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Simulation visuelle de croissance d'écorces

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Academic year: 2021

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HAL Id: inria-00537506

https://hal.inria.fr/inria-00537506

Submitted on 18 Nov 2010

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Simulation visuelle de croissance d’écorces

Sylvain Lefebvre, Fabrice Neyret

To cite this version:

Sylvain Lefebvre, Fabrice Neyret. Simulation visuelle de croissance d’écorces. 14èmes Journées de l’Association Française d’Informatique Graphique (AFIG’01), AFIG, Nov 2001, Limoges, France.

pp.187–197. �inria-00537506�

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Sylvain Lefebvre Fabrice Neyret

Sylvain.Lefebvre@imag.fr Fabrice.Neyret@imag.fr

iMAGIS y

-GRAVIR / IMAG-INRIA

Résumé: Andepouvoiratteindreleréalismeexigéparlesapplicationsactuelles,lasynthèse

d'imagesdoitêtredotéed'outils facilitantlamodélisation desscènesnaturelles. C'est danscette

optique quenous proposons unmodèle de croissance de déchirures appliqué aux écorces. Après

uneétudedecasquinous apermisdecaractériserlephénomèneàreprésenter,nousutilisonsun

modèledematériausimpledontlespropriétésphysiquesenrupturesontconnues,poursimulerle

comportementcomplexed'uneécorce.Lamatièreestainsireprésentéeparunensembled'éléments

parallèlescapablesdesefractureretdelaisserapparaîtrelesubstrat.Lacroissanceestautomatique

unefoislesparamètressaisisparl'utilisateur,maispeutaussiêtreinuencéeenincisantlasurface

encoursdesimulation.Lesdéchiruresobtenuessontcomparablesàcellesobservéessurdesécorces

réelles.Ilestégalementpossibled'en obtenirdiérentes variétés.

Mots-clés :fractures,déchirures,écorce,croissance,scènesnaturelles

1 Introduction

Lorsquel'ondésirereprésenterdesscènesnaturellesensynthèsed'images,ilfautfairefaceàdeux

dicultés majeures. Non seulement leur taille,en terme de représentationgéométrique,dépasse

très largement les capacités des ordinateurs d'aujourd'hui, mais de plus il est long et dicile,

pourunartiste, delesmodéliserdèlementtout enconservantune bonnecomplexité apparente.

D'autantplus que les aspects des surfaces naturelles résultent de leur évolution dans le temps,

et sont fortement inuencés par l'environnement. S'il est donc essentiel de pouvoir réduire la

complexitégéométriquedesscènesnaturelles, ilfautégalementfournirauxartistesdesoutilsqui

prennentenchargeunepartiedelaréalisation,notammentauniveaudesdétails.

Danscetteoptique,uncertainnombred'étudessesontattachéesàproduiredesmodèlesdecrois-

sance d'arbres très réalistes. C'est ce que permet parexemple le logiciel AMAP [dREF +

88] du

Cirad [Cir, Bio]. De tels algorithmes considèrent généralement que la limite entre la géométrie

et ledétailsesitueauniveaudel'écorce.Celle-ciest doncreprésentéegrâceàune texture,c'est

à dire une image appliquée sur le tronc. Néanmoins, ces outils se restreignent pour le moment

auplacagedelaphotographied'unéchantillonréel d'écorce.Orlesalgorithmesdesimulationde

croissancetiennentcompted'ungrandnombredeparamètrescommel'hydrométrieetl'ensoleille-

ment[SSBD01],ilest doncimportantde nepasbriserleréalismeainsi obtenuparunemauvaise

représentationdesdétailsdel'habillage,notammentdanslecaslepointdevueestproche.De

plus, disposer d'un véritable modèle de croissance d'écorcepermettrait de visualiserl'évolution

de celle-ci au cours du vieillissement de l'arbre. L'écorce générée serait ainsi inuencée par les

mêmesconditionsextérieuresquel'arbrequilaporte,etluicorrespondraitparfaitement.Ilserait

égalementpossibled'obtenirfacilementunegrandevariétéd'individusauseind'unemêmeespèce.

