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EVALUATION DU DEPISTAGE SEROLOGIQUE DU VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE CHEZ LES DONNEURS DE SANG DANS LES POSTES DE TRANSFUSION SANGUINE DE COME, GOHOMEY ET KLOUEKAMEY

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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REPUBLIQUE DU BENIN

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE (MESRS)

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC) DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER PROFESSINNEL EN GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE

EVALUATION DU DEPISTAGE SEROLOGIQUE DU VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE CHEZ LES DONNEURS DE SANG DANS LES POSTES DE TRANSFUSION SANGUINE DE COME, GOHOMEY ET KLOUEKAMEY

PRESENTE PAR :

Antoine Toudonou SATOWAKOU

Année académique 2011-2012 3è promotion

Prof Honoré BANKOLE

Maître de conférences des universités du CAMES : Président Dr Ludovic Yaovi ANANI

Professeur Agrégé d’Hématologie Biologique à la Faculté des Sciences de la Santé (UAC) Directeur Général de l’Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine : Maître de mémoire Dr Edgard LAFIA

Médecin – Biologiste, Assistant Technique au projet AIMS : Co-maître de mémoire DR Julien SEGBO

Maître assistant des universités du CAMES : Membre

Devant le jury composé de :

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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

DEPARTEMENT DE GENIE DE BIOLOGIE HUMAINE (GBH)

Directeur : Professeur Félicien AVLESSI

Directeur Adjoint : Professeur Clément BONOU

Chef Département : Docteur Julien SEGBO

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DEDICACE

A mes parents

Pour tous vos sacrifices afin de m’assurer un avenir meilleur. Que ce travail soit pour vous un réconfort.

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iv

REMERCIEMENTS

Ce travail est l’œuvre de certaines personnes émérites qui ont consenti des efforts pour nous voir réussir. J’exprime ici ma profonde gratitude :

Au Docteur MAGNIDET Grégoire, pour m’avoir facilité le contact avec les PTS.

A Monsieur Gérardo K. AGBAKA, pour son soutien lors de la phase de collette des échantillons pour la réalisation de ce travail. Que Dieu vous comble de toute sa bonté.

 A tout le personnel des laboratoires des PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey en particulier Messieurs HOUNKONNOU Bonaventure, KEKAYE André et MEDEZO S. Pamphile S. pour m’avoir accompagné dans la phase de collette des échantillons.

 A tous mes frères en particulier Emmanuel, pour leur soutien quotidien.

 A ma chère Félicia TEVOEDJRE, pour son soutien spirituel.

 Au corps professoral du département du Génie de Biologie Humaine pour la qualité de l’enseignement et la formation qu’ils m’ont donnés.

 A tout le personnel du laboratoire du CDTS ATL/LIT; je vous remercie pour votre soutien durant tout le temps que j’ai passé avec vous.

 A tous mes camarades d’amphi pour cette convivialité tout au long de notre formation.

 A tous ceux dont les noms ne se trouvent pas sur cette page, mais qui, de près ou de loin ont contribué à la réalisation de ce travail.

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v

HOMMAGES

A mon maître et Directeur de mémoire, Professeur Agrégé ANANI Ludovic Yaovi

Veuillez trouver ici l’expression de ma respectueuse considération et ma profonde admiration pour toutes vos qualités scientifiques et humaines.

A mon maître et encadreur de mémoire, Docteur Edgard LAFIA

Vous avez bien voulu me confier ce travail riche d’intérêt et me guider à chaque étape de sa réalisation. Vous m’avez toujours réservé le meilleur accueil, malgré vos obligations professionnelles.

Je saisis cette occasion pour vous exprimer ma profonde gratitude tout en vous témoignant mon respect.

Aux honorables membres du jury

Pour avoir accepté de siéger dans ce jury et de juger ce mémoire à sa juste valeur. Mes hommages à vous.

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vi

RESUME

Au Bénin, la politique de qualification biologique des poches de sang collectées auprès des donneurs est en faveur d’un dépistage groupé effectué dans les CDTS où existent des chaines ELISA et des automates. En attendant la généralisation de cette politique, le dépistage des marqueurs sérologiques se fait encore dans plusieurs PTS par tests rapides, en particulier au niveau des PTS enclavés ou assez distants des CDTS.

Notre travail avait pour objectif d’évaluer le dépistage sérologique du VIH chez les donneurs de sang dans les PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey.

Nous avons recueilli au niveau de ces trois sites, 178 sérums de donneurs de sang prélevés au cours de la période de notre étude. Les résultats des tests rapides effectués par les PTS sur ces échantillons ont été contrôlés avec deux tests ELISA dont l’un a été effectué par une méthode automatisée.

Au terme de cette étude, il ressort que le réactif DETERMINE utilisé dans l’ensemble des trois PTS a donné une fausse séronégativité de 0.6% avec une spécificité de 100% et une valeur prédictive négative de 99.4% ce qui dénote sa trop faible performance en particulier pour les centres de transfusion sanguine.

De tout ce qui précède, nous pouvons conclure que la politique de l’ANTS, relative à la qualification centralisée des poches de sang dans les CDTS, est la meilleure des solutions que l’on pourrait préconiser en vue de renforcer la sécurité transfusionnelle au Bénin.

Mots Clés : Qualification biologique, évaluation, test rapide, ELISA.

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vii

ABSTRAT

In Benin, the policy of biological qualification of blood units collected from donors is pooled for a screening done in CDTS where ELISA channels and controllers exist. Pending the generalization of this policy, screening serological markers is still in PTS by several rapid tests, especially at PTS landlocked quite distant from CDTS.

Our work aimed to evaluate the serological screening of HIV in blood donors in the PTS Comé, Gohomey and Klouekamey.

We collected at these three sites, 178 sera from blood donors collected during the period of our study. The results of the rapid tests made by PTS on these samples were tested with two ELISA tests, one of which was performed by an automated method.

At the end of this study, it appears that the reagent used in DETERMINED all three PTS gave a false HIV negative 0.6 % with a specificity of 100% and a negative predictive value of 99.4 %, which denotes its weak performance especially for blood transfusion centers.

From the foregoing, we conclude that the policy of ANTS, on the centralized qualification blood bags in CDTS is the best solution that we could recommend to enhance blood safety in Benin

Keywords: biological qualification, evaluation, rapid test, ELISA.

