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Dynamique du réseau monoatomique unidimensionnel anharmonique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205865

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205865

Submitted on 1 Jan 1964

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Dynamique du réseau monoatomique unidimensionnel anharmonique

N. Bogcara

To cite this version:

N. Bogcara. Dynamique du réseau monoatomique unidimensionnel anharmonique. Journal de

Physique, 1964, 25 (7), pp.748-750. �10.1051/jphys:01964002507074801�. �jpa-00205865�

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6lectronique, mais avec un appareil 4 scintillation.

ttant donne 1’epaisseur (environ 5 mm) du cristal utilise, celui-ci est sensible non seulement aux particules cx mais aussi aux rayonnements beta et

gamma. Pour determiner la contribution de ces

derniers, l’activité de la source est mesur6e alterna- tivement en absence et en presence d’un écran

d’aluminium de 5/100 de mm ; un tel écran est suffisant pour arreter les particules a les plus 6nergiques mais absorbe peu les autres rayon- nements.

Par difference des activites d6termin6es avec ou sans écran, repr6sentant respectivement 1’acti-

vit6 globale beta-gamma (courbe B) et I’activit6 alpha-beta-gamma (courbe A), on obtient la courbe C qui repr6sente la d6croissance de I’activit6 « due a 227Pa, 6 22spa et a leurs filiations. Au d6but des mesures, le protactinium 227 n’est pas en 6quilibre

avec ses descendants 6tant donne la periode de 2,2"mn de l’actinium 223. Nous avons donc calcule

(courbe D) pour les 10 minutes qui suivent la fin

de la separation, Factivite a de 227Pa et de sa filiation, ce qui permet de d6duire par différence 1’activite a de 226 Pa et de sa filiation a 1’equilibre (courbe E). La p6riode de d6croissance trouv6e varie entre 1,8 et 2 minutes, valeur compatible

avec celle donn6e par Meinke, Ghiorso et Sea- borg [3].

La moyenne de 5 experiences donne pour le

rapport 6 226pa la valeur 0,70 + 0,20. En prenant rapport (j 227p a la valeur -0,70 + 0,20. En prenant

pour 6 227Pa la valeur 1,4 mb [1], celle de 6 226pa

obtenue est de 1 :1: 0,3 mb.

Cette valeur est en assez bon accord avec la valeur theorique 0,9 ± 0,2 mb calcul6e par Simo- noff [4] d’apres le modele de Serber, en intro-

duisant la competition de la fission a chaque stade

de Fevaporation.

Manuscrit regu le 19 f6vrier 1964.

BIBLIOGRAPHIE

[1] BOUISSIÈRES (G.), HUSSONNOIS (M.), LEFORT (M.),

LEGOUX (Y.), SIMONOFF (G.) et TARRAGO (X.), C. R.

Acad. Sc., 1960, 251, 2155.

[2] LEFORT (M.), SIMONOFF (G.) et TARRAGO (X.), Nuclear Physics, 1961, 25, 216.

[3] MEINKE (N. W.), GHIORSO (A.) et SEABORG (G. T.), Phys. Rev., 1951, 81, 782.

[4] SIMONOFF (G.), Thèse, Paris, 1961.

DYNAMIQUE DU RÉSEAU MONOATOMIQUE UNIDIMENSIONNEL ANHARMONIQUE

Par N. BOGCARA,

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay, B. P. 2, Gif-sur-Yvette, Seine-et-Oise.

Résumé.

2014

Un calcul de perturbation poussé jusqu’au deuxième ordre sur les équations de Lagrange du système permet d’obtenir l’expression de la variation, en fonction de la température,

de la maille du réseau et des pulsations des différents modes de vibration.

Abstract.

2014

A second-order perturbation calculation on the Lagrange équations of the system gives the variation with the temperature of the lattice parameter and of the frequencies of the

different modes of vibration.

JOURNAL DE PHYSIQUE TOME 25, JUILLET 1964, PAGE 748.

La grande majorite des auteurs qui ont traite

des effets de I’anharmonicit6 du potentiel cris-

tallin sur les proprietes des cristaux ont abord6

le probleme d’un point de vue thermodynamique.

La connaissance des potentiels thermodynamiques

permet en effet de calculer le coefficient de dila-

tation, les chaleurs sp6cifiques, les constantes

elastiques isothermes et adiabatiques etc. [1]. Dans

le present article le probleme sera abord6 d’un

point de vue purement dynamique.