Notre but est d'obtenir unmodèle de croissanced'écorce, capabled'en créer une représentation

visuelle, voire géométrique. De plus, nous nous attacherons à orir un bon contrôle à l'artiste

surl'aspectnaldurésultat,ce quiimpliquedepouvoirinuencerinteractivementlacroissance.

Commenousleverrons parlasuite,lacomplexitéet laméconnaissancedespropriétésphysiques

précises d'une écorce, mais également l'objectif de maintenir une interactivité entre l'artiste et

l'outil,exclulerecoursàdesrésolutionsnumériquesdemodèlesphysiquesnstelsqueleséléments

nis.Ceux-cisonteneet gourmandsen tempsdecalcul et plusdestinésàobtenirdesrésultats

quantitatifsquequalitatifs.

Parmi l'innie variété d'écorces que l'on peut observer dans la nature, nous nous sommes plus

particulièrementintéressésauxécorcesprésentantdelargesdéchirures.Eneet,cephénomèneest

trèsprésentdanslanatureet assezpeuétudiéjusqu'àaujourd'hui.Lagure1présentequelques

écorces de ce type. Notre approche est à la fois basée sur une étude de cas, qui nous a permis

iMAGISestunprojetcommunCNRS/INRIA/UJF/INPG.

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matériaux.Nousproposonsunsimulateurdefracturationd'écorcesencoursdecroissancedontle

coûtdecalculréduitautoriseuneinteractivitéavecl'utilisateur.Lerésultatobtenupeut-êtremis

sousformetexturellevoiresousformegéométriqueand'obteniruneécorceenrelief.

Cetarticleeststructurécommesuit:nousferonstoutd'abordunrapidetourd'horizondestravaux

en synthèse d'images qui traitent de sujets proches puis en 2.2 nous aborderons les principes

physiques à la base de la rupture des matériaux. Enn, nous présenterons en 3 notre modèle

de croissance et les résultats obtenus. Un dernier chapitre mettra en évidence les principales

limitationsdecepremiermodèleetlesvoiesderecherchefutures.

Fig.1Diérentes espècesprésentantdesdéchirures[Vau93 ].

2 Travaux antérieurs

2.1 Synthèse d'images

Nous nous intéressons essentiellement àl'habillage des arbres. Dans ce domaine, il est possible

de distinguerdeux grandes catégories:l'habillagestatique, basé sur des textureséventuellement

procédurales,et l'habillageparsimulation.

Danslecasdel'habillagedutroncparunetexture,ladicultémajeureconcernelaparamétrisation

dutroncdel'arbre.Celle-cidénitdequellemanièrelatexturevaêtreappliquéesurlasurface.Or

lesembranchements,maisaussilesirrégularitésdanslediamètreet lacourburedutroncrendent

dicile ladénition d'uneparamétrisationsatisfaisante.Bloomental [Blo85], pourconstruire les

embranchements,utilisedescourbessplinessurlesquelles estconstruiteuneparamétrisationqui,

si elleprovoque desdistortions, n'introduit pasde discontinuité dans l'apparence del'écorce. J.

Hart et B. Baker[HB] proposentde créerune paramétrisationdutronc enreprésentantcelui-ci

parunmélange de cônes implicites. Dans leurarticle, K.Maritaud et al.[MDG00] utilisent des

masques de mélange pour appliquer une image d'écorce réelle sur le tronc, sans discontinuités.

Enn, danslelongmétraged'animation Abugs Life,lesstudios Pixar[Stu99]ont utilisépour

lesgrosplanssurl'arbredeuxparamétrisationsdiérentesdutronc.Celles-cisontmélangéesentre

elles,cequi permetde neconserverlespropriétésintéressantesdel'unequesur leszoneselle

secomportemieuxquelaseconde.

Parmilestravauxorientés verslacroissance d'écorces,P. Federlet P. Prusimkiewicz[PP96]ont

proposéuneméthodedecréationdetexturescraqueléesbaséesurunréseaumasseressortattaché

autronc.Lesressortspeuventsedéformersanscontrainteendessousd'unseuild'élongation.Au

dessusdeceseuil,uneprobabilitéderupturedéterminesileressortdoitsebriserounon.K.Hirota

etal. [HKK98] ontétenduleursprécédentstravauxconcernantlesssures[HTK98] àunmodèle

decroissanced'écorce.Celle-ciest représentéeparunréseaumasses-ressortsàplusieurscouches.