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viii

SOMMAIRE

INTRODUCTION ... 1

Chapitre 1 : GENERALITES SUR LE VIH ... 5

Chapitre 2 : CADRE, MATERIEL ET METHODES ... 17

Chapitre 3: RESULTATS ... 26

Chapitre 4 : DISCUSSION ... 33

CONCLUSION ET PERSPECTIVES ... 37

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ... 40

ICONOGRAPHIE ... 46

ANNEXES ... 47

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SIGLES ET ABBREVIATIONS

ADN Acide désoxyribonucléique ARN Acide ribonucléique

ANTS Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine CDTS Centre Départemental de Transfusion Sanguine ELISA Enzyme linked immunosorbent assay

EPAC Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi

FP Faux Positifs

FN Faux Négatifs

GBH Génie de Biologie Humaine GP Glycoprotéine

OMS Organisation Mondiale de la Santé ONU Organisation des Nations Unies PCR Polymerase-Chain-Reaction PTS Poste de Transfusion Sanguine RT Reverse Transcriptase

SIDA Syndrome de l’Immunodéficience Acquise

Se Sensibilité

Sp Spécificité

TDR Test de Diagnostic Rapide TIE Test immuno-enzymatique

VIH Virus de l’Immunodéficience Humaine VP Vrais Positifs

VPN Valeur prédictive négative VPP Valeur prédictive positive VN Vrais Négatifs

WB Western Blot

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x

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Tableau des contingences utilisé pour calculer les

performances des tests. ... 24

Tableau II : Répartition des donneurs par PTS ... 27

Tableau III : Répartition des donneurs en fonction du sexe ... 28

Tableau IV : Répartition des donneurs en fonction de l’âge ... 28

Tableau V : Numéros de lots et dates de péremption des coffrets de Determine utilisés par les PTS. ... 29

Tableau VI : Numéros de lots et dates de péremption des coffrets ELISA. ... 29

Tableau VII : Résultats du réactif DETERMINE ... 30

Tableau VIII : Résultats du réactif GENSCREEN ... 30

Tableau IX : Tableau des contingences des résultats du test rapide et de la méthode de référence ... 31

LISTE DES FIGURES Figure 1 : Schéma de la structure du VIH ... 7

Figure 2 : Mécanisme d’expression des protéines du VIH ... 8

Figure 3 : Les principales étapes de la réplication du VIH ... 10

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xi

DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS

Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH) : Virus appartenant à la famille des rétrovirus, et au genre des lentivirus. Il s’attaque au système immunitaire et est responsable du SIDA.

Syndrome de l’Immunodéficience Acquise (SIDA) : C’est un ensemble de signes cliniques et biologiques qui manifestent l’existence d’un déficit immunitaire. C’est le stade ultime de l’infection par le VIH.

Algorithme de dépistage du VIH: séquence suivant laquelle les tests doivent être réalisés, selon les situations, pour dépister les anticorps dirigés contre le VIH.

Évaluation d’un réactif: Processus visant à déterminer les performances d’un réactif.

Sensibilité : Probabilité d’une identification par un test biologique des personnes susceptibles de porter l’agent infectieux recherché.

Spécificité : Probabilité d’une identification correcte par un test biologique des personnes ne portant pas réellement l’agent infectieux recherché.

Valeur prédictive Positive : Probabilité pour qu’un sujet dépisté positif par un test biologique soit réellement porteur de l’agent infectieux recherché.

Valeur prédictive négative : Probabilité pour que le sujet trouvé négatif par un test biologique ne soit pas infecté par l’agent biologique recherché.

Prévalence : Pourcentage de sujets présentant le caractère recherché dans une population donnée à un moment déterminé.

(12)

INTRODUCTION

(13)

L’Afrique subsaharienne est la partie du monde la plus touchée par l’épidémie du virus de l’immunodéficience acquise (VIH). En 2011, sur les 34,2 millions de personnes infectées par le virus à travers le monde, 23,5 millions vivaient en Afrique [26, 32]. Ces données statistiques font de cette affection un problème majeur de santé publique. Face à cette pandémie, des dispositions sont prises à divers niveaux pour freiner les conséquences dramatiques engendrées par cette affection.

Le SIDA au sein d’une société n’est pas le problème d’un seul secteur d’activités, mais il est lié à tous les aspects de l’activité humaine, aux conditions de vie, au contexte économique et social, aux normes sociétales et culturelles, aux modèles et système de valeurs.

La transfusion sanguine est entre autres un facteur de risque d’infection au VIH. De ce fait, la recherche des anticorps anti-VIH chez les donneurs bénévoles de sang revêt une importance capitale pour la sécurité transfusionnelle. Au Bénin, elle se fait à tous les niveaux de la pyramide sanitaire à savoir au laboratoire de l’ANTS, dans les Centres Départementaux de Transfusion Sanguine (CDTS) et dans la plupart des Postes de Transfusion Sanguine (PTS). La qualification des poches est en effet centralisée par les CDTS pour les PTS qui sont proches. Il s’agit là d’une mise en œuvre progressive de la politique de l’ANTS qui vise à assurer une qualité maximale aux produits sanguins livrés aux services de soins.

(14)

La performance des méthodes et la qualité des réactifs étant en perpétuelle amélioration, il est souhaitable d’évaluer la fiabilité des différents tests effectués, surtout que l’erreur humaine est également responsable d’une bonne proportion de causes d’erreur.

Ainsi nous nous sommes posé la question de savoir si les tests de diagnostic sérologique utilisés dans les PTS permettent de déceler efficacement les anticorps anti VIH ; d’où le choix de notre thème de recherche qui porte sur l’évaluation du dépistage sérologique du Virus de l’Immunodéficience Humaine chez les donneurs de sang dans les Postes de Transfusion Sanguine de Comé, Gohomey et Klouekamey situés dans les départements du Mono/Couffo.

OBJECTIFS

Objectif Général

Cette étude s’est proposé de renforcer la sécurité transfusionnelle au Bénin.

Objectifs Spécifiques

Plus spécifiquement, il s’est agi de :

- Recenser les tests utilisés pour le dépistage de l’infection à VIH chez les donneurs de sang des PTS ciblés

- Déterminer les taux de l’infection à VIH chez les donneurs de sang des PTS par test rapide et par méthode ELISA

- Déterminer le risque d’erreur éventuel du dépistage de l’infection à VIH chez les donneurs de sang des PTS par les tests rapides.

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HYPOTHESE DE RECHERCHE

L’hypothèse est la suivante: « les différences entre le dépistage de l’infection à VIH par tests rapides chez les donneurs de sang aux PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey et le dépistage par méthode ELISA ne sont pas statistiquement significatives ».