L’etude dynamique des r6seaux cristallins s’ef- fectue dans le cadre de l’approximation adiaba- tique qui permet de supposer qu’il existe un po- tentiel V fonction uniquement des positions des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01964002507074801

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noyaux. La m6thode consiste en general a develop-

per le potentiel en s6rie, en fonction des 6carts des noyaux a partir de leur position moyenne. Si on

n6glige dans le d6veloppement les termes d’ordre sup6rieur au second (theorie harmonique) on trouve qu’il existe différents modes de vibration, autant

que le systeme comporte de degr6s de liberté, et

que les positions moyennes coincident avec les

positions d’equilibre. Lorsqu’on considere les termes de degr6 sup6rieur au second (théorie anharmonique) il apparait des resultats qualita-

tivement nouveaux, en particulier les positions moyennes ne coincident plus avec les positions d’6quilibre et les pulsations des diff 6rents modes sont modifi6es.

Afin de simplifier, nous limiterons notre étude

au cas d’un reseau monoatomique unidimensionnel.

Soit donc un tel reseau comportant N atomes.

D6signons par :

a : la distance entre deux positions d’equilibre

stable successives.

un : le deplacement du n ieme atome a partir de

sa position d’equilibre stable.

(L : la masse d’un atome.

Si l’on ne tient compte que des interactions entre premiers voisins on peut écrire que le poten- tiel V est de la forme :

et les propri6t6s dynamiques du reseau sont d6ter-

min6es par les equations de Lagrange :

L’effet de l’anharmonicité 6tant en general faible,

on peut r6soudre ces equations par une methode de perturbation a condition de prendre certaines precautions [2]. La solution non perturbée est :

avec

q est le vecteur d’onde et Aa I’amplitude de l’onde plane correspondante. Nous ecrirons la solution du systeme perturbe sous la forme :

mais nous adopterons pour uo.. la forme :

ou nous avons substitué mq a wo,Q. L’equation

d’ordre i sera du type :

La raison majeure pour laquelle nous avons

substitué coq a woq, dans uo,n est que, si l’on n’op6re

pas ainsi, des le deuxieme ordre il apparait dans les

deuxiemes membres des fonctions periodiques dont

les pulsations sont des combinaisons de trois

pulsations d’ordre zero

combinaisons qui, dans certains cas, peuvent

coincider avec une pulsation d’ordre zero

et par suite il apparaitrait dans la solution des termes de resonance dont I’amplitude croitrait avec

le temps. Ce r6sultat est physiquement absurde.

Les pulsations varient et, comme nous allons le

voir, leurs variations sont pr6cis6ment determinees par la condition qu’il n’y ait pas de termes de reso-

nance. Au premier ordre on a :

ce qui donne :

En outre si on impose a la position moyenne du

premier atome de ne pas varier (U1

=

0) on trouve

qne u1n, est donne par :

Cette expression montre que la position moyenne

n’est plus confondue avec la position d’equilibre

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mais que le reseau des positions moyennes est

periodique, la maille 6tant 6gale a :

Au deuxi6me ordre on a :

le coefficient du terme en cos (mqt-qan) dans le

deuxi6me membre est

ce qui donne finalement :

Ce r6sultat appelle diverses remarques : 10 Dans le d6veloppement de perturbation de

la pulsation, le premier terme non nul est d’ordre

deux. Ce fait est general, il ne depend pas du mod6le

adopt6.

20 Les pulsations des differents modes ne varient pas de la meme maniere.

30 Il n’est pas possible de calculer la variation de la pulsation en ne tenant compte que de la dilatation. En operant ainsi on n’obtiendrait que le premier terme du deuxieme membre.

On ne commet certainement pas d’erreur sen-

sible si on exprime 1’6nergie du mode q’ par :

ce qui, compte tenu de 1’expression de 0 donne :

d’où :

Pour ce modele tres simple, il est done possible

de determiner explicitement comment varient, avec

la temperature T, la maille du reseau et la f re- quence des differents modes. Pour cela il suffit de

remplacer EQ, par 1’expression de 1’energie moyenne d’un oscillateur harmonique, la quantification

6tant ainsi introduite a posteriori.

Si la temperature est suffisamment 6lev6e

(Eq,

=

kT) il est possible d’effectuer élémentai- rement la sommation. On trouve :

Manuscrit regu le 1 er f6vrier 1964.

BIBLIOGRAPHIE

[1] LEIBFRIED (G.) et LUDWIG (W.), Solid State Phys., 1961,12,275.

[2] LANDAU (L.) et LIFSHITZ (E.), Mécanique, Moscou,

1960.

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