Ces deux approches permettent de simuler les fractures de petites échelles, mais pas de larges

ouvertures. D'autrepart,ilest nécessaired'avoirungrandnombrederessortsand'obtenir des

résultatsintéressants.Anoterque[HKK98]proposeuneméthodepourtraiterlesembranchements.

D'autrestravaux eectués en synthèse d'image dans lecadre de lasimulation dela rupture des

matériaux ont un rapport direct avec notre sujet. L'ensemble de ces méthodes se concentrent

sur le fait de briserdes objets déformables ou solides. Ceci ne concerne qu'une partie de notre

problème,danslamesurenousdésironssimulerlarupturedelacroûtesupercielled'unarbre,

puis représenter les phénomènes qui interviennent lors de l'élargissement des ouvertures ainsi

crées. Ces travaux sont néanmoins d'intérêt pour ce qui concerne la simulation de l'apparition

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visco-élastiques. Les fractures sont représentés par desdiscontinuités dans lemodèle. Norton et

al.[NTB +

91]ontproposéunmodèlepermettantdebriserdesobjetstridimensionnels.Lesobjets

sont découpés en cubesreliés entre eux par des ressorts. Cetteméthode induit unfort aliasing

dans les fractures et nécessite donc de découperles objets en de nombreux petits éléments. En

1999, O'Brien et al. [OH99] ontutilisé leséléments nispour déterminer lespoints d'initiation

desfractures et leur direction de propagation.Si laméthode présente desrésultats visuellement

excellents, elle soure d'un temps de calcul très élevé à la fois à la nécessité de remailler

l'objet lors des fractures, mais aussi aux méthodes de résolution employées qui nécessitent un

pasdetempsn.DansleurarticleSmith,WitkinetBara[SWB00]proposentunetechniquede

fracturebaséesurdescontraintesdedistance.Cecipermetdereprésenterl'objetcommeunsolide

et donc d'éviter lesproblèmes dûsaux méthodes d'intégration. Néanmoins, il est nécessaire de

tétrahédriserl'objetetlesfracturessuiventlesarêtesdumaillage.Enn,Mulleretal.[MMDJ01]

ontprésentéunetechniquepermettantdebriserdesobjetsentempsréel.Leurapprocheestbasée

surdesélémentsnisdontlarésolutionn'intervientquelorsdesimpactsandecréerlesfractures.

Lerestedutemps lesobjetssontconsidéréscommesolides.Lesfracturesdevantsuivrelesplans

destétrahèdres,lesformesobtenuessontassezgrossièresetperdentenréalisme.

2.2 Eléments de physique

Une rupture apparaît dans un matériau lorsque les contraintes internes dépassent un seuil de

résistance.Lelienentreatomesestalorsbriséetlaruptures'initie.Celle-cisepropagetantquele

systèmen'estpasrevenudansunétaténergétiquestable,àl'équilibre.Lesfracturessepropagent

orthogonalement à la direction d'eort maximal. Les imperfections du matériau ont une forte

inuencesursoncomportementenrupture.Ilfautdistinguerdeuxmodesderupture:

rupture fragile:cetypederupturenécessitepeud'énergieet sepropagedoncrapidement

danslematériau.Ellerésulte généralementenunebrisurerapidedel'objet.

rupture ductile:laruptureductilesedistinguedelarupturefragileparlaprésenced'une

zonededéformationplastiqueauxpointsdepropagation.L'énergieestdissipéeendéforma-

tionplastiqueetlafractureestdoncmoinsbrutale.

Ilexisteunlienentrelesrupturesfragilesetductiles.Eneet,unobjetquiprésentehabituellement

desfracturesductilespeutnéanmoinsformerdesfracturesfragileslorsqu'ilestsoumisàdeseorts

brefsouintenses.Larupturefragileestmodéliséeparlamécaniquedesfracturesélastiques[Bro91,

And95,TF88].