(16)

Chapitre 1 : GENERALITES SUR LE VIH

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1.1- SITUATION EPIDEMIOLOGIQUE MONDIALE

1.1.1- Aperçu mondial de l’épidémie de l’infection à VIH [26, 32]

Le nombre de personnes vivant avec le VIH n’a jamais été aussi important, principalement en raison d’un meilleur accès aux traitements.

A la fin de l’année 2011, 34.2 millions de personnes vivaient avec le VIH dans le monde avec 2.5 millions de nouveaux cas, soit une baisse de 20% comparativement à dix ans auparavant.

Environ 1.7 millions de personnes sont décédées de causes liées au SIDA en 2011, soit une baisse de 24% depuis le pic de 2005.

Le nombre de personnes nouvellement infectées par le VIH continue de baisser, dans certains pays plus rapidement que dans d’autres. L’incidence du VIH a chuté dans 33 pays, dont 22 pays d’Afrique subsaharienne, la région la plus touchée par l’épidémie.

En 2011, 23.5 millions de personnes, dont 3.1 millions d’enfants, vivaient avec le VIH. Elle compte plus de 80% des personnes vivant avec le VIH et la tuberculose dans le monde et 68% des nouvelles infections.

1.1.2- Situation au Bénin [29]

« En 25 ans d’existence de la maladie, le taux de prévalence de l’infection par le VIH s’est stabilisé au sein de la population générale autour de 1,2%. Les décès liés au SIDA sont passés de 8100 cas en 2003 à 1472 cas en 2010 » (KINDE GAZARD, 25è Journée Mondiale du SIDA, Cotonou). La séroprévalence du virus de l’immunodéficience humaine chez les donneurs de sang du Service National de Transfusion Sanguine à Cotonou est autour de 1% [1]

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1.2- RAPPELS SUR LA PHYSIOPATHOLOGIE ET LES MANIFESTATIONS CLINIQUES DE L’INFECTION A VIH 1.2.1- Description du VIH

Le VIH appartient à la famille des retroviridae, virus à ARN équipé d’une enzyme structurale appelée transcriptase inverse ou reverse transcriptase (RT). Il est classé dans le genre des lentivirus qui a pour caractéristique d’entraîner des infections virales lentes toujours mortelles [8, 9, 10, 13].

1.2.2- Structure du VIH

La figure ci-après présente la structure du VIH

Figure 1 : Schéma de la structure du VIH

Source : http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/SIDA/2struct.htm#

La membrane délimitant le virion est constituée d’une bicouche lipidique. On y retrouve deux protéines essentielles au cycle de réplication :

- la glycoprotéine gp120, protéine membranaire, elle permet la fixation du virus aux récepteurs des cellules infectées.

- la glycoprotéine gp41, protéine transmembranaire traversant la membrane du virion. Elle intervient dans la fusion des membranes du virus et du lymphocyte T CD4.

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Le virus possède deux capsides : - Une capside extérieure « matrice ».

- Une capside intérieure « capside » permet de protéger le matériel génétique du virus.

Le génome est composé d’un ARN simple brin, présent en double exemplaire représenté au centre de la figure 1 (marron). Cet ARN est retranscrit en ADN dans le cytoplasme de la cellule hôte par l’action d’une enzyme : la transcriptase inverse. C’est à partir de cet ADN, intégré dans le génome de l’hôte que sont exprimées les différentes protéines virales.

1.2.3- Structure du génome viral [8, 9, 11]

Le génome du virus du SIDA se compose d'un ARN simple brin de 9181 nucléotides.

Il comporte trois gènes principaux (Gag, Pol, et Env), ainsi que quelques gènes de régulation, de petite taille. Il comporte de plus des séquences spécifiques, situées à ses extrémités.

Figure 2 : Mécanisme d’expression des protéines du VIH Source : http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/SIDA/2struct.htm#

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Le génome comporte donc :

- 3 gènes principaux: Gag, Pol et Env

- des gènes de régulation: vif, vpr, tat, rev, vpu 1.2.4- Cycle de réplication du VIH

Mécanisme d’entrée du virus dans les cellules.

Le virus du SIDA utilise pour entrer dans les cellules hôtes les protéines de sa membrane et celles de la cellule hôte. La protéine virale gp 120 du virus possède en effet un domaine de liaison à la protéine CD4 de la cellule hôte (lymphocyte T CD4 essentiellement). Cette fixation de gp120 à CD4 conditionne l'ensemble des étapes suivantes permettant la pénétration de la nucléocapside virale dans le lymphocyte.

La fixation de la gp120 à la protéine CD4 permet de démasquer une autre protéine transmembranaire virale, la gp41. Celle-ci s'insère alors dans la membrane du lymphocyte, permettant la fusion des deux membranes, et ainsi l'entrée du matériel viral dans la cellule.

D’autres cellules peuvent être infectées comme les monocytes, les cellules dendritiques, les cellules de Langerhans, les cellules microgliales dans le cerveau.

(21)

La réplication virale

Les étapes de la réplication [10,11]

La pénétration du matériel viral dans la cellule hôte est suivie de la décapsidation qui permet la libération de l’ARN viral dans le cytoplasme cellulaire.

Grâce à la transcriptase inverse virale, l'ARN viral est rétrotranscrit en ADN double brin. Cet ADN pénètre dans le noyau, et il va y avoir son intégration (4) au génome du lymphocyte. Il est ensuite transcrit en ARN.

Après avoir été transcrits par l'ARN polymérase de la cellule, les ARN messagers viraux sont traduits en trois précurseurs protéiques. Ces précurseurs sont clivés par des protéases, pour donner les différentes protéines du virus, c’est l’étape de traduction (5).

Les protéines virales et l'ARN viral sont assemblées (assemblage (6)) pour reformer des virus (sans membrane). Les protéines virales membranaires sont intégrées à la membrane du lymphocyte.

Le virus bourgeonne ensuite (7), emportant un fragment de la membrane du lymphocyte.

Figure 3 :Les principales étapes de la réplication du VIH Source : http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/SIDA

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Il va y avoir alors, une libération (8) des nouveaux virus dans le milieu extérieur. Ils peuvent infecter de nouveaux lymphocytes T4.

La réplication constante du VIH est considérée comme responsable de la disparition progressive des lymphocytes T CD4 par des mécanismes directs (destruction des cellules infectées) et indirects. Les lymphocytes T CD4 progressivement détruits sont d’abord rapidement renouvelés, jusqu’à ce que l’altération des organes lymphoïdes centraux ne permette plus leur régénération.

