferraris, on trouveB~ = 32KI0(cos(ωst)~ex+sin(ωst)~ey), ce qui correspond bien à un champ tournant. La norme du champ magnétique est B0=32KI0

3. La vitesse de rotation du champ magnétique estωs= 2πfs, soit 3000 tr/min.

II – Entraînement du rotor

4. Le flux du champ magnétique à travers le cadre est Φ =B~ ·~nS =B0Scos(α)oùαest l’angle entreB~ et~n. On voit sur le schéma que α=ωst−ωt. DoncΦ =B0Scos((ωs−ω)t).

5. La fem induite dans le cadre est donnée par la loi de Faraday : e = −dt. Avec Φ = Φ0cos(Ωt), donc e = Φ0Ωsin(Ωt).

6.

e

i R

L

7. On applique la loi des mailles dans le circuit précédent, on obtient :e−Ri−Ldidt= 0, mise sous une forme plus conventionnelle :Lddti+Ri=e(t)

8. On transforme l’équation différentielle précédente en notation complexe, on obtient : jLΩi+Ri = e. Avec e= Φ0Ωej Ωt−π2, on obtient bien i(t) = R+jLΩΦ0 ej Ωt−π2

9. IM est l’amplitude dei(t)est vaut|i(t)|soitIM = Φ0

R2+L22.Ωt−π/2−Ψ =arg(i)doncΨ =−arg(R+jLΩΦ0 ) = arg(R+jLΩ). Donc cos(Ψ) = R2+LR 22 et sin(Ψ) = R2LΩ+L22 >0

10. La valeur efficace dei(t)estIM/√

2et pourRLΩ,IM ' ΦL0 doncIM '7×10−3A=7 mA 11. En pratique, on mesure une intensité efficace avec un ampèremètre en mode AC.

12. Le couple des forces de Laplace qui s’exerce sur un moment magnétiqueM~ plongé dans un champ magnétique B~ est~Γ =M~ ∧B. Donc~ Γ =IMsin(Ωt−Ψ)SB0sin(Ωt)~ez. EtΓ =IMSB0sin(Ωt−Ψ)sin(Ωt)

13. Avec la relation donnée, on trouve que Γ = 12IMSB0(cos(Ψ)−cos(2Ωt−Ψ)). La valeur moyenne du second cosinus est nulle, et donc la valeur moyenne deΓest

Γm= 1 2

Φ0

√R2+L22SB0

|{z}

Φ0

√ R

R2+L22 = Φ20

2L

RLΩ

R2+ (LΩ)2 (1)

14. La limite non nulle deΓmlorsque ω→0 indique que le couple du moteur au démarrage n’est pas nul, contrai- rement au moteur synchrone qui possède un couple nul au démarrage. Le couple est moteur (positif) lorsque ω < ωs et résistant lorsqueω > ωs.

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