Ilexistedeuxapprochesdistinctesauproblèmedelarupturedesmatériauxélastiques.L'approche

d'Inglis [Ing13], basée sur leseorts,permet d'évaluerl'intensité des contraintes aux extrémités

d'unefracture.L'eortdépenddirectementdurapportentrelalongueuretlalargeur.L'approche

deGrith[Gri20]dénitlaconditionlimitedefracturecommel'instantl'agrandissementdela

ssurealieusousdesconditionsd'équilibre,sanschangementbrutaldel'énergietotaledusystème.

Ainsi,pourqu'unessure dansune plaquesoumise àune contrainte s'agrandisse,il doityavoir

assezd'énergie potentielleemmagasinéepourcompenserlacréationdesnouvellessurfaces.

3 Modélisation d'écorces

Danscettesection,nousdécrivonsnotremodèle"fondamental"degénérationd'écorces.L'habillage

visuelferal'objetdelasection4.Uneécorceestunmatériauextrêmementcomplexe(cf. [Vau93,

MS]). Ilpeut-êtrebreux,présenter une multitude de couches plusoumoins liéesentre elles,et

sespropriétésmécaniquespeuventgrandementvarierle longdutroncde l'arbre.Ilnous adonc

semblévain devouloirmodéliserdelèmentsa structure. Nous avonsdonc préféréuneapproche

phénoménologique: à partir d'observations d'écorces, nous avons extrait un certain nombre de

structures et comportements.Parlasuite, nousallonssimuler unmatériau ayantdes propriétés

mécaniquessimplesmaisdontlecomportementglobalcorrespondraànosobservations.

présencedelargesdéchiruresdeformessimilairesrésultantdelacroissancedel'arbre;

conservationdelasurfaced'origine;

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fracturation de lacroûte à diérentes échelles (refractureà l'intérieur des déchirures déja

ouvertes);

diérentsmodesd'ouverture(manière dontlamatièresecomportedansladéchirure).

3.1 Hypothèses

Andefaciliterlamodélisation,nousavonsformuléleshypothèsessuivantes:

la croûte simulée subit une déformation dûe à une croissance des couches de matière in-

férieures. Mécaniquement, elle n'a pas d'inuence rétroactive sur celles-ci, par contre son

comportementpropredéterminesonaspect visuel.Dans lecasdesarbres, commeexpliqué

dans[Vau93],lestissusencroissancesontsituésenprofondeur sousl'écorce.

lephénomènededéchirureestsupposéquasi-statique:àchaqueinstantsimulélesystèmeest

àl'équilibre.Cettehypothèseest conrméeparl'observation:sil'ondécoupeunéchantillon

d'écorce,ellerestedanssonétatinitial.

lematériauestglobalementplastique,maisauncomportementinstantanéélastiqueàla

petiteéchelledetempsdesélongations(cf.relationsfracturefragile/ductileensection 2.2).

Lemécanismederuptureestdoncceluidesfracturesélastiques.

laplaquedematièresimuléeestsoumiseàunesuccessiondepetitesélongationsinstantanées.

lacroissances'eectue dansunedirectionprivilégiéxée.Eneet,letroncd'unarbresubit

une croissanceuniquementradiale.

Pourobtenirdesperformancesentempsdecalculquiautorisentl'interactivité,maisaussiàcause

de la complexité des phénomènes mis en jeu, la simulationpar élémentsnis à été écartée. En

eet,ce typed'approcheest pertinentlorsque l'on possèdeun modèleprécisdécrivantle phéno-

mène, comme c'est le cas des ruptures fragiles de matériaux homogènes simulées dans [OH99].

En revanche, ellen'estpas indiquée lorsque lephénomène dépend de nombreuxparamètresmal

connus et délicats àmettre en évidence. D'autrepart,comme l'objectif est lasynthèse d'image,

l'on s'attache àcréerun modèle qui, tout en étant soutenu pardes bases physiques précises, se

veutvisuellement convainquant et facileà contrôler. Il ne s'agit pas d'obtenir des informations

quantitativessurlespropriétésd'unmatériau, maisbiendesimulerqualitativementsoncompor-

tement.