1.2.5- Une particularité du VIH : sa grande variabilité [6, 8, 9]

Il existe deux types de VIH: le VIH-1 et le VIH-2, comportant chacun plusieurs sous-types.

La grande variabilité génétique du VIH est à l’origine des difficultés de diagnostic et de traitement des malades. Celle-ci tient au processus même de multiplication de ces virus qui sont obligés de transformer leur ARN génomique en ADN pour s’intégrer dans la cellule hôte. La transcriptase inverse fait des erreurs lors de la copie de l’ARN, et provoque les mutations. En évoluant dans l’organisme, au bout de quelques mois, les virus circulant chez une même personne peuvent ainsi être différents entre eux (2 à 3%), et différents des virus qui ont provoqué l’infection.

En vue d’une bonne prise en charge des personnes infectées, il est nécessaire de bien différencier les deux types de VIH lors du diagnostic sérologique, étant donné que ces deux virus présentent des caractéristiques virologiques et cliniques distincts, justifiant une prise en charge spécifique.

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1.3- MODES DE TRANSMISSION DU VIH [13, 21, 31]

Le virus étant présent dans les liquides biologiques de l’organisme des personnes infectées (sang, sperme, secrétions vaginales et lait maternel essentiellement), les trois principaux modes de transmission sont donc : la transmission par voie sexuelle (la plus fréquente), la transmission par voie sanguine et la transmission verticale (mère/enfant).

1.3.1 Transmission par voie sexuelle

Elle se fait par contact entre les secrétions sexuelles (ou du sang contaminé par le virus) et les muqueuses génitales, rectales ou buccales lors des rapports sexuels non protégés.

1.3.2 Transmission par voie sanguine

Ce mode de transmission du VIH s’applique à des sujets s’exposant à du sang potentiellement contaminé (personnes transfusées, toxicomanes par voie intraveineuse, accidentés)

Chez les transfusés, le risque de contamination devrait désormais être très faible si les bonnes pratiques en matière de sécurité transfusionnelle sont respectées à toutes les étapes.

Malgré toutes ces précautions en effet, il persiste un risque résiduel inévitable mais qu’il faut réduire au maximum.

1.3.3 Transmission verticale

Encore appelée « transmission de la mère à l’enfant », elle a lieu essentiellement durant le dernier trimestre de la grossesse et surtout pendant l’accouchement et par voie d’allaitement maternel.

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1.4- EVOLUTION CLINIQUE DE L’INFECTION À VIH [3 , 10]

Le début de l’infection est le plus souvent asymptomatique. Dans 10% des cas un syndrome mononucléosique survient 2 à 6 semaines après. Les principales manifestations cliniques qui témoignent d’une aggravation du déficit immunitaire sont : un amaigrissement très prononcé (supérieur à 10% du poids corporel), une asthénie sévère et prolongée, une diarrhée chronique et une fièvre au long cours, auxquelles peuvent s’ajouter entre autres des infections opportunistes ou des cancers.

1.5-DIAGNOSTIC DE L’INFECTION A VIH [4, 5, 10]

Chez les personnes infectées, l’antigénémie p24 peut précéder de plusieurs jours voire semaines l’apparition des anticorps. La séroconversion apparait en moins de 3 mois. Deux groupes d’examens servent à faire le diagnostic biologique de l’infection. Ce sont les examens indirects et les examens directs.

1.5.1- Examens indirects

Ces examens permettent de rechercher les anticorps anti VIH dans les prélèvements. Ils sont les plus couramment pratiqués, étant les plus faciles à réaliser. Après les tests de première génération dont les antigènes étaient des lysats de virus et qui occasionnaient ainsi plusieurs faux positifs, la qualité des tests s’est nettement améliorée jusqu’aux nouvelles générations qui utilisent comme antigènes des protéines recombinantes ou peptides synthétiques et dont les procédés sont mixtes pour la plupart, permettant ainsi de détecter à la fois la présence d’antigènes (p24 essentiellement) et d’anticorps dans les prélèvements. La fenêtre sérologique se trouve ainsi considérablement réduite, ce qui constitue un avantage pour la sécurité transfusionnelle.

(25)

1.5.1.1- Tests rapides

Les tests rapides sont basés sur la migration du sérum testé sur une bande de nitrocellulose sur laquelle ont été préalablement fixés des antigènes du virus. Ladite migration entraine des réactions spécifiques manifestées par des bandes colorées qui traduisent une réaction positive. Une réaction témoin est toujours prévue pour la validation ou non du test.

Les tests rapides ont connu des améliorations de principe avec l’apparition d’un test rapide capable de détecter à la fois les antigènes P24 présents éventuellement dans le sérum et les anticorps anti-VIH.

1.5.1.2- Méthodes Immunoenzymatiques ou “ELISA”

Leur principe consiste à faire réagir les anticorps spécifiques du sérum contaminé avec les antigènes du VIH fixés au fond des cupules par le fabricant. Une enzyme présente dans le milieu réactionnel révèle la réaction antigène-anticorps par l’apparition d’une coloration.

1.5.1.3- Méthodes d’immuno-blotting”

Ce sont également des réactions Ag-Ac réalisées à partir d’antigènes viraux purifiés, séparés par électrophorèse et fixés sur des supports de nitrocellulose qui servent de phase solide à la réaction.

Les bandelettes sont ensuite incubées avec des échantillons de sérum ou de plasma. Les anticorps anti-VIH éventuellement présents dans l’échantillon vont se fixer aux antigènes viraux. Les réactions antigènes-anticorps donnent alors lieu à des réactions spécifiques traduites par des bandes transversales colorées, aux différents niveaux de fixation des particules antigéniques sur la bande réactionnelle (protéines ou glycoprotéines du VIH).

(26)

Compte tenu de leur spécificité, les méthodes d’immuno-blotting sont considérées comme des méthodes de référence.

1.5.2- Examens directs

1.5.2.1- La recherche du virus

La mise en évidence du virus peut se faire par microscopie électronique. La culture est également possible sur des cellules en lignée continue. Cette recherche peut se faire à partir du sang, des ganglions, etc... Elle nécessite un laboratoire très performant, bien équipé, avec toutes les précautions d’usage prises tant vis-à-vis du personnel qui travaille sur ce matériel potentiellement dangereux, que vis-à-vis des cultures cellulaires elles-mêmes dont on connaît la grande fragilité et la sensibilité aux contaminations bactériennes ou mycosiques.

1.5.2.2- La recherche de l’ADN pro-viral ou technique de plymerase-chaine-reaction « P.C.R.)

