• Aucun résultat trouvé

Exercice 2 : Courbes sur une surface de R

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Exercice 2 : Courbes sur une surface de R"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Universit´e Joseph Fourier M1 Ann´ee universitaire 2013/2014

EXAMEN KMAT4213

26 juin 2014

Documents, calculatrices et t´el´ephones portables interdits.

Dans la notation, il sera tenu compte de la qualit´e de la r´edaction et de la pr´ecision des justifications.

Dur´ee : 3h

Exercice 1: Cartes de Monge

Soit Dun ouvert deR2 etf :D→R3 une fonction C. On consid`ere la surfaceM donn´ee par la parm´etrisation de Monge

x(u, v) = (u, , v, f(u, v)),(u, v)∈D. (1) On poseE=kxuk2, F =xu∗xv, G=kxvk2, L=S(xu)∗xu, M =S(xu)∗xv, N =S(xv)∗xv. Soit U la normale unitaire orient´ee vers le haut.

1. Montrer queL=U ∗xuu, M =U∗xuv, N =U ∗xvv. 2. Montrer que

E = 1 +fu2, F =fufv, G= 1 +fv2, L=fuu/W, M =fuv/W, N =fvv/W, o`u W =√

EG−F2= (1 +fu2+fv2)1/2.

3. Calculer la matrice de l’application de Weingarten dans la basexu, xv.

4. En d´eduire des formules pour la courbure de GaussK et la courbure moyenneH.

5. En d´eduire queM est (a) plate si et seulement si

fuufvv−fuv2 = 0.

(b) minimale si et seulement si

(1 +fu2)fvv−2fufvfuv+ (1 +fv2)fuu= 0.

6. On consid`ere maintenant la carte

x(u, v) = (u, v,log cosv−log sinu),

d´efinie pour 0< u, v < π/2.Montrer que l’image est une surface minimale avec courbure de Gauss

K= −1

sin2ucos2vW4, o`u W = (1 + cot2u+ tan2v)1/2.

1

(2)

Exercice 2 : Courbes sur une surface de R

3

Soit M une surface dans R3 et ϕ une 1−forme diff´erentielle ferm´ee sur M, α un lacet de classe C1.

1. Montrer queR

αϕ= 0 siϕest exacte, ou si α est homotope `a une constante.

2. Soit maintenant M une surface de r´evolution donn´ee par la param´etrisation

x(u, v) = (g(u), h(u) cosv, h(u) sinv), u∈R, v∈[0,2π[, (2) o`u g, h sont deux fonctions C et h(u) > 0, g02(u) +h02(u) > 0 pour tout u ∈ R. On consid`ere une courbe de classe C2 γ : t 7→ x(u(t), v(t)) dans M. On suppose que γ est param´etr´ee par longueur d’arc, c.`a.d. kγ(t)k˙ = 1.

(a) Montrer que les ´equations g´eod´esiques pour γ sont donn´ees par

˙

u2(g00(u)g0(u) +h00(u)h0(u))−v˙2h(u)h0(u) + ¨u(g0(u)2+h0(u)2) = 0, (3) 2 ˙uvh˙ 0(u)h(u) + ¨vh2(u) = 0. (4) (b) Montrer que les m´eridiens v=const.sont des g´eod´esiques.

(c) Montrer que les parall`elesu=const.sont des g´eod´esiques si et seulement sih0(u) = 0.

3. On consid`ere maintenant le tore de r´evolution

x(u, v) = (rsinu,(R+rcosu) cosv,(R+rcosu) sinv),(u, v)∈([0,2π[)2. avec R > r >0. Pour des entiersm etn on consid`ere le lacet

α(t) =x(mt, nt), 0≤t≤2π.

Soit ξ la 1−forme avec ξ(xu) = 1, ξ(xv) = 0 et η la 1−forme avec η(xu) = 0, η(xv) = 1.

(a) CalculerR

αξ etR

αη.

(b) Montrer queξ et η ne sont pas exactes.

(c) Montrer que les m´eridiens et parrall`eles d’un tore de r´evolution ne sont pas homotopes

`

a une constante.

2

Références

Documents relatifs

On peut remarquer, d'après ce théorème, que la courbure de la courbe de poursuite (6) n'est point liée à la courbure de la courbe (a); elle ne dépend que des vitesses des points a

Dans un 72-espace de courbure constante, il existe toujours, lors- que n est pair, soit un centre réel instantané de rotation, soit un [n— i)-plan réel instantané de glissement

La construction générale obtenue plus haut s'ap- plique en particulier aux spirales sinusoïdes et aux courbes de Ribaucour; rappelons^ au sujet de ces courbes, que Cesàro a donné

D'après le théorème, de Meusnier, si l'on considère les courbes d'une surface S, passant par un point A de cette surface et tangentes à une tangente D à la surface au point A, le

Nous avons fait voir que si la nor- male au point M de la courbe C coupe au point N la droite OP, la perpendiculaire élevée en N à MN et la parallèle menée à la langente

Hormis les lignes sphériques, il n'y a, parmi les courbes à double courbure, que les géodésiques du cône qui jouissent de la propriété que leurs tangentes soient à la même

Mais la normale N est évidemment normale au plan tangent suivant MT à la surface développable engendrée par T; donc les deux cônes de base B^ et C n sont sup- plémentaires et, si

Les courbes que nous avons en vue sont celles dont les distances r, r 1 d'un quelconque de leurs points à un point fixe O et à une droite fixe PQ sont liées par la. Ann..