3.2 Modélisation des déchirures

Notremodèledecomportementdistinguetroisphénomènes:

l'initiationdesdéchirures,c'est àdirelafracturedelacroûte.

lapropagationdesdéchirures.

l'ouverturedesdéchirures.

Lebutestdecontrôlercestroisphénomènessoitenutilisantdesrésultatsphysiques,soitencréant

desloisdecomportementphénoménologiquesàpartird'observations.Lagure2réunitlesynopsis

denotremodélisation duphénomène.

Elongationrelative

Perturbationaléatoire

Cartedefaiblesses

Perturbationaléatoire Perturbationaléatoire

Inglisa/b Ligneeortmax

Perturbationaléatoire Direction

Seuil

Ouverture

Systèmeàl'équilibre

Courberigidité

Courbureglobale Lieu

Seuil

Fracture Propagation

Déchirure

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Commel'illustrelagure3,nousavonsreprésentélamatièreparunesériedebandelettesparallèles

àladirection d'élongationet capablesde sefracturer.Lorsde lafracturation,desélémentsplus

souplesquelacroûtesontintroduitsentreleslèvresdelafracture.Ceux-cipermettentdesimuler

lecomportementenouverturedesdéchirures.

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bandelettedematièrecorrespondante

ladéchiruemodielocalementlarigiditédelasurface

moded'ouverturecentral

croûte croûte

déchirure lamellecréeeparl'entrelacementdesdéchirures

déchirures

évoluantsur

labandelette

unebandelettedynamique

directiond'élongation

Fig.3A gauche:étude d'une déchirure, àdroite: notremodélisationen bandelettes.

D'aprèsleshypothèsesfaitesprécédemment,lesbandelettesdoiventavoiruncomportementgloba-

lementplastique,maisleurréponseàune élongationsusammentrapideest purementélastique.

Uneélongationsusammentrapideestuneélongationdontl'échelledetempsesttrèsinférieureà

l'échelledeplasticitédumatériau. Ladirectiond'élongationestxeetparallèleauxbandelettes.

Chaquebandeletteestconstituéed'unechaîned'élémentsquipeuventêtresoitdelacroûte(surface

présente àl'origine), soit l'intérieur d'une déchirure (surface qui apparaît). Même si le compor-

tement global desélémentsest plastique, c'est leur comportementélastique instantané qui nous

intéressepour lafacturation, c'est pourquoinous lesappellerons éléments élastiques. Les déchi-

rures sont donc représentées par des éléments insérés sur les bandelettes de matière lors d'une

fracturedelacroûte,ouunepropagationd'unedéchirurevoisine.Leurélargissementest contrôlé

enmodiantlaraideurdesélémentsélastiquesquilescomposent.Lagure3montrel'étatd'une

plaquedematièreencours desimulation.

Notesur les raideursdes élémentsélastiques

K

2

= l

0 K

l

2 K1=

l

0 K

l

1

l

0

l1

l2 K

Fig. 4 Raideur des élé-

mentsélastiques.

Selon la loi de Hooke, un élément élastique linéaire 1D de raideur

K,subissantuneélongationeproduit uneortF =Ke.Néanmoins

il faut bien distinguer raideur du matériau et raideur de l'élément.

En eet, un élément de longueur à vide l

0

constitué d'unematière

de raideurR présente une raideurpropreK = R

l0

. Ceci est très im-

portantcarlorsqu'un élémentdecroûteserompt,il doitêtrescindé

endeuxélémentséquivalents.Leurraideurdoitdoncêtreajustéeen

conséquence(cf.gure4).Lesélémentsdedéchirure, eux,n'ontpas

lecomportementd'unematièreélastiquedanslesensleurrigidité

nesuitpascetteloi(cf.section3.3,paragrapheOuverture).

Lephénomènesimuléétantsupposéquasi-statique,lesélémentsélas-

tiques d'une bandelette doivent être à l'équilibre. A chaque pasde

temps,lesystème d'équationsforméparlesélémentsdechaquebandelettedoitdoncêtrerésolu.

Larésolution s'eectueavec laméthodedugradientbi-conjugué, proposéeparlalibrairieITL 1

.

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