Le test PCR est une méthode de biologie moléculaire d’amplification ciblée in vitro. Les fabricants de réactifs conçoivent de petites séquences d’acides nucléiques viraux « primers » qui servent d’amorces pour l’amplification du matériel génétique viral présent dans les prélèvements contaminés.

La PCR se fait en trois étapes qui sont successivement l’extraction de l’ADN pro-viral, l’amplification des fragments cibles de l’ADN pro-viral et la révélation de la réaction par migration sur gel d’agarose.

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1.5.3- Algorithme de diagnostic

Le diagnostic biologique de l’infection à VIH se fait par l’utilisation de 2 tests au moins de principes différents, le second n’étant réalisé que si le premier est positif. Le premier test doit être le plus sensible, le second le plus spécifique et discriminant entre les 2 virus VIH1 et VIH 2.

Le premier test ou « test de dépistage » ne peut se réaliser qu’après un conseil pré-test qui vise à obtenir un consentement éclairé du candidat au test d’une part, et partager avec lui les informations essentielles sur la maladie et les possibilités de prise en charge d’autre part. Le sujet testé ne peut être déclaré positif que si les deux tests sont positifs. En cas de discordance entre les deux résultats, il est conseillé de refaire le test après une période de 4 semaines au moins, le temps de faire évoluer la concentration d’anticorps au cas où l’individu serait en séroconversion.

Dans le cas particulier de la transfusion sanguine, seul le premier test est réalisé, celui le plus sensible [15, 16, 35]. La poche de sang est éliminée dès que ce premier test est positif. La confirmation avec un second test est inutile, l’objectif étant d’écarter le maximum de poches de sang susceptibles d’être porteuses des marqueurs du VIH, même s’il s’agit de faux positifs.

La suite de la procédure en cas de test positif chez un donneur de sang prévoit que le donneur soit invité à faire une sérologie classique de diagnostic en vue de tirer une conclusion quant à sa sérologie VIH. Le conseil pré-test est donc omis au moment de la sélection médicale des donneurs de sang, étant donné que tout donneur de sang donne son accord tacite au centre de transfusion pour tous les tests susceptibles d’écarter son sang en cas de positivité à un marqueur.

(28)

Chapitre 2 : CADRE, MATERIEL ET METHODES

(29)

2.1- Cadre d’étude

Quatre sites ont servi de cadre pour la réalisation de ce travail à savoir:

- Les PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey abrités respectivement par les laboratoires des Hôpitaux de Zone de Comé, Gohomey et le centre de santé de Klouekamey dans le Département du Mono/Couffo ;

- L’Agence Nationale pour la Transfusion Sanguine (ANTS) située à Cotonou.

L’ANTS est située provisoirement dans un immeuble situé près du carrefour de l’Etoile Rouge à Cotonou. La qualification biologique des poches de sang est réalisée dans les laboratoires du Centre Départemental de Transfusion Sanguine de l’Atlantique/Littoral (CDTS AL) situé dans l’enceinte du CNHU à Cotonou. Le CDTS AL comporte plusieurs unités de fonctionnement à savoir :

 Un poste fixe de prélèvement du sang avec des structures d’accueil et de collation ;

 Un laboratoire de sérologie, notre site d’étude ;

 Un service de distribution du sang et ses dérivés.

 Un service administratif

En dehors des prélèvements effectués au poste fixe, le CDTS AL dispose d’une équipe mobile chargée de prélever les donneurs de sang dans les unités de productions, les établissements scolaires etc.…

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2.2- Matériel

Dans le cadre de cette étude nous avons utilisé notamment le matériel ci-après désigné :

2.2.1- Matériel de collecte de données

Afin d’atteindre le premier objectif de notre étude basé sur les réactifs utilisés dans les 3 PTS inclus nous avons élaboré une fiche de collecte de données présentée (annexe1).

Elle a permis de recueillir les informations sur les réactifs utilisés durant toute l’année 2013 (donc depuis 1 an environ) ainsi que les noms des laboratoires fabricants et l’information sur l’enregistrement ou non desdits réactifs au ministère de la santé.

Cette dernière information a été utilisée pour savoir dans quelle mesure le PTS utilise les réactifs enregistrés au ministère de la santé, ainsi que l’exige la réglementation autorisant l’utilisation des réactifs dans les centres de transfusion sanguine.

2.2.2- Equipement de laboratoire

Les équipements essentiels et les principaux consommables que nous avons utilisés sont listés ci-après

- Centrifugeuse de table

- Chaine ELISA (lecteur + imprimante, laveur, incubateur) - Automate ARCHITECT

- Distillateur d’eau

- Tubes secs à usage unique

- Microtubes plastiques type « Eppendorf » - Gants à usage unique

- Micropipettes et cônes jetables

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2.2.3- Réactifs de laboratoire

 GENSCREEN ULTRA HIV Ag-Ab

 ELISA HIV Ag/Ab Combo 2.3- Méthode

2.3.1- Type d’étude

Cette étude est prospective et transversale. Elle a porté sur la qualification biologique des poches de sang prélevées chez les donneurs des PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey.

2.3.2- Population d’étude 2.3.2.1- Critères d’inclusion

Ont été inclus dans l’étude tous les donneurs reçus aux PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey pendant la période d’étude.

2.3.2.2 - Taille de l’échantillon

Nous nous sommes limité à un échantillon de 180 donneurs, correspondant à la quantité de réactif que nous avons pu acquérir.

Les sérums des donneurs ont été inclus au fur et à mesure de leur récolte jusqu’à l’obtention des 180 prélèvements.

2.3.2.3- Variables recueillies

Les variables que nous avons recueillies sont :

- Les résultats de la sérologie VIH effectuée à l’aide des tests rapides par les personnels des 3 PTS ;

- Les résultats des tests ELISA VIH effectués sur les mêmes échantillons par nous-mêmes;

- L’âge et le sexe de chacun des donneurs inclus.

(32)

2.3.3- Organisation de la collecte des données

Elle s’est déroulée au cours de notre séjour dans les sites retenus et a connu les phases ci-après :

2.3.3.1- Phase de pré-collecte

Elle a permis d’obtenir les autorisations administratives requises, d’acquérir le matériel, les réactifs et de finaliser le protocole et ses annexes.

2.3.3.2- Phase de collecte

Cette phase correspond à la période au cours de laquelle nous avons recueilli les échantillons dans les PTS au fur et à mesure des prélèvements des donneurs de sang. Nous avons ainsi recueilli un total de 180 échantillons de sang correspondant à la quantité de réactif ELISA que nous avons pu acheter.

2.3.4- Procédures biologiques 2.3.4.1. Prélèvements sanguins

Pendant la période de collecte, le sang a été recueilli dans 2 tubes portant les mêmes identifications, un pour le PTS et l’autre pour l’étude. Les tubes ont été ensuite centrifugés à 3000 tours par minute pendant 5 minutes. Les sérums destinés à l’étude ont été mis en aliquots de 1,5 à 2 mL dans des tubes Eppendorf.

2.3.4.2. Conservation et transport des spécimens

Les aliquots ont été congelés dans les congélateurs des PTS entre - 20 et -30°C jusqu’à leur acheminement vers le laboratoire de l’ANTS. Leur transport s’est effectué dans des glacières avec des accumulateurs de froid surgelés.

(33)

2.3.4.3. Manipulation des spécimens au laboratoire

Les spécimens ont été décongelés puis ramenés à la température ambiante avant d’être analysés. Les résultats du test rapide DETERMINE utilisé par les 3 PTS ont été contrôlés à l’aide du réactif GENSCREEN ULTRA HIV Ag-Ab, un test ELISA destiné au dépistage simultané de l’Ag p24 et des anticorps anti VIH-1 et VIH- 2.

Les échantillons discordants par rapport aux résultats des PTS ont été ensuite analysés avec le réactif ELISA HIV Ag/Ab Combo, un autre test ELISA utilisé quant à lui à l’aide de l’automate ARCHITECT mis au point par le laboratoire ABBOTT. Ainsi, notre méthode de référence était constituée par un ou 2 tests ELISA selon le cas, dont l’un par une méthode automatisée.

2.3.5- Principes des tests

Le réactif DETERMINE est un test immuno-chromatographique destiné à la détection qualitative des anticorps anti VIH-1 et VIH- 2. L’échantillon migre vers le conjugué qui est fait de sélénium-Ag et se mélange à ce dernier. Le mélange continue la migration et s’ajoute aux antigènes recombinants et peptides synthétiques fixés en un autre point de la phase solide. La présence d’anticorps anti- VIH dans le sérum engendre alors une réaction avec les antigènes, d’où la formation d’une ligne rouge dans la fenêtre de lecture. Une barre de contrôle est prévue dans une autre fenêtre de lecture pour témoigner de la validité du test.

(34)

Notre réactif de contrôle GENSREEN ULTRA HIV Ag-Ab est un test immuno-enzymatique, mixte, de type sandwich, capable de détecter à la fois l’Ag p24 du VIH-1 et les anticorps anti VIH-1 et VIH-2. L’Ag p24 d’un échantillon positif est pris en sandwich entre les anticorps de la phase solide (microplaque en polystyrène) et ceux du conjugué1, tandis que les anticorps anti VIH-1 et/ou anti VIH-2 sont pris également en sandwich entre les Ag de la phase solide et ceux du conjugué 2.

Le réactif ELISA HIV Ag/Ab Combo a été utilisé à l’aide de l’automate ARCHITECT. Des anticorps anti p24 et des antigènes de VIH1 et de VIH2 sont adsorbés sur des plaques de microtitration en polystyrène servant de phase solide pour ce réactif. Il permet de détecter la présence de l’antigène p24 et celle des anticorps anti VIH1 et/ou VIH2 dans les prélèvements analysés.

2.3.6- Traitement et analyses des données

Les données ont été saisies dans un logiciel Excel puis transférées sur Epi Info. Nous avons ensuite procédé à l’évaluation des performances du test rapide DETERMINE utilisé par les 3 PTS en utilisant essentiellement les tableaux des contingences.

(35)

Tableau I : Tableau des contingences utilisé pour calculer les performances des tests.

Gold Standard (Genscreen ± ARCHITECT) POSITIFS Négatifs Total

Test Rapide (Determine)

POSITIFS VP FP VF + FP

Négatifs FN VN FN + VN

Total VP + FN FP + VN VP + FN + FP + VN

VP = vrais positifs VN = vrais négatifs FP = faux positifs FN = faux négatifs Sensibilité = VP/ (VP+FN)

Spécificité = VN/ (FP+VN)

Valeur prédictive Positive = VP/ (VP+FP) Valeur prédictive négative = VN/(FN+VN)

2.3.7- Considérations éthiques et réglementaires

Aucun contact n’a été établi avec les donneurs de sang. Nous avons utilisé les échantillons selon les normes réglementaires en matière de qualification biologique des poches de sang. Par ailleurs, nos résultats ont servi uniquement à rédiger notre mémoire de fin de formation. Ils n’ont pas été communiqués aux donneurs de sang. Ce rôle incombe en effet aux PTS.

Nous déclarons enfin que nous n’avons aucun conflit d’intérêt dans le cadre de la présente étude.

(36)

2.3.8- Difficultés rencontrées

Dans le cadre de ce travail, les difficultés rencontrées sont de deux ordres à savoir :

2.3.8.1. Difficultés liées à la collecte

Etant donné que 3 PTS ont servi de sites pour la réalisation de l’étude, nous nous sommes déplacés d’un PTS à l’autre durant la période d’étude, ce qui rendait impossible la collecte par nous- mêmes de tous les échantillons inclus. Ainsi, pendant notre présence dans un PTS, les personnels des 2 autres PTS nous aidaient à récolter les prélèvements des donneurs reçus.

2.3.8.2. Difficultés liées à l’acquisition des réactifs

Nous avons passé plusieurs semaines à réunir les fonds nécessaires à l’achat des réactifs que nous avons utilisés pour le contrôle de qualité des résultats des 3 PTS inclus dans notre étude. C’est ainsi qu’un délai de 4 mois s’est écoulé entre la fin de la collecte des échantillons et la période des analyses. Ces contraintes financières ont ainsi limité grandement la taille de notre série.

(37)

Chapitre 3: RESULTATS

(38)

Nous avons enregistré 2 résultats discordants par rapport aux tests ELISA utilisés comme gold standard. Ces résultats étant inexploitables, nous les avons éliminés de la série des 180 donneurs prélevés. Le nombre de résultats pris en compte est donc de 178 au total. Ces 178 résultats étant tous négatifs au test rapide DETERMINE dont nous avons évalué les performances, une mesure d’association ne peut pas être faite avec les résultats des tests ELISA. Il n’est donc pas possible d’infirmer ni de confirmer notre hypothèse. Nous nous sommes alors limité à calculer les performances du test DETERMINE utilisé par les 3 PTS inclus.

3.1- Caractéristiques de la population étudiée

Les caractéristiques de la population totale étudiée au niveau des 3 PTS se présentent comme suit

3.1.1- Répartition des donneurs par PTS

Tableau II :Répartition des donneurs testés par PTS

PTS Nbre de donneurs Fréquence (%)

Comé 51 28.66

Gohomey 65 36.51

Klouekamey 62 34.83

Total 178 100.00

Le PTS de Gohomey a reçu le plus grand nombre de donneurs de sang pendant la période de notre étude, suivi respectivement par les PTS de Klouekamey et de Comé.

(39)

3.1.2- Répartition selon le sexe

Tableau III :Répartition des donneurs testés en fonction du sexe Sexe Effectif Fréquence (%)

F 25 14.04

M 153 85.96

Total 178 100.00

Notre échantillon comportait 25 femmes contre 153 hommes, soit un sex ratio de 6,1 en faveur des hommes.

3.1.3- Répartition selon l’âge

Tableau IV :Répartition des donneurs testés en fonction de l’âge

La moyenne d’âge est de 22 ans, avec des limites extrêmes de 14 ans et 56 ans. La médiane est de 40 ans et le mode est de 19 ans.

Age (ans) Effectif Fréquence (%)

14-18 38 21

19-23 103 58

24-28 12 07

29-33 14 08

34-38 7 04

39-43 2 01

44-48 1 01

49-53 0 00

54-58 1 01

Total 178 100

(40)

3.2- Résultats de la sérologie

3.2.1- Numéros de lots et dates de péremption des coffrets de réactifs utilisés

Les coffrets de DETERMINE utilisés par les PTS portaient les indications ci-après :

Tableau V : Numéros de lots et dates de péremption des coffrets de Determine utilisés par les PTS.

PTS Numéros

de lots

Dates de péremption

Comé 44335k100 02-11-2013

Gohomey 44335k100 02-11-2013

Klouekamey 44335k100 02-11-2013

Les coffrets du réactif GENSCREEN ULTRA HIV ½ et ceux du réactif ELISA HIV Ag/Ab Combo que nous avons utilisés portaient les indications ci-après :

Tableau VI : Numéros de lots et dates de péremption des coffrets ELISA.

Reactif Numéros de lots Dates de

péremption GENSCREEN ULTRA HIV ½ 3E0083 30-10-2014 ELISA HIV Ag/Ab Combo 24433L100 12-12-2013

(41)

3.2.2- Performances des tests par rapport à l’ensemble des résultats

Les tableaux VII, VIII et IX présentent l’ensemble des résultats obtenus dans les 3 PTS.

Tableau VII : Résultats du réactif DETERMINE

Réactifs RESULTATS PTS Les 3 PTS

DETERMINE

Gohomey Klouekamey Comé

POSITIFS 0 0 0 0

Négatifs 65 62 51 178

TOTAL 65 62 51 178

Tableau VIII : Résultats du réactif GENSCREEN ULTRA HIV 1/2

Réactifs RESULTATS PTS Les 3 PTS

GENSCREEN

Gohomey Klouekamey Comé

POSITIFS 0 1 0 0

Négatifs 65 61 51 178

TOTAL 65 62 51 178

(42)

Tableau IX: Tableau des contingences des résultats du test rapide et de la méthode de référence

Gold Standard (Genscreen ± ARCHITECT) Positifs Négatifs Total

Test Rapide (Determine)

Positifs 0 0 0

Négatifs 1 177 178

Total 1 177 178

Les résultats globaux de notre étude se présentent comme suit : - Taux de séropositivité pour l’ensemble des PTS : 1/178= 0,6%

- Spécificité du réactif DETERMINE: 177/177 = 100%

- Valeur prédictive négative : 177/1+177=99,4%

Les autres paramètres de performance ne peuvent être calculés eu égard aux résultats négatifs pour les 178 sérums analysés.

3.2.3- Résultats du réactif DETERMINE par rapport à chaque PTS

3.3.3.1- PTS de Comé

Un résultat positif a été obtenu au GENSCREEN et non confirmé par la méthode automatisée. Ce résultat discordant ne peut donc être pris en compte et aucun paramètre de performance du DETERMINE ne peut être calculé pour ce PTS, tous les résultats étant négatifs aussi bien pour le test rapide que pour les tests de référence.

(43)

3.3.3.2- PTS de Gohomey

Un résultat positif a été obtenu au GENSCREEN et non confirmé par la méthode automatisée. Ce résultat discordant ne peut donc être pris en compte et aucun paramètre de performance du DETERMINE ne peut être calculé pour ce PTS, tous les résultats étant négatifs aussi bien pour le test rapide que pour les tests de référence.

3.3.3.3- PTS de Klouekamey

Un résultat positif a été obtenu à la fois avec les deux réactifs ELISA. Le résultat de cet échantillon était par contre négatif au DETERMINE. Il s’agissait donc d’un faux négatif ; d’où les paramètres de performance du réactif DETERMINE au niveau du PTS de Klouekamey sont :

- Spécificité = 61/61= 100%

- VPN = 61/62 = 98,4%

(44)

Chapitre 4 : DISCUSSION

(45)

Le plus jeune des donneurs inclus est âgé de 14 ans. La limite inférieure pour le don du sang au Bénin est de 18 ans avec une possibilité de don sur autorisation parentale lorsque l’âge est inférieur à 18 ans. Néanmoins l’âge de 14 ans nous parait être de loin inférieur à la limite acceptable, étant donné qu’il s’agit encore d’un adolescent. Il convient de prendre en compte cette information importante afin d’éviter une répétition de cette pratique inédite dans la sélection des donneurs par rapport à l’âge.

Précisons néanmoins qu’il nous est revenu que dans la région du donneur en question, plusieurs cas de « dispenses d’âge », c’est-à- dire des réductions d’âge, seraient pratiquées par les parents en vue de faire accepter leurs enfants à l’occasion de la première inscription dans une école. Serait-ce le cas ?

Notre série compte 14% de femmes, ce qui témoigne d’un niveau d’engagement non négligeable des femmes par rapport au don du sang. Cependant, ce niveau peut être encore un peu plus élevé grâce à une accentuation des messages en direction des femmes qui sont souvent plus sensibles au don du sang. Les femmes font en effet preuve de plus de solidarité lorsqu’il faut offrir du sang pour sauver d’autres femmes en difficulté, ou à la suite de sensibilisation sur les besoins de sang plus fréquents pour les femmes et les enfants par rapport au reste de la population.

Performances des tests

Notre gold standard aurait été plus performant s’il avait inclus un Western Blot qui est la référence des tests de confirmation, bien que le western blot donne lieu à plusieurs résultats indéterminés.

En effet, nos 2 résultats discordants aux tests ELISA de référence auraient pu donner des résultats plus spécifiques et modifier les critères de performance du test rapide utilisé dans les 3 PTS.

(46)

Par ailleurs, il y a lieu de discuter d’une éventuelle fausse négativité pour le réactif ELISA HIV Combo par rapport aux 2 échantillons positifs au réactif GENSCREEN.

Le taux de 0,6% de séropositivité au test DETERMINE que nous avons obtenu globalement, est nettement inférieur au taux national qui est de 1% d’après les statistiques de l’ANTS pour l’année 2013. Cependant, DETERMINE HIV1/HIV2 est l’un des meilleurs tests rapides. Il a été évalué par plusieurs laboratoires [14, 23, 27, 33, 34]. Le choix des PTS du Mono/Couffo d’utiliser ce réactif n’est donc pas erroné. Le Programme National de Lutte contre le SIDA en a d’ailleurs fait le test rapide le plus utilisé dans notre pays.

Le taux de faux négatif de 0,6% observé avec ce test rapide indique que DETERMINE, dans la version utilisée par les PTS du Mono/Couffo, n’est pas indiqué pour les services de transfusion qui ont l’obligation de minimiser les risques résiduels de contamination. LAPERCHE a conclu dans une étude multicentrique réalisée dans 17 pays africains en 2012 que seuls 17,4% des tests rapides présentaient une sensibilité de 100% pour le dépistage du VIH [20]. Plusieurs études ont confirmé cette tendance. La politique de l’ANTS d’évoluer vers la qualification centralisée des poches de sang par méthode ELISA est donc salutaire pour le renforcement de la sécurité transfusionnelle ! Etant donné qu’il existe actuellement un test DETERMINE Combo qui est mixte, ce réactif devrait donc remplacer l’ancien pour un meilleur dépistage dans les laboratoires dépourvus de chaine ELISA et qui utilisent le DETERMINE simple.

(47)

Le réactif DETERMINE HIV1/HIV2 Ag/Ab Combo a d’ailleurs donné des performances de 100% de sensibilité et 100% de spécificité à l’issue d’une évaluation en Afrique du Sud par rapport à une méthode de référence qui a combiné le test automatisé ARCHITECT que nous avons utilisé avec une méthode de charge virale du laboratoire ROCHE [14, 23].

Il convient donc de saluer la mise sur le marché de ce nouveau réactif qui permet ainsi de raccourcir la fenêtre sérologique en détectant la présence d’antigène p24 dans les échantillons analysés. Il est loisible d’évoquer la possibilité que le faux négatif observé avec le DETERMINE simple utilisé par nos 3 PTS inclus ait été prélevé chez un sujet en séroconversion. Un cas similaire a été rapporté chez un patient de l’hôpital St Antoine de Paris à l’issue d’une étude de fiabilité de tests rapides. L’étude a conclu en effet que « Il faut cependant insister sur la moindre sensibilité par rapport aux tests combinés de dépistage, lors de la primo- infection » [27].

Malgré cette hypothèse la plus probable, il faut néanmoins évoquer la possibilité que les 2 réactifs ELISA utilisés comme test de référence aient donné de faux positifs. L’utilisation d’un western blot dans le lot de réactifs de référence, comme nous l’avons évoqué supra, aurait permis d’écarter facilement cette thèse.

(48)

CONCLUSION ET PERSPECTIVES

(49)

CONCLUSION

La qualification biologique des poches de sang est l’activité capitale des centres de transfusion par laquelle les poches susceptibles d’entrainer des contaminations chez les receveurs sont écartées. Nous avons mené une étude sur la fiabilité des résultats de la sérologie VIH obtenus dans les PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey qui utilisent des tests rapides.

Ainsi nous avons testé par deux méthodes ELISA différentes les 178 donneurs reçus par ces PTS durant la période de notre étude.

Les résultats de ce contrôle ont montré que les PTS utilisent souvent des réactifs non enregistrés et de mauvaises performances (faux négatifs surtout), ce qui constitue une menace sérieuse pour la sécurité transfusionnelle.

Il ressort ainsi de ce travail la nécessité de vite généraliser la politique de l’ANTS en faveur des qualifications centralisées des poches de sang uniquement au niveau des CDTS qui disposent de chaines ELISA, afin de minimiser les risques résiduels d’infections pour les receveurs de sang.

(50)

PERSPECTIVES

Au terme de ce travail il serait intéressant :

 Qu’une autre étude basée sur les mêmes objectifs et principes soit entreprise avec un échantillon plus grand

 Que les autorités de l’EPAC veillent à ce que les étudiants aient des projets de recherche bien élaborés avec les moyens de leur réalisation avant leur envoi en stage

 Que tout le système de la transfusion sanguine soit doté de matériel adéquat afin de minimiser d’avantage le risque de transmission du VIH lors des transfusions sanguines

 Que le personnel des services de transfusion sanguine observe les critères de sélection du donneur sans exception, afin de réduire la quantité de poches détruites après les tests de qualification d’une part, et maximiser la réduction des risques résiduels d’autre part.

(51)

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(57)

46

ICONOGRAPHIE

Photo II : Lecteur ELISA

Photo III : Incubateur de plaques ELISA

Photo I : Laveur ELISA

Photo IV : Coffret de réactif

GenscreenTM ULTRA Ag-Ab HIV ½

Photo V : Réalisation du test ELISA au laboratoire de l’ANTS

(58)

47

ANNEXES

Annexe 1 : Liste des réactifs utilisés en 2013 dans les PTS de Comé, Gohomey et Klouekamey.

FICHE DE COLLECTE D’INFORMATIONS SUR LES REACTIFS UTILISES DANS LES POSTES DE TRANSFUSION SANGUINE DURANT L’ANNEE 2013 PTS de : Comé

Identification du réactif

Nom du fabricant

Enregistrement au Ministère de la Santé

Observations

Determine HIV1/HIV2 ABBOTT Diagnostics

oui

PTS de : Gohomey Identification du réactif

Nom du fabricant

Enregistrement au Ministère de la Santé

Observations

Determine HIV1/HIV2 ABBOTT Diagnostics

oui

Determine HIV1/HIV2 Ag/Ab Combo

INVERNESS Medical

Non

PTS de : Klouekamey Identification du réactif

Nom du fabricant

Enregistrement au Ministère de la Santé

Observations

Determine HIV1/HIV2 ABBOTT Diagnostics

oui

